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Pacte LP : 9 raisons de le refuser

11 juin 2023

6 missions IMPOSÉES par la direction : Le CA émet un avis sur la composition des pactes mais les directions choisiront parmi les volontaires.

1/ Le Pacte LP n’est pas une revalorisation

Travailler plus pour gagner plus n’est pas une revalorisation. La promesse d’augmentation inconditionnelle de 10 % n’étant pas tenue avec le Socle le ministère impose un pacte pour tenter de masquer la tromperie. Le Pacte LP c’est 6 missions supplémentaires dont 4 quantifiées à 90 h de face-à-face élèves.

2/ Le Pacte LP augmente les inégalités entre les femmes et les hommes

Les primes comme toutes les parts variables de rémunération sont les principales causes d’inégalités salariales car elles sont plus favorables aux hommes. Les chiffres du ministère sont implacables, ceux-ci touchent plus d’IMP, d’HSE et d’HSA. Le Pacte va donc aggraver ces inégalités et le pacte LP, par sa non-sécabilité, les faire exploser.

3/ Le Pacte LP rend corvéable à merci 

Rien ne permet d’exclure qu’en cours d’année, la direction n’impose des remplacements de courte durée à des collègues engagé·es sur d’autres missions. Absences prolongées, congés maladie imprévus etc., les raisons ne manqueront pas. Chaque collègue s’engage individuellement et reste redevable des heures quantifiées dans le Pacte LP. C’est aussi le risque d’un emploi du temps contraint avec des astreintes pour être mobilisable du début à la fin de la journée.

4/ Le Pacte LP fait des volontaires des exécutant·es

Nous sommes des fonctionnaires de catégorie A, concepteurs de notre activité. Le Pacte LP place une partie de l’activité des volontaires directement subordonnée aux directions. Celles-ci exerceront un contrôle des missions, pouvant exiger des rattrapages en cas de jours fériés, de congés maladie, de formation, de convocation examens etc., avec comme effet direct l’annualisation. La liberté professionnelle est fortement mise à mal.

5/ Le Pacte LP sape le statut

Nos statuts nous garantissent un droit à la carrière (grilles indiciaires selon l’ancienneté, changements d’échelons, de grades etc.). Le Pacte LP opère un virage vers une Fonction publique d’emploi où la rémunération évolue en fonction de l’attribution des missions. Il ne s’agit pas de récompenser les collègues les plus « engagé·es » ou « celles et ceux qui font le plus d’efforts » mais d’acheter un consentement à la découpe de la Fonction publique de carrière en plus de celle du lycée pro.

6/ Le Pacte LP brise les collectifs

Le Pacte LP individualise la rémunération, ce qui isole davantage tous les collègues, les volontaires comme les autres. Chaque personnel se distingue de ses collègues par ses missions, sa rémunération, ce qui renforce le pouvoir et l’emprise des hiérarchies. Comment surmonter les pressions, les difficultés et les défis professionnels quand les collectifs et les solidarités sont restreints ?

7/ Le Pacte LP instaure des hiérarchies intermédiaires

La quasi-totalité des missions du pacte LP est orientée vers le déploiement de la réforme. Les personnels qui s’y engagent devront consentir à la mettre en œuvre et deviendront aux côtés des équipes de direction « des pivots » de ce basculement dangereux de nos métiers. Chaque collègue volontaire signera une lettre de mission pour cadrer son action. C’est d’une part la constitution de hiérarchies intermédiaires contraintes d’exiger des collègues une forme d’engagement sur des priorités fixées par la direction. C’est aussi le risque de bafouer toute réglementation nationale (programmes, horaires, etc.) au prétexte de missions jugées prioritaires dans l’établissement.

8/ Le Pacte LP organise la baisse des moyens

Les dispositifs effectifs réduits, ambition emploi, options.. de la réforme ne sont pas financés dans la DHG mais uniquement pris en compte dans les missions du Pacte LP. À terme, les dispositifs existants voire des heures disciplinaires disparaîtront et des postes seront menacés. Ce serait autant de supports en moins pour les titulaires et les non-titulaires.

9/ Bras armé de la réforme des lycées pros

Le pacte LP est l’axe central du déploiement de la réforme. Les missions du Pacte LP contribuent activement au projet global : fermetures de filières, reconversions forcées, transformation de nos métiers, options, déscolarisation des élèves les plus fragiles, insertion coûte que coûte des élèves au détriment des poursuites d’études et à terme la destruction des statuts et du lycée pro. Les missions supplémentaires du Pacte ne sont pas nécessaires au fonctionnement de nos établissements et ne font pas partie de nos obligations de service. Pallier le manque d’enseignant·es est de la responsabilité du ministère.

Un pacte LP = contrat de 6 missions

18 h de remplacement + 72 h de missions quantifiées (1 à 3) + 2 missions non quantifiées

Pour l’augmentation des pensions, le 15 juin 2023, rassemblement dans toute la France.

7 juin 2023

Rassemblements dans toute la France

Augmentation de toutes les pensions : c’est tout de suite !

Les prix flambent : c’est maintenant que les pensions de base et complémentaires doivent augmenter.
Les retraité·es ne peuvent pas attendre le 1er janvier 2024 pour une augmentation de leur pension.
L’argent, il y en a, la preuve : les entreprises du CAC 40 ont déjà̀ enregistré 73 milliards d’euros de
profits au 1er semestre 2022 (+24 %).

Mobilisation le 15 juin ! Pour :

Dans l’immédiat :
Nous revendiquons une revalorisation immédiate de toutes les pensions, y compris les complémentaires
AGIRC-ARRCO, MSA, IRCANTEC, fonctionnaires, … pour compenser l’inflation depuis le 1er janvier.

Au-delà :

  • des mesures de rattrapage des pertes du pouvoir d’achat constatées depuis au moins 2017,
  • une pension au minimum au SMIC,
  • l’indexation des pensions selon le salaire moyen, ce qui assure la solidarité entre les retraités et les
    salariés.

Nos 9 organisations de retraitées et retraités CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR, Ensemble & Solidaires défendent notre système de retraite, agissent pour défendre le montant des pensions actuelles et nouvelles.
Nos 9 organisations appellent à toutes les mobilisations interprofessionnelles de l’intersyndicale contre la retraite à 64 ans et la durée de cotisations à 43 ans.

Pacte LP : bras armé de la réforme

1 juin 2023

Salaires bas et conditions de travail difficiles en sont deux problèmes majeurs en lycée pro. Le pacte ne répond en rien à ces problèmes car travailler plus pour gagner plus n’est pas une revalorisation et imposer des missions supplémentaires pour améliorer le pouvoir d’achat ne résout pas nos difficultés mais, au contraire, dégradera toujours plus les conditions d’exercice de nos métiers. Le pacte est, de surcroît, un outil de discrimination indirecte envers les femmes qui va renforcer davantage les inégalités salariales.Le président compte sur le déclassement salarial des enseignant·es de lycée professionnel pour trouver des signataires. Mais surtout, le pacte LP est un axe central pour la mise en oeuvre de la réforme.

Télécharger le tract pour le lire et le diffuser

Pacte : boycott au CSA ministériel

31 mai 2023

Les organisations syndicales ont refusé de siéger en CSAMEN pour rappeler leur opposition au Pacte et dénoncer le refus du ministère de mettre au vote les textes réglementaires concernés.

Déclaration ouverture du CSAMEN du 31 mai

L’ensemble des organisations syndicales du CSAMEN (FSU, UNSA Education, FNEC FP FO, Sgen CFDT, Cgt educ-action, Snalc, Sud éducation) dénoncent le choix fait par le ministère de refuser de mettre au vote les textes Pacte (introduction d’une part fonctionnelle de l’ISOE/ISAE) en dépit notre demande unanime.

Le Pacte va venir impacter directement les écoles et les établissements scolaires, et va inévitablement toucher à leurs fonctionnements et à l’organisation des services.

Nos organisations FSU, Unsa Education, FNEC-FP-FO, SGEN-CFDT, CGT éduc’action, Snalc et SUD éducation dénoncent une nouvelle fois la logique du Pacte.


Le Pacte est un dispositif qui ne répond en rien aux attentes des collègues. Loin de contribuer à la revalorisation attendue par toutes et tous, il va conduire à un alourdissement de la charge de travail des personnels alors que la majorité est déjà en état d’épuisement avancé. Dans le contexte de négociation des nouveaux plans d’action Egalité professionnelle dans notre ministère, où la demande sociale est forte, le Pacte porte le risque avéré d’aggraver les inégalités femmes/hommes.
Le Pacte va aussi considérablement dégrader le fonctionnement des écoles et des EPLE et fragiliser les collectifs de travail par une mise en concurrence des personnels. Nous contestons le choix du déploiement des réformes à coup de Pactes au risque de traitements inéquitables des élèves dans le service public d’éducation. Cette stratégie est démultipliée pour la voie professionnelle. Il s’agit d’un passage en force de la part du gouvernement, de la même manière que pour la réforme des retraites dont nous demandons toujours le retrait.

Nos organisations refusent le Pacte et réclament dans l’immédiat le basculement de l’enveloppe dans celle prévue pour le Socle. Elles revendiquent de véritables augmentations salariales en particulier par l’augmentation du point d’indice pour tous les personnels dans ce contexte de forte inflation.


Nous continuerons d’agir ensemble contre le pacte et pour une réelle revalorisation sans contrepartie, et ce dès cet après-midi en participant aux rassemblements intersyndicaux contre le Pacte.


À Paris, le 31 mai 2023

Tou·tes en grève pour les droits des AESH : le 13 juin !

30 mai 2023

Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH : maintenant !

Tou·tes en grève pour nos retraites : le 6 juin !

Tou·tes en grève pour les droits des AESH : le 13 juin !

Tract-AESH-13-juinTélécharger

Le gouvernement a engagé une grande concertation autour de l’école inclusive sans inviter les personnels AESH. Suite aux fortes mobilisations de ces dernières années et aux difficultés de recrutement, le ministère a consenti à la CDIsation au 1er septembre des AESH qui cumulent trois ans d’ancienneté. Néanmoins cette mesure reste très insuffisante au regard des conditions salariales, d’emploi et de travail des AESH. 

La grille salariale des AESH est devenue totalement obsolète en moins d’un an, et ce n’est pas faute d’avoir alerté sur ce risque. Les trois premiers échelons (9 ans deservices) correspondent à une rémunération au SMIC. Nous avons alerté le Ministre Pap Ndiaye sur la situation de grande pauvreté dans laquelle sontplongé·es des milliers d’AESH dans le contexte d’une forte inflation.  Ce tassement de la grille supprime l’évolution et la reconnaissance de l’expérience professionnelle pour les AESH. C’est inacceptable.

Pourtant, les AESH contribuent pleinement à la réussite de la scolarisation des élèves en situation de handicap. Mais cette réussite est liée aux questions de la rémunération, des conditions de travail, de la formation et du statut. L’école ne peut être vraiment inclusive tant que les AESH qui la mettent en œuvre sont privés d’un vrai statut de la Fonction publique. L’annonce par la CNH de la création d’un nouvel emploi regroupant les AESH et les AED est une nouvelle étape dans le mépris : c’est inadmissible et la mesure envisagée doit être abandonnée.

La réforme des retraites, imposée par le gouvernement, va aggraver la situation de ces collègues. C’est pourquoi nous appelons, avec les confédérations et organisations syndicales interprofessionnelles, les AESH comme tous les personnels de l’Éducation nationale à être massivement en grève mardi 6 juin pour exiger l’abrogation de la loi sur les retraites !

Pour dire non à la précarité qui touche l’ensemble des AESH, nos organisations syndicales appellent tous les personnels à se mettre massivement en grève le 13 juin et à se réunir devant les DSDEN, les rectorats et le ministère pour gagner un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH !

Nous revendiquons :

– la création d’un véritable statut de la Fonction publique pour reconnaître le métier d’AESH ;

– l’augmentation des rémunérations de toutes et tous les AESH sur toute leur carrière, avec comme objectif l’alignement sur la grille de catégorie B ;

– la garantie de pouvoir travailler à temps complet sur la base d’un accompagnement élève à 24h ;

– l’abandon des PIAL et de la politique de mutualisation des moyens ;

– la garantie d’accès à des formations qualifiantes à la hauteur des missions ;

– le recrutement des AESH qui manquent pour permettre à tous les élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement à la hauteur de leurs besoins.

RÉFORME LP – LA FSU ALERTE AU MINISTÈRE

16 mai 2023

Alerter aussi dans les établissements

Lors de la Formation spécialisée ministérielle sur la santé, la sécurité et les conditions de travail (FS SSCT1) du 12 mai 2023, la FSU a alerté le ministère de l’Éducation nationale sur les effets des récentes annonces de la réforme de la voie professionnelle sur la santé des personnels.

Les personnels des lycées pros ont vécu avec violence les annonces notamment les fermetures de sections et les reconversions forcées.

Témoin de souffrance = alerter

Si vous constatez que des collègues sont en souffrance du fait de ces annonces, ne dorment plus, etc., remplissez des fiches RSST (registre santé et sécurité au travail) dans un premier temps – en établissements ou dématérialisées selon les académies – dans le cadre des risques psycho sociaux.

Si vous les pensez en danger, ils doivent être arrêtés par leur médecin qui doit émettre un arrêt lié au travail (accident de service dû à un événement qui a provoqué cet état de santé). Vous pouvez alors déposer un DGI (danger grave et imminent). Remplir le registre de DGI ou demander à un représentant de la formation spécialisée départementale. Le dépôt d’un DGI générera une enquête du président de chaque formation spécialisée.

Vérifiez que les informations sur les différents registres sont accessibles à toutes et tous dans vos établissements et que les coordonnées des représentants en FS sont clairement affichées ou transmises à l’ensemble des collègues.

Cas de Risques Psycho-Sociaux : Sentiment de malaise, mal être, stress, conflit, pression hiérarchique, multiplication des demandes institutionnelles, propos et comportements suicidaires, souffrances mentales, atteintes physiques (TSM, angoisse, troubles dépressifs, pratiques addictives, accident, etc.)

1 Les FS SSCT remplacent les CHSCT depuis le 01/01/2023

Rassemblement le 31 mai et en grève le 6 juin

15 mai 2023

pour marquer notre opposition au projet de réforme des lycées pros

Le projet de réforme des lycées pros dévoilé jeudi 4 mai, suivi des annonces du ministre de l’Éducation nationale concernant des fermetures imminentes de filières, a provoqué stupeur, angoisse et colère chez les personnels ; le calendrier brutal sur les fermetures de filières tertiaires, d’ici 2026, laissant craindre des reconversions forcées.

À rebours des besoins exprimés lors des mobilisations de cet automne, ce projet comporte de nombreuses mesures orientées vers l’insertion professionnelle au détriment de mesures scolaires. L’intersyndicale voie pro refuse cette vision qui réduit l’enseignement sous statut scolaire à la seule employabilité immédiate.

Le pacte « enseignant » va considérablement dégrader le fonctionnement des lycées et fragiliser les collectifs de travail par une mise en concurrence des personnels. Le pacte LP présente la particularité d’être non sécable et ses missions sont directement liées au déploiement du projet ;  de ce fait il devient le bras armé de la réforme, vivement contestée par les personnels.

L’intersyndicale voie pro soutient toutes les initiatives intersyndicales décidées localement.

L’intersyndicale voie pro appelle les personnels à des rassemblements devant les DSDEN, les  rectorats et le ministère le 31 mai jour du Comité Social d’Administration ministériel de l’Éducation nationale (CSA MEN) où les textes sur le pacte seront soumis au vote.

L’intersyndicale voie pro appelle les personnels à se mobiliser par la grève et dans les manifestations le 6 juin en rendant visible notre opposition à ce projet de réforme.

L’intersyndicale mobilisée se réunira à nouveau cette semaine pour échanger sur d’autres modalités d’actions envisageables.

Pacte LP : bras armé de la réforme

12 mai 2023

Salaires bas et conditions de travail difficiles en sont deux problèmes majeurs en lycée pro. Le pacte ne répond en rien à ces problèmes car travailler plus pour gagner plus n’est pas une revalorisation et imposer des missions supplémentaires pour améliorer le pouvoir d’achat ne résout pas nos difficultés mais, au contraire, dégradera toujours plus les conditions d’exercice de nos métiers. Le pacte est, de surcroît, un outil de discrimination indirecte envers les femmes qui va renforcer davantage les inégalités salariales.Le président compte sur le déclassement salarial des enseignant·es de lycée professionnel pour trouver des signataires. Mais surtout, le pacte LP est un axe central pour la mise en oeuvre de la réforme.

Télécharger le tract pour le lire et le diffuser

Réforme des lycées pros – Décryptage

E. Macron a lancé officiellement sa réforme des lycées pros déjà dans les tuyaux depuis septembre et pourtant combattue lors des mobilisations d’automne. Cette réforme vise clairement la transformation de l’enseignement professionnel public sur le modèle de l’apprentissage avec nos métiers et nos statuts comme cibles. Cette réforme est en réalité un outil au service des entreprises pour pallier le manque de main-d’œuvre dans des secteurs d’activité identifiés. Elle n’est aucunement guidée par l’intérêt des élèves.
Cette vision étriquée et profondément réactionnaire de la formation professionnelle initiale instrumentalise les lycées pros et met ouvertement en péril l’avenir scolaire et professionnel des jeunes. L’objectif central de ce projet, c’est mettre les élèves les plus fragiles scolairement et économiquement “au pas” par le travail. Et pour atteindre ce but, le pacte LP en est l’outil principal. C’est par ce nouveau dispositif majeur dans la réforme que la destruction des lycées pros et la remise en cause profonde du second degré s’organisent.

Décryptage des 12 mesures présentées le 4 mai

Chronique d’une mort annoncée pour les lycées pros : nous ne laisserons pas faire !

5 mai 2023

Ce jeudi 4 mai 2023, E. Macron a officiellement lancé sa réforme des lycées professionnels qui vise une transformation profonde de nos métiers, nos établissements et nos formations sur le modèle de l’apprentissage. Dans son projet global, les jeunes des lycées professionnels ne sont plus considérés comme des élèves en formation mais comme une main d’œuvre immédiatement exploitable. Quant aux personnels, pour les remercier de leur engagement : de vastes plans de reconversion et un pacte pour travailler plus sont prévus.

DÉNI DE DIALOGUE SOCIAL

À l’automne dernier, les fortes mobilisations des personnels des lycées pros et agricoles avaient forcé C. Grandjean à renoncer à sa mesure phare : l’augmentation de 50 % des stages. Elles avaient surtout mis en lumière le besoin impérieux de plus et mieux d’école pour les élèves. En s’obstinant à imposer de nouveau une augmentation du nombre de semaines de stages qui, de fait, supprime des semaines d’enseignement, E. Macron montre une fois de plus son mépris à l’égard des besoins exprimés par les personnels pour les élèves. Il décide aussi et sans concertation de désorganiser complètement la classe de terminale, imposant entre autres les épreuves écrites en mars afin de libérer une partie des élèves pour les entreprises. Les perspectives de poursuite d’étude en BTS sous statut scolaire sont remises en cause pour l’ensemble des élèves, d’autant plus que les épreuves de bac pro en mars provoqueront comme en voie générale et technologique une forte démobilisation des élèves au troisième trimestre.

DANGERS POUR LES ÉLÈVES ET LES PERSONNELS

L’évolution de la carte des formations est une nouvelle fois prise uniquement sous le prisme de l’adéquationisme forcené, le Président allant jusqu’à dire que les jeunes des lycées professionnels doivent se cantonner à leur bassin d’emploi et « renoncer à aller à Paris ». L’humour présidentiel est malvenu car, faire ce choix, c’est assigner les jeunes à résidence géographique et les empêcher de se former au métier de leur choix. La volonté du gouvernement de calibrer les filières professionnelles vers les secteurs en tension, aujourd’hui désertés par les actifs qualifiés, est tout aussi intolérable. C’est d’une instrumentalisation pure et simple des parcours scolaire des jeunes les plus fragiles dont il s’agit. Pour les enseignant·es de matières professionnelles, ces modifications autoritaires et brutales de filières laissent craindre de vastes plans de reconversions forcées voire des plans sociaux qui ne disent pas leur nom.

PROVOCATION

Au déclassement salarial subi par l’ensemble des enseignant·es s’ajoutent des conditions de travail très difficiles et dégradées du fait, en particulier, des réformes précédentes. Prétendant répondre à ces problèmes, le gouvernement veut imposer aux enseignant·es un pacte qui serait composé de missions supplémentaires. Ce dispositif du « travailler plus pour gagner plus » n’est aucunement une revalorisation mais un déni du travail au quotidien des personnels et, à terme, une attaque en règle contre nos statuts. Les missions envisagées sont directement orientées vers la mise en œuvre de la réforme, transformant les personnels en acteurs de la destruction de la voie professionnelle scolaire. En ce sens, c’est une véritable provocation envers les personnels des lycées professionnels.

Le SNUEP-FSU, le SNEP-FSU, le SNETAP-FSU, le SNES-FSU et le SUI-FSU dénoncent la forme et le fond de cette réforme contestée depuis l’automne par les personnels, et qui n’a bénéficié d’aucune concertation avec l’ensemble des organisations syndicales. Ce projet signe un transfert progressif mais avancé de la voie professionnelle scolaire vers le ministère du travail et à la solde des branches professionnelles. C’est un coup porté au service public d’Éducation.

Nos organisations exigent l’abandon de ce projet. Elles prendront leurs responsabilités aux côtés de l’intersyndicale si le gouvernement et les ministres persistent à vouloir détruire ainsi nos lycées pros, nos métiers et nos formations.