Elle ne concerne que 31 % des enseignant·es titulaires puisque seul·es celles et ceux des échelons 2 à 7 de la classe normale pourront la percevoir. Les enseignant·es non-titulaires dont l’indice brut est inférieur ou égal à 591 bénéficient aussi de la prime pour un montant allant de 27 à 24 euros net mensuel.
Cette prime est aussi soumise à condition d’exercice effectif devant élèves. Les enseignant·es en détachement y compris CNED, congé parental, congé de formation… en sont exclus.
Le ministre est donc loin d’une revalorisation générale puisque les enseignant·es avec 15 ans ou plus d’ancienneté ne bénéficient pas de ce dispositif, alors même que leurs salaires moyens restent nettement inférieurs à ceux observés dans l’OCDE, notamment en milieu de carrière, et qu’aucun rattrapage de salaire n’est envisagé, ni dégel du point d’indice.
Enseignants titulaires | ||
Échelon Classe normale | Mensuel brut | Mensuel net (hors impôts) |
1 (stage) | – | – |
2 (1 à 2ans) | 117 € | 100 € |
3 (de 2 à 4ans) | 104 € | 89 € |
4 (de 4 à 6 ans) | 75 € | 64 € |
5 (de 6 à 8,5 ans) | 58 € | 50 € |
6 (de 8,5 à 11,5 ans) | 42 € | 36 € |
7 (de 11,5 à 14,5 ans) | 42 € | 36 € |
Enseignants contractuels | |
Indice majoré | Montant annuel brut |
≤ 367 | 800 € |
de 369 à 388 | 700 € |
= 389 | 650 € |
de 390 à 410 | 600 € |
de 412 à 431 | 500 € |
de 433 à 498 | 400 € |
>498 | pas éligible |