Résultats du mouvement inter 2023 le 7 mars.

Si vous n’êtes pas satisfait de votre résultat de mutation ou d’affectation, contactez le SNUEP-FSU pour obtenir des conseils et une aide pour vos démarches ultérieures, y compris un éventuel recours.

Vous pouvez dès maintenant nous joindre par mail : capn@snuep.fr .

Des permanences téléphoniques seront assurées au siège national : Tel : 01 45 65 02 56

Si vous avez obtenu une mutation inter, dans les jours à venir contactez la section académique du SNUEP-FSU pour votre stratégie au mouvement intra.  

Lettre ouverte à la ministre

Suite aux conclusions des groupes de travail et au lancement d’un groupe de travail de suivi de la transformation de la voie professionnelle (TVP) lancée en 2019, l’intersyndicale de la voie professionnelle rappelle ses exigences à la ministre déléguée à l’enseignement et la formation professionnels

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Retraites, le mardi 7 mars, les LP, SEP, SEGPA et EREA à l’arrêt pour gagner !

Le SNUEP avec la FSU et l’intersyndicale appellent à durcir la mobilisation à partir du 7 mars pour obtenir le retrait de la réforme des retraites.

Depuis le 19 janvier, plus d’un million de personnes ont signé la pétition intersyndicale et des millions de manifestant·es ont montré leur opposition à la réforme des retraites. Face à la force de la mobilisation contre cette réforme brutale et injuste, le gouvernement est de plus en plus fébrile. L’intersyndicale interprofessionnelle appelle à durcir le mouvement de grève en mettant la France à l’arrêt le 7 mars, pour montrer notre détermination : c’est par le nombre dans la grève et dans la rue que nous avons affaibli le gouvernement, c’est aussi par le nombre dans les mobilisations à partir du 7 mars que nous gagnerons.

Dans l’Éducation, l’intersyndicale appelle à la grève totale pour que les collèges et lycées soient fermés. Elle appelle également les personnels à se mobiliser le 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes, pour dénoncer l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites envers les femmes.

Ci-dessous, des outils pour préparer la journée de grève et de manifestations des 7 et 8 mars.

Tract – Le 7 on arrête tout… et le 8 mars grève féministe !

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Communiqués

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Soutenir la mobilisation contre la réforme des retraites 

  • En signant la pétition intersyndicale.
  • En adhérant ou renouvelant votre adhésion au SNUEP-FSU, vous aidez à financer le matériel militant : tracts, banderoles, etc.

8 mars, en grève féministe

Grandes Gagnantes : le retour !

La FSU appelle les personnels à se mobiliser et à participer aux actions afin de réussir la grève féministe du 8 mars pour gagner l’égalité.

Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, les femmes du monde entier se mobilisent pour faire progresser leurs droits et les rendre effectifs. Cette année, parce que les mesures envisagées dans la réforme des retraites d’E. Macron, le décalage à 64 ans et l’allongement de la durée de cotisation vont encore aggraver la situation économique des femmes, le 8 mars est aussi une journée de grève et de manifestations pour dénoncer l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites envers les femmes.

Retrouvez tous les évènements de la grève féministe du 8 mars sur https://www.grevefeministe.fr/

Dans cet article évolutif, vous retrouverez des outils pour préparer la journée de grève et de manifestations féministes du 8 mars.


Tract

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Affiches

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Appel unitaire

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Salaires augmentés sans contreparties : encore loin du compte

Compte-rendu de la deuxième réunion sur les mesures dites « socle », c’est-à-dire les mesures salariales sans contreparties

Le ministère poursuit ses concertations sur les salaires. La seconde multilatérale sur la partie dite « socle » (sans conditions) s’est tenue mercredi 15 février. Une prochaine multilatérale portera sur la partie « Pacte » le 6 mars avant la séance conclusive le 13 mars.

Sur le pacte – à lire ici

L’annonce des 10 % pour tous en janvier 2023, comme promis par le candidat Macron, a vite été écartée par le ministère. Au Pacte, une nouvelle réplique du travailler plus pour gagner plus, viennent s’ajouter des mesures salariales dites « socle ». La FSU, rejointe par l’ensemble des organisations syndicales encore présentes dans les concertations, a pesé pour débloquer des avancées que le ministère a été contraint de concéder. Nous restons encore bien loin du compte et continuons toutes nos démarches pour obtenir des mesures qui profitent à toutes et tous pour tous les corps, titulaires ou non, qu’on soit au début, au milieu ou en fin de carrière.

Des carrières qui s’allongent avec le recul de l’âge de la retraite que nous combattons dans la rue, des métiers toujours plus éprouvants, avec une charge de travail écrasante et de moins en moins attractifs ! Il y a urgence à entendre les organisations syndicales et la FSU, la revalorisation doit passer par des mesures indiciaires et de déroulement des carrières. L’enveloppe de 1,9 milliard n’y suffira pas ! La FSU revendique une programmation pluriannuelle.

Les mesures prévues pour la rentrée 2023

– revalorisation de l’ISOE de 744 euros pour arriver à 2000 bruts annuels. Les CPE auraient aussi leur indemnité actuelle augmentée de 744 € pour « conserver les écarts » avec l’ISOE. La FSU maintient sa demande de doublement de l’ISOE et de l’augmentation des indemnités CPE pour arriver au montant de l’ISOE.

prime d’attractivité augmentée pour tous les échelons de 1 à 6 et arriver ainsi à une augmentation selon la version A de la précédente multilatérale (à télécharger ici).

– prime d’attractivité élargie à tous les stagiaires temps plein ou mi-temps (demande de la FSU).

– augmentations des promotions hors-classe pour que le ratio promus/promouvables passe de 18 % à 23 % d’ici 2025, ce qui devrait permettre d’accéder à la hors-classe 1,5 an plus tôt. La FSU a salué cette évolution mais en rappelant que le barème doit être maintenu pour préserver l’ancienneté. Il faut dès à présent penser à la suite et fluidifier l’accès à la classe exceptionnelle par la mise en place d’un ratio promus/promouvables, ce qui permettrait de promouvoir à la classe exceptionnelle selon le volume de candidat·es hors-classe. Le contingentement actuel (maximum 10 % du corps est classe exceptionnelle) bloque en effet l’entrée dans la classe exceptionnelle qui se fait par départ à la retraite, et avec l’allongement des carrières voulu par le gouvernement, c’est encore moins acceptable. Le ministère réfléchit à cette proposition.

– le scénario que propose le ministère sur la classe exceptionnelle est de relever les contingentements de 10,5 % à la rentrée 2023 jusque 13,5 % à la rentrée 2026. Il pourrait en outre assouplir les conditions d’accès du vivier 1 (fonctionnel) : maintien du 70 % au vivier 1 (donc 30 % au vivier 2) et passage à 5 ans pour le nombre d’années de fonctions requises. La FSU demande la suppression du vivier 1 pour ne perdre aucune promotion et ne pas encourager un modèle qui promeut bien plus d’hommes que de femmes. Concernant l’accès à la classe exceptionnelle par le vivier 2 (ancienneté), la FSU demande que le 7e échelon de la hors-classe soit porté à l’indice 830 (ce qui impliquerait un classement à la classe exceptionnelle au 5e échelon indice 890) ou a minima que l’ancienneté soit maintenue lors du passage à la classe exceptionnelle pour accéder plus vite à l échelon 5.

– l’échelon spécial (ES) serait « linéarisée » selon l’expression ministérielle : comprendre que le verrou disparaîtrait peu à peu, une bonne nouvelle. Mais selon quel calendrier et quelle modalité, aucune information n’a été donnée.

– les non-titulaires (enseignants, CPE) doivent faire l’objet de mesures spécifiques, elles seront détaillées d’ici au 13 mars.

Retraites: manifestations ce 16 janvier 2023. L’intersyndicale est prête à durcir le mouvement à partir du 07 mars 2023 !

Pour Draguignan le 16 février, 10h30 devant la sous-préfecture. On continue !

Pour Toulon, le 16 février 2023 : gare SNCF 18h30, descente aux flambeaux !

Pour Nice, le 16 février 2023 : rendez vous à 10h Jardins Albert 1er (côté Prom)

Retraites : l’intersyndicale est prête à durcir le mouvement

12 février 2023

Ce sont plus de deux millions de manifestant-es qui ont participé aux rassemblements et manifestations organisés dans toute la France le 11 février. Cette quatrième journée d’action, la première ayant lieu un week-end, confirme la puissance du mouvement social contre la réforme des retraites.

Le SNUEP avec la FSU et l’intersyndicale appellent

  • à la grève et aux manifestations le jeudi 16 février
  • à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt le 7 mars prochain dans le cadre d’une journée de grève et de manifestations
  • à se saisir du 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes pour mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes.
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Signer la pétition intersyndicale : « Retraites : non à cette réforme injuste et brutale ! »

Le gouvernement a annoncé le report de l’âge de la retraite à 64 ans avec un allongement accéléré de la durée de cotisation.

Cette mesure est injustifiée : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l’indique clairement, le système de retraites n’est pas en danger. Il n’y a aucune urgence financière.

Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, et plus particulièrement ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.

Ce projet gouvernemental n’a rien d’une nécessité économique, c’est le choix de l’injustice et de la régression sociale.

Renforcer notre système de retraites nécessite en revanche des mesures de progrès et de partage des richesses.

D’autres solutions sont possibles ! Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme.

En grève le 07/02 et dans l’action le 11/02 contre la réforme des retraites pour gagner !

En grève le 7 février 2023 :

Dans le Var:

  • Draguignan : 10H30, sous-préfecture
  • Toulon : 13H30, Place de la Liberté
  • Brignoles : 18h, Place du Caramy (descente aux flambeaux)

TRACT INTERSYNDICAL

Dans les Alpes-maritimes:

  • NICE : 10h, théâtre de Verdure

Dans l’action le 11 février 2023 :

Dans le Var:

  • Toulon : 10H30, Place de la Liberté
  • Brignoles : 15H30, Lycée Raynouard
  • Draguignan : 18h30, sous-préfecture (retraite aux flambeaux)

Dans les Alpes-maritimes:

  • NICE : 11h, place Garibaldi

Contre la réforme des retraites, la lutte continue les 7 et 11 février dans les Alpes-Maritimes et le Var !

Rejoignez en nombre les cortèges; on va gagner !

Alerte réforme des lycées pros

Le 27 janvier, Carole Grandjean RENONCE à augmenter le nombre de semaines de stage !

BRAVO à tous les PLP et à tous les personnels qui ont permis cette volte-face ! Ce recul est d’autant plus énorme que l’augmentation des stages était la mesure phare de son projet et une commande politique du président Macron !

Pour autant, 14 nouvelles mesures sont dans les tuyaux qu’il nous faudra continuer de combattre.  Complètement déconnectée des besoins des personnels et de l’intérêt des élèves, Carole Grandjean décide maintenant de poursuivre autrement la destruction de nos métiers et de nos lycées professionnels.


DÉCRYPTAGE DES 7 MESURES LES PLUS PROVOCANTES

Durée des PFMP

« Adapter le rythme et la durée des PFMP en fonction du parcours et des besoins de l’élève »

Si la perspective d’augmenter de 50% toutes les PFMP en 2023 semble être oubliée par la ministre, cette proposition contient presque à elle seule l’essentiel de sa réforme de la voie pro. On y retrouve l’idée d’autonomie de l’établissement – chacun adaptant à sa guise la durée des PFMP et donc des horaires de cours, de la mixité des parcours – les statuts différents des jeunes permettant des départs décalés, et l’ingérence des entreprises – leurs « besoins » pouvant aisément se substituer aux « besoins des élèves ».

S’affranchir de l’année scolaire

« S’affranchir de l’année scolaire et permettre un cursus modulaire lors duquel l’élève valide des blocs de compétences »

La ministre veut calquer la formation des scolaires sur le modèle de la formation professionnelle des adultes. Une formation modulaire permettrait l’acquisition en priorité de « blocs de compétences » au détriment de l’acquisition d’un diplôme et ainsi, de s’affranchir des grilles salariales liées à leurs niveaux dans les conventions collectives. C’est aussi une attaque des disciplines et des modalités d’évaluation avec le risque de la mise en place d’une évaluation au fil de l’eau pour toutes les unités du diplôme. C’est le refus d’une politique scolaire ambitieuse égalitaire visant une formation globale, professionnelle et citoyenne. Ce type de formation ouvre la voie à une concurrence dérégulée d’organismes de formations privés.

Mixages

« Poser les conditions de la mixité des publics et de la mixité des parcours »

L’objectif premier reste avant tout de continuer à développer l’apprentissage, dans une vision ultralibérale de la formation et du « marché » du travail, pour continuer, notamment, à fournir de la main d’œuvre gratuite aux entreprises. Cela passe par l’augmentation du mixage des parcours et des publics qui dégrade les conditions d’études des élèves et les conditions de travail des enseignant∙es.

Concertation

« Favoriser les temps de concertation pour installer la nécessaire dimension collective de l’accompagnement des élèves / Installer un temps de travail collaboratif dans le service des enseignants »

Le SNUEP-FSU est favorable au développement de temps de concertation et de travail en équipe à condition qu’il soit pris en compte dans le temps de travail des enseignant∙es. Mais il est à craindre que, sous couvert de préoccupations pédagogiques, il ne s’agisse ici, une fois de plus, que de nous faire travailler plus, en globalisant / annualisant nos ORS, pour, finalement, gagner toujours autant.

L’accompagnement personnalisé

« Repenser l’accompagnement personnalisé pour qu’il puisse être effectif et efficace »

Les réformes successives de la voie pro ont toutes eu pour conséquence une réduction drastique des horaires d’enseignement disciplinaires. Les heures d’AP, n’ayant de « personnalisé » que le nom, ne peuvent s’y substituer et ne suffisent pas à pallier ces carences. Actuellement présentées comme des « modules d’insertion pro » ou « de poursuite d’études », la ministre propose d’y associer chefs d’entreprise et/ou intervenants extérieurs. Le SNUEP FSU s’interroge sur les conséquences de ces modalités d’intervention, tant sur les DHG que sur les ORS des PLP.

bac pro +1

« Instaurer une année complémentaire facultative post bac pro, dédiée à la préparation de la poursuite d’études ou à la préparation de l’insertion »

Le SNUEP-FSU s’interroge sur la pertinence d’une année supplémentaire d’étude APRÈS l’obtention du bac pro. Non diplômante, cette année ne permettrait pas l’acquisition d’un meilleur niveau de qualification et donc de rémunération et ne serait qu’un sas d’attente d’une plus grande « maturité » avant l’accès au monde du travail. Diplômante, cette année de plus laisserait entendre que le niveau du bac pro ne permet ni insertion, ni poursuite d’études, ce qui contribuerait, une fois encore, à le dévaloriser !

Soft skills

« Inscrire dans toutes les formations en LP un volet relatif aux compétences psychosociales / « soft skills » intégrées dans les apprentissages

Les « soft skills » c’est en novlangue ce que l’on appelait autrefois les compétences comportementales ou savoir-être : politesse, ponctualité, obéissance… Leur développement est une demande forte du MEDEF, qui rêve d’un monde du travail flexibilisé, où les ouvrier∙es/employé∙es seraient précaires au possible ! Des savoirs et savoir-faire sont menacés de disparaître des référentiels au profit de ces « soft skills », qui ont de plus l’avantage, aux yeux de la ministre, de pouvoir être « enseignés » par d’autres intervenant∙es que les PLP.


Pour le SNUEP-FSU ces nouvelles annonces sont de nouveau des projets et des provocations inacceptables et dangereux. Ignorante des réalités des lycées professionnels, la ministre serait mieux inspirée d’écouter les représentant.es des personnels – mais, personne n’est dupe, son objectif reste de transformer nos lycées en centre de formation, de transférer les personnels au ministère du travail, et de sacrifier l’avenir des jeunes !

Pour le SNUEP-FSU, il faut en urgence :

  • Redonner plus de temps disciplinaires aux élèves en réinjectant dans les différentes matières les heures de chef d’œuvre, de co-intervention et d’AP ce qui permettrait en moyenne à chaque discipline de récupérer plus d’une heure hebdomadaire.
  • Dédoubler toutes les classes de seconde dans une première phase : les élèves arrivent maintenant très jeunes (80% ont moins de 15 ans) avec des difficultés multiformes.
  • Reconnaître enfin les temps de travail en équipe et les temps de concertation par la mise en place d’une ORS de 15 h de cours + 3 h de concertation.
  • Recruter en nombre des DDF et des AT DDF pour soutenir les enseignant∙es dans les recherches de stages.
  • Sécuriser les lieux de stage : diffuser largement les procédures judiciaires existantes en cas de discrimination, harcèlement, VSS…

POUR le SNUEP-FSU il faut engager des concertations solides pour mettre en œuvre :

  • La scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans
  • De véritables parcours en 4 ans, pour tou∙tes les élèves, pour accéder au BAC Pro, afin que celui-ci permette une réelle insertion professionnelle ou une poursuite d’études.
  • Des enseignements se concentrant essentiellement autour des savoirs et savoir-faire propres au métier visé par la formation.
  • Une diminution du nombre de semaines de stages en entreprises, en les adaptant à la réalité des contenus des diplômes. Ces périodes doivent être conçues comme un temps d’expérimentation ou de complément de la formation dispensée en LP.
  • Une révision des modalités de certification des diplômes avec l’arrêt de l’évaluation en entreprise et du développement des évaluation en CCF au fil de l’eau et le retour d’épreuves théoriques et pratiques en épreuves ponctuelles terminales en centre de formation.
  • Un retour à une formation initiale digne de ce nom pour l’ensemble des PLP
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