Les PLP ne sont pas des bénévoles : l’intersyndicale de la voie pro exige de rémunérer les oraux de chef-d’œuvre !

L’absence d’anticipation et le refus irresponsable du ministère d’aménager les épreuves des diplômes professionnels 2022 ont de graves conséquences dans les lycées professionnels : les personnels sont surchargés de travail et les élèves perdent encore des heures de cours.

Aux activités professionnelles habituelles des PLP en fin d’année : enseigner, organiser les CCF, effectuer les visites de stage, corriger les épreuves et préparer la rentrée, s’ajoutent deux missions supplémentaires imputables à la Transformation de la voie professionnelle et à la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel ». Cette dernière, en libéralisant le marché de la formation et de l’apprentissage, a généré une multiplication de candidat·es au CAP dans les CFA privés, que les PLP doivent certifier. Ainsi de nombreuses convocations sont tombées empêchant les enseignant·es d’assurer les cours dus aux élèves.

La Transformation de la voie professionnelle et son fameux chef-d’œuvre, commande politique et vitrine de communication de l’ancien ministre, ne sont pas en reste. L’évaluation de ce dispositif nécessite d’organiser des oraux très chronophages pour tous les élèves de terminale CAP et Baccalauréat professionnel. Et, comble du mépris pour les personnels, le ministère refuse de les rémunérer.

Nos organisations CGT Éduc’action, SNUEP-FSU, SNEP-FSU, Snalc, SUD Éducation et CNT Éducation dénoncent les politiques éducatives menées lors du dernier quinquennat qui n’ont fait qu’aggraver les conditions de travail des personnels et réduire dangereusement la réussite des élèves.

Nos organisations syndicales exigent un changement d’orientation et demandent au nouveau ministre un arbitrage rapide pour que les enseignant·es concerné·es par les oraux de chef-d’œuvre soient rémunéré·es pour ce travail supplémentaire.

Paris, le 7 juin 2022

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CP-Intersyndical-fin-d-annee-V0607

Spécial AESH FSU – juin 2022

Sous vos applaudissements
Les métiers du soin, de l’accompagnement, de l’aide et de l’attention aux plus fragiles ont été mis sur le devant de la scène particulièrement pendant la crise sanitaire. On faisait mine de découvrir alors que ces centaines des milliers d’hommes et surtout de femmes sont au service de missions essentielles et font tenir la société. Applaudissements pour les soignant·es, remerciements aux aides à domicile, félicitations aux AESH… et après ?

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Le Muy: non au projet de fermeture des CAP maçon et MBC annoncé pour 2023 !

Aujourd’hui devant le lycée du val d’Argens le Muy une quarantaine d’enseignants et de parents se sont rassemblés à l’appel du SNUEP-FSU, de la section FSU du lycée et de la FSU Dracénie ainsi que des fédérations de parents d’élèves FCPE, API et UNAAPE pour défendre les CAP maçon et MBC menacés de fermeture par le rectorat de l’académie de Nice et la région Sud.
Ces deux fermetures menacent la scolarisation de 24 élèves à besoins éducatifs particuliers et pour certains dans le champ du handicap au nom d’une logique comptable mensongère mais aussi nos deux collègues d’atelier maçonnerie.

Nous tenons à remercier France Bleu qui a interviewé lors de son journal de 18h un de nos deux collègues d’atelier afin de dénoncer cette situation inacceptable.

Podcast France Bleu Provence – extrait du journal du 31 mai 2022 de 18h


Nous demandons au recteur de l’académie de Nice de revenir sur cette déplorable décision irrespectueuse des élèves, de leurs parents et des enseignants.

Communiqué SNUEP FSU, FSU Dracénie et FSU locale du LVA lu lors du rassemblement du 31 mai 2022 devant le lycée du Val d’Argens au Muy détaillant le projet inacceptable des services de la Région et du Rectorat:

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4 pages spécial AESH

Sous vos applaudissements

Les métiers du soin, de l’accompagnement, de l’aide et de l’attention aux plus fragiles ont été mis sur le devant de la scène particulièrement pendant la crise sanitaire. On faisait mine de découvrir alors que ces centaines des milliers d’hommes et surtout de femmes sont au service de missions essentielles et font tenir la société. Applaudissements pour les soignant·es, remerciements aux aides à domicile, félicitations aux AESH… et après ?

Les actes contredisent cruellement les beaux discours et les belles intentions : les AESH en particulier sont en dessous du seuil de pauvreté pour une grande majorité d’entre elles et eux, leurs conditions de travail se sont encore dégradées avec la mise en place des PIAL, ils et elles n’ont toujours pas de vrai statut. Les applaudissements, c’est bien, mais ce sont des actes que les AESH attendent.

Avec une large intersyndicale dont la FSU a été moteur, les AESH mènent depuis plus d’un an des luttes exemplaires pour obtenir enfin la revalorisation des salaires et un véritable statut. Ils et elles n’obtiennent que le mépris et les demi-mesures en guise de réponses. C’est la société toute entière qui doit s’emparer de ce sujet.

Car rémunérer correctement et donner de bonnes conditions de travail aux AESH, c’est bien sûr une urgence pour elles et eux, mais c’est aussi une question d’intérêt général, de reconnaissance de l’utilité sociale de leurs missions, et cela dit au fond beaucoup de notre degré de civilisation : veut-on une société qui méprise celles et ceux qui assurent la réussite scolaire des enfants en situation de handicap, c’est-à-dire celles et ceux qui sont les plus vulnérables ?

La FSU ne s’y résoudra jamais, vive la lutte des AESH, continuons ce combat nécessaire et nous gagnerons la revalorisation et des droits pour les AESH.

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4 pages FSU AESH, juin 2022

Le SNUEP-FSU revendique une contrepartie financière immédiate pour les PLP

Le SNUEP-FSU est saisi par de nombreux collègues sur l’organisation intenable et épuisante de cette fin d’année scolaire. Lors d’une audience, le SNUEP-FSU a donc alerté la DGESCO sur les difficultés majeures rencontrées par les personnels et sur leurs inquiétudes quant aux résultats du CAP et du bac pro pour les élèves de la voie professionnelle.

Aux missions habituelles des PLP (cours, visites de stages, organisation des CCF, surveillances…), s’ajoutent cette année les certifications du chef-d’œuvre et une multiplication des convocations pour faire passer les oraux de CAP des candidat·es hors scolaires dans des CFA.

Alors que la Transformation de la voie professionnelle imposée par J.-M. Blanquer ampute déjà largement certains horaires disciplinaires, ces nouvelles missions percutent dangereusement l’organisation des établissements en cette fin d’année scolaire. Elles (pour prendre aussi l’interne à l’établissement et pas que les convocations externes) empêchent bon nombre d’enseignant·es d’assurer l’intégralité de leurs enseignements. Les élèves, déjà percuté·es par deux ans de pandémie, subissent à nouveau une perte d’heures avec le risque maintenant réel de ne pas terminer l’ensemble des programmes. Par sa réforme et son refus obstiné de tout aménagement des épreuves de CAP et de bac pro, le ministère portera donc une très lourde responsabilité en cas de diminution du nombre de bachelières et bacheliers.

L’oral du chef-d’œuvre nécessite de dédier 15 minutes à chaque candidat·e. Nombre d’enseignant∙es sont actuellement contraint∙es d’organiser cette épreuve aux dépens des heures d’enseignement. D’autres, pour ne pas priver leurs élèves de cours pendant plusieurs semaines à l’approche de l’examen, organisent cette certification en dehors de leurs heures habituelles de cours. Or contrairement au grand oral de la voie générale et technologique rien n’est envisagé pour rémunérer ce travail supplémentaire : c’est purement scandaleux.

Le SNUEP-FSU tient à rappeler que les professeur·es de LP ne sont pas des bénévoles de l’Éducation nationale et exige une contrepartie financière dès cette année. L’indemnité de sujétion spéciale applicable (400 € par an) dans la voie professionnelle ne concerne aucunement l’ensemble des tâches supplémentaires induites par la Transformation imposée par le précédent ministre.

Le SNUEP-FSU revendique donc le paiement immédiat de l’ensemble des heures supplémentaires effectuées en cette fin d’année par les enseignant∙es et un alignement de l’indemnité de sujétion sur la pondération dans la voie générale et technologique comme cela était prévu à l’origine : ce qui reviendrait à tripler la somme allouée aujourd’hui.

Face à cet accroissement de la charge de travail non reconnue et comme le demandent les personnels, le SNUEP-FSU dépose un préavis de grève pour protéger et soutenir les personnels qui se verraient refuser les rémunérations exigées.

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20220524_cp_eval-examens-2022

Priorités et propositions syndicales du SNUEP-FSU

Pour améliorer les conditions de travail et d’études dans l’enseignement professionnel public et laïque

Les choix politiques faits tout au long du quinquennat 2017-2022 ont affaibli de façon incessante l’enseignement professionnel scolaire public : concurrence avec l’apprentissage, dispositifs imposés, conditions de travail détériorées, salaires et recrutement en berne…
Pour le SNUEP-FSU, il est urgent de changer radicalement de politique éducative. Nous soumettons au débat public nos priorités et propositions pour les élèves et les personnels.

  • Scolarisation obligatoire jusqu’à 18 ans : en finir avec l’apprentissage pour les mineur∙es
  • Revaloriser les salaires, recruter massivement des personnels et lutter contre leur précarisation
  • Améliorer les conditions de travail des personnels
  • Diversifier l’offre de formation dans la voie professionnelle scolaire
  • Promouvoir la mixité des filières professionnelles
  • Une formation initiale des enseignant∙es solide et une formation continue qui réponde à leurs besoins

Pour lire en détails nos priorités et nos propositions :

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Lire en ligne nos priorités et propositions 2022

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Voir en ligne l’affiche 2022

CAPLP 2022 : une pénurie d’enseignant·es toujours plus forte !

Les résultats aux concours 2022 du CAPLP confirment que les politiques éducatives menées depuis 5 ans ont fortement affaibli la voie professionnelle en général et l’attractivité de nos métiers en particulier. Le ministère, en imposant sa réforme de la formation des enseignant·es, a renforcé la désaffection des candidat·es pour nos métiers impliquant des centaines de classes sans PLP à la rentrée.

La première session des nouveaux concours imposés par J.-M. Blanquer est catastrophique. Pourtant les syndicats de la FSU n’ont eu de cesse de dénoncer une réforme éloignée des réalités de nos métiers et dont les effets néfastes sur des concours déjà fragilisés depuis plusieurs années (11 % de postes non pourvus à l’externe sur les trois dernières sessions) étaient prévisibles.

Ces dernières années, le ministère se félicitait d’une prétendue hausse d’inscrit·es, signe d’une attractivité soi-disant retrouvée. Cette année il a refusé de publier leur nombre car ils sont en forte baisse, ce qui prouve que cette réforme a dissuadé les potentiel·les candidat·es.

Les résultats d’admissibilité en cours de publication révèlent que sur les 27 disciplines déjà parues, la grande majorité n’atteint pas le ratio de deux candidat·es à l’oral pour un poste. Pire encore, quatre d’entre elles rendent déjà des postes avant les oraux puisque le nombre d’admissibles est inférieur aux nombres de places offertes (Maths-sciences 201 admissibles pour 240 postes, Lettres-Allemand 3 pour 5, Génie civil option équipements techniques-énergie 15 pour 27 ; Biotechnologies 137 pour 190). Ces chiffres sont d’autant plus inquiétants que certain·es admissibles ne se présenteront pas à l’oral et que d’autres renonceront au CAPLP car reçu·es à d’autres concours.

La conséquence : des centaines de classes des lycées professionnels se retrouveront sans professeur·e à la rentrée faute à un recrutement insuffisant.

Dans un récent rapport, la DARES et France Stratégie estiment qu’il faudra recruter 320 000 nouveaux et nouvelles enseignant·es du premier et du second degrés pour simplement remplacer les départs en retraite. Une aubaine pour tout gouvernement qui serait tenté d’instaurer une contractualisation de l’Éducation nationale, voire de la Fonction publique ! De là à penser que la réforme du recrutement menée par J.-M. Blanquer aurait été finalement conçue dans ce sens, il n’y a qu’un pas…

Pour le SNUEP-FSU, il est urgent de rendre à nouveau attractif le métier d’enseignant en commençant par revaloriser les salaires et améliorer les conditions de travail. Le SNUEP, à l’instar de la FSU, revendique la mise en place d’un vaste plan de recrutement pluriannuel ainsi que de réels pré-recrutements sous statut étudiant-fonctionnaire.

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Affectations stagiaires

Après réussite au concours de recrutement PLP ou CPE, la plupart des lauréat·es doivent être affecté·es pour un an dans une académie comme fonctionnaires stagiaires.À l’issue de cette année de stage et de leur titularisation, ils ou elles sont affecté·es à titre définitif dans une académie.

Premier conseil : ne restez pas seul·e, contacter le SNUEP-FSU pour des conseils et de l’aide et ainsi éviter tout erreur. Il est facile de corriger une erreur avant la fermeture de la procédure de saisie des vœux et de dépôt des pièces justificatives. Après, c’est très difficile.

De ce fait, sauf le cas particulier des lauréat·es déjà titulaires d’un corps enseignant de l’éducation nationale (par exemple professeur·es des écoles), tou·tes les candidat·es aux concours doivent formuler des vœux d’affectation interacadémique, c’est-à-dire énoncer leurs préférences parmi les académies. Cette saisie se fait sur une plateforme appelée SIAL. Les collègues non-titulaires, même ceux et celles qui exercent depuis longtemps dans la discipline de leur concours, doivent également participer à cette procédure (même si les règles habituelles prévoient, sous certaines conditions, leur maintien dans leur académie d’exercice, voir ci-dessous).

Les lauréat·es d’une session antérieure du concours, placé·es en report de stage l’an dernier, devront également saisir leurs vœux sur SIAL.

Affectations 2022

Pour l’affectation à la rentrée 2022, les vœux sont à formuler du 02 mai au 03 juin à midi heure de Paris sur le site SIAL du ministère.

Pour cela, vous avez besoin de votre numéro d’inscription au concours. Si votre numéro n’est pas reconnu, envoyez un mail au ministère à sialtech@education.gouv.fr et sialgest@education.gouv.fr en indiquant nom de naissance, nom marital, prénom, date de naissance, concours et session, discipline, n°d’inscription non valide actuel et le problème rencontré. Prévenez-nous par ailleurs en envoyant un mail à capn@snuep.fr

ATTENTION : Si vous êtes admissible à plusieurs concours, vous devez vous connecter à SIAL pour chacun de ces concours et faire des vœux. Exemple : vous êtes admissible au CAPLP et au CAPES. Vous devez vous connecter sur SIAL avec votre numéro d’inscription au CAPLP et formuler vos vœux puis vous devez vous reconnecter une deuxième fois sur SIAL mais cette fois-ci avec votre numéro d’inscription au CAPES et formuler des vœux. Vous aurez à préciser quel concours vous choisissez en cas d’admission aux deux concours.

Saisie des vœux et informations vous concernant

Lors de la saisie de vos vœux sur le site SIAL, vous avez la possibilité de vérifier et si nécessaire de corriger ou de compléter les données relatives à votre situation personnelle et familiale. En revanche, si vous constatez que votre situation professionnelle telle qu’elle apparaît dans Sial est erronée, vous ne pouvez pas la modifier vous-même et vous devez donc en demander la correction par mail à la DGRH B2-2 par le biais d’une messagerie accessible dans l’application SIAL, en fin de saisie, dans l’onglet « synthèse », au plus tard le 3 juin 2022 à midi, accompagnée des pièces justificatives et de la fiche de synthèse.

Imprimer et enregistrer votre fiche de synthèse

À la fin de votre saisie, une fiche de synthèse récapitule les éléments essentiels de la demande. Vous devez impérativement l’imprimer car elle devra être jointe aux éventuelles pièces justificatives à fournir et fera foi en cas de demande de révision d’affectation.

Pièces justificatives

Attention, les pièces seront à transmettre à l’administration sous forme dématérialisée par le biais d’une messagerie dans l’application SIAL, en fin de saisie des vœux, dans l’onglet « synthèse de votre demande ». Reportez-vous à la note de service et à l’annexe F de cette dernière.

La justification de l’inscription en M1 se fait au moment de la saisie des vœux numériquement (PDF de moins de 500 ko) sur le serveur SIAL du 2 mai au 3 juin 2022 à midi.

Si vous faites valoir des services effectués en qualité d’agent·e non titulaire de l’enseignement du second degré public, à l’exception de ceux effectués en tant qu’emploi d’avenir professeur (EAP), vous n’avez aucune pièce justificative à fournir (les états de services sont directement récupérés à partir des bases de gestion académiques). En revanche, pour des services effectués dans l’enseignement privé sous contrat ou dans des établissements français à l’étranger, vous devez fournir une pièce justificative au ministère avant le 3 juin 2022. Il en est de même pour les services effectués en tant que EAP ainsi que pour les titulaires d’une des trois fonctions publiques.

Les pièces parvenant à la DGRH après la date impérative du 3 juin 2022 ne seront pas prises en compte.

Lors de l’envoie par mail à la DGRH-B2-2 des pièces justificatives (états de services accomplis dans le privé ou à l’étranger, contrat de travail, affectation en qualité de fonctionnaire), conservez votre mail et l’accusé de réception. Vous pourrez ainsi faire preuve de leur envoi en cas de litige.
Votre situation familiale (rapprochement de conjoint, enfants, RRE…) ainsi que vos diplômes, titres et certificats seront examinés par le service du rectorat de l’académie d’affectation. Envoyez les pièces justificatives dès la divulgation des résultats au rectorat de l’académie obtenue. Un lien vers une page spécifique, contenant toutes les informations utiles à votre affectation en établissement, vous sera communiqué lors de la divulgation des résultats.

Suivi

Afin d’être conseillé et suivi par le SNUEP-FSU pendant la procédure d’affectation (même si vous n’êtes pas admis), renvoyez nous également la fiche de suivi des affectations accompagnée de la copie de votre (ou vos) fiche(s) récapitulative(s) de saisie de vœux sur SIAL.

Affectation des stagiaires : affectation à l’aveugle ?

En 2020, prenant prétexte de la loi de transformation de la Fonction publique, la DGRH du Ministère de l’Éducation nationale n’a plus transmis aux organisations syndicales les résultats d’affectation des stagiaires. Ces documents permettaient au SNUEP-FSU de vérifier les barèmes des stagiaires ainsi que leur affectation. À la fin des affectations interacadémiques, les « barres » par discipline, c’est-à-dire le nombre de points du dernier ou de la dernière entrant·e dans chaque académie étaient mises à disposition sur notre site internet.

Ces barres peuvent servir de repère pour la formulation des vœux.

Les lauréat·es des concours qui doivent faire des vœux d’affectation cette année, le feront donc à l’aveugle, sans pouvoir estimer la manière dont leurs vœux se réaliseront. Beaucoup risquent de se trouver affectés en extension, sur des vœux qu’ils n’ont pas formulés, alors que d’autres académies, qu’ils auraient peut-être pu choisir, étaient à portée de leur barème.

Le SNUEP-FSU défend le concours national et l’affectation nationale qui en découle mais il défend aussi et surtout l’intérêt des stagiaires. À quoi bon ajouter une difficulté supplémentaire à leur entrée dans le métier ? Combien de stagiaires, mal affectés par ignorance de ces barres, ne pourront rejoindre leur académie de stage ?

Hors de France et TOM

Nouvelle-Calédonie – rentrée février 2023

La note de service qui indique les modalités de dépôt et de traitement des candidatures des personnels enseignants du second degré, d’éducation et psychologues de l’éducation nationale à une mise à disposition de la Nouvelle-Calédonie pour la rentrée scolaire de février 2023 est parue.

Ne restez pas seul·e, faites-vous conseiller et aider par le SNUEP-FSU de Nouvelle-Calédonie (snuepnc@gmail.com).

Les candidats déposeront leur demande, accompagnée des pièces justificatives, via le portail Arena, rubrique « Gestion de personnels /I.Prof/Les services/ Mouvement des enseignants du 2d degré vers les COM » entre le vendredi 29 avril 2022 et le mardi 17 mai 2022 à 17h (heure de Paris).

Le chef d’établissement ou de service du candidat porte son avis sur la candidature de l’intéressé, ainsi que son appréciation sur la manière de servir de ce dernier, via Arena, dans l’application Siat du mercredi 18 mai au mardi 7 juin 2022 17h (heure de Paris). Cet avis et cette appréciation doivent être motivés.

Calendrier des opérations

Du vendredi 29 avril au mardi 17 mai 2022 17h (heure de Paris) : saisie des candidatures et des vœux sur Siat ; information du chef d’établissement ou de service, par le candidat ;

Du vendredi 29 avril au mardi 7 juin 2022 17h (heure de Paris) : téléversement sur Siat des pièces justificatives ;

Du mercredi 18 mai au mardi 7 juin 2022 17h (heure de Paris) : le chef d’établissement ou de service saisit via Arena l’avis sur la candidature ;

Pour en savoir plus, la note de service.

Wallis et Futuna – rentrée février 2023

La note de service qui indique les modalités de dépôt et de traitement des candidatures des personnels enseignants du second degré, d’éducation et psychologues de l’éducation nationale à une mise à disposition de la Wallis et Futuna pour la rentrée scolaire de février 2022 est parue.

Les candidats déposeront leur demande, accompagnée des pièces justificatives, via le portail Arena, rubrique « Gestion de personnels /I.Prof/Les services/Mouvement des enseignants du 2d degré vers les COM » entre le vendredi 29 avril 2022 et le mardi 17 mai 2022 à 17h (heure de Paris). Les pièces justificatives doivent être déposées au plus tard le mardi 7 juin 17h (heure de Paris).

Le chef d’établissement ou de service du candidat portera son avis sur la candidature de l’intéressé, ainsi que son appréciation sur la manière de servir de ce dernier, via Arena, dans l’application Siat du mercredi 18 mai au mardi 7 juin 2022 à 17h (heure de Paris). Cet avis et cette appréciation doivent être motivés.

Pour en savoir plus, lire la note de service.

Polynésie française – rentrée août 2022

La note de service qui indique les modalités de dépôt et de traitement des candidatures des personnels enseignants du second degré, d’éducation et psychologues de l’éducation nationale à une mise à disposition auprès de la Polynésie Française pour la rentrée scolaire d’août 2022 est parue.

Les candidats déposeront leur demande sur l’application Siat, via le portail Arena, rubrique Gestion de personnels /I-Prof/Les services/ Mouvement des enseignants du 2d degré vers les COM entre le mardi 9 novembre 2021, et le  jeudi 25 novembre 2021, minuit, heure de Paris.

L’attention des candidates et candidats est appelée sur le caractère indispensable de cette étape de la procédure dans le traitement de leur demande de mise à disposition : les agents qui n’auront pas déposé leur candidature sur Siat dans le calendrier imparti ne pourront prétendre à une mise à disposition de la Polynésie française pour la rentrée 2022. 

Les candidats transmettront la fiche d’avis, téléchargeable sur Siat, à leur supérieur hiérarchique afin qu’il la complète et la signe. Les personnels en disponibilité transmettront cette fiche d’avis au supérieur hiérarchique de leur dernière affectation.

Une fois la fiche d’avis renseignée et signée par le supérieur hiérarchique, les candidats devront la numériser et la téléverser dans l’application MAD , au plus tard le vendredi 10 décembre 2021 minuit (heure de Paris).

La liste des candidates et candidats retenus sur des postes précis est communiquée par les services territoriaux au vice-recteur de Polynésie française le 4 mars 2022 au plus tard. Ce dernier notifiera alors aux intéressés, par le moyen de la messagerie électronique, à l’adresse renseignée dans Siat, la proposition d’affectation formulée par les autorités éducatives locales, au plus tard le 7 mars 2022.

Les agents dont la candidature a été retenue communiquent, au vice-rectorat, via l’application MAD, leur accord ou refus, impérativement avant le 11 mars 2022.

Le vice-recteur de Polynésie française transmet cette liste à la DGRH, qui établit les arrêtés de mise à disposition auprès de la Polynésie française.

Pour en savoir plus, la note de service.

L’extrême droite battue, continuons nos combats pour consolider la démocratie et agir pour le progrès social

Dès le 1er mai, mobilisons-nous pour les salaires, les emplois, les conditions de travail.

Lieux de manifestations:

  • Nice, 10h30 au Jardin Albert 1er
  • Antibes, 10h, place du Général de Gaulle
  • Cannes, 10h30, mairie de Cannes
  • Grasse, 10h30, jardin des plantes
  • Contes, 10h30, médiathèque 
  • Saint-Auban, 10h, Château-Arnoux-Saint-Auban à la Stèle
  • Toulon, 10h30, place de la Liberté
  • Draguignan, 10h30, sous-préfecture
  • Saint-Raphaël, 10h30, square de Provence

Communiqué de la FSU

La FSU se félicite que le danger immédiat d’une accession au pouvoir de l’extrême droite à l’occasion de l’élection présidentielle, soit écarté. La FSU avait appelé à la battre politiquement, le résultat de ce soir est une étape qui va dans ce sens.

Cependant, le danger continue bien d’être présent et l’extrême droite de se renforcer, élection après élection. Par rapport à 2017, le total des voix qui se sont portées sur elle au premier (un suffrage exprimé sur 3) comme au second tour (42% des suffrages exprimés) est beaucoup plus important. Ce sont les politiques libérales, leur captation de toutes les richesses produites et leur lot d’individualisation et de dégradation des conditions de vie qui favorisent cette progression. C’est aussi le rejet du bilan d’Emmanuel  Macron, des politiques inégalitaires, liberticides et répressives qu’il a mises en œuvre durant cinq ans qui ont poussé nombre d’électeurs et électrices à faire un tel choix. Or Emmanuel Macron a présenté un projet électoral qui entend bien accélérer ces politiques produisant ressentiment et désespérance sociale, aggravant les inégalités, divisant la société. L’intention affirmée par Emmanuel Macron pendant la campagne de continuer sa politique de casse des solidarités en remettant en cause les retraites et les services publics, en prévoyant d’accélérer la fragilisation du service public d’éducation et du statut de ses personnels, en liant l’obtention du RSA à du travail gratuit sont inacceptables. Nous combattrons pied à pied leur mise en œuvre.

Le président est réélu, mais avec 28% d’abstention et de nombreux votes blancs et nuls ; d’autre part le mode de scrutin imposait, pour la 3° fois depuis 2002, et pour la deuxième fois consécutive, un choix intenable de second tour, voulu par le président-candidat et pour lequel il a déployé toute sa stratégie électorale : beaucoup ont voté « contre » la candidate de l’extrême droite, pour beaucoup il ne s’agit donc pas de l’adhésion à un programme comme l’atteste son score du premier tour (seulement 20% des inscrits).

Forte de sa légitimité à s’exprimer et à revendiquer, la FSU entend donc poursuivre et amplifier les mobilisations pour imposer dès maintenant d’autres politiques économiques, sociales et environnementales. Des jeunes de lycées et d’universités se sont mobilisés ces deux dernières semaines : il faut rassembler ces colères pour imposer un autre projet de société, porteur d’espoir dans l’avenir. La FSU portera ses revendications à l’occasion des élections législatives sur la base du manifeste qu’elle a publié. Elle entend ainsi prendre toute sa part pour y porter les aspirations du monde du travail à rebours du programme néolibéral du président élu. La campagne électorale a également permis l’émergence d’une volonté de rupture avec le libéralisme et les politiques écocides. Au premier tour de ce scrutin, des forces de progrès social ont réussi à rassembler une partie de la population, en particulier la jeunesse et les quartiers populaires, les DROM, redonnant espoir dans la capacité du mouvement social à construire le rapport de forces nécessaire.

Le 1er mai doit être la prochaine étape de la construction d’un puissant mouvement social exprimant deux exigences : le refus de l’extrême droite et de ses idées, ainsi que l’exigence de mesures porteuses de progrès social, en faisant de la transition écologique un élément incontournable de ce mouvement. Plus nous serons nombreuses et nombreux, plus le message adressé sera explicite : volonté de rassembler très largement les forces progressistes du pays pour construire une société féministe, écologique et sociale, pour garantir les droits de toutes et tous, pour réduire drastiquement les inégalités, pour améliorer les conditions de vie en redistribuant les richesses, pour respecter la dignité de toutes et tous. Pour sortir le pays de la crise dans laquelle il est plongé, c’est la justice sociale qui est à l’ordre du jour.