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Affectations stagiaires 2023

2 mai 2023

Résultats d’affectation

La publication des résultats d’affectation des enseignants et CPE stagiaires interviendra à partir du 28 juin 2023, en fonction des disciplines.

Si vous n’étiez pas satisfait-e de votre affectation pour l’année 2023-2024, vous pourrez faire une demande de révision d’affectation entre le 7 et le 17 juillet 2023. Pour être aidé-e dans votre demande, contactez nos commissaires paritaires nationaux à capn@snuep.fr

Attention, dès la publication de ce résultat, il vous faudra faire des vœux, parfois dans des délais très courts, suivant des modalités et un calendrier différents d’une académie à l’autre, pour être affecté·e dans un établissement. Les militant·es des sections académiques du SNUEP-FSU vous aideront dans cette opération : retrouvez les informations publiées sur les sites des sections académiques.

Les affectations

Après réussite au concours de recrutement PLP ou CPE, la plupart des lauréat·es doivent être affecté·es pour un an dans une académie comme fonctionnaires stagiaires.À l’issue de cette année de stage et de leur titularisation, ils ou elles sont affecté·es à titre définitif dans une académie.

Premier conseil : ne restez pas seul·e, contacter le SNUEP-FSU pour des conseils et de l’aide et ainsi éviter tout erreur. Il est facile de corriger une erreur avant la fermeture de la procédure de saisie des vœux et de dépôt des pièces justificatives. Après, c’est très difficile.

De ce fait, sauf le cas particulier des lauréat·es déjà titulaires d’un corps enseignant de l’éducation nationale (par exemple professeur·es des écoles), tou·tes les candidat·es aux concours doivent formuler des vœux d’affectation interacadémique, c’est-à-dire énoncer leurs préférences parmi les académies. Cette saisie se fait sur une plateforme appelée SIAL. Les collègues non-titulaires, même ceux et celles qui exercent depuis longtemps dans la discipline de leur concours, doivent également participer à cette procédure (même si les règles habituelles prévoient, sous certaines conditions, leur maintien dans leur académie d’exercice, voir ci-dessous).

Les lauréat·es d’une session antérieure du concours, placé·es en report de stage l’an dernier, devront également saisir leurs vœux sur SIAL.

Affectations 2023

Pour l’affectation à la rentrée 2023, les vœux sont à formuler du 02 mai au 05 juin à midi heure de Paris sur le site SIAL du ministère.

Pour cela, vous avez besoin de votre numéro d’inscription au concours. Si votre numéro n’est pas reconnu, envoyez un mail au ministère à sialtech@education.gouv.fr et sialgest@education.gouv.fr en indiquant nom de naissance, nom marital, prénom, date de naissance, concours et session, discipline, n°d’inscription non valide actuel et le problème rencontré. Prévenez-nous par ailleurs en envoyant un mail à capn@snuep.fr

ATTENTION : Si vous êtes admissible à plusieurs concours, vous devez vous connecter à SIAL pour chacun de ces concours et faire des vœux. Exemple : vous êtes admissible au CAPLP et au CAPES. Vous devez vous connecter sur SIAL avec votre numéro d’inscription au CAPLP et formuler vos vœux puis vous devez vous reconnecter une deuxième fois sur SIAL mais cette fois-ci avec votre numéro d’inscription au CAPES et formuler des vœux. Vous aurez à préciser quel concours vous choisissez en cas d’admission aux deux concours.

Saisie des vœux et informations vous concernant

Lors de la saisie de vos vœux sur le site SIAL, vous avez la possibilité de vérifier et si nécessaire de corriger ou de compléter les données relatives à votre situation personnelle et familiale. En revanche, si vous constatez que votre situation professionnelle telle qu’elle apparaît dans Sial est erronée, vous ne pouvez pas la modifier vous-même et vous devez donc en demander la correction par mail à la DGRH B2-2 par le biais d’une messagerie accessible dans l’application SIAL, en fin de saisie, dans l’onglet « synthèse », au plus tard le 5 juin 2023 à midi, accompagnée des pièces justificatives et de la fiche de synthèse.

Imprimer et enregistrer votre fiche de synthèse

À la fin de votre saisie, une fiche de synthèse récapitule les éléments essentiels de la demande. Vous devez impérativement l’imprimer car elle devra être jointe aux éventuelles pièces justificatives à fournir et fera foi en cas de demande de révision d’affectation.

Pièces justificatives

Attention, les pièces seront à transmettre à l’administration sous forme dématérialisée par le biais d’une messagerie dans l’application SIAL, en fin de saisie des vœux, dans l’onglet « synthèse de votre demande ». Reportez-vous à la note de service et à l’annexe F de cette dernière.

La justification de l’inscription en M1 se fait au moment de la saisie des vœux numériquement (PDF de moins de 500 ko) sur le serveur SIAL du 2 mai au 5 juin 2023 à midi.

Si vous faites valoir des services effectués en qualité d’agent·e non titulaire de l’enseignement du second degré public, à l’exception de ceux effectués en tant qu’emploi d’avenir professeur (EAP), vous n’avez aucune pièce justificative à fournir (les états de services sont directement récupérés à partir des bases de gestion académiques). En revanche, pour des services effectués dans l’enseignement privé sous contrat ou dans des établissements français à l’étranger, vous devez fournir une pièce justificative au ministère avant le 3 juin 2022. Il en est de même pour les services effectués en tant que EAP ainsi que pour les titulaires d’une des trois fonctions publiques.

Les pièces parvenant à la DGRH après la date impérative du 5 juin 2023 ne seront pas prises en compte.

Lors de l’envoie par mail à la DGRH-B2-2 des pièces justificatives (états de services accomplis dans le privé ou à l’étranger, contrat de travail, affectation en qualité de fonctionnaire), conservez votre mail et l’accusé de réception. Vous pourrez ainsi faire preuve de leur envoi en cas de litige.
Votre situation familiale (rapprochement de conjoint, enfants, RRE…) ainsi que vos diplômes, titres et certificats seront examinés par le service du rectorat de l’académie d’affectation. Envoyez les pièces justificatives dès la divulgation des résultats au rectorat de l’académie obtenue. Un lien vers une page spécifique, contenant toutes les informations utiles à votre affectation en établissement, vous sera communiqué lors de la divulgation des résultats.

Suivi

Afin d’être conseillé et suivi par le SNUEP-FSU pendant la procédure d’affectation (même si vous n’êtes pas admis), renvoyez nous également la fiche de suivi des affectations accompagnée de la copie de votre (ou vos) fiche(s) récapitulative(s) de saisie de vœux sur SIAL.

Affectation des stagiaires : affectation à l’aveugle ?

En 2020, prenant prétexte de la loi de transformation de la Fonction publique, la DGRH du Ministère de l’Éducation nationale n’a plus transmis aux organisations syndicales les résultats d’affectation des stagiaires. Ces documents permettaient au SNUEP-FSU de vérifier les barèmes des stagiaires ainsi que leur affectation. À la fin des affectations interacadémiques, les « barres » par discipline, c’est-à-dire le nombre de points du dernier ou de la dernière entrant·e dans chaque académie étaient mises à disposition sur notre site internet.

Ces barres peuvent servir de repère pour la formulation des vœux.

Les lauréat·es des concours qui doivent faire des vœux d’affectation cette année, le feront donc à l’aveugle, sans pouvoir estimer la manière dont leurs vœux se réaliseront. Beaucoup risquent de se trouver affectés en extension, sur des vœux qu’ils n’ont pas formulés, alors que d’autres académies, qu’ils auraient peut-être pu choisir, étaient à portée de leur barème.

Le SNUEP-FSU défend le concours national et l’affectation nationale qui en découle mais il défend aussi et surtout l’intérêt des stagiaires. À quoi bon ajouter une difficulté supplémentaire à leur entrée dans le métier ? Combien de stagiaires, mal affectés par ignorance de ces barres, ne pourront rejoindre leur académie de stage ?

1er mai unitaire et populaire pour le retrait

Avec vos collègues, avec vos ami·es, en famille…

Faisons du 1er mai une grande journée unitaire et populaire !

1er Mai -Var – Manifestations

  • 10h30 TOULON Place de la Liberté
  • 10h30 DRAGUIGNAN Sous-préfecture
  • 10h BRIGNOLES Place Caramy
  • 10h ST RAPHAEL Place Kennedy

1er Mai – Alpes-Maritimes – Manifestation

  • 10h30 Place Ile de beauté suivi d’un pique nique promenade des anglais (devant le Méridien).

Réforme des retraites réforme des lycées pros : même combat !

La ministre déléguée Carole Grandjean, en charge de l’Enseignement et de la Formation professionnels auprès du Ministre du Travail O. Dussopt, devait être en visite à Toulouse, ce vendredi 21/04/23, au lycée Hôtelier de Toulouse.

Comme à chaque déplacement de ministre, la FSU, avec l’intersyndicale interprofessionnelle, prévoit un accueil revendicatif pour réaffirmer que la page retraite n’est pas tournée et que le gouvernement doit renoncer à cette réforme injuste.

Aujourd’hui, la venue de Carole Grandjean revêtait un caractère particulier au regard du lien ténu entre la loi sur les Lycées Professionnels annoncée par E. Macron et portée par Carole Grandjean, et la réforme des retraites. C’est pourquoi le SNES-FSU, le SNUEP-FSU, le SNEP-FSU, le SNETAP-FSU avec l’intersyndicale Education académique (SNES-FSU, SNUEP-FSU, SNETAP-FSU, CGT Educ’Action, CGT Agri, Sud Education, Solidaires Sud Rural Territoires, SE-UNSA, SGEN-CFDT, FNEC-FP-FO, SNETAA- FO, SNALC) avaient préparé un rassemblement unitaire.

Ces deux lois participent d’un même objectif : faire travailler plus, plus tard les séniors, plus tôt les plus jeunes, au détriment de leur vie globale. Une loi sur les Lycées Professionnels intégrée à une Loi Travail fait craindre un basculement complet d’une partie du Second degré de l’Education nationale au ministère du Travail. La ministre et le président veulent transformer la voie professionnelle scolaire sur le modèle de l’apprentissage. Une telle formation qui serait largement placée aux mains des seuls employeurs, et réduite à la reproduction de simples gestes professionnels, met en péril la capacité des élèves à des évolutions professionnelles ultérieures choisies

La volonté d’adaptation immédiate au marché local de l’emploi sur lequel elle repose représente un risque d’assignement à résidence géographique et sociale d’une large partie de la jeunesse, majoritairement issue de milieux sociaux les plus défavorisés. Elle tourne pour nous le dos à l’ambition d’une éducation réellement émancipatrice telle que la portent au quotidien les collègues exerçant dans les Lycées Professionnels, et dessine également pour elles et eux la menace de fermeture d’établissements comme à Paris ou dans la région Grand Est, et menacent leurs statuts et leurs emplois.

C’est plus d’école et mieux d’école dont les élèves ont besoin pour sécuriser leur avenir scolaire et professionnel, et certainement pas de plus de stages en entreprise, pour lesquels les mobilisations unitaires de cet automne ont révélé des difficultés majeures.

Malgré cela et comme pour la réforme des retraites, la ministre et le gouvernement continuent de piétiner les besoins exprimés par les personnels, et leurs organisations syndicales, et de les mépriser.

Finalement, Carole Grandjean craignant la contradiction et les casseroles, qui sont pourtant de simples outils de travail pour les PLP, a renoncé à sa visite…

Quoi qu’il en soit, la FSU et ses syndicats nationaux resteront mobilisés, et appellent à faire du 1er mai une journée de manifestations massives et populaires contre ces réformes brutales et injustes.

Toulouse, le 21 avril 2023

Annonces salariales des enseignant·es : un budget insuffisant et un pacte irresponsable

Derrière les effets d’annonces consistant à faire claquer des sommes prétendument mirobolantes à l’opinion publique, Emmanuel Macron confirme son objectif principal : appliquer son projet politique au mépris de la réalité des conditions de travail des personnels.

La mise en place du pacte est confirmée en dépit de l’opposition unanime des organisations syndicales. L’entêtement irresponsable du président n’est donc pas confiné au dossier des retraites. Alors que toutes les enquêtes montrent déjà un temps de travail important chez les enseignant·es équivalent en moyenne à 43 heures, le pacte est une réponse provocatrice, hors-sol et irresponsable.
Il prévoit un alourdissement conséquent de la charge de travail : à l’heure où l’Education nationale peine à recruter et où les départs se multiplient, comment croire que c’est en dégradant les conditions de travail que le métier redeviendra attractif ? Travailler plus n’est en rien une revalorisation !

Quand la Première ministre fait de l’égalité femmes/hommes la grande cause du quinquennat, la FSU pointe une nouvelle fois le décalage entre les paroles et les actes : le ministère de l’Education nationale assume que le pacte va aggraver les inégalités entre les femmes et les hommes. Grande cause toujours…

Par les missions supplémentaires qu’il engendre : interventions des PE en 6ème, réforme de la voie pro, découverte des métiers au collège… le pacte est un outil de destruction du service public d’éducation. Quant aux remplacements, affirmer qu’ils seront systématiquement réalisés dès la rentrée est mensonger ! Pour le premier comme pour le second degré, ce sont des moyens humains supplémentaires qui permettront d’assurer les remplacements.

Enfin, il semble se dessiner un pacte spécifique aux personnels de LP, actant un traitement différencié des professeur·es en lycée professionnel, ce qui est un très mauvais signal. En collaborant au projet de transfert progressif des élèves comme des personnels de la voie professionnelle scolaire au ministère du travail, le ministère qui revendique justice et égalité se rend complice d’un projet de société profondément réactionnaire.

Des mesures de revalorisation sont annoncées sans contreparties. Si au fil des négociations, la FSU a réussi à se faire entendre pour que toutes et tous les enseignant·es du début à la fin de carrière soient concerné·es, notamment par le doublement de l’ISAE/ISOE et des mesures de carrière, elles ne permettront pas pour autant de rattraper les pertes de 15 à 25% de ces dernières années mais également de rivaliser avec les autres pays européens.

Pour revaloriser de façon conséquente tous les personnels, il fallait prévoir un budget global bien plus important, articulé avec des mesures fonction publique dont le dégel du point d’indice, et inscrire ces mesures dans un plan pluriannuel. Et dans un contexte d’inflation galopante, le pouvoir d’achat des personnels ne va pas s’améliorer. Et que dire de nos collègues les plus précaires, Aed et Aesh pour qui aucune mesure n’est annoncée !

La FSU exige une revalorisation de toutes et tous, sans contreparties, dans le cadre d’un plan de programmation pluriannuel. Notre service public est au bord de l’effondrement, comme tant d’autres services publics, et ne tient que grâce à l’engagement sans faille des personnels. Le mépris, ça suffit !

Le 1er mai, partout en France, les enseignant·es seront aux côtés des salarié·es pour manifester leur opposition à la réforme des retraites mais également pour revendiquer des salaires décents sans être obligé·es de travailler plus.

Les Lilas, le 20 avril 2023

RÉFORME DES LYCÉES PROS

Avec ses annonces, le président ravive la flamme d’un front social dans l’Éducation nationale

Alors qu’il annonçait un discours d’apaisement, les propos du président Macron ont, à l’inverse, conforté le ressentiment et la colère sociale qui s’expriment massivement dans le pays contre sa réforme injuste des retraites. En piétinant ainsi la revendication forte de retrait de sa réforme, portée par une intersyndicale unie, par les salarié·es, les jeunes, les retraité·es et soutenue par la population, il porte la lourde responsabilité d’une crise sociale et démocratique majeure dans le pays.

Comme priorité de son action politique à venir, le président annonce lancer un chantier « Travail » qui s’appuierait sur le « succès » de l’apprentissage, les réformes du RSA et des lycées pros. Placer les lycées professionnels dans son chantier Travail plutôt que dans un volet Éducation est lourd de symbole et de conséquences pour les personnels et l’avenir des 650 000 élèves des lycées pros. Quant à l’apprentissage, l’intersyndicale rappelle son opposition à son développement à tout crin dans les lycées professionnels. La mixité de public revient à dégrader l’organisation des établissements et l’organisation pédagogique dans nos classes. Et au-delà, le taux de rupture de contrats subis actuellement par les jeunes apprentis mineurs laisse craindre un décrochage accru des élèves dans nos lycées professionnels. 

La réforme des lycées pros, portée par Carole Grandjean, dépasse bien largement le cadre scolaire ; elle est constitutive d’un projet de société à l’opposé des besoins des jeunes et des personnels, à l’opposé des enjeux scolaires de réduction des inégalités. 

L’intersyndicale voie pro CGT, FSU, SE-UNSA, SGEN-CFDT, SNALC, SUD’Education, CNT ne s’est pas rendue à la multilatérale organisée aujourd’hui par Carole Grandjean. L’intersyndicale rappelle tant au président qu’à la ministre que, s’ils persistent à vouloir imposer leur projet, elle prendra ses responsabilités, en particulier sur les éléments qui ont déclenché la contestation massive des personnels, mais aussi sur tous les dispositifs qui dégraderaient encore les conditions d’études des élèves et les conditions de travail des personnels. L’intersyndicale de la voie professionnelle porte, au contraire, l’exigence sociale d’un renforcement du service public d’éducation dans son ensemble, seul garant de la sécurisation des parcours scolaires et professionnels des jeunes. Pour nos organisations syndicales, la page sur la réforme des retraites comme celle sur la réforme de la voie professionnelle n’est pas tournée. L’intersyndicale appelle les personnels à faire du 1er mai, une journée de mobilisation unitaire, massive et populaire sur l’ensemble des territoires.

Paris, le 18 avril 2023

Retraites : ce n’est pas fini !

Trois mois durant, à l’occasion de douze journées interprofessionnelles de grèves et de manifestations et d’une multitude d’actions locales et sectorielles, des millions de travailleurs et de travailleuses, de jeunes et de retraité-es se sont mobilisés pour exprimer le rejet de la réforme des retraites portée par le gouvernement. Ce sont plus de 1,5 million de personnes qui se sont à nouveau mobilisées hier malgré le début des congés scolaires : c’est un nouveau signe de la crise sociale et démocratique que traverse notre pays.

Aujourd’hui, le Conseil Constitutionnel a censuré 6 articles de la loi. Le peu d’ambitions qu’elle contenait sur l’emploi des seniors, le droit à l’information, la pénibilité pour les contractuels de la fonction publique… ont disparu du texte final. Alors qu’il était déjà injuste, le texte de loi reportant l’âge légal de départ en retraite est dorénavant encore plus déséquilibré.

Il a également rejeté le premier projet d’initiative parlementaire visant à organiser un référendum d’initiative partagée (RIP).  L’intersyndicale appelle à la validation du deuxième RIP, ce qui permettra de sortir de l’impasse par une consultation démocratique.  Cet avis définitif sera rendu le 3 mai.  C’est une situation inédite qui appelle d’autant plus à ne pas appliquer la loi.

L’intersyndicale prend acte de ces décisions. Il revient donc aujourd’hui au Président de la République de prendre ses responsabilités. Devant le rejet massif de cette réforme,  l’intersyndicale lui demande solennellement de ne pas promulguer la loi, seul moyen de calmer la colère qui s’exprime dans le pays. Elle demande au Parlement une nouvelle délibération comme le prévoit l’article 10 de la Constitution sur les bases d’une concertation centrée sur les questions du travail.Ce serait un choix de sagesse et d’apaisement.

Les organisations syndicales ont pris note que pendant 3 mois le Président de la République n’a pas jugé que l’état du pays nécessitait une rencontre pour trouver les voies de sortie de crise. Elles n’entreront donc pas dans un agenda politique qui nécessiterait un rendez-vous en urgence et dont l’ordre du jour ne serait pas le retrait de la réforme. Attachées à un dialogue social de qualité, elles décident d’ici le 1er mai de ne pas accepter de réunions avec l’exécutif.

L’intersyndicale soutient les actions et grèves engagées et les initiatives intersyndicales de proximité qui seront décidées localement. L’intersyndicale appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraité-es à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale. Une telle mobilisation unitaire intersyndicale sur le travail et les retraites est historique dans notre pays, elle démontre l’importance d’avoir des réponses à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux.

L’intersyndicale se réunira à nouveau lundi 17 avril.

Paris, le 14 avril 2023.

Le 13 et 14 avril, toujours déterminé.e.s à gagner le retrait. Actions dans l’académie.

Manifestations jeudi 13 avril:

– 10h00 place de la Liberté à Toulon

– 10h30 sous-préfecture à Draguignan

– 15h30 place Caramy à Brignoles

– 10h00 Théâtre de Verdure à Nice

– 14h00 rd point de Gde Bretagne Cannet à Cannes

Vendredi 14 avril:

– rassemblement devant le palais de Justice à partir de 17H30 à Nice

– rassemblement devant le lycée Amiral de Grasse à 16h, manifestation jusqu’à la sous préfecture de Grasse.

6 avril 2023

L’intersyndicale, porteuse de revendications claires : pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de la durée de cotisations, a été reçue hier par la Première ministre. La demande réitérée de retrait de la réforme s’est heurtée à un refus net de l’exécutif.

Pour l’intersyndicale, il s’agit là d’un déni et d’un mépris total du rejet massif porté par toutes nos organisations, par les travailleurs et travailleuses et par l’opinion publique. Pourtant, cette opposition largement majoritaire s’exprime dans le pays, depuis le 19 janvier, avec déjà 11 puissantes mobilisations à l’appel de toutes les organisations syndicales et de jeunesse, mais aussi au travers des actions et des grèves.

Aujourd’hui encore, ce sont près de 2 millions de travailleurs et travailleuses, jeunes et retraité.e.s. qui se sont mobilisés dans le calme et la détermination pour dénoncer cette réforme injustifiée, les régimes de retraite n’étant pas « au bord de la faillite » comme le prétend le gouvernement.

Le contexte est inédit. Dans ce climat de fortes tensions que l’on peut qualifier de grave crise démocratique et sociale, l’exécutif s’arc-boute et porte seul la responsabilité d’une situation explosive dans l’ensemble du pays.

Cette réforme est perçue, à juste titre, comme brutale et injuste par les travailleurs et travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.

L’intersyndicale a soumis au Conseil constitutionnel, qui rendra sa décision le 14 avril, des argumentaires considérant que cette loi devrait être déclarée contraire à la Constitution.

L’intersyndicale appelle à une journée de mobilisations et de grève le 13 avril et soutient toutes les actions et initiatives intersyndicales de mobilisations, y compris le 14 avril, pour gagner le retrait de cette réforme.

Elle se réunira à l’issue de la décision du Conseil constitutionnel.

L’intersyndicale déterminée donne rendez-vous le 6 avril

Les actions dans les Alpes-Maritimes et le Var.

La mobilisation contre la réforme des retraites continue. Pour obtenir le retrait de la réforme, l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de grève et de manifestations le jeudi 6 avril.

Plus de 250 manifestations et rassemblements étaient organisés lors de cette dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites et les passages en force du gouvernement. Les cortèges, à nouveau très fournis, démontrent la force et la constance de la mobilisation sur l’ensemble du territoire.

Le SNUEP et la FSU au sein de l’intersyndicale restent mobilisés pour obtenir le retrait de la réforme.

Guide des prestations interministérielles d’action sociale 2023

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Guide des prestations interministérielles d’action sociale 2023

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Guide des prestations interministérielles d’action sociale 2023

30 mars 2023|Catégories : Fonction publique, Les guides de la FSU|Mots-clés : Action sociale et fonction publique

Édition mars 2023

La FSU met à disposition ce vade-mecum complet de l’action sociale interministérielle réalisé et mis à jour par le groupe fédéral Action Sociale et ses président-es de SRIAS. Il présente et détaille toutes les prestations d’action sociale interministérielles dans la Fonction publique d’État avec les derniers taux actualisés.

Depuis quelques années, plusieurs prestations ont sensiblement progressé : Chèque-Vacances, Aide à l’Installation des Personnels (AIP), Aide au Maintien à Domicile (AMD), prestation repas, simplification pour le CESU garde d’enfants 0-6ans, suite notamment aux interventions de la FSU.

Ce guide de la FSU sur les prestations interministérielles d’action sociale a pour objectif de permettre à chaque agent-e d’avoir une bonne connaissance des prestations offertes, de savoir à qui s’adresser pour les obtenir, de connaître l’utilisation des crédits alloués.

C’est également un outil pour, ensemble, réfléchir et proposer l’adaptation ou la création de nouvelles prestations pour répondre à l’évolution des besoins des agent-es en matière d’action sociale.

Les représentant-es de la FSU continueront à agir pour que l’action sociale se développe dans l’intérêt de l’ensemble des agent-es.


Pour télécharger le : Guide des prestations interministérielles d’action sociale 2023

Retraites : en grève et manifestations les 11 et 15 mars

8 mars 2023

Le gouvernement doit dès maintenant retirer son projet !

L’intersyndicale appelle à une nouvelle mobilisation interprofessionnelle ce samedi 11 mars puis dès la semaine prochaine, à une journée de manifestations et de grève, le mercredi 15 mars, jour de la commission mixte paritaire, moment important du calendrier parlementaire.
Elle appelle toute la population à continuer la mobilisation et les actions, encore plus massivement pour dire non à cette réforme injuste et brutale.

Communiqué de l’intersyndicale après la journée de grève et de manifestations du 7 mars.

Depuis le 19 janvier, la population se mobilise massivement contre la réforme des retraites. Les différentes journées à l’appel de toutes les organisations syndicales et de jeunesse ont rassemblé des millions de travailleurs et travailleuses, jeunes et retraité.e.s.

Le 16 février, face à l’absence de réponse du gouvernement et du président de la République, l’intersyndicale a appelé à mettre la France à l’arrêt le 7 mars. Elle est forte du soutien des 3/4 de la population et de 94% des actifs qui refusent le recul de l’âge légal de départ à 64 ans et l’allongement de la durée de cotisations.

Aujourd’hui encore, ce sont plus de 3 millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, qui se sont mobilisés, par la grève et/ou la manifestation.

C’est une journée historique par l’ampleur de ces grèves et de ces mobilisations. Des milliers d’écoles et de lieux d’études fermés, des entreprises privées, des administrations, et des villes à l’arrêt. Plusieurs centaines de manifestations et d’actions sur l’ensemble du territoire pour demander le retrait du projet de loi retraites.

A ce jour, ces mobilisations énormes conduites par une intersyndicale unie n’ont reçu aucune réponse de la part du gouvernement. Cela ne peut plus durer. Le silence du président de la République constitue un grave problème démocratique qui conduit immanquablement à une situation qui pourrait devenir explosive. En responsabilité, l’intersyndicale adressera un courrier lui demandant à être reçue en urgence pour qu’il retire sa réforme.

C’est forte de cette détermination exprimée aujourd’hui que l’intersyndicale soutient et encourage tous les secteurs professionnels à poursuivre et amplifier le mouvement.

L’intersyndicale appelle à se saisir du 8 mars pour pointer la détérioration particulière de la situation des femmes avec ce projet de réforme. L’intersyndicale soutient l’appel spécifique des organisations de jeunesse à se mobiliser jeudi 9 mars et appelle à rejoindre les rassemblements et manifestations, notamment à Paris, place de la République.

L’intersyndicale appelle à une nouvelle mobilisation interprofessionnelle ce samedi 11 mars puis dès la semaine prochaine, à une journée de manifestations et de grève, le jour de la commission mixte paritaire, moment important du calendrier parlementaire. Elle appelle toute la population à continuer la mobilisation et les actions, encore plus massivement pour dire non à cette réforme injuste et brutale.