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Signer la pétition intersyndicale : « Retraites : non à cette réforme injuste et brutale ! »

Le gouvernement a annoncé le report de l’âge de la retraite à 64 ans avec un allongement accéléré de la durée de cotisation.

Cette mesure est injustifiée : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l’indique clairement, le système de retraites n’est pas en danger. Il n’y a aucune urgence financière.

Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, et plus particulièrement ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.

Ce projet gouvernemental n’a rien d’une nécessité économique, c’est le choix de l’injustice et de la régression sociale.

Renforcer notre système de retraites nécessite en revanche des mesures de progrès et de partage des richesses.

D’autres solutions sont possibles ! Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme.

En grève le 07/02 et dans l’action le 11/02 contre la réforme des retraites pour gagner !

En grève le 7 février 2023 :

Dans le Var:

  • Draguignan : 10H30, sous-préfecture
  • Toulon : 13H30, Place de la Liberté
  • Brignoles : 18h, Place du Caramy (descente aux flambeaux)

TRACT INTERSYNDICAL

Dans les Alpes-maritimes:

  • NICE : 10h, théâtre de Verdure

Dans l’action le 11 février 2023 :

Dans le Var:

  • Toulon : 10H30, Place de la Liberté
  • Brignoles : 15H30, Lycée Raynouard
  • Draguignan : 18h30, sous-préfecture (retraite aux flambeaux)

Dans les Alpes-maritimes:

  • NICE : 11h, place Garibaldi

Contre la réforme des retraites, la lutte continue les 7 et 11 février dans les Alpes-Maritimes et le Var !

Rejoignez en nombre les cortèges; on va gagner !

Alerte réforme des lycées pros

Le 27 janvier, Carole Grandjean RENONCE à augmenter le nombre de semaines de stage !

BRAVO à tous les PLP et à tous les personnels qui ont permis cette volte-face ! Ce recul est d’autant plus énorme que l’augmentation des stages était la mesure phare de son projet et une commande politique du président Macron !

Pour autant, 14 nouvelles mesures sont dans les tuyaux qu’il nous faudra continuer de combattre.  Complètement déconnectée des besoins des personnels et de l’intérêt des élèves, Carole Grandjean décide maintenant de poursuivre autrement la destruction de nos métiers et de nos lycées professionnels.


DÉCRYPTAGE DES 7 MESURES LES PLUS PROVOCANTES

Durée des PFMP

« Adapter le rythme et la durée des PFMP en fonction du parcours et des besoins de l’élève »

Si la perspective d’augmenter de 50% toutes les PFMP en 2023 semble être oubliée par la ministre, cette proposition contient presque à elle seule l’essentiel de sa réforme de la voie pro. On y retrouve l’idée d’autonomie de l’établissement – chacun adaptant à sa guise la durée des PFMP et donc des horaires de cours, de la mixité des parcours – les statuts différents des jeunes permettant des départs décalés, et l’ingérence des entreprises – leurs « besoins » pouvant aisément se substituer aux « besoins des élèves ».

S’affranchir de l’année scolaire

« S’affranchir de l’année scolaire et permettre un cursus modulaire lors duquel l’élève valide des blocs de compétences »

La ministre veut calquer la formation des scolaires sur le modèle de la formation professionnelle des adultes. Une formation modulaire permettrait l’acquisition en priorité de « blocs de compétences » au détriment de l’acquisition d’un diplôme et ainsi, de s’affranchir des grilles salariales liées à leurs niveaux dans les conventions collectives. C’est aussi une attaque des disciplines et des modalités d’évaluation avec le risque de la mise en place d’une évaluation au fil de l’eau pour toutes les unités du diplôme. C’est le refus d’une politique scolaire ambitieuse égalitaire visant une formation globale, professionnelle et citoyenne. Ce type de formation ouvre la voie à une concurrence dérégulée d’organismes de formations privés.

Mixages

« Poser les conditions de la mixité des publics et de la mixité des parcours »

L’objectif premier reste avant tout de continuer à développer l’apprentissage, dans une vision ultralibérale de la formation et du « marché » du travail, pour continuer, notamment, à fournir de la main d’œuvre gratuite aux entreprises. Cela passe par l’augmentation du mixage des parcours et des publics qui dégrade les conditions d’études des élèves et les conditions de travail des enseignant∙es.

Concertation

« Favoriser les temps de concertation pour installer la nécessaire dimension collective de l’accompagnement des élèves / Installer un temps de travail collaboratif dans le service des enseignants »

Le SNUEP-FSU est favorable au développement de temps de concertation et de travail en équipe à condition qu’il soit pris en compte dans le temps de travail des enseignant∙es. Mais il est à craindre que, sous couvert de préoccupations pédagogiques, il ne s’agisse ici, une fois de plus, que de nous faire travailler plus, en globalisant / annualisant nos ORS, pour, finalement, gagner toujours autant.

L’accompagnement personnalisé

« Repenser l’accompagnement personnalisé pour qu’il puisse être effectif et efficace »

Les réformes successives de la voie pro ont toutes eu pour conséquence une réduction drastique des horaires d’enseignement disciplinaires. Les heures d’AP, n’ayant de « personnalisé » que le nom, ne peuvent s’y substituer et ne suffisent pas à pallier ces carences. Actuellement présentées comme des « modules d’insertion pro » ou « de poursuite d’études », la ministre propose d’y associer chefs d’entreprise et/ou intervenants extérieurs. Le SNUEP FSU s’interroge sur les conséquences de ces modalités d’intervention, tant sur les DHG que sur les ORS des PLP.

bac pro +1

« Instaurer une année complémentaire facultative post bac pro, dédiée à la préparation de la poursuite d’études ou à la préparation de l’insertion »

Le SNUEP-FSU s’interroge sur la pertinence d’une année supplémentaire d’étude APRÈS l’obtention du bac pro. Non diplômante, cette année ne permettrait pas l’acquisition d’un meilleur niveau de qualification et donc de rémunération et ne serait qu’un sas d’attente d’une plus grande « maturité » avant l’accès au monde du travail. Diplômante, cette année de plus laisserait entendre que le niveau du bac pro ne permet ni insertion, ni poursuite d’études, ce qui contribuerait, une fois encore, à le dévaloriser !

Soft skills

« Inscrire dans toutes les formations en LP un volet relatif aux compétences psychosociales / « soft skills » intégrées dans les apprentissages

Les « soft skills » c’est en novlangue ce que l’on appelait autrefois les compétences comportementales ou savoir-être : politesse, ponctualité, obéissance… Leur développement est une demande forte du MEDEF, qui rêve d’un monde du travail flexibilisé, où les ouvrier∙es/employé∙es seraient précaires au possible ! Des savoirs et savoir-faire sont menacés de disparaître des référentiels au profit de ces « soft skills », qui ont de plus l’avantage, aux yeux de la ministre, de pouvoir être « enseignés » par d’autres intervenant∙es que les PLP.


Pour le SNUEP-FSU ces nouvelles annonces sont de nouveau des projets et des provocations inacceptables et dangereux. Ignorante des réalités des lycées professionnels, la ministre serait mieux inspirée d’écouter les représentant.es des personnels – mais, personne n’est dupe, son objectif reste de transformer nos lycées en centre de formation, de transférer les personnels au ministère du travail, et de sacrifier l’avenir des jeunes !

Pour le SNUEP-FSU, il faut en urgence :

  • Redonner plus de temps disciplinaires aux élèves en réinjectant dans les différentes matières les heures de chef d’œuvre, de co-intervention et d’AP ce qui permettrait en moyenne à chaque discipline de récupérer plus d’une heure hebdomadaire.
  • Dédoubler toutes les classes de seconde dans une première phase : les élèves arrivent maintenant très jeunes (80% ont moins de 15 ans) avec des difficultés multiformes.
  • Reconnaître enfin les temps de travail en équipe et les temps de concertation par la mise en place d’une ORS de 15 h de cours + 3 h de concertation.
  • Recruter en nombre des DDF et des AT DDF pour soutenir les enseignant∙es dans les recherches de stages.
  • Sécuriser les lieux de stage : diffuser largement les procédures judiciaires existantes en cas de discrimination, harcèlement, VSS…

POUR le SNUEP-FSU il faut engager des concertations solides pour mettre en œuvre :

  • La scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans
  • De véritables parcours en 4 ans, pour tou∙tes les élèves, pour accéder au BAC Pro, afin que celui-ci permette une réelle insertion professionnelle ou une poursuite d’études.
  • Des enseignements se concentrant essentiellement autour des savoirs et savoir-faire propres au métier visé par la formation.
  • Une diminution du nombre de semaines de stages en entreprises, en les adaptant à la réalité des contenus des diplômes. Ces périodes doivent être conçues comme un temps d’expérimentation ou de complément de la formation dispensée en LP.
  • Une révision des modalités de certification des diplômes avec l’arrêt de l’évaluation en entreprise et du développement des évaluation en CCF au fil de l’eau et le retour d’épreuves théoriques et pratiques en épreuves ponctuelles terminales en centre de formation.
  • Un retour à une formation initiale digne de ce nom pour l’ensemble des PLP

Face au rejet massif, le gouvernement doit retirer sa réforme

1 janvier 2023

Communiqué intersyndical 31 janvier

A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, ce 31 janvier a confirmé la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présentée par le gouvernement.

Plus de 2,5 millions travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, se sont mobilisés, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire. Cette mobilisation d’ampleur fait suite à celle du 19 janvier qui avait rassemblé près de 2 millions de personnes. La jeunesse s’est particulièrement mobilisée aujourd’hui pour refuser la précarité grandissante que promet le gouvernement.

La population soutient les revendications des organisations syndicales qui s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.

Personne ne s’est laissé trompé par la propagande du gouvernement.

Les organisations syndicales dénoncent ainsi le mail du ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, envoyé tant à des agents publics qu’à des salariés de droit privé, présentant une liste d’arguments en faveur de la réforme des retraites.

Les organisations syndicales n’acceptent pas les propos tenus par la Première ministre, ce dimanche, indiquant que, selon elle, « l’âge de départ à 64 ans n’est plus négociable ». Pour les organisations syndicales le recul de l’âge de départ n’a jamais été négociable ! Les propositions alternatives formulées par elles sont toutes restées lettre morte ! Cela démontre le jusqu’au-boutisme du gouvernement, sourd au rejet exprimé par la totalité des organisations syndicales et l’immense majorité des citoyens.

Rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale. Le gouvernement doit entendre le rejet massif de ce projet et le retirer.

L’intersyndicale appelle toute la population à se mobiliser par la grève et la manifestation encore plus massivement le mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à cette réforme. Elle appelle, d’ici là, à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.

L’intersyndicale se réunira le mardi 7 février au soir.

Paris le 31 janvier 2023

Covid19 en 2023 – Une maladie comme une autre pour le gouvernement

31 janvier 2023

Les dispositions concernant le covid19 prennent fin en ce début 2023. Après la publication d’un décret (27 janvier) rétablissant le jour de carence, le ministère de la Fonction publique a diffusé (le 31 janvier) une FAQ actant la fin des dispositions dérogatoires concernant les infections covid19.

Retour du jour de carence

Les personnels en congé maladie pour covid19 ne bénéficient plus de la suppression du jour de carence à compter du 1er février 2023.

Ce jour de carence va inciter des personnels à poursuivre leur activité au risque de contaminer d’autres personnes. Cette décision est inconséquente et inacceptable. C’est prendre le risque d’un regain de l’épidémie et de l’émergence de variants.

Dans un communiqué du 31 janvier, la FSU rappelle sa revendication d’abrogation du jour de carence. Celui-ci est, en plus d’être injuste, inefficace et néfaste.

Positif au covid19 ou cas contact

À compter du 1er février, il n’y a plus d’isolement systématique. Celui-ci est juste recommandé. Les personnes cas contact n’ont plus de test de dépistage à réaliser deux jours à la suite de la notification.

Agentes et agents considéré·es comme vulnérables

Les autorisations spéciales d’absence (ASA) pour les personnels reconnus vulnérables et présentant un risque élevé de développer une forme grave de la covid19 prennent fin le 28 février 2023.

Les personnels concernés réintègrent leur poste au 1er mars 2023. Des mesures pour assurer leur santé et leur sécurité doivent être prises par l’employeur. Si le poste ne le permet pas, un changement de poste ou un reclassement (inaptitude reconnue) seront envisagés.

Pour toute question ou accompagnement, contactez le SNUEP-FSU dans votre académie.

Pour une revalorisation indiciaire de toutes et tous sans contreparties !

30 janvier 2023

Les concertations avec le ministère de l’Éducation nationale sur les augmentations de rémunération des enseignant·es CPE et Psy EN ont commencé mercredi et elles s’engagent bien mal !

L’enveloppe d’1,9 milliards en année pleine pour la partie socle c’est-à-dire sans contreparties, ne
permet même pas de compenser l’inflation de cette année pour une majorité de personnels ! Elle
reste notoirement insuffisante pour rattraper les pertes de pouvoir d’achat de ces 20 dernières années et
mieux rémunérer les missions existantes. Elle ne permet même pas de réaliser la promesse du candidat
Macron (+10 % pour tous les personnels, sans contreparties, en janvier 2023) qui se confirme donc être
une tromperie. D’autre part, les personnels en-dehors des enseignant·es, CPE et psyEN ne sont pas
concernés, alors même que les questions d’attractivité sont là aussi posées et que pour les plus
basses rémunérations il y a un risque de paupérisation notamment les personnels catégories C,
AED et AESH, donc beaucoup sont sous le seuil de pauvreté.

Lors de la première réunion technique, les services du ministère ont présenté leurs hypothèses de travail
sur le socle, sans jamais rien dire du pacte : en différant la présentation de ces mesures dont le gouvernement sait qu’elles vont accroître le mécontentement des personnels, le ministère cherche à jouer
la montre, mais personne n’est dupe du stratagème ! Les deux hypothèses s’inscrivent dans la suite du Grenelle, c’est-à-dire que l’augmentation de la rémunération des professeurs, CPE et PsyEN est envisagée principalement en reconduisant le dispositif de primes d’attractivité initié par le Grenelle , et non par le biais d’une refonte de la grille indiciaire. En pleine mobilisation contre la réforme des retraites, alors que les primes n’entrent pas dans le calcul de la retraite, cette proposition a tout d’une provocation ! Certes, des évolutions positives se dessinent aussi sur un accès facilité aux derniers échelons ou encore sur les reprises d’ancienneté au moment de la titularisation.

Aucune des deux hypothèses de travail présentées sur la revalorisation salariale immédiate ne sont acceptables : dans la première hypothèse, seule une partie des collègues toucheraient une prime, en oubliant la revalorisation immédiate de tous les collègues qui sont dans la 2eme moitié de leur carrière et qui ont déjà été oubliés dans le quinquennat précédent ! Dans la deuxième l’enveloppe dédiée serait répartie entre tous les collègues, de tous les grades dans une forme de gestion de la pénurie . Nous sommes loin de la réalité d’une « revalorisation » pour toutes et tous !

Les organisations FSU, Unsa Education, FNEC FP FO, CGT Educ’action et Sud Education dénoncent l’insuffisance des mesures pour la partie socle des discussions salariales. Ces propositions ne sont pas à la hauteur des attentes des personnels ni de la gravité de la situation : le déclassement salarial que connaissent nos professions a des conséquences graves et structurelles. Comme l’ont montré les derniers chiffres, les inscriptions aux concours sont toujours très, trop basses, le nombre de démissions et de ruptures conventionnelles augmentent, et l’état d’épuisement de la profession est objectivé par des données institutionnelles. Dans ces conditions, se limiter à des mesures ponctuelles, sous forme de primes, qui ne permettent même pas de rattraper les pertes de ces dernières années ne constitue pas la réponse promise et attendue par les personnels.

Nos organisations exigent des mesures salariales sans contreparties qui concernent tous les collègues, début, milieu et fin de carrière. Elles dénoncent aussi la logique du Pacte, synonyme de travailler plus pour gagner plus. Le pacte est une réponse provocatrice aux légitimes revendications de revalorisation salariales et qui va aggraver les inégalités femmes/hommes. Dans notre secteur, féminisé à hauteur de 73%, c’est particulièrement scandaleux !

Cette politique salariale relève du mépris ! Elle est très loin des attentes des personnels (revalorisation de
la valeur du point d’indice, rattrapage des pertes de pouvoir d’achat, réduction des inégalités femmes/hommes…) Nos organisations rappellent que dans ce contexte de conditions salariales dégradées, la réforme des retraites apparaît comme la provocation de trop.

Nos organisations rappellent qu’elles s’inscrivent pleinement dans la mobilisation en cours contre la réforme des retraites. Elles appellent les personnels à amplifier les mobilisations et les actions de grève dans le mouvement social sur les retraites, notamment le 31 janvier. Elles se reverront la semaine prochaine.

Paris, le 30 janvier 2023

AU TRAVAIL DE 15 À 64 ANS : C’EST NON !

27 janvier 2023

Voie professionnelle : plus que jamais dans la mobilisation !

Les personnels des lycées professionnels comme tou·tes les salarié·es sont entrés massivement dans le processus de mobilisations et de grève contre la réforme des retraites. Pour autant, la colère des personnels contre la réforme des lycées professionnels reste intacte et de nombreuses préconisations présentées par la ministre le 27 janvier 2023 vont sans aucun doute la renforcer.

L’intersyndicale a bien pris note du recul sur l’allongement des périodes de formation en milieu professionnel, qui montre que les précédentes mobilisations et journées de grève ont des effets concrets, et que le rapport de force engagé commence à payer.

Pour autant, de nombreuses propositions inacceptables demeurent, qui peuvent se traduire par une attaque frontale sur notre statut. La menace de l’annualisation de notre temps de travail n’est pas levée. L’intersyndicale dénonce avec force une des propositions emblématiques de son projet : celle de définir un cadre général inter-institutionnel ministère du Travail / Éducation nationale pour adapter en fonction des besoins, des cadres dérogatoires pour les mineurs en formation.

L’intersyndicale dénonce également les dénaturations annoncées de nos métiers comme de la formation de nos jeunes, notamment via les modulations de stages, le fait de s’affranchir de l’année scolaire comme unité structurante, la volonté d’ancrer les innovations pédagogiques dans les programmes ou encore de s’affranchir des compétences par champ disciplinaires.

Malgré les chiffres récents et alarmants de la DARES concernant les ruptures de contrats par apprentissage (en CAP : Restauration 52 %, Esthétique 44 % ; en bac pro : Maintenance Véhicules transport 54 %, Commerce-vente 45 %), la ministre s’obstine à vouloir l’imposer largement dans les lycées professionnels. Ce choix politique est révélateur du fait que ce n’est pas l’intérêt des jeunes qui domine, mais bien celui d’offrir une main d’œuvre gratuite aux entreprises. L’intersyndicale s’opposera aussi à un éventuel élargissement du public accueilli aux adultes en formation continue et à la transformation de nos établissements en centres de formation.

Dans le même temps, alors que le ministère refuse d’augmenter de manière inconditionnelle l’ensemble des enseignants, les missions supplémentaires du « pacte version PLP » pourraient être définies ailleurs qu’à l’Éducation nationale (collecteur de taxe d’apprentissage, animateur de tuteurs en entreprises, développeur de mentorat, chargé d’orientation et de découverte des métiers et des milieux professionnels, valorisation des enseignant.es qui accueillent des apprentis.…). L’intersyndicale rappelle solennellement à la ministre que le ministère du Travail n’a pas à décider de nos missions !

Politique salariale scandaleuse, réforme des retraites, réforme des lycées professionnels sont tous des projets de société dangereux, des projets de régression sociale.

Nos organisations syndicales CGT, FSU, SNALC, Solidaires, CNT, appellent les intersyndicales locales à se réunir pour amplifier les mobilisations contre la réforme des retraites notamment le mardi 31 janvier et pour construire des actions pour rendre visible nos exigences salariales et obtenir le retrait du projet de réforme des lycées professionnels. Si la ministre ne renonce pas, l’intersyndicale s’engage à construire un nouveau front de riposte par des actions et des grèves spécifiques lycées professionnels.

Salaires : le choc d’attractivité n’aura pas lieu !

24 janvier 2023

Les négociations sur les augmentations de rémunérations que le ministère persiste à appeler revalorisation ont commencé.  Les chiffres confirment la tromperie de la promesse d’E.Macron : il n’y aurait pas une augmentation de 10 % pour tous les personnels sans contreparties. Et en tout état de cause ces 10 % n’auraient même pas suffi pour compenser les pertes de pouvoir d’achat de ces 20 dernières années.           

Le ministère fait le choix de répartir la pénurie. Dans une des hypothèses, seul-es les professeur-es, CPE et PsyEN ayant jusqu’à 26 ans d’ancienneté seraient concerné-es par les mesures salariales. Les autres n’auraient rien ! Autrement dit, le ministère joue l’effet « jackpot Française des Jeux » : plus le gain affiché est important, moins il y a de chances de gagner ! Dans la deuxième hypothèse, tous les personnels seraient concernés mais à des hauteurs indignes du déclassement salarial de nos professions pour bon nombre de collègues.

Pour la FSU, ces propositions sont inacceptables. Elles sont la preuve de l’absolue nécessité d’un collectif budgétaire qui permettrait de dégager une enveloppe conséquente conjuguée à un plan pluriannuel pour un rattrapage des pertes et une revalorisation sans contreparties, de toutes et tous, début, milieu et fin de carrière.

Salaires, retraites, conditions de travail : la colère des personnels s’exprime fortement dans les mobilisations actuelles. Plus que jamais, la FSU appelle à amplifier le mouvement, en participant aux actions locales de cette semaine et en faisant de la grève du 31 janvier une journée encore plus massive que celle du 19 janvier.

COMMUNIQUE DE PRESSE FSU
Les Lilas, le 24 janvier 2023