Fonction publique : l’urgence salariale demeure !

9 avril 2024

L’ensemble des organisations syndicales représentatives de la Fonction publique s’est réuni le 04 avril 2024.
Dans un premier temps, elles remercient les nombreuses et nombreux fonctionnaires et agents publics qui se sont mobilisés à leur appel le 19 mars dernier.
Cette journée doit être entendue par le Gouvernement qui doit répondre au profond mécontentement des agents et constant depuis des mois.
C’est pourquoi, nos organisations syndicales rappellent l’urgence de leurs revendications à commencer par l’augmentation générale des traitements et des salaires, notamment par la revalorisation du point d’indice. L’ouverture de négociations salariales doit être une priorité.
De même, elles exigent l’ouverture de négociations sur les carrières afin de redonner du sens à la grille indiciaire et de l’attractivité à l’emploi public. C’est bien la revalorisation de la carrière qui est attendue par les agents et non une rémunération au mérite.
Enfin, à l’heure où le ministre Stanislas Guérini utilise l’espace médiatique pour multiplier des annonces, nos fédérations rappellent qu’il ne pourrait y avoir d’évolution dans la Fonction publique sans un véritable processus de négociation tenant compte des positions de chacun.
L’exemple du projet de loi Fonction publique dont nos organisations ne sont pas demandeuses est le reflet d’un projet qui, n’est que dogmatique et ne répond à aucune des préoccupations exprimées par les agents publics.


Mylène JACQUOT Secrétaire Générale de l’UFFA-CFDT
Stanislas GAUDON Président de la Fédération des Services publics CFE-CGC
Baptiste TALBOT Coordinateur de la CGT Fonction publique
Pascal KESSLER Président de la FA-FP
Christian GROLIER Secrétaire Général de l’UIAFP-FO
Benoit TESTE Secrétaire général de la FSU
Gaelle MARTINEZ Déléguée générale de Solidaires Fonction publique
Luc FARRE Secrétaire général de l’UNSA Fonction publique

Le SNUEP-FSU engagé pour obtenir le retrait de la réforme contestée des lycées pros

4 avril 2024

Lors de son 8e congrès du 25 au 29 mars, le SNUEP-FSU a réaffirmé sa détermination à lutter avec l’intersyndicale contre le démantèlement de la voie professionnelle scolaire. Un autre lycée pro est possible, avec des personnels en nombre suffisant et revalorisés, pour offrir aux jeunes une formation à un métier complète et équilibrée.

La mobilisation des PLP depuis l’automne 2022 a fait reculer le gouvernement sur l’augmentation du nombre de semaines de stage de 50 % et la diminution des moyens horaires pour les établissements. Néanmoins, le gouvernement poursuit son objectif d’imposer l’apprentissage – auquel le gouvernement n’applique pas l’austérité – comme modèle pour insérer les jeunes dans le monde du travail. Avec la nomination d’un haut-commissaire à l’enseignement et la formation professionnels, le gouvernement s’entête à maintenir les lycées pros sous la double tutelle Travail/Éducation nationale. Le SNUEP-FSU poursuit donc son action sans relâche pour maintenir l’enseignement professionnel dans l’Éducation nationale.

En diminuant le temps de formation en établissement et en imposant un parcours différencié en terminale bac pro, le gouvernement fait, une fois de plus, un cadeau aux entreprises qui bénéficieront ainsi d’une main d’œuvre gratuite quasi formée, qu’elles pourront tenter de recruter avant même l’obtention du diplôme. Ce dispositif est caractéristique du mépris du gouvernement pour la jeunesse populaire, tout juste bonne à combler les vides dans les métiers en tension aux salaires faibles et aux conditions de travail pénibles.

L’instauration de classes prépa-2de suit la même logique puisqu’elle est réservée aux élèves ayant échoué au DNB. Avec cette classe aux contenus au rabais, le ministère veut vider une partie des classes de bac pro pour obliger les élèves et leur famille à choisir le CAP ou l’apprentissage. Le SNUEP-FSU refuse ces prépa-2de qui participent au tri social que le gouvernement cherche à mettre en place.

Les modifications en profondeur des cartes de formation seront brutales entre 2025 et 2027 avec des établissements et des filières qui seront fortement percutés par des fermetures ou des reconversions de PLP pour lesquelles le ministère n’a à ce jour prévu aucun moyen d’accompagnement.

Le SNUEP-FSU dénonce cette transformation qui aura des conséquences sur les possibilités d’orientation des élèves vers la voie pro, conduisant à une assignation à résidence géographique et sociale de la jeunesse des milieux populaires. Il exige que le ministère assume ses responsabilités et finance les reconversions des personnels.

Le SNUEP-FSU s’engage dans une campagne de décryptage de l’attaque globale menée par le gouvernement contre les lycées professionnels, pour fédérer les colères, construire des mobilisations d’ampleur afin d’engranger de nouveaux reculs, d’obtenir le retrait de la réforme contestée des lycées pros et du choc des savoirs et gagner un plan d’investissement dans l’Éducation pour que l’argent public aille au seul service public d’éducation. Ce plan d’investissement doit contenir des mesures salariales pour rattraper les pertes et revaloriser les grilles indiciaires. Le SNUEP-FSU s’opposera à toute nouvelle attaque du statut de la Fonction publique et portera partout l’exigence de l’égalité salariale femmes/hommes.

Intra 2024 postes vacants dans l’académie

Les postes vacants ci-dessous sont donnés à titre d’information. Cette liste est faite à partir des informations sures dont nous avons connaissance. Elle peut évoluer à tout instant.
Attention : poste vacant ne veut pas dire poste qui passe au mouvement intra. En particulier les postes bloqués pour les stagiaires ne nous sont pas communiqués. Et, la politique bienveillante de notre ministère consiste à mettre les stagiaires à plein temps devant les élèves !

Les interventions et remontées de vos élu-es SNUEP-FSU au CSA 2d degré ont par exemple permis des non suppressions de postes et la création 2 postes supplémentaires en LP maths-siences à la SEP du LPO Camus et en génie méca eng. au LP Cisson.

Postes vacants dans les Alpes-Maritimes:

Postes vacants dans le Var:

MOTION MAYOTTE

1 avril 2024

Mayotte, département le plus pauvre de France, est marqué régulièrement par des manifestations de la population contre la vie chère, les inégalités et surtout ces dernières années contre les violences à travers différents collectifs et de nombreux droits de retrait dans les établissements scolaires.
Aujourd’hui, quiconque vit à Mayotte ne peut échapper à l’insécurité. Les services publics en particulier l’école n’arrivent pas à absorber les 10 milles naissances par an. L’explosion démographique est une réalité. Les élus locaux ne font pas les investissements nécessaires pour cette jeunesse par exemple pour les constructions scolaires et le périscolaire. Certain·es sont condamné·es pour corruption mais cela n’est quasiment jamais dénoncé.
L’État a failli également. Que de promesses non tenues en termes de développement économique, social et pour la sécurité. Beaucoup de communication sur la lutte contre l’insécurité mais les investissements ne sont pas à la hauteur des enjeux pour les services publics, en particulier l’école et l’hôpital, pour la jeunesse. Pourtant c’est indispensable si on veut donner un avenir au 101e département français.
L’appel d’air est un mythe, un argument trop longtemps brandi pour ne rien faire. Il faut au contraire traiter la question de l’immigration à la racine. Au lieu de chercher à renvoyer tous les jours les migrant·es en situation irrégulière dans leur pays d’origine, sans que cela ne règle aucun problème, ne serait-il pas temps de changer de politique ? Le défi doit être pour Mayotte celui d’une politique ambitieuse de co-développement économique, social, culturel, environnemental avec l’ensemble de la région du canal de Mozambique et au-delà. L’État doit permettre à tous les jeunes de pouvoir partir étudier en dehors de Mayotte au lieu de les contraindre à rester sur le territoire après l’obtention du baccalauréat.
La pénurie d’eau continue, des coupures régulières. Au plus fort de la crise, c’était jusqu’à 2 voire 3 jours avec les risques sanitaires que cela peut entrainer. Elle va sans doute durer étant donné que les travaux nécessaires n’ont pas été faits.
Beaucoup de collègues contractuel·les se sont retrouvé·es sans salaire ou juste une partie de leur salaire. Des retards dans le paiement des indemnités continent.
Les personnels doivent faire face de plus en plus à des chef·fes d’établissement qui abusent de leur pouvoir, menacent les collègues jusqu’au retrait de salaire.
Croire en l’Éducation est la meilleure arme pour développer Mayotte.
Exigeons des mesures d’attractivité pour Mayotte :

  • l’augmentation d’au moins 20 points du taux de majoration des salaires ;
  • la déconjugalisation de l’ISG (indemnité de sujétion géographique) ;
  • l’IRCANTEC pour les contractuels ;
  • le passage de toute l’académie en REP+ ;
  • l’avantage spécifique d’ancienneté (ASA) ;
  • et un plan d’urgence pour la jeunesse et les services publics de Mayotte.

Intra 2024 journal FSU académique SNES-SNUEP-SNEP – Guide de mutation intra académique

Voici ci-dessous pour vous aider et vous guider le journal spécial mutations INTRA 2024 réalisé par le SNES-FSU , SNUEP-FSU et SNEP FSU où vous trouverez les renseignements nécessaires et les contacts utiles.

Joint également à cet article, le guide officiel de mutation intra académique diffusé par le Rectorat de Nice.

Les personnels PLP, n’hésitez pas à vous faire accompagner par le SNUEP-FSU : par mail sa.nice@snuep.fr ou par téléphone au 0623680707

Réunion spécial stagiaire SNES-FSU SNUEP-FSU le mercredi 20 mars à 14h30 au local de la section académique du SNES-FSU, 264 Bd de la Madeleine

Une double tutelle toujours aussi menaçante pour les lycées professionnels

14 mars 2024

En instituant un haut-commissaire à l’enseignement et à la formation professionnels, le gouvernement s’entête à maintenir les lycées pros sous double tutelle Travail/Éducation nationale. Les mêmes causes auront les mêmes effets : le sabotage des  lycées professionnels risque de s’accroître avec la réforme qui va se déployer à marche forcée, malgré l’opposition massive des personnels et les désaveux successifs que subissent en instances les textes de la réforme. Le SNUEP-FSU dénonce la double tutelle qui réaffirme l’objectif gouvernemental de transformer le lycée pro sur le modèle de l’apprentissage.

L’expérience de double tutelle précédente avec une ministre déléguée a abouti à des mesures qui vont aggraver considérablement le fonctionnement des lycées professionnels et dégrader aussi les conditions de travail des personnels. Le dialogue social a été de surcroît entièrement piétiné avec cette ministre.

La nomination de G. de Vitry, directeur de cabinet d’O. Dussopt alors ministre du Travail, renforce nos craintes quant à l’avenir de la voie professionnelle scolaire. Ce d’autant plus qu’il a la charge de coordonner les travaux relatifs à l’enseignement professionnel et d’en assurer le suivi de la mise en œuvre.

Si l’objectif de supprimer 15 à 25 % des filières non insérantes est confirmé, un véritable plan social pour les personnels concernés risque fort d’être mis en œuvre sans moyen. À l’heure du retour de l’austérité budgétaire, le risque est réel que les lycées pros paient le prix fort des coupes budgétaires alors que les moyens évalués à 20 milliards d’euros par an pour l’apprentissage ne sont aucunement remis en cause.

Ce n’est pas l’intérêt des élèves qui guide la réforme des lycées professionnels et l’institution d’un haut-commissaire mais l’intérêt des entreprises à la recherche d’une main d’œuvre peu coûteuse voire gratuite. L’augmentation des stages est une mesure uniquement au service des entreprises qui justifie en partie la nomination d’un haut fonctionnaire du ministère du Travail.

Le SNUEP-FSU continue son action sans relâche pour maintenir l’enseignement professionnel à l’Éducation nationale et pour un vaste plan de financement afin d’améliorer les conditions de travail des professeur·es de lycée professionnel et de garantir des enseignements ambitieux pour permettre aux élèves d’accéder à une première qualification par un diplôme et des poursuites d’études réussies.

Pour nos salaires et l’École publique,en grève et dans l’action le 19 mars !

Manifestations dans l’académie de Nice:

  • TOULON 10h30 Place de la Liberté
  • DRAGUIGNAN 10h30 Sous-Préfecture
  • NICE 14H GARE Nice Ville Lien

Pour nos salaires et l’École publique, en grève et dans l’action le 19 mars !

URGENCE SALARIALE DANS LA FONCTION PUBLIQUE : TOUTES LES ORGANISATIONS SYNDICALES APPELLENT A LA MOBILISATION LE 19 MARS

Mutations intra 2024 : le calendrier

  • 27 mars (12h) au 8 avril (8h) : je saisis mes vœux de mutation sur SIAM
  • 8 avril (13h) au 15 avril (12h) : je télécharge ma confirmation de participation
  • jusqu’au 21 avril (minuit) : je dépose la confirmation et les pièces justificatives
  • 4 au 20 mai : je consulte mes vœux et barèmes (je demande correction si besoin)
  • 22 au 26 mai : je consulte mes vœux et barèmes définitifs
  • à partir du 13 juin : publication des résultats du mouvement

A moins d’un retard (cf l’an dernier), les résultats du mouvement interacadémique et des mouvements POP et spécifiques seront publiés le mercredi 6 mars.

Pour celles et ceux qui obtiendront une affectation dans une autre académie, les dates d’ouverture du serveur intra-académique et les réunions mutations organisées par les militants du SNUEP-FSU, ainsi que les contacts académiques sont disponibles sur cet article : https://nice.snuep.fr/le-snuep-fsu-a-vos-cotes-pour-lintra-2024/

Dans l’académie de Nice, vous pouvez nous contacter par mail sa.nice@snuep.fr

Attention  : si vous avez participé au mouvement inter et que vous envisagez un recours sur le résultat, nous vous invitons à contacter nos militants nationaux (car l’affectation est décidée nationalement).

Vous pouvez dès maintenant nous joindre par mail : capn@snuep.fr en y précisant :

  • Discipline
  • Titulaire ou stagiaire
  • Acad d’origine
  • Acad demandée
  • Type de recours : pas de mutation ou mutation en dehors des vœux ou autre…

Permanences téléphoniques : 01 45 65 02 56