1 octobre 2024
Pour enseigner dans un lycée professionnel de l’enseignement public, vous devez obtenir le concours du CAPLP, concours d’accès au corps des professeurs de lycée professionnel. Attention, toutes les sections ne sont pas ouvertes tous les ans.
Les informations sont sur le site devenir enseignant.
L’arrêté du 24 septembre 2024 autorisant l’ouverture des concours pour la session 2025 a été publié au JORF du 29 septembre 2024. La note de service du 19 septembre 2024, concernant les modalités d’organisation des concours 2025, est parue au BO du 26 septembre 2024.
Les inscriptions sont ouvertes du mardi 1er octobre 2024 à 12h00 au jeudi 7 novembre 2024 à 12h00.
Les épreuves d’admissibilité du concours externe et du 3ème concours auront lieu les mercredi 26 et jeudi 27 mars 2025. Les dates du concours interne seront publiées ultérieurement.
Attention ! concours interne : Le dossier de Raep, support de l’épreuve d’admissibilité du concours interne du CAPLP, devra être téléversé dans l’espace candidat Cyclades au plus tard le mardi 26 novembre 2024 à 23h59 (heure de Paris). Le fait de ne pas faire parvenir le dossier dans le délai et selon les modalités ainsi fixés entraînera l’élimination du candidat.
Concours de recrutement : qu’est-ce qui change à partir de 2022 ?
- Recrutement : fin de master
Prévu par la loi Pour une école de la confiance, les concours de recrutement externe des enseignant·es sont désormais déplacés en fin de master. Là où avant, il fallait le master pour être titularisé·e, il sera désormais nécessaire d’être titulaire d’un master pour être nommé·e fonctionnaire stagiaire. Cela rajoute donc une année d’étude supplémentaire et décale d’un an le concours. Dans la voie professionnelle, seules sont concernées les sections de l’enseignement général. Les conditions de diplôme restent inchangées pour les sections professionnelles et des métiers.
Des questions, un doute, ne restez pas seul·e. Contacter le SNUEP-FSU.
- Des concours plus professionnalisés ?
C’est ainsi que le ministère présente sa réforme. Cette volonté de plus de professionnalisation se manifeste dans la refonte des épreuves écrites et orales.
Les épreuves d’admission sont repensées avec l’arrivée d’une épreuve de leçon, qui se substitue aux anciennes épreuves de mise en situation professionnelle et celle à partir d’un dossier.
La grande nouveauté est l’introduction d’une épreuve d’entretien. L’objectif est d’apprécier la « capacité du candidat à se projeter dans le métier de professeur, à développer une réflexion personnelle, ainsi qu’à s’intégrer dans le collectif de l’établissement scolaire. Le candidat est invité à montrer au jury qu’il s’agit d’un projet mûrement réfléchi et à faire partager au jury son envie d’enseigner. Il peut, dans le cadre de l’entretien, faire valoir son parcours et, le cas échéant, valoriser ses travaux de recherche. »
Cela revient ni plus ni moins à un entretien d’embauche et c’est d’ailleurs ainsi que la DGRH a pu parfois le présenter. Il s’agit d’une mise en situation professionnelles hors domaine disciplinaire, l’épreuve se déroule de la manière suivante : 5 minutes présentation par le/la candidat·e de sa motivation en lien avec une fiche qu’il a envoyée avant l’oral mais non notée puis 25 minutes d’entretien avec le jury. Cet entretien compte coefficient 3. Pour la leçon, le coefficient est 5 ou 2 fois 2,5 si deux leçons).
Dans la plupart des cas, cette nouvelle épreuve vient remplacer l’épreuve d’entretien sur dossier. Il y a toutefois une exception pour les disciplines de l’enseignement général où cette épreuve vient s’ajouter. Le nombre d’épreuves d’admission passe donc à 3 sur ces concours. Le SNUEP-FSU demande l’abandon de cette épreuve.
Cette volonté de professionnaliser davantage les concours pose souci quand on sait que les parcours préparant spécifiquement à nos concours sont rares. Cela aura comme conséquence de pousser davantage les futur·es candidat·es à un passage par la case précarité et contractualisation. Le SNUEP avec la FSU continue de demander la mise en place de pré-recrutement avec statut d’élève-fonctionnaire pour enfin mettre un terme à la crise de recrutement qui nous touche.