Pacte : boycott au CSA ministériel

31 mai 2023

Les organisations syndicales ont refusé de siéger en CSAMEN pour rappeler leur opposition au Pacte et dénoncer le refus du ministère de mettre au vote les textes réglementaires concernés.

Déclaration ouverture du CSAMEN du 31 mai

L’ensemble des organisations syndicales du CSAMEN (FSU, UNSA Education, FNEC FP FO, Sgen CFDT, Cgt educ-action, Snalc, Sud éducation) dénoncent le choix fait par le ministère de refuser de mettre au vote les textes Pacte (introduction d’une part fonctionnelle de l’ISOE/ISAE) en dépit notre demande unanime.

Le Pacte va venir impacter directement les écoles et les établissements scolaires, et va inévitablement toucher à leurs fonctionnements et à l’organisation des services.

Nos organisations FSU, Unsa Education, FNEC-FP-FO, SGEN-CFDT, CGT éduc’action, Snalc et SUD éducation dénoncent une nouvelle fois la logique du Pacte.


Le Pacte est un dispositif qui ne répond en rien aux attentes des collègues. Loin de contribuer à la revalorisation attendue par toutes et tous, il va conduire à un alourdissement de la charge de travail des personnels alors que la majorité est déjà en état d’épuisement avancé. Dans le contexte de négociation des nouveaux plans d’action Egalité professionnelle dans notre ministère, où la demande sociale est forte, le Pacte porte le risque avéré d’aggraver les inégalités femmes/hommes.
Le Pacte va aussi considérablement dégrader le fonctionnement des écoles et des EPLE et fragiliser les collectifs de travail par une mise en concurrence des personnels. Nous contestons le choix du déploiement des réformes à coup de Pactes au risque de traitements inéquitables des élèves dans le service public d’éducation. Cette stratégie est démultipliée pour la voie professionnelle. Il s’agit d’un passage en force de la part du gouvernement, de la même manière que pour la réforme des retraites dont nous demandons toujours le retrait.

Nos organisations refusent le Pacte et réclament dans l’immédiat le basculement de l’enveloppe dans celle prévue pour le Socle. Elles revendiquent de véritables augmentations salariales en particulier par l’augmentation du point d’indice pour tous les personnels dans ce contexte de forte inflation.


Nous continuerons d’agir ensemble contre le pacte et pour une réelle revalorisation sans contrepartie, et ce dès cet après-midi en participant aux rassemblements intersyndicaux contre le Pacte.


À Paris, le 31 mai 2023

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Tou·tes en grève pour les droits des AESH : le 13 juin !

30 mai 2023

Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH : maintenant !

Tou·tes en grève pour nos retraites : le 6 juin !

Tou·tes en grève pour les droits des AESH : le 13 juin !

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Tract-AESH-13-juinTélécharger

Le gouvernement a engagé une grande concertation autour de l’école inclusive sans inviter les personnels AESH. Suite aux fortes mobilisations de ces dernières années et aux difficultés de recrutement, le ministère a consenti à la CDIsation au 1er septembre des AESH qui cumulent trois ans d’ancienneté. Néanmoins cette mesure reste très insuffisante au regard des conditions salariales, d’emploi et de travail des AESH. 

La grille salariale des AESH est devenue totalement obsolète en moins d’un an, et ce n’est pas faute d’avoir alerté sur ce risque. Les trois premiers échelons (9 ans deservices) correspondent à une rémunération au SMIC. Nous avons alerté le Ministre Pap Ndiaye sur la situation de grande pauvreté dans laquelle sontplongé·es des milliers d’AESH dans le contexte d’une forte inflation.  Ce tassement de la grille supprime l’évolution et la reconnaissance de l’expérience professionnelle pour les AESH. C’est inacceptable.

Pourtant, les AESH contribuent pleinement à la réussite de la scolarisation des élèves en situation de handicap. Mais cette réussite est liée aux questions de la rémunération, des conditions de travail, de la formation et du statut. L’école ne peut être vraiment inclusive tant que les AESH qui la mettent en œuvre sont privés d’un vrai statut de la Fonction publique. L’annonce par la CNH de la création d’un nouvel emploi regroupant les AESH et les AED est une nouvelle étape dans le mépris : c’est inadmissible et la mesure envisagée doit être abandonnée.

La réforme des retraites, imposée par le gouvernement, va aggraver la situation de ces collègues. C’est pourquoi nous appelons, avec les confédérations et organisations syndicales interprofessionnelles, les AESH comme tous les personnels de l’Éducation nationale à être massivement en grève mardi 6 juin pour exiger l’abrogation de la loi sur les retraites !

Pour dire non à la précarité qui touche l’ensemble des AESH, nos organisations syndicales appellent tous les personnels à se mettre massivement en grève le 13 juin et à se réunir devant les DSDEN, les rectorats et le ministère pour gagner un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH !

Nous revendiquons :

– la création d’un véritable statut de la Fonction publique pour reconnaître le métier d’AESH ;

– l’augmentation des rémunérations de toutes et tous les AESH sur toute leur carrière, avec comme objectif l’alignement sur la grille de catégorie B ;

– la garantie de pouvoir travailler à temps complet sur la base d’un accompagnement élève à 24h ;

– l’abandon des PIAL et de la politique de mutualisation des moyens ;

– la garantie d’accès à des formations qualifiantes à la hauteur des missions ;

– le recrutement des AESH qui manquent pour permettre à tous les élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement à la hauteur de leurs besoins.

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RÉFORME LP – LA FSU ALERTE AU MINISTÈRE

16 mai 2023

Alerter aussi dans les établissements

Lors de la Formation spécialisée ministérielle sur la santé, la sécurité et les conditions de travail (FS SSCT1) du 12 mai 2023, la FSU a alerté le ministère de l’Éducation nationale sur les effets des récentes annonces de la réforme de la voie professionnelle sur la santé des personnels.

Les personnels des lycées pros ont vécu avec violence les annonces notamment les fermetures de sections et les reconversions forcées.

Témoin de souffrance = alerter

Si vous constatez que des collègues sont en souffrance du fait de ces annonces, ne dorment plus, etc., remplissez des fiches RSST (registre santé et sécurité au travail) dans un premier temps – en établissements ou dématérialisées selon les académies – dans le cadre des risques psycho sociaux.

Si vous les pensez en danger, ils doivent être arrêtés par leur médecin qui doit émettre un arrêt lié au travail (accident de service dû à un événement qui a provoqué cet état de santé). Vous pouvez alors déposer un DGI (danger grave et imminent). Remplir le registre de DGI ou demander à un représentant de la formation spécialisée départementale. Le dépôt d’un DGI générera une enquête du président de chaque formation spécialisée.

Vérifiez que les informations sur les différents registres sont accessibles à toutes et tous dans vos établissements et que les coordonnées des représentants en FS sont clairement affichées ou transmises à l’ensemble des collègues.

Cas de Risques Psycho-Sociaux : Sentiment de malaise, mal être, stress, conflit, pression hiérarchique, multiplication des demandes institutionnelles, propos et comportements suicidaires, souffrances mentales, atteintes physiques (TSM, angoisse, troubles dépressifs, pratiques addictives, accident, etc.)

1 Les FS SSCT remplacent les CHSCT depuis le 01/01/2023

Rassemblement le 31 mai et en grève le 6 juin

15 mai 2023

pour marquer notre opposition au projet de réforme des lycées pros

Le projet de réforme des lycées pros dévoilé jeudi 4 mai, suivi des annonces du ministre de l’Éducation nationale concernant des fermetures imminentes de filières, a provoqué stupeur, angoisse et colère chez les personnels ; le calendrier brutal sur les fermetures de filières tertiaires, d’ici 2026, laissant craindre des reconversions forcées.

À rebours des besoins exprimés lors des mobilisations de cet automne, ce projet comporte de nombreuses mesures orientées vers l’insertion professionnelle au détriment de mesures scolaires. L’intersyndicale voie pro refuse cette vision qui réduit l’enseignement sous statut scolaire à la seule employabilité immédiate.

Le pacte « enseignant » va considérablement dégrader le fonctionnement des lycées et fragiliser les collectifs de travail par une mise en concurrence des personnels. Le pacte LP présente la particularité d’être non sécable et ses missions sont directement liées au déploiement du projet ;  de ce fait il devient le bras armé de la réforme, vivement contestée par les personnels.

L’intersyndicale voie pro soutient toutes les initiatives intersyndicales décidées localement.

L’intersyndicale voie pro appelle les personnels à des rassemblements devant les DSDEN, les  rectorats et le ministère le 31 mai jour du Comité Social d’Administration ministériel de l’Éducation nationale (CSA MEN) où les textes sur le pacte seront soumis au vote.

L’intersyndicale voie pro appelle les personnels à se mobiliser par la grève et dans les manifestations le 6 juin en rendant visible notre opposition à ce projet de réforme.

L’intersyndicale mobilisée se réunira à nouveau cette semaine pour échanger sur d’autres modalités d’actions envisageables.

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Pacte LP : bras armé de la réforme

12 mai 2023

Salaires bas et conditions de travail difficiles en sont deux problèmes majeurs en lycée pro. Le pacte ne répond en rien à ces problèmes car travailler plus pour gagner plus n’est pas une revalorisation et imposer des missions supplémentaires pour améliorer le pouvoir d’achat ne résout pas nos difficultés mais, au contraire, dégradera toujours plus les conditions d’exercice de nos métiers. Le pacte est, de surcroît, un outil de discrimination indirecte envers les femmes qui va renforcer davantage les inégalités salariales.Le président compte sur le déclassement salarial des enseignant·es de lycée professionnel pour trouver des signataires. Mais surtout, le pacte LP est un axe central pour la mise en oeuvre de la réforme.

Télécharger le tract pour le lire et le diffuser

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Réforme des lycées pros – Décryptage

E. Macron a lancé officiellement sa réforme des lycées pros déjà dans les tuyaux depuis septembre et pourtant combattue lors des mobilisations d’automne. Cette réforme vise clairement la transformation de l’enseignement professionnel public sur le modèle de l’apprentissage avec nos métiers et nos statuts comme cibles. Cette réforme est en réalité un outil au service des entreprises pour pallier le manque de main-d’œuvre dans des secteurs d’activité identifiés. Elle n’est aucunement guidée par l’intérêt des élèves.
Cette vision étriquée et profondément réactionnaire de la formation professionnelle initiale instrumentalise les lycées pros et met ouvertement en péril l’avenir scolaire et professionnel des jeunes. L’objectif central de ce projet, c’est mettre les élèves les plus fragiles scolairement et économiquement “au pas” par le travail. Et pour atteindre ce but, le pacte LP en est l’outil principal. C’est par ce nouveau dispositif majeur dans la réforme que la destruction des lycées pros et la remise en cause profonde du second degré s’organisent.

Décryptage des 12 mesures présentées le 4 mai

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Chronique d’une mort annoncée pour les lycées pros : nous ne laisserons pas faire !

5 mai 2023

Ce jeudi 4 mai 2023, E. Macron a officiellement lancé sa réforme des lycées professionnels qui vise une transformation profonde de nos métiers, nos établissements et nos formations sur le modèle de l’apprentissage. Dans son projet global, les jeunes des lycées professionnels ne sont plus considérés comme des élèves en formation mais comme une main d’œuvre immédiatement exploitable. Quant aux personnels, pour les remercier de leur engagement : de vastes plans de reconversion et un pacte pour travailler plus sont prévus.

DÉNI DE DIALOGUE SOCIAL

À l’automne dernier, les fortes mobilisations des personnels des lycées pros et agricoles avaient forcé C. Grandjean à renoncer à sa mesure phare : l’augmentation de 50 % des stages. Elles avaient surtout mis en lumière le besoin impérieux de plus et mieux d’école pour les élèves. En s’obstinant à imposer de nouveau une augmentation du nombre de semaines de stages qui, de fait, supprime des semaines d’enseignement, E. Macron montre une fois de plus son mépris à l’égard des besoins exprimés par les personnels pour les élèves. Il décide aussi et sans concertation de désorganiser complètement la classe de terminale, imposant entre autres les épreuves écrites en mars afin de libérer une partie des élèves pour les entreprises. Les perspectives de poursuite d’étude en BTS sous statut scolaire sont remises en cause pour l’ensemble des élèves, d’autant plus que les épreuves de bac pro en mars provoqueront comme en voie générale et technologique une forte démobilisation des élèves au troisième trimestre.

DANGERS POUR LES ÉLÈVES ET LES PERSONNELS

L’évolution de la carte des formations est une nouvelle fois prise uniquement sous le prisme de l’adéquationisme forcené, le Président allant jusqu’à dire que les jeunes des lycées professionnels doivent se cantonner à leur bassin d’emploi et « renoncer à aller à Paris ». L’humour présidentiel est malvenu car, faire ce choix, c’est assigner les jeunes à résidence géographique et les empêcher de se former au métier de leur choix. La volonté du gouvernement de calibrer les filières professionnelles vers les secteurs en tension, aujourd’hui désertés par les actifs qualifiés, est tout aussi intolérable. C’est d’une instrumentalisation pure et simple des parcours scolaire des jeunes les plus fragiles dont il s’agit. Pour les enseignant·es de matières professionnelles, ces modifications autoritaires et brutales de filières laissent craindre de vastes plans de reconversions forcées voire des plans sociaux qui ne disent pas leur nom.

PROVOCATION

Au déclassement salarial subi par l’ensemble des enseignant·es s’ajoutent des conditions de travail très difficiles et dégradées du fait, en particulier, des réformes précédentes. Prétendant répondre à ces problèmes, le gouvernement veut imposer aux enseignant·es un pacte qui serait composé de missions supplémentaires. Ce dispositif du « travailler plus pour gagner plus » n’est aucunement une revalorisation mais un déni du travail au quotidien des personnels et, à terme, une attaque en règle contre nos statuts. Les missions envisagées sont directement orientées vers la mise en œuvre de la réforme, transformant les personnels en acteurs de la destruction de la voie professionnelle scolaire. En ce sens, c’est une véritable provocation envers les personnels des lycées professionnels.

Le SNUEP-FSU, le SNEP-FSU, le SNETAP-FSU, le SNES-FSU et le SUI-FSU dénoncent la forme et le fond de cette réforme contestée depuis l’automne par les personnels, et qui n’a bénéficié d’aucune concertation avec l’ensemble des organisations syndicales. Ce projet signe un transfert progressif mais avancé de la voie professionnelle scolaire vers le ministère du travail et à la solde des branches professionnelles. C’est un coup porté au service public d’Éducation.

Nos organisations exigent l’abandon de ce projet. Elles prendront leurs responsabilités aux côtés de l’intersyndicale si le gouvernement et les ministres persistent à vouloir détruire ainsi nos lycées pros, nos métiers et nos formations.

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Affectations stagiaires 2023

2 mai 2023

Résultats d’affectation

La publication des résultats d’affectation des enseignants et CPE stagiaires interviendra à partir du 28 juin 2023, en fonction des disciplines.

Si vous n’étiez pas satisfait-e de votre affectation pour l’année 2023-2024, vous pourrez faire une demande de révision d’affectation entre le 7 et le 17 juillet 2023. Pour être aidé-e dans votre demande, contactez nos commissaires paritaires nationaux à capn@snuep.fr

Attention, dès la publication de ce résultat, il vous faudra faire des vœux, parfois dans des délais très courts, suivant des modalités et un calendrier différents d’une académie à l’autre, pour être affecté·e dans un établissement. Les militant·es des sections académiques du SNUEP-FSU vous aideront dans cette opération : retrouvez les informations publiées sur les sites des sections académiques.

Les affectations

Après réussite au concours de recrutement PLP ou CPE, la plupart des lauréat·es doivent être affecté·es pour un an dans une académie comme fonctionnaires stagiaires.À l’issue de cette année de stage et de leur titularisation, ils ou elles sont affecté·es à titre définitif dans une académie.

Premier conseil : ne restez pas seul·e, contacter le SNUEP-FSU pour des conseils et de l’aide et ainsi éviter tout erreur. Il est facile de corriger une erreur avant la fermeture de la procédure de saisie des vœux et de dépôt des pièces justificatives. Après, c’est très difficile.

De ce fait, sauf le cas particulier des lauréat·es déjà titulaires d’un corps enseignant de l’éducation nationale (par exemple professeur·es des écoles), tou·tes les candidat·es aux concours doivent formuler des vœux d’affectation interacadémique, c’est-à-dire énoncer leurs préférences parmi les académies. Cette saisie se fait sur une plateforme appelée SIAL. Les collègues non-titulaires, même ceux et celles qui exercent depuis longtemps dans la discipline de leur concours, doivent également participer à cette procédure (même si les règles habituelles prévoient, sous certaines conditions, leur maintien dans leur académie d’exercice, voir ci-dessous).

Les lauréat·es d’une session antérieure du concours, placé·es en report de stage l’an dernier, devront également saisir leurs vœux sur SIAL.

Affectations 2023

Pour l’affectation à la rentrée 2023, les vœux sont à formuler du 02 mai au 05 juin à midi heure de Paris sur le site SIAL du ministère.

Pour cela, vous avez besoin de votre numéro d’inscription au concours. Si votre numéro n’est pas reconnu, envoyez un mail au ministère à sialtech@education.gouv.fr et sialgest@education.gouv.fr en indiquant nom de naissance, nom marital, prénom, date de naissance, concours et session, discipline, n°d’inscription non valide actuel et le problème rencontré. Prévenez-nous par ailleurs en envoyant un mail à capn@snuep.fr

ATTENTION : Si vous êtes admissible à plusieurs concours, vous devez vous connecter à SIAL pour chacun de ces concours et faire des vœux. Exemple : vous êtes admissible au CAPLP et au CAPES. Vous devez vous connecter sur SIAL avec votre numéro d’inscription au CAPLP et formuler vos vœux puis vous devez vous reconnecter une deuxième fois sur SIAL mais cette fois-ci avec votre numéro d’inscription au CAPES et formuler des vœux. Vous aurez à préciser quel concours vous choisissez en cas d’admission aux deux concours.

Saisie des vœux et informations vous concernant

Lors de la saisie de vos vœux sur le site SIAL, vous avez la possibilité de vérifier et si nécessaire de corriger ou de compléter les données relatives à votre situation personnelle et familiale. En revanche, si vous constatez que votre situation professionnelle telle qu’elle apparaît dans Sial est erronée, vous ne pouvez pas la modifier vous-même et vous devez donc en demander la correction par mail à la DGRH B2-2 par le biais d’une messagerie accessible dans l’application SIAL, en fin de saisie, dans l’onglet « synthèse », au plus tard le 5 juin 2023 à midi, accompagnée des pièces justificatives et de la fiche de synthèse.

Imprimer et enregistrer votre fiche de synthèse

À la fin de votre saisie, une fiche de synthèse récapitule les éléments essentiels de la demande. Vous devez impérativement l’imprimer car elle devra être jointe aux éventuelles pièces justificatives à fournir et fera foi en cas de demande de révision d’affectation.

Pièces justificatives

Attention, les pièces seront à transmettre à l’administration sous forme dématérialisée par le biais d’une messagerie dans l’application SIAL, en fin de saisie des vœux, dans l’onglet « synthèse de votre demande ». Reportez-vous à la note de service et à l’annexe F de cette dernière.

La justification de l’inscription en M1 se fait au moment de la saisie des vœux numériquement (PDF de moins de 500 ko) sur le serveur SIAL du 2 mai au 5 juin 2023 à midi.

Si vous faites valoir des services effectués en qualité d’agent·e non titulaire de l’enseignement du second degré public, à l’exception de ceux effectués en tant qu’emploi d’avenir professeur (EAP), vous n’avez aucune pièce justificative à fournir (les états de services sont directement récupérés à partir des bases de gestion académiques). En revanche, pour des services effectués dans l’enseignement privé sous contrat ou dans des établissements français à l’étranger, vous devez fournir une pièce justificative au ministère avant le 3 juin 2022. Il en est de même pour les services effectués en tant que EAP ainsi que pour les titulaires d’une des trois fonctions publiques.

Les pièces parvenant à la DGRH après la date impérative du 5 juin 2023 ne seront pas prises en compte.

Lors de l’envoie par mail à la DGRH-B2-2 des pièces justificatives (états de services accomplis dans le privé ou à l’étranger, contrat de travail, affectation en qualité de fonctionnaire), conservez votre mail et l’accusé de réception. Vous pourrez ainsi faire preuve de leur envoi en cas de litige.
Votre situation familiale (rapprochement de conjoint, enfants, RRE…) ainsi que vos diplômes, titres et certificats seront examinés par le service du rectorat de l’académie d’affectation. Envoyez les pièces justificatives dès la divulgation des résultats au rectorat de l’académie obtenue. Un lien vers une page spécifique, contenant toutes les informations utiles à votre affectation en établissement, vous sera communiqué lors de la divulgation des résultats.

Suivi

Afin d’être conseillé et suivi par le SNUEP-FSU pendant la procédure d’affectation (même si vous n’êtes pas admis), renvoyez nous également la fiche de suivi des affectations accompagnée de la copie de votre (ou vos) fiche(s) récapitulative(s) de saisie de vœux sur SIAL.

Affectation des stagiaires : affectation à l’aveugle ?

En 2020, prenant prétexte de la loi de transformation de la Fonction publique, la DGRH du Ministère de l’Éducation nationale n’a plus transmis aux organisations syndicales les résultats d’affectation des stagiaires. Ces documents permettaient au SNUEP-FSU de vérifier les barèmes des stagiaires ainsi que leur affectation. À la fin des affectations interacadémiques, les « barres » par discipline, c’est-à-dire le nombre de points du dernier ou de la dernière entrant·e dans chaque académie étaient mises à disposition sur notre site internet.

Ces barres peuvent servir de repère pour la formulation des vœux.

Les lauréat·es des concours qui doivent faire des vœux d’affectation cette année, le feront donc à l’aveugle, sans pouvoir estimer la manière dont leurs vœux se réaliseront. Beaucoup risquent de se trouver affectés en extension, sur des vœux qu’ils n’ont pas formulés, alors que d’autres académies, qu’ils auraient peut-être pu choisir, étaient à portée de leur barème.

Le SNUEP-FSU défend le concours national et l’affectation nationale qui en découle mais il défend aussi et surtout l’intérêt des stagiaires. À quoi bon ajouter une difficulté supplémentaire à leur entrée dans le métier ? Combien de stagiaires, mal affectés par ignorance de ces barres, ne pourront rejoindre leur académie de stage ?

1er mai unitaire et populaire pour le retrait

Avec vos collègues, avec vos ami·es, en famille…

Faisons du 1er mai une grande journée unitaire et populaire !

1er Mai -Var – Manifestations

  • 10h30 TOULON Place de la Liberté
  • 10h30 DRAGUIGNAN Sous-préfecture
  • 10h BRIGNOLES Place Caramy
  • 10h ST RAPHAEL Place Kennedy

1er Mai – Alpes-Maritimes – Manifestation

  • 10h30 Place Ile de beauté suivi d’un pique nique promenade des anglais (devant le Méridien).
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Réforme des retraites réforme des lycées pros : même combat !

La ministre déléguée Carole Grandjean, en charge de l’Enseignement et de la Formation professionnels auprès du Ministre du Travail O. Dussopt, devait être en visite à Toulouse, ce vendredi 21/04/23, au lycée Hôtelier de Toulouse.

Comme à chaque déplacement de ministre, la FSU, avec l’intersyndicale interprofessionnelle, prévoit un accueil revendicatif pour réaffirmer que la page retraite n’est pas tournée et que le gouvernement doit renoncer à cette réforme injuste.

Aujourd’hui, la venue de Carole Grandjean revêtait un caractère particulier au regard du lien ténu entre la loi sur les Lycées Professionnels annoncée par E. Macron et portée par Carole Grandjean, et la réforme des retraites. C’est pourquoi le SNES-FSU, le SNUEP-FSU, le SNEP-FSU, le SNETAP-FSU avec l’intersyndicale Education académique (SNES-FSU, SNUEP-FSU, SNETAP-FSU, CGT Educ’Action, CGT Agri, Sud Education, Solidaires Sud Rural Territoires, SE-UNSA, SGEN-CFDT, FNEC-FP-FO, SNETAA- FO, SNALC) avaient préparé un rassemblement unitaire.

Ces deux lois participent d’un même objectif : faire travailler plus, plus tard les séniors, plus tôt les plus jeunes, au détriment de leur vie globale. Une loi sur les Lycées Professionnels intégrée à une Loi Travail fait craindre un basculement complet d’une partie du Second degré de l’Education nationale au ministère du Travail. La ministre et le président veulent transformer la voie professionnelle scolaire sur le modèle de l’apprentissage. Une telle formation qui serait largement placée aux mains des seuls employeurs, et réduite à la reproduction de simples gestes professionnels, met en péril la capacité des élèves à des évolutions professionnelles ultérieures choisies

La volonté d’adaptation immédiate au marché local de l’emploi sur lequel elle repose représente un risque d’assignement à résidence géographique et sociale d’une large partie de la jeunesse, majoritairement issue de milieux sociaux les plus défavorisés. Elle tourne pour nous le dos à l’ambition d’une éducation réellement émancipatrice telle que la portent au quotidien les collègues exerçant dans les Lycées Professionnels, et dessine également pour elles et eux la menace de fermeture d’établissements comme à Paris ou dans la région Grand Est, et menacent leurs statuts et leurs emplois.

C’est plus d’école et mieux d’école dont les élèves ont besoin pour sécuriser leur avenir scolaire et professionnel, et certainement pas de plus de stages en entreprise, pour lesquels les mobilisations unitaires de cet automne ont révélé des difficultés majeures.

Malgré cela et comme pour la réforme des retraites, la ministre et le gouvernement continuent de piétiner les besoins exprimés par les personnels, et leurs organisations syndicales, et de les mépriser.

Finalement, Carole Grandjean craignant la contradiction et les casseroles, qui sont pourtant de simples outils de travail pour les PLP, a renoncé à sa visite…

Quoi qu’il en soit, la FSU et ses syndicats nationaux resteront mobilisés, et appellent à faire du 1er mai une journée de manifestations massives et populaires contre ces réformes brutales et injustes.

Toulouse, le 21 avril 2023

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