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Affectations stagiaires

Après réussite au concours de recrutement PLP ou CPE, la plupart des lauréat·es doivent être affecté·es pour un an dans une académie comme fonctionnaires stagiaires.À l’issue de cette année de stage et de leur titularisation, ils ou elles sont affecté·es à titre définitif dans une académie.

Premier conseil : ne restez pas seul·e, contacter le SNUEP-FSU pour des conseils et de l’aide et ainsi éviter tout erreur. Il est facile de corriger une erreur avant la fermeture de la procédure de saisie des vœux et de dépôt des pièces justificatives. Après, c’est très difficile.

De ce fait, sauf le cas particulier des lauréat·es déjà titulaires d’un corps enseignant de l’éducation nationale (par exemple professeur·es des écoles), tou·tes les candidat·es aux concours doivent formuler des vœux d’affectation interacadémique, c’est-à-dire énoncer leurs préférences parmi les académies. Cette saisie se fait sur une plateforme appelée SIAL. Les collègues non-titulaires, même ceux et celles qui exercent depuis longtemps dans la discipline de leur concours, doivent également participer à cette procédure (même si les règles habituelles prévoient, sous certaines conditions, leur maintien dans leur académie d’exercice, voir ci-dessous).

Les lauréat·es d’une session antérieure du concours, placé·es en report de stage l’an dernier, devront également saisir leurs vœux sur SIAL.

Affectations 2022

Pour l’affectation à la rentrée 2022, les vœux sont à formuler du 02 mai au 03 juin à midi heure de Paris sur le site SIAL du ministère.

Pour cela, vous avez besoin de votre numéro d’inscription au concours. Si votre numéro n’est pas reconnu, envoyez un mail au ministère à sialtech@education.gouv.fr et sialgest@education.gouv.fr en indiquant nom de naissance, nom marital, prénom, date de naissance, concours et session, discipline, n°d’inscription non valide actuel et le problème rencontré. Prévenez-nous par ailleurs en envoyant un mail à capn@snuep.fr

ATTENTION : Si vous êtes admissible à plusieurs concours, vous devez vous connecter à SIAL pour chacun de ces concours et faire des vœux. Exemple : vous êtes admissible au CAPLP et au CAPES. Vous devez vous connecter sur SIAL avec votre numéro d’inscription au CAPLP et formuler vos vœux puis vous devez vous reconnecter une deuxième fois sur SIAL mais cette fois-ci avec votre numéro d’inscription au CAPES et formuler des vœux. Vous aurez à préciser quel concours vous choisissez en cas d’admission aux deux concours.

Saisie des vœux et informations vous concernant

Lors de la saisie de vos vœux sur le site SIAL, vous avez la possibilité de vérifier et si nécessaire de corriger ou de compléter les données relatives à votre situation personnelle et familiale. En revanche, si vous constatez que votre situation professionnelle telle qu’elle apparaît dans Sial est erronée, vous ne pouvez pas la modifier vous-même et vous devez donc en demander la correction par mail à la DGRH B2-2 par le biais d’une messagerie accessible dans l’application SIAL, en fin de saisie, dans l’onglet « synthèse », au plus tard le 3 juin 2022 à midi, accompagnée des pièces justificatives et de la fiche de synthèse.

Imprimer et enregistrer votre fiche de synthèse

À la fin de votre saisie, une fiche de synthèse récapitule les éléments essentiels de la demande. Vous devez impérativement l’imprimer car elle devra être jointe aux éventuelles pièces justificatives à fournir et fera foi en cas de demande de révision d’affectation.

Pièces justificatives

Attention, les pièces seront à transmettre à l’administration sous forme dématérialisée par le biais d’une messagerie dans l’application SIAL, en fin de saisie des vœux, dans l’onglet « synthèse de votre demande ». Reportez-vous à la note de service et à l’annexe F de cette dernière.

La justification de l’inscription en M1 se fait au moment de la saisie des vœux numériquement (PDF de moins de 500 ko) sur le serveur SIAL du 2 mai au 3 juin 2022 à midi.

Si vous faites valoir des services effectués en qualité d’agent·e non titulaire de l’enseignement du second degré public, à l’exception de ceux effectués en tant qu’emploi d’avenir professeur (EAP), vous n’avez aucune pièce justificative à fournir (les états de services sont directement récupérés à partir des bases de gestion académiques). En revanche, pour des services effectués dans l’enseignement privé sous contrat ou dans des établissements français à l’étranger, vous devez fournir une pièce justificative au ministère avant le 3 juin 2022. Il en est de même pour les services effectués en tant que EAP ainsi que pour les titulaires d’une des trois fonctions publiques.

Les pièces parvenant à la DGRH après la date impérative du 3 juin 2022 ne seront pas prises en compte.

Lors de l’envoie par mail à la DGRH-B2-2 des pièces justificatives (états de services accomplis dans le privé ou à l’étranger, contrat de travail, affectation en qualité de fonctionnaire), conservez votre mail et l’accusé de réception. Vous pourrez ainsi faire preuve de leur envoi en cas de litige.
Votre situation familiale (rapprochement de conjoint, enfants, RRE…) ainsi que vos diplômes, titres et certificats seront examinés par le service du rectorat de l’académie d’affectation. Envoyez les pièces justificatives dès la divulgation des résultats au rectorat de l’académie obtenue. Un lien vers une page spécifique, contenant toutes les informations utiles à votre affectation en établissement, vous sera communiqué lors de la divulgation des résultats.

Suivi

Afin d’être conseillé et suivi par le SNUEP-FSU pendant la procédure d’affectation (même si vous n’êtes pas admis), renvoyez nous également la fiche de suivi des affectations accompagnée de la copie de votre (ou vos) fiche(s) récapitulative(s) de saisie de vœux sur SIAL.

Affectation des stagiaires : affectation à l’aveugle ?

En 2020, prenant prétexte de la loi de transformation de la Fonction publique, la DGRH du Ministère de l’Éducation nationale n’a plus transmis aux organisations syndicales les résultats d’affectation des stagiaires. Ces documents permettaient au SNUEP-FSU de vérifier les barèmes des stagiaires ainsi que leur affectation. À la fin des affectations interacadémiques, les « barres » par discipline, c’est-à-dire le nombre de points du dernier ou de la dernière entrant·e dans chaque académie étaient mises à disposition sur notre site internet.

Ces barres peuvent servir de repère pour la formulation des vœux.

Les lauréat·es des concours qui doivent faire des vœux d’affectation cette année, le feront donc à l’aveugle, sans pouvoir estimer la manière dont leurs vœux se réaliseront. Beaucoup risquent de se trouver affectés en extension, sur des vœux qu’ils n’ont pas formulés, alors que d’autres académies, qu’ils auraient peut-être pu choisir, étaient à portée de leur barème.

Le SNUEP-FSU défend le concours national et l’affectation nationale qui en découle mais il défend aussi et surtout l’intérêt des stagiaires. À quoi bon ajouter une difficulté supplémentaire à leur entrée dans le métier ? Combien de stagiaires, mal affectés par ignorance de ces barres, ne pourront rejoindre leur académie de stage ?

Hors de France et TOM

Nouvelle-Calédonie – rentrée février 2023

La note de service qui indique les modalités de dépôt et de traitement des candidatures des personnels enseignants du second degré, d’éducation et psychologues de l’éducation nationale à une mise à disposition de la Nouvelle-Calédonie pour la rentrée scolaire de février 2023 est parue.

Ne restez pas seul·e, faites-vous conseiller et aider par le SNUEP-FSU de Nouvelle-Calédonie (snuepnc@gmail.com).

Les candidats déposeront leur demande, accompagnée des pièces justificatives, via le portail Arena, rubrique « Gestion de personnels /I.Prof/Les services/ Mouvement des enseignants du 2d degré vers les COM » entre le vendredi 29 avril 2022 et le mardi 17 mai 2022 à 17h (heure de Paris).

Le chef d’établissement ou de service du candidat porte son avis sur la candidature de l’intéressé, ainsi que son appréciation sur la manière de servir de ce dernier, via Arena, dans l’application Siat du mercredi 18 mai au mardi 7 juin 2022 17h (heure de Paris). Cet avis et cette appréciation doivent être motivés.

Calendrier des opérations

Du vendredi 29 avril au mardi 17 mai 2022 17h (heure de Paris) : saisie des candidatures et des vœux sur Siat ; information du chef d’établissement ou de service, par le candidat ;

Du vendredi 29 avril au mardi 7 juin 2022 17h (heure de Paris) : téléversement sur Siat des pièces justificatives ;

Du mercredi 18 mai au mardi 7 juin 2022 17h (heure de Paris) : le chef d’établissement ou de service saisit via Arena l’avis sur la candidature ;

Pour en savoir plus, la note de service.

Wallis et Futuna – rentrée février 2023

La note de service qui indique les modalités de dépôt et de traitement des candidatures des personnels enseignants du second degré, d’éducation et psychologues de l’éducation nationale à une mise à disposition de la Wallis et Futuna pour la rentrée scolaire de février 2022 est parue.

Les candidats déposeront leur demande, accompagnée des pièces justificatives, via le portail Arena, rubrique « Gestion de personnels /I.Prof/Les services/Mouvement des enseignants du 2d degré vers les COM » entre le vendredi 29 avril 2022 et le mardi 17 mai 2022 à 17h (heure de Paris). Les pièces justificatives doivent être déposées au plus tard le mardi 7 juin 17h (heure de Paris).

Le chef d’établissement ou de service du candidat portera son avis sur la candidature de l’intéressé, ainsi que son appréciation sur la manière de servir de ce dernier, via Arena, dans l’application Siat du mercredi 18 mai au mardi 7 juin 2022 à 17h (heure de Paris). Cet avis et cette appréciation doivent être motivés.

Pour en savoir plus, lire la note de service.

Polynésie française – rentrée août 2022

La note de service qui indique les modalités de dépôt et de traitement des candidatures des personnels enseignants du second degré, d’éducation et psychologues de l’éducation nationale à une mise à disposition auprès de la Polynésie Française pour la rentrée scolaire d’août 2022 est parue.

Les candidats déposeront leur demande sur l’application Siat, via le portail Arena, rubrique Gestion de personnels /I-Prof/Les services/ Mouvement des enseignants du 2d degré vers les COM entre le mardi 9 novembre 2021, et le  jeudi 25 novembre 2021, minuit, heure de Paris.

L’attention des candidates et candidats est appelée sur le caractère indispensable de cette étape de la procédure dans le traitement de leur demande de mise à disposition : les agents qui n’auront pas déposé leur candidature sur Siat dans le calendrier imparti ne pourront prétendre à une mise à disposition de la Polynésie française pour la rentrée 2022. 

Les candidats transmettront la fiche d’avis, téléchargeable sur Siat, à leur supérieur hiérarchique afin qu’il la complète et la signe. Les personnels en disponibilité transmettront cette fiche d’avis au supérieur hiérarchique de leur dernière affectation.

Une fois la fiche d’avis renseignée et signée par le supérieur hiérarchique, les candidats devront la numériser et la téléverser dans l’application MAD , au plus tard le vendredi 10 décembre 2021 minuit (heure de Paris).

La liste des candidates et candidats retenus sur des postes précis est communiquée par les services territoriaux au vice-recteur de Polynésie française le 4 mars 2022 au plus tard. Ce dernier notifiera alors aux intéressés, par le moyen de la messagerie électronique, à l’adresse renseignée dans Siat, la proposition d’affectation formulée par les autorités éducatives locales, au plus tard le 7 mars 2022.

Les agents dont la candidature a été retenue communiquent, au vice-rectorat, via l’application MAD, leur accord ou refus, impérativement avant le 11 mars 2022.

Le vice-recteur de Polynésie française transmet cette liste à la DGRH, qui établit les arrêtés de mise à disposition auprès de la Polynésie française.

Pour en savoir plus, la note de service.

L’extrême droite battue, continuons nos combats pour consolider la démocratie et agir pour le progrès social

Dès le 1er mai, mobilisons-nous pour les salaires, les emplois, les conditions de travail.

Lieux de manifestations:

  • Nice, 10h30 au Jardin Albert 1er
  • Antibes, 10h, place du Général de Gaulle
  • Cannes, 10h30, mairie de Cannes
  • Grasse, 10h30, jardin des plantes
  • Contes, 10h30, médiathèque 
  • Saint-Auban, 10h, Château-Arnoux-Saint-Auban à la Stèle
  • Toulon, 10h30, place de la Liberté
  • Draguignan, 10h30, sous-préfecture
  • Saint-Raphaël, 10h30, square de Provence

Communiqué de la FSU

La FSU se félicite que le danger immédiat d’une accession au pouvoir de l’extrême droite à l’occasion de l’élection présidentielle, soit écarté. La FSU avait appelé à la battre politiquement, le résultat de ce soir est une étape qui va dans ce sens.

Cependant, le danger continue bien d’être présent et l’extrême droite de se renforcer, élection après élection. Par rapport à 2017, le total des voix qui se sont portées sur elle au premier (un suffrage exprimé sur 3) comme au second tour (42% des suffrages exprimés) est beaucoup plus important. Ce sont les politiques libérales, leur captation de toutes les richesses produites et leur lot d’individualisation et de dégradation des conditions de vie qui favorisent cette progression. C’est aussi le rejet du bilan d’Emmanuel  Macron, des politiques inégalitaires, liberticides et répressives qu’il a mises en œuvre durant cinq ans qui ont poussé nombre d’électeurs et électrices à faire un tel choix. Or Emmanuel Macron a présenté un projet électoral qui entend bien accélérer ces politiques produisant ressentiment et désespérance sociale, aggravant les inégalités, divisant la société. L’intention affirmée par Emmanuel Macron pendant la campagne de continuer sa politique de casse des solidarités en remettant en cause les retraites et les services publics, en prévoyant d’accélérer la fragilisation du service public d’éducation et du statut de ses personnels, en liant l’obtention du RSA à du travail gratuit sont inacceptables. Nous combattrons pied à pied leur mise en œuvre.

Le président est réélu, mais avec 28% d’abstention et de nombreux votes blancs et nuls ; d’autre part le mode de scrutin imposait, pour la 3° fois depuis 2002, et pour la deuxième fois consécutive, un choix intenable de second tour, voulu par le président-candidat et pour lequel il a déployé toute sa stratégie électorale : beaucoup ont voté « contre » la candidate de l’extrême droite, pour beaucoup il ne s’agit donc pas de l’adhésion à un programme comme l’atteste son score du premier tour (seulement 20% des inscrits).

Forte de sa légitimité à s’exprimer et à revendiquer, la FSU entend donc poursuivre et amplifier les mobilisations pour imposer dès maintenant d’autres politiques économiques, sociales et environnementales. Des jeunes de lycées et d’universités se sont mobilisés ces deux dernières semaines : il faut rassembler ces colères pour imposer un autre projet de société, porteur d’espoir dans l’avenir. La FSU portera ses revendications à l’occasion des élections législatives sur la base du manifeste qu’elle a publié. Elle entend ainsi prendre toute sa part pour y porter les aspirations du monde du travail à rebours du programme néolibéral du président élu. La campagne électorale a également permis l’émergence d’une volonté de rupture avec le libéralisme et les politiques écocides. Au premier tour de ce scrutin, des forces de progrès social ont réussi à rassembler une partie de la population, en particulier la jeunesse et les quartiers populaires, les DROM, redonnant espoir dans la capacité du mouvement social à construire le rapport de forces nécessaire.

Le 1er mai doit être la prochaine étape de la construction d’un puissant mouvement social exprimant deux exigences : le refus de l’extrême droite et de ses idées, ainsi que l’exigence de mesures porteuses de progrès social, en faisant de la transition écologique un élément incontournable de ce mouvement. Plus nous serons nombreuses et nombreux, plus le message adressé sera explicite : volonté de rassembler très largement les forces progressistes du pays pour construire une société féministe, écologique et sociale, pour garantir les droits de toutes et tous, pour réduire drastiquement les inégalités, pour améliorer les conditions de vie en redistribuant les richesses, pour respecter la dignité de toutes et tous. Pour sortir le pays de la crise dans laquelle il est plongé, c’est la justice sociale qui est à l’ordre du jour.

Participer au convoi intersyndical pour l’Ukraine

La FSU a décidé de monter, avec de nombreuses organisations syndicales, un convoi pour l’Ukraine.

Nos liens avec les organisations syndicales ukrainiennes ont été constants durant la période, leur capacité à identifier les besoins et à distribuer de l’aide à la population qui en a le plus besoin est avérée. Dans la continuité de nos engagements en faveur de la paix et de la solidarité internationale, ce sera une manière de manifester le soutien à la population ukrainienne. Le SNUEP-FSU contribuera à cette opération.

Si vous souhaitez faire un don, merci d’envoyer vos chèques à l’ordre d’Avenir Social à FSU, 104 rue Romain Rolland, 93260 Les Lilas avant le 15 mai

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Retour sur le stage MLDS académique du SNUEP-SNES FSU

Mardi 5 avril dernier, le SNUEP-FSU et le SNES- FSU ont organisé conjointement, au lycée du Val d’Argens au Muy une deuxième journée de stage syndical à destination des Coordonnateurs Formation Insertion MLDS* de l’Académie de Nice. Cette journée faisait suite à une première qui avait eu lieu le 25 janvier 2022.

12 coordonnateurs de l’Académie de Nice se sont déplacés pour échanger sur l’évolution de leurs missions et l’impact des réformes qui touchent les lycées généraux et professionnels, sur le travail qu’ils mènent auprès des établissements mais aussi auprès des élèves qu’ils accompagnent.

Les débats et discussions ont été riches et ont permis à chacun de s’exprimer et de s’informer concernant les statuts des personnels, les textes de références et le rôle des personnels de la MLDS à la fois dans la prévention et l’intervention, des champs de nos activités actuellement en pleine transformation. Les collègues ont grandement apprécié ces échanges et informations reçues.

Ce stage a été permis grâce à l’action et la mobilisation du collectif MLDS national constitué de coordonnateurs MLDS de plusieurs académies qui se rencontrent régulièrement avec le soutien du SNUEP-FSU et du SNES-FSU.

D’autres stages ont également été organisés dans les académies d’Aix-Marseille, Créteil, Grenoble et Orléans-Tours.

*MLDS : Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire E Morlier – S Metzger – MLDS NICE

Vidéos des 1ers ateliers de la voie pro – SNUEP-FSU

Les premiers Ateliers de la voie professionnelle, qui se sont déroulés les 31 mars et 1er avril 2022, ont permis d’analyser les conséquences des cinq années de J.-M. Blanquer sur le métier des professeur·es de lycée professionnel et sur les élèves.

Ces deux journées ont été l’occasion d’évaluer les difficultés rencontrées au quotidien par les PLP et les élèves, de mettre en débat dans l’espace public les enjeux actuels. Voici un retour sur ces différents ateliers.

Ouverture du colloque – Résultats de l’Enquête Harris interractive.

Pour le compte du SNUEP-FSU, Harris interactive a mené une enquête en donnant la parole aux professeur·es de lycée professionnel (PLP) pour qu’ils et elles évaluent le quinquennat Macron-Blanquer sur la voie professionnelle. Les résultats ont été présentés au premier jour des ateliers. Les premières analyses confirment et renforcent les mandats portés par le Snuep-fsu.

Atelier 1: évolution de l’enseignement général pour quelles finalités ?

Atelier 2: Quel développement de la philosophie et du sport dans la voie professionnelle ?

Atelier 3: Les impacts du confinement et de l’enseignement à distance sur les élèves ?

Atelier 4: Quelles conséquences sur les contenus et la place des diplômes ? Quelle contribution au développement de l’apprentissage ?

Table ronde syndicale : la démocratisation du second degré

Bilan des ateliers de la voie professionnelle

Déclaration de la FSU au Conseil Supérieur de l’Education du 7 avril 2022

Monsieur le Directeur

Monsieur le Président

Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Supérieur de l’Éducation

A la veille du premier tour de l’élection présidentielle, la FSU réaffirme que la politique menée par Emmanuel Macron a nourri la progression des idées d’extrême droite. Cette politique empreinte de démantèlement des outils de la démocratie sociale, de démantèlement des services publics, d’une gestion catastrophique de la crise sanitaire, d’atteintes aux libertés individuelles et collectives, d’une gestion très restrictive d’accueil des migrant-es, d’une baisse de la fiscalité au profit des plus riches et des entreprises, d’une répression de la contestation sociale, d’une aggravation des inégalités et d’un  développement de la précarité et de la pauvreté a nourri la désespérance d’une partie toujours plus importante de la population et risque d’alimenter l’abstention dès le premier tour de l’élection présidentielle.

Dans ce contexte, la FSU appelle l’ensemble des électrices et électeurs à aller voter massivement le 10 avril 2022. Nous avons besoin que les idées et revendications du monde du travail que nous représentons se fassent entendre aussi dans les urnes. Pour cela, la FSU appelle à voter pour les candidat-es dont le programme permettra un réinvestissement dans les Services Publics, le retour à une retraite à 60 ans à taux plein, une égalité femmes-hommes dont l’égalité salariale, une politique d’accueil de tou-tes les réfugié-es et un changement de politique économique et sociale pour faire face à l’urgence climatique.

La FSU rappelle aussi, comme elle l’a déjà fait dans un cadre intersyndical, que « pas une voix ne doit se porter pour l’extrême droite » !

Concernant l’Éducation et la formation, loin de préparer notre pays aux enjeux futurs, les politiques éducatives et de formation menées par les ministres de l’éducation, de l’enseignent supérieur et du  travail n’ont fait que dégrader le service public au nom des dogmes néolibéraux.

Le constat est sans appel, le service public de d’Éducation sort très fragilisé de ce quinquennat et il aura besoin d’une politique ambitieuse et de moyens nouveaux pour mettre en œuvre les objectifs qui devraient lui être assignés, à savoir, l’éradication des inégalités scolaires, l’Éducation et la formation de toutes et tous dans des visées émancipatrices et d’élévation du niveau de qualification de l’ensemble de la population.

Parmi les reformes qui ont considérablement abîmé le service public de l’Éducation, celle des concours de recrutement et de la formation des enseignant-es du premier et du second degré et des CPE est un cas d’école. Le dernier rapport de la DARES et de FRANCE STRATEGIE sur les « métiers en 2030 » souligne que 329 000 enseignant-es doivent être recruté-es entre 2019 et 2030 et qu’il y aura un déficit par manque d’attractivité de 68 000 personnes sur la période. Si le ministre voulait accentuer le problème, il ne s’y prendrait pas autrement.

Sans revenir en détail sur cette réforme, nous constatons bien aujourd’hui qu’elle n’a que des effets négatifs sur le recrutement et la formation. Elle réduit la formation, met en péril l’entrée dans le métier et déstabilise un vivier de recrutement déjà fragilisé par des années de suppression de postes et d’absence de soutien aux étudiant-es. Ceci est le résultat des décisions unilatérales du gouvernement, nullement de la prise en compte de nos propositions ou d’un bilan partagé de ce qui existait auparavant.

Les candidat-es qui se présentent cette année au CRPE, au CAPES, au CAPET, au CAPEPS, au CAPLP et aux concours CPE ont décidément bien du mérite. Mais combien sont-ils et sont-elles ? Alors qu’habituellement, leur nombre est publié par le Ministère de l’Éducation nationale au plus tard début décembre, cette année, il reste confidentiel. La baisse du nombre des inscriptions en serait-elle la cause ? La FSU vous a envoyé un courrier le 24 mars afin d’avoir des réponses aux questions légitimes qu’elle se pose dans le cadre de la rentrée scolaire prochaine. Elle n’a toujours pas reçu de réponse. Elle réitère sa demande d’être reçue rapidement par les services du MEN et du MESRI.

Les attaques contre la voie professionnelle ont aussi été multiples et brutales lors de ce quinquennat. Elles ont été orchestrées par une transformation de la voie professionnelle voulue par JM. Blanquer mais aussi renforcées par la loi « avenir pro » et les plans de relances qui ont sur-dopé l’apprentissage au détriment de l’enseignement professionnel public.

Dans le cadre des premiers ateliers de la voie professionnelle organisés par le SNUEP-FSU, l’enquête menée par Harris Interactive donne la parole aux professeur-es de lycée professionnel (PLP).

Celle-ci  montre bien que la transformation de la voie professionnelle est massivement rejetée.

71 % des PLP la rejette. Pour 79 % d’entre elles et eux, elle ne permet pas d’atteindre les objectifs de formation et 66 % considèrent que les dispositifs génèrent une perte de sens du métier.

Trois quarts d’entre eux dénoncent la perte d’heures allouées ainsi qu’une perte de qualité des programmes et des référentiels, avec pour conséquence d’entraver la réussite des élèves. Pour une majorité, la possibilité de faire progresser les élèves pour obtenir leur diplôme comme pour leur poursuite d’études s’est dégradée ces cinq dernières années. Si à peine la moitié des PLP apprécient la co-intervention, un quart seulement sont satisfait-es du chef-d’œuvre et des familles de métiers.

De plus, la moitié des PLP accueillant des apprenti-es dans leur classe déclarent que les conditions d’enseignement pour les élèves se dégradent et constatent une perte de niveau.

Pour la FSU, il faut donc rompre avec les politiques menées depuis plus de 15 ans qui ont eu pour conséquences de déstabiliser les lycées professionnels. Si une autre réforme doit être mise en œuvre prochainement, elle doit avant tout permettre de redonner du temps et les conditions favorables aux apprentissages afin de permettre à plus de jeunes d’accéder à des qualifications reconnues par l’obtention de diplômes.

La FSU s’engagera à combattre tout nouveau projet qui dégraderait encore plus la formation professionnelle initiale sous statut scolaire. Elle se battra pour maintenir l’enseignement professionnel dans l’Éducation nationale aux côtés des voies générale et technologique.

Guide des prestations interministérielles d’action sociale

Édition mars 2022

La FSU met à disposition ce vade-mecum complet de l’action sociale interministérielle réalisé et mis à jour par le groupe fédéral action sociale et ses président.es de SRIAS. Il présente et détaille toutes les prestations d’action sociale interministérielles dans la Fonction Publique d’État avec les derniers taux actualisés.

Depuis l’édition 2020, plusieurs prestations ont sensiblement progressé : Chèque-Vacances, Aide à l’Installation des Personnels (AIP), Aide au maintien à domicile (AMD), simplification pour le CESU garde d’enfants 0-6ans.

Ce guide de la FSU sur les prestations interministérielles d’action sociale a pour objectif de permettre à chaque agent-e d’avoir une bonne connaissance des prestations offertes, de savoir à qui s’adresser pour les obtenir, de connaître l’utilisation des crédits alloués.

Ce guide est également un outil pour, ensemble, réfléchir et proposer l’adaptation ou la création de prestations pour répondre à l’évolution des besoins des agent-es.


Édition avril 2021

La FSU met à disposition ce vade-mecum complet de l’action sociale interministérielle réalisé et mis à jour par le groupe fédéral action sociale et ses président.es de SRIAS. Il présente et détaille toutes les prestations d’action sociale interministérielles dans la Fonction Publique d’État avec les derniers taux actualisés.

Depuis l’édition 2020, plusieurs prestations ont sensiblement progressé : Chèque-Vacances, Aide à l’Installation des Personnels (AIP), Aide au maintien à domicile (AMD), simplification pour le CESU garde d’enfants 0-6ans.

Ce guide de la FSU sur les prestations interministérielles d’action sociale a pour objectif de permettre à chaque agent-e d’avoir une bonne connaissance des prestations offertes, de savoir à qui s’adresser pour les obtenir, de connaître l’utilisation des crédits alloués.

Ce guide est également un outil pour, ensemble, réfléchir et proposer l’adaptation ou la création de prestations pour répondre à l’évolution des besoins des agent-es.

Nouvelles attaques contre les lycées professionnels et les PLP dans le projet Macron

Le SNUEP-FSU a été reçu par l’équipe de campagne du candidat Macron pour obtenir des clarifications sur les annonces concernant la « révolution complète des lycées professionnels ». Alors que beaucoup de sujets sont renvoyés à une prétendue « grande concertation », certains sont déjà actés.

Les PFMP seront doublées pour tous les élèves de terminale CAP et bac pro impliquant le transfert de la responsabilité de la formation professionnelle aux entreprises au dépend des enseignements professionnels dispensés par les professeur·es de lycée professionnel (PLP). Cette première confirmation signe une diminution drastique voire une disparition des heures d’enseignement professionnel en terminale.

Le statut des élèves de terminale n’est pas complètement arbitré : les un·es, apprenti·es (donc salarié·es) les autres, élèves ou stagiaires ? Ces dernier·es se verront attribuer une allocation financière de 200 euros pour les mineurs et 500 euros pour les majeurs. Soit une main-d’œuvre à mi-temps payée entièrement par l’État, une véritable aubaine pour les entreprises.

La revalorisation salariale des PLP ne concernera que celles et ceux qui, volontaires, s’engageront dans un pacte PLP – une sorte d’avenant au statut, sur la base de quatre missions annualisées : suivi individualisé des élèves, formation continue des enseignant·es sur le temps de vacances scolaires, devoirs faits et remplacement.

Les cartes des formations seront calibrées uniquement au prisme des besoins en emplois des entreprises sur un territoire donné et sur la base des secteurs d’activité en tension.

Cette réforme « révolutionnaire » annoncée par le candidat Macron instrumentalise clairement les lycées professionnels pour pallier le manque de main-d’œuvre peu voire pas qualifiée sur des emplois fortement dévalorisés. Elle hypothéquera encore davantage les possibilités de poursuites d’études des lycéen∙nes professionnel∙les. Les destins scolaires d’une partie de la jeunesse seraient donc scellés dès la fin du collège en fonction des attendus patronaux. Un pari gagnant-gagnant pour les décideurs actuels car il permet aussi de dédouaner les branches professionnelles de revaloriser les métiers afin de les rendre attractifs.

Parce que construire l’avenir scolaire et professionnel des jeunes c’est notre métier, le SNUEP-FSU combattra ce projet avec force. Il appelle les personnels à se mobiliser massivement par le vote le 10 avril contre les partis d’extrêmes droites mais aussi contre les partis qui portent des projets profondément réactionnaires et dévastateurs pour la formation professionnelle des jeunes.

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RENFORCER LA VOIE PROFESSIONNELLE SOUS STATUT SCOLAIRE UNE EXIGENCE SOCIALE

Les services publics sont de puissants leviers d’égalité sans lesquels les crises économique, sanitaire, sociale et environnementale auraient été encore plus dévastatrices. Les choix politiques opérés n’ont pourtant eu de cesse de les affaiblir malgré la pandémie et malgré maintenant une situation géopolitique inquiétante qui va impacter durablement l’économie. L’obstination des politiques à refuser d’engager des politiques sociales protectrices et salariales ambitieuses conjuguée à des stratégies de divisions de la population font peser le risque d’une crise politique et démocratique d’ampleur. Il nous appartient de poursuivre les combats contre la loi de transformation de la Fonction publique, les projets de réforme des retraites, celles des services publics hospitalier et d’éducation. À rebours de ces choix dévastateurs, il nous faut porter collectivement un projet pour renforcer notre modèle social, améliorer l’accès aux services publics et obtenir un véritable partage des richesses afin de faire émerger une société juste, égalitaire et démocratique capable de relever les défis de demain.

Le service public d’éducation doit jouer un rôle majeur dans notre projet global. Il est un outil incontournable car, renforcé, il contribue fortement à l’égalité et l’émancipation de la jeunesse ainsi qu’à la cohésion sociale.
Cela suppose de lui dédier des moyens pour revaloriser la formation, les perspectives de carrières et les salaires des personnels qui subissent un déclassement intolérable. Redonner du sens à nos métiers, les rendre attractifs et améliorer les conditions de travail de toutes et tous sont des objectifs qui devraient sous tendre tous les projets politiques au service de l’intérêt général Cela suppose aussi de concrétiser notre ambition de démocratisation du système scolaire et la voie professionnelle sous statut scolaire doit être renforcée car elle est au coeur d’enjeux socioéconomiques qui dépassent le seul cadre scolaire. La revaloriser est une exigence sociale. C’est pourquoi le SNUEP FSU porte l’urgence de :

Amener la scolarisation obligatoire des jeunes jusqu’à 18 ans et en finir avec l’apprentissage des mineur·es qui sacrifie trop de jeunes victimes de ruptures de contrats. L’apprentissage alimente chaque année les 1,3 millions de « sans solution d’emploi ni de formation » et ne permet pas l’élévation du niveau de qualification. Cette exigence de scolarisation oblige l’Éducation nationale à offrir à tous les élèves sortant de collège une solution dans les trois voies du lycée et met fin aux politiques d’orientation précoce vers le monde du travail.

Améliorer les conditions de travail des personnels par le dédoublement de toutes les classes par le dédoublement de toutes les classes en seconde bac pro. Un recrutement à 24 élèves maximum en bac pro quelle que soit la filière, en seconde bac pro. Un recrutement à 24 élèves maximum en bac pro quelle que soit la filière, 12 en CAP et en SEGPA : 12 en classe et 6 en atelier. Une véritable médecine de travail doit être mise en oeuvre. Les services d’enseignement doivent être réduits à 15 heures par semaines pour permettre les concertations nécessaires pour faire réussir nos élèves. Un renforcement des équipes pluridisciplinaires est incontournable pour permettre aux enseignant·es de se se concentrer sur le coeur de leur métier.

Redonner du temps scolaire aux élèves pour plus et mieux d’école , et contribuer à redonner , et contribuer à redonner du sens au métier pour les professeur·es de lycée professionnel. Les horaires hebdomadaires doivent repasser à 34 h et les heures dédiées aux dispositifs prétendument pédagogiques rendues aux disciplines générales, sportives, artistiques et professionnelles. Les parcours rendues aux disciplines générales, sportives, artistiques et professionnelles. Les parcours scolaires vers le bac pro doivent pouvoir être augmentés à 4 ans par l’instauration d’une formation pallier en CAP dans toutes les filières et la possibilité de parcours CAP en 3 ans pour les plus fragiles.

Refonder les programmes, les référentiels et les certifications des diplômes professionnels. Les lycées professionnels forment à des métiers dont l’utilité sociale a été révélée pendant la pandémie. Les formations doivent être solides et équilibrées : les disciplines doivent être adossées à des horaires hebdomadaires, des programmes ambitieux et les diplômes certifiés par des épreuves ponctuelles terminales. Tous les jeunes de lycée professionnel doivent aussi bénéficier d’un enseignement de philosophie.

Améliorer les conditions de scolarité par une amélioration des lieux d’études : établissement, atelier, internat, complexe sportif…. Par une augmentation des bourses et la mise en paiement d’une gratification financière de 500 euros par mois – ce qui permettrait aux élèves d’éviter d’enchainer les jobs durant leur cursus. Il est indispensable aussi de reconstruire une carte de l’éducation prioritaire et l’éducation prioritaire et d’y intégrer les lycées professionnels.

Diversifier l’offre de formation : Les défis climatiques et économiques sont nombreux. L’Éducation nationale doit proposer une offre de formation professionnelle scolaire à la hauteur en proposant des formations de proximité attractives en prenant en compte la demande sociale et les urgences environnementales. Cette offre doit s’attacher à la mixité filles garçons pour palier la ségrégation professionnelle, source d’inégalité salariale.

Porter ces priorités nécessite des politiques publiques ambitieuses. Les annonces récentes concernant la fin des diplômes professionnels et le possible transfert des lycées professionnels scolaires au ministère du travail sont des projets profondément réactionnaires et dangereux. Ces choix relèvent d’une vision étriquée et utilitariste de la formation des jeunes réduites à l’apprentissage des seuls gestes techniques. Mais au–delà du tournant majeur que ce projet préfigure, il organiserait « le séparatisme » de la jeunesse lycéenne : une partie d’entre elle aurait droit à l’école, l’autre en serait interdite, exclue de l’Éducation nationale. Le SNUEP-FSU, le SNES FSU, le SNEP-FSU et le le SUI-FSU combattront ces choix politiques. Avec les personnels et plus largement, ils porteront leur projet ambitieux de démocratisation du système éducatif.