Participer au convoi intersyndical pour l’Ukraine

La FSU a décidé de monter, avec de nombreuses organisations syndicales, un convoi pour l’Ukraine.

Nos liens avec les organisations syndicales ukrainiennes ont été constants durant la période, leur capacité à identifier les besoins et à distribuer de l’aide à la population qui en a le plus besoin est avérée. Dans la continuité de nos engagements en faveur de la paix et de la solidarité internationale, ce sera une manière de manifester le soutien à la population ukrainienne. Le SNUEP-FSU contribuera à cette opération.

Si vous souhaitez faire un don, merci d’envoyer vos chèques à l’ordre d’Avenir Social à FSU, 104 rue Romain Rolland, 93260 Les Lilas avant le 15 mai

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Retour sur le stage MLDS académique du SNUEP-SNES FSU

Mardi 5 avril dernier, le SNUEP-FSU et le SNES- FSU ont organisé conjointement, au lycée du Val d’Argens au Muy une deuxième journée de stage syndical à destination des Coordonnateurs Formation Insertion MLDS* de l’Académie de Nice. Cette journée faisait suite à une première qui avait eu lieu le 25 janvier 2022.

12 coordonnateurs de l’Académie de Nice se sont déplacés pour échanger sur l’évolution de leurs missions et l’impact des réformes qui touchent les lycées généraux et professionnels, sur le travail qu’ils mènent auprès des établissements mais aussi auprès des élèves qu’ils accompagnent.

Les débats et discussions ont été riches et ont permis à chacun de s’exprimer et de s’informer concernant les statuts des personnels, les textes de références et le rôle des personnels de la MLDS à la fois dans la prévention et l’intervention, des champs de nos activités actuellement en pleine transformation. Les collègues ont grandement apprécié ces échanges et informations reçues.

Ce stage a été permis grâce à l’action et la mobilisation du collectif MLDS national constitué de coordonnateurs MLDS de plusieurs académies qui se rencontrent régulièrement avec le soutien du SNUEP-FSU et du SNES-FSU.

D’autres stages ont également été organisés dans les académies d’Aix-Marseille, Créteil, Grenoble et Orléans-Tours.

*MLDS : Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire E Morlier – S Metzger – MLDS NICE

Vidéos des 1ers ateliers de la voie pro – SNUEP-FSU

Les premiers Ateliers de la voie professionnelle, qui se sont déroulés les 31 mars et 1er avril 2022, ont permis d’analyser les conséquences des cinq années de J.-M. Blanquer sur le métier des professeur·es de lycée professionnel et sur les élèves.

Ces deux journées ont été l’occasion d’évaluer les difficultés rencontrées au quotidien par les PLP et les élèves, de mettre en débat dans l’espace public les enjeux actuels. Voici un retour sur ces différents ateliers.

Ouverture du colloque – Résultats de l’Enquête Harris interractive.

Pour le compte du SNUEP-FSU, Harris interactive a mené une enquête en donnant la parole aux professeur·es de lycée professionnel (PLP) pour qu’ils et elles évaluent le quinquennat Macron-Blanquer sur la voie professionnelle. Les résultats ont été présentés au premier jour des ateliers. Les premières analyses confirment et renforcent les mandats portés par le Snuep-fsu.

Atelier 1: évolution de l’enseignement général pour quelles finalités ?

Atelier 2: Quel développement de la philosophie et du sport dans la voie professionnelle ?

Atelier 3: Les impacts du confinement et de l’enseignement à distance sur les élèves ?

Atelier 4: Quelles conséquences sur les contenus et la place des diplômes ? Quelle contribution au développement de l’apprentissage ?

Table ronde syndicale : la démocratisation du second degré

Bilan des ateliers de la voie professionnelle

Déclaration de la FSU au Conseil Supérieur de l’Education du 7 avril 2022

Monsieur le Directeur

Monsieur le Président

Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Supérieur de l’Éducation

A la veille du premier tour de l’élection présidentielle, la FSU réaffirme que la politique menée par Emmanuel Macron a nourri la progression des idées d’extrême droite. Cette politique empreinte de démantèlement des outils de la démocratie sociale, de démantèlement des services publics, d’une gestion catastrophique de la crise sanitaire, d’atteintes aux libertés individuelles et collectives, d’une gestion très restrictive d’accueil des migrant-es, d’une baisse de la fiscalité au profit des plus riches et des entreprises, d’une répression de la contestation sociale, d’une aggravation des inégalités et d’un  développement de la précarité et de la pauvreté a nourri la désespérance d’une partie toujours plus importante de la population et risque d’alimenter l’abstention dès le premier tour de l’élection présidentielle.

Dans ce contexte, la FSU appelle l’ensemble des électrices et électeurs à aller voter massivement le 10 avril 2022. Nous avons besoin que les idées et revendications du monde du travail que nous représentons se fassent entendre aussi dans les urnes. Pour cela, la FSU appelle à voter pour les candidat-es dont le programme permettra un réinvestissement dans les Services Publics, le retour à une retraite à 60 ans à taux plein, une égalité femmes-hommes dont l’égalité salariale, une politique d’accueil de tou-tes les réfugié-es et un changement de politique économique et sociale pour faire face à l’urgence climatique.

La FSU rappelle aussi, comme elle l’a déjà fait dans un cadre intersyndical, que « pas une voix ne doit se porter pour l’extrême droite » !

Concernant l’Éducation et la formation, loin de préparer notre pays aux enjeux futurs, les politiques éducatives et de formation menées par les ministres de l’éducation, de l’enseignent supérieur et du  travail n’ont fait que dégrader le service public au nom des dogmes néolibéraux.

Le constat est sans appel, le service public de d’Éducation sort très fragilisé de ce quinquennat et il aura besoin d’une politique ambitieuse et de moyens nouveaux pour mettre en œuvre les objectifs qui devraient lui être assignés, à savoir, l’éradication des inégalités scolaires, l’Éducation et la formation de toutes et tous dans des visées émancipatrices et d’élévation du niveau de qualification de l’ensemble de la population.

Parmi les reformes qui ont considérablement abîmé le service public de l’Éducation, celle des concours de recrutement et de la formation des enseignant-es du premier et du second degré et des CPE est un cas d’école. Le dernier rapport de la DARES et de FRANCE STRATEGIE sur les « métiers en 2030 » souligne que 329 000 enseignant-es doivent être recruté-es entre 2019 et 2030 et qu’il y aura un déficit par manque d’attractivité de 68 000 personnes sur la période. Si le ministre voulait accentuer le problème, il ne s’y prendrait pas autrement.

Sans revenir en détail sur cette réforme, nous constatons bien aujourd’hui qu’elle n’a que des effets négatifs sur le recrutement et la formation. Elle réduit la formation, met en péril l’entrée dans le métier et déstabilise un vivier de recrutement déjà fragilisé par des années de suppression de postes et d’absence de soutien aux étudiant-es. Ceci est le résultat des décisions unilatérales du gouvernement, nullement de la prise en compte de nos propositions ou d’un bilan partagé de ce qui existait auparavant.

Les candidat-es qui se présentent cette année au CRPE, au CAPES, au CAPET, au CAPEPS, au CAPLP et aux concours CPE ont décidément bien du mérite. Mais combien sont-ils et sont-elles ? Alors qu’habituellement, leur nombre est publié par le Ministère de l’Éducation nationale au plus tard début décembre, cette année, il reste confidentiel. La baisse du nombre des inscriptions en serait-elle la cause ? La FSU vous a envoyé un courrier le 24 mars afin d’avoir des réponses aux questions légitimes qu’elle se pose dans le cadre de la rentrée scolaire prochaine. Elle n’a toujours pas reçu de réponse. Elle réitère sa demande d’être reçue rapidement par les services du MEN et du MESRI.

Les attaques contre la voie professionnelle ont aussi été multiples et brutales lors de ce quinquennat. Elles ont été orchestrées par une transformation de la voie professionnelle voulue par JM. Blanquer mais aussi renforcées par la loi « avenir pro » et les plans de relances qui ont sur-dopé l’apprentissage au détriment de l’enseignement professionnel public.

Dans le cadre des premiers ateliers de la voie professionnelle organisés par le SNUEP-FSU, l’enquête menée par Harris Interactive donne la parole aux professeur-es de lycée professionnel (PLP).

Celle-ci  montre bien que la transformation de la voie professionnelle est massivement rejetée.

71 % des PLP la rejette. Pour 79 % d’entre elles et eux, elle ne permet pas d’atteindre les objectifs de formation et 66 % considèrent que les dispositifs génèrent une perte de sens du métier.

Trois quarts d’entre eux dénoncent la perte d’heures allouées ainsi qu’une perte de qualité des programmes et des référentiels, avec pour conséquence d’entraver la réussite des élèves. Pour une majorité, la possibilité de faire progresser les élèves pour obtenir leur diplôme comme pour leur poursuite d’études s’est dégradée ces cinq dernières années. Si à peine la moitié des PLP apprécient la co-intervention, un quart seulement sont satisfait-es du chef-d’œuvre et des familles de métiers.

De plus, la moitié des PLP accueillant des apprenti-es dans leur classe déclarent que les conditions d’enseignement pour les élèves se dégradent et constatent une perte de niveau.

Pour la FSU, il faut donc rompre avec les politiques menées depuis plus de 15 ans qui ont eu pour conséquences de déstabiliser les lycées professionnels. Si une autre réforme doit être mise en œuvre prochainement, elle doit avant tout permettre de redonner du temps et les conditions favorables aux apprentissages afin de permettre à plus de jeunes d’accéder à des qualifications reconnues par l’obtention de diplômes.

La FSU s’engagera à combattre tout nouveau projet qui dégraderait encore plus la formation professionnelle initiale sous statut scolaire. Elle se battra pour maintenir l’enseignement professionnel dans l’Éducation nationale aux côtés des voies générale et technologique.

Guide des prestations interministérielles d’action sociale

Édition mars 2022

La FSU met à disposition ce vade-mecum complet de l’action sociale interministérielle réalisé et mis à jour par le groupe fédéral action sociale et ses président.es de SRIAS. Il présente et détaille toutes les prestations d’action sociale interministérielles dans la Fonction Publique d’État avec les derniers taux actualisés.

Depuis l’édition 2020, plusieurs prestations ont sensiblement progressé : Chèque-Vacances, Aide à l’Installation des Personnels (AIP), Aide au maintien à domicile (AMD), simplification pour le CESU garde d’enfants 0-6ans.

Ce guide de la FSU sur les prestations interministérielles d’action sociale a pour objectif de permettre à chaque agent-e d’avoir une bonne connaissance des prestations offertes, de savoir à qui s’adresser pour les obtenir, de connaître l’utilisation des crédits alloués.

Ce guide est également un outil pour, ensemble, réfléchir et proposer l’adaptation ou la création de prestations pour répondre à l’évolution des besoins des agent-es.


Édition avril 2021

La FSU met à disposition ce vade-mecum complet de l’action sociale interministérielle réalisé et mis à jour par le groupe fédéral action sociale et ses président.es de SRIAS. Il présente et détaille toutes les prestations d’action sociale interministérielles dans la Fonction Publique d’État avec les derniers taux actualisés.

Depuis l’édition 2020, plusieurs prestations ont sensiblement progressé : Chèque-Vacances, Aide à l’Installation des Personnels (AIP), Aide au maintien à domicile (AMD), simplification pour le CESU garde d’enfants 0-6ans.

Ce guide de la FSU sur les prestations interministérielles d’action sociale a pour objectif de permettre à chaque agent-e d’avoir une bonne connaissance des prestations offertes, de savoir à qui s’adresser pour les obtenir, de connaître l’utilisation des crédits alloués.

Ce guide est également un outil pour, ensemble, réfléchir et proposer l’adaptation ou la création de prestations pour répondre à l’évolution des besoins des agent-es.

Nouvelles attaques contre les lycées professionnels et les PLP dans le projet Macron

Le SNUEP-FSU a été reçu par l’équipe de campagne du candidat Macron pour obtenir des clarifications sur les annonces concernant la « révolution complète des lycées professionnels ». Alors que beaucoup de sujets sont renvoyés à une prétendue « grande concertation », certains sont déjà actés.

Les PFMP seront doublées pour tous les élèves de terminale CAP et bac pro impliquant le transfert de la responsabilité de la formation professionnelle aux entreprises au dépend des enseignements professionnels dispensés par les professeur·es de lycée professionnel (PLP). Cette première confirmation signe une diminution drastique voire une disparition des heures d’enseignement professionnel en terminale.

Le statut des élèves de terminale n’est pas complètement arbitré : les un·es, apprenti·es (donc salarié·es) les autres, élèves ou stagiaires ? Ces dernier·es se verront attribuer une allocation financière de 200 euros pour les mineurs et 500 euros pour les majeurs. Soit une main-d’œuvre à mi-temps payée entièrement par l’État, une véritable aubaine pour les entreprises.

La revalorisation salariale des PLP ne concernera que celles et ceux qui, volontaires, s’engageront dans un pacte PLP – une sorte d’avenant au statut, sur la base de quatre missions annualisées : suivi individualisé des élèves, formation continue des enseignant·es sur le temps de vacances scolaires, devoirs faits et remplacement.

Les cartes des formations seront calibrées uniquement au prisme des besoins en emplois des entreprises sur un territoire donné et sur la base des secteurs d’activité en tension.

Cette réforme « révolutionnaire » annoncée par le candidat Macron instrumentalise clairement les lycées professionnels pour pallier le manque de main-d’œuvre peu voire pas qualifiée sur des emplois fortement dévalorisés. Elle hypothéquera encore davantage les possibilités de poursuites d’études des lycéen∙nes professionnel∙les. Les destins scolaires d’une partie de la jeunesse seraient donc scellés dès la fin du collège en fonction des attendus patronaux. Un pari gagnant-gagnant pour les décideurs actuels car il permet aussi de dédouaner les branches professionnelles de revaloriser les métiers afin de les rendre attractifs.

Parce que construire l’avenir scolaire et professionnel des jeunes c’est notre métier, le SNUEP-FSU combattra ce projet avec force. Il appelle les personnels à se mobiliser massivement par le vote le 10 avril contre les partis d’extrêmes droites mais aussi contre les partis qui portent des projets profondément réactionnaires et dévastateurs pour la formation professionnelle des jeunes.

Le communiqué en pdf

RENFORCER LA VOIE PROFESSIONNELLE SOUS STATUT SCOLAIRE UNE EXIGENCE SOCIALE

Les services publics sont de puissants leviers d’égalité sans lesquels les crises économique, sanitaire, sociale et environnementale auraient été encore plus dévastatrices. Les choix politiques opérés n’ont pourtant eu de cesse de les affaiblir malgré la pandémie et malgré maintenant une situation géopolitique inquiétante qui va impacter durablement l’économie. L’obstination des politiques à refuser d’engager des politiques sociales protectrices et salariales ambitieuses conjuguée à des stratégies de divisions de la population font peser le risque d’une crise politique et démocratique d’ampleur. Il nous appartient de poursuivre les combats contre la loi de transformation de la Fonction publique, les projets de réforme des retraites, celles des services publics hospitalier et d’éducation. À rebours de ces choix dévastateurs, il nous faut porter collectivement un projet pour renforcer notre modèle social, améliorer l’accès aux services publics et obtenir un véritable partage des richesses afin de faire émerger une société juste, égalitaire et démocratique capable de relever les défis de demain.

Le service public d’éducation doit jouer un rôle majeur dans notre projet global. Il est un outil incontournable car, renforcé, il contribue fortement à l’égalité et l’émancipation de la jeunesse ainsi qu’à la cohésion sociale.
Cela suppose de lui dédier des moyens pour revaloriser la formation, les perspectives de carrières et les salaires des personnels qui subissent un déclassement intolérable. Redonner du sens à nos métiers, les rendre attractifs et améliorer les conditions de travail de toutes et tous sont des objectifs qui devraient sous tendre tous les projets politiques au service de l’intérêt général Cela suppose aussi de concrétiser notre ambition de démocratisation du système scolaire et la voie professionnelle sous statut scolaire doit être renforcée car elle est au coeur d’enjeux socioéconomiques qui dépassent le seul cadre scolaire. La revaloriser est une exigence sociale. C’est pourquoi le SNUEP FSU porte l’urgence de :

Amener la scolarisation obligatoire des jeunes jusqu’à 18 ans et en finir avec l’apprentissage des mineur·es qui sacrifie trop de jeunes victimes de ruptures de contrats. L’apprentissage alimente chaque année les 1,3 millions de « sans solution d’emploi ni de formation » et ne permet pas l’élévation du niveau de qualification. Cette exigence de scolarisation oblige l’Éducation nationale à offrir à tous les élèves sortant de collège une solution dans les trois voies du lycée et met fin aux politiques d’orientation précoce vers le monde du travail.

Améliorer les conditions de travail des personnels par le dédoublement de toutes les classes par le dédoublement de toutes les classes en seconde bac pro. Un recrutement à 24 élèves maximum en bac pro quelle que soit la filière, en seconde bac pro. Un recrutement à 24 élèves maximum en bac pro quelle que soit la filière, 12 en CAP et en SEGPA : 12 en classe et 6 en atelier. Une véritable médecine de travail doit être mise en oeuvre. Les services d’enseignement doivent être réduits à 15 heures par semaines pour permettre les concertations nécessaires pour faire réussir nos élèves. Un renforcement des équipes pluridisciplinaires est incontournable pour permettre aux enseignant·es de se se concentrer sur le coeur de leur métier.

Redonner du temps scolaire aux élèves pour plus et mieux d’école , et contribuer à redonner , et contribuer à redonner du sens au métier pour les professeur·es de lycée professionnel. Les horaires hebdomadaires doivent repasser à 34 h et les heures dédiées aux dispositifs prétendument pédagogiques rendues aux disciplines générales, sportives, artistiques et professionnelles. Les parcours rendues aux disciplines générales, sportives, artistiques et professionnelles. Les parcours scolaires vers le bac pro doivent pouvoir être augmentés à 4 ans par l’instauration d’une formation pallier en CAP dans toutes les filières et la possibilité de parcours CAP en 3 ans pour les plus fragiles.

Refonder les programmes, les référentiels et les certifications des diplômes professionnels. Les lycées professionnels forment à des métiers dont l’utilité sociale a été révélée pendant la pandémie. Les formations doivent être solides et équilibrées : les disciplines doivent être adossées à des horaires hebdomadaires, des programmes ambitieux et les diplômes certifiés par des épreuves ponctuelles terminales. Tous les jeunes de lycée professionnel doivent aussi bénéficier d’un enseignement de philosophie.

Améliorer les conditions de scolarité par une amélioration des lieux d’études : établissement, atelier, internat, complexe sportif…. Par une augmentation des bourses et la mise en paiement d’une gratification financière de 500 euros par mois – ce qui permettrait aux élèves d’éviter d’enchainer les jobs durant leur cursus. Il est indispensable aussi de reconstruire une carte de l’éducation prioritaire et l’éducation prioritaire et d’y intégrer les lycées professionnels.

Diversifier l’offre de formation : Les défis climatiques et économiques sont nombreux. L’Éducation nationale doit proposer une offre de formation professionnelle scolaire à la hauteur en proposant des formations de proximité attractives en prenant en compte la demande sociale et les urgences environnementales. Cette offre doit s’attacher à la mixité filles garçons pour palier la ségrégation professionnelle, source d’inégalité salariale.

Porter ces priorités nécessite des politiques publiques ambitieuses. Les annonces récentes concernant la fin des diplômes professionnels et le possible transfert des lycées professionnels scolaires au ministère du travail sont des projets profondément réactionnaires et dangereux. Ces choix relèvent d’une vision étriquée et utilitariste de la formation des jeunes réduites à l’apprentissage des seuls gestes techniques. Mais au–delà du tournant majeur que ce projet préfigure, il organiserait « le séparatisme » de la jeunesse lycéenne : une partie d’entre elle aurait droit à l’école, l’autre en serait interdite, exclue de l’Éducation nationale. Le SNUEP-FSU, le SNES FSU, le SNEP-FSU et le le SUI-FSU combattront ces choix politiques. Avec les personnels et plus largement, ils porteront leur projet ambitieux de démocratisation du système éducatif.

Enquête auprès des PLP : bilan du quinquennat Macron-Blanquer

Pour le compte du SNUEP-FSU, Harris interactive a mené une enquête en donnant la parole aux professeur·es de lycée professionnel (PLP) pour qu’ils et elles évaluent le quinquennat Macron-Blanquer sur la voie professionnelle.

Rejet de la transformation de la voie professionnelle (TVP)

Cette enquête révèle que pour 79 % des PLP, la TVP ne permet pas d’atteindre les objectifs de formation. Les PLP rejettent la TVP (71 %) et considèrent que les dispositifs génèrent une perte de sens du métier (66 %). Si à peine la moitié des PLP apprécient la co-intervention, un quart seulement sont satisfait·es du chef-d’œuvre et des familles de métiers.

Cinq années de dégradations

Les PLP sont aussi majoritaires à évaluer très négativement l’évolution de leur métier. Pour une majorité, la possibilité de faire progresser les élèves pour obtenir leur diplôme comme pour leur poursuite d’études s’est dégradée ces cinq dernières années. La moitié des PLP accueillant des apprenti·es dans leurs classes déclarent une dégradation des conditions d’enseignement pour les élèves et une perte de niveau.

Pendant le quinquennat, le ministre Blanquer a aussi agi contre les PLP : trois quarts d’entre eux dénoncent la perte d’heures allouées ainsi que la qualité des programmes et des référentiels, avec pour conséquence d’entraver la réussite des élèves.

Reconnaissance et salaire insuffisants

Un PLP sur dix seulement considère que sa rémunération a augmenté ces cinq dernières années. E. Macron et J-M Blanquer n’ont pas amélioré le pouvoir d’achat des PLP qui, pour trois quarts d’entre eux, ne sont pas satisfaits de leur rémunération. Politique menée, propos et salaires insuffisants ont pour conséquences que 82 % des PLP ne sont pas satisfait·es de la reconnaissance que leur accorde l’Éducation nationale.

Agir avec le SNUEP et la FSU

Cette enquête confirme que le SNUEP et la FSU sont en phase avec les PLP. Des PLP qui, loin d’être corporatistes, sont attaché·es à la réussite et à l’avenir des élèves de la voie professionnelle scolaire publique et laïque.  Nos analyses sont confirmées et nos revendications n’en sont que plus pertinentes.

Lors du prochain quinquennat, le SNUEP-FSU portera avec les PLP un projet ambitieux pour redonner du sens à nos métiers pour faire réussir tou·tes les élèves, par l’amélioration des conditions de travail et une véritable revalorisation de nos salaires.

Voie professionnelle : bilan sévère des professeur·es de lycée professionnel sur le quinquennat Blanquer

Harris interactive a mené une enquête en donnant la parole aux professeur·es de lycée professionnel pour qu’ils et elles évaluent le quinquennat Blanquer sur la voie professionnelle. Cette enquête révèle que pour 79 % des professeur·es de lycée professionnel (PLP) la transformation de la voie professionnelle ne permet pas d’atteindre les objectifs de formation. Les PLP rejettent la transformation de la voie professionnelle (71 %) et considèrent que les dispositifs que sont la co-intervention, le chef-d’œuvre et les familles de métiers génèrent une perte de sens du métier (66 %).

Pour une majorité de PLP la possibilité de faire progresser les élèves pour obtenir leur diplôme comme pour leur poursuite d’études s’est dégradée ces cinq dernières années. Ils et elles sont aussi majoritaires à évaluer très négativement l’évolution de leur métier.

Pendant ce quinquennat, le ministre Blanquer a agi contre les PLP : trois quarts d’entre eux dénoncent la perte d’heures allouées ainsi que la qualité des programmes et des référentiels, avec pour conséquence d’entraver la réussite des élèves. Aussi, 82 % des PLP ne sont pas satisfait·es de la reconnaissance que leur accorde l’Éducation nationale.

Lors du prochain quinquennat, le SNUEP-FSU portera avec les PLP un projet ambitieux pour redonner du sens à nos métiers pour faire réussir tou·tes les élèves, par l’amélioration des conditions de travail et une véritable revalorisation de nos salaires.

Le SNUEP-FSU à vos côtés pour l’intra 2022

Que vous ayez obtenu une académie à l’inter ou que vous souhaitiez changer d’affectation au sein de votre académie, les sections académiques du SNUEP-FSU se mobilisent pour vous conseiller dans le choix stratégique de vos vœux et vous accompagnent tout au long du processus.

Règles et calendrier différents d’une académie à l’autre

Les règles et le calendrier diffèrent d’une académie à l’autre. N’hésitez pas à contacter la section SNUEP-FSU de l’académie dans laquelle vous participez à l’intra.

Toutes les sections académiques SNUEP-FSU mobilisées

Chaque section académique SNUEP-FSU met en place un dispositif spécifique pour aider les participants à l’intra : page dédiée sur son site internet, publication académique, rendez-vous en présentiel ou par téléphone, réunions d’information…Le tableau ci-dessous recense les informations. Il sera mis à jour régulièrement.

AcadémieDates de saisie des vœux intra sur SIAMPermanences et/ou réunionsToutes les infos sur les mutations intra par académie
Aix-Marseilledu 23 mars midi au 4 avril 18hPermanences, du lundi au vendredi de 13h30 à 17h30
au 12 place du G. De Gaulle 13001 Marseille 04.91.13.62.81/82/84.
Attention : ce sont des permanences communes SNUEP-FSU / SNES-FSU : lorsque vous appelez, précisez bien que vous êtes PLP en Lycée Professionnel.
https://aix-marseille.snuep.fr/mouvement-intra-cest-parti/
Amiensdu 25 mars 14h au 8 avril 12hJoindre les commissaires paritaires du SNUEP-FSU d’Amiens par mail sur capa.amiens@snuep.fr,https://amiens.snuep.fr/intra-2021-outils-et-services-du-snuep-fsu/
Besançondu 11 mars à 12 h au lundi 28 mars  à 12 hJoindre les commissaires paritaires du SNUEP-FSU d’Amiens par mail sur snuepbesancon@gmail.com

https://besancon.snuep.fr/mutations-intra-academiques/
Bordeauxdu 15 mars 12h au 31 mars 12hLe mercredi 16 mars 2022 de 14h à 16h.
– Le mardi 22 mars 2022 de 14h à 16h.
– Le mercredi 30 mars 2022 de 14h à 16h.
– Convocation et autorisation d’absence : à télécharger ici
– Merci de confirmer ton inscription afin qu’on puisse t’envoyer le lien de connexion.
https://bordeaux.snuep.fr/mouvement-intra-2022/
Clermont-Ferranddu 17 mars 12h au 31 mars 12hVous pouvez nous 
contacter  par mail : snuep.clermont@gmail.com  / sa.clermont-ferrand@snuep.fr
https://clermont.snuep.fr/mutation-intra-academique-2022/
Corsedu 15 mars 12h au 29 mars 12hVous pouvez nous 
contacter par mail sa.corse@snuep.fr
Créteildu 23 mars 12h au 6 avril 12hVous pouvez joindre les commissaires paritaires du SNUEP-FSU par mail sur capacreteil@snuep.fr, ou par téléphone au 0675863065https://creteil.snuep.fr/intra-2021-outils-et-services-du-snuep-fsu/
Dijondu 22 mars 12h au 5 avril 12hVous pouvez nous 
contacter par mail snuepdijon21@orange.fr
Grenoble17 mars (journée) au lundi 4 avrilVous pouvez nous 
contacter par mail cpsnuepgrenoble@free.fr
https://grenoble.snuep.fr/mouvement-intra-academique-2022/
Guadeloupe4 au 26 avril 2022Vous pouvez nous 
contacter par mail snuep.national@wanadoo.fr
GuyaneVous pouvez nous 
contacter par mail   sa.guyane@snuep.fr
La RéunionDU 1er AU 15 AVRIL 2022 (12h)Vous pouvez nous 
contacter par mail sa.reunion@snuep.fr
https://reunion.snuep.fr/mutation-intra-reunion-2022/
Lilledu 18 mars au 4 avril (8h)Vous pouvez nous 
contacter  par mail sur lille.snuep@gmail.com, par téléphone au 06 59 40 19 77
https://lille.snuep.fr/intra-2021-outils-et-services-du-snuep-fsu/
Limogesdu 14 mars 12h au 4 avril 12hVous pouvez nous 
contacter par mail sa.limoges@snuep.fr
https://limoges.snuep.fr/wp-content/uploads/2022/03/SnuepLim-intra-2022-V3.pdf
Lyondu 25 mars 12h au 8 avril 12hDes permanences spéciales intra seront tenues de 14 h à 16 h 30 les vendredi 25 – lundi 28 – mercredi 30 – jeudi 31 mars – vendredi 1er – lundi 4 – mercredi 6 et jeudi 7 avril. Pendant ces permanences, nous sommes joignables au 04.78.53.28.60 Si tu n’es pas disponible à ces horaires, tu peux nous poser tes questions par mail à sa.lyon@snuep.fr ou au 06.67.97.89.06 le lundi matin, le mardi, le jeudi matin.https://lyon.snuep.fr/mutation-inter-et-mutation-intra-contactez-nous-2/
MartiniqueVous pouvez nous 
contacter par mail snuep.martinique@gmail.com
 
Mayottedu 25 mars au 7 avrilVous pouvez nous 
contacter par mail sa.mayotte@snuep.fr
 
Montpellierdu 17 mars 12h au 31 mars 12hVous pouvez nous contacter : Par téléphone : 06 45 35 72 05 (n’hésitez pas à laisser un message, vous serez rappelé très rapidement) Par mail : sa.montpellier@snuep.frhttps://montpellier.snuep.fr/mutations-intra-academiques-2022/
Nancy-Metzdu 17 mars 12h au 31 mars 12hVous pouvez nous 
contacter par mail sa.nancy-metz@snuep.fr
Nantesdu 16 mars 12h au 30 mars 12hVous pouvez nous 
contacter par mail capanantes@snuep.fr
https://nantes.snuep.fr/intra-2022-outils-et-services-du-snuep-fsu/
Nicedu 18 mars 12h au 3 avril 23h59Vous pouvez nous 
contacter par mail sa.nice@snuep.fr
https://nice.snuep.fr/intra-2022-calendrier-et-cahier-de-mutation/
Normandie (Caen)du 21 mars au 6 avril (12h)Vous pouvez nous 
contacter par mail capa.caen@snuep.fr
https://normandie.snuep.fr/mutations-intra-ca-va-demarrer/
Normandie (Rouen)du 21 mars midi au 6 avril midi(sur rendez-vous au SNUEP-FSU 4 rue Louis Poterat 76100 Rouen ou en visio) Vendredi 25 mars (9h30-16h): RV auprès de Cyril Mirianon (06.63.01.54.39) Mercredi 30 mars au local (13h30-16h30): RV auprès de Cyril Mirianon (06.63.01.54.39) ou Paul Lebouc (06.58.28.88.07) Jeudi 31 mars au local (13h30-16h30): RV auprès de Jérôme Dubois (06.19.92.75.91) Mercredi 6 avril (9h30-12h30): RV auprès de Cyril Mirianon (06.63.01.54.39)https://normandie.snuep.fr/mutations-intra-ca-va-demarrer/
Orléans-Toursdu 14 mars midi au 28 mars minuitContact par mail sur sa.orleans-tours@snuep.fr, ou par téléphone au 06 28 34 66 26https://orleans.snuep.fr/intra-2021-outils-et-services-du-snuep-fsu/
Parisdu 17 mars midi au 31 mars midiVous pouvez nous 
contacter par mail snuepfsu75@gmail.com
https://paris.snuep.fr/mutation-intra-academique-2022-cest-parti/
PoitiersDu 18 mars à 12 heures au lundi 4 avril à 12 heures.Vous pouvez nous 
contacter par téléphone 06 24 43 49 38  
 
Reimsdu 18 mars au 1er avrilUne question ? Vous pouvez écrire à capa.reims@snuep.frhttps://reims.snuep.fr/intra-2022-academie-de-reims-cest-parti/
Rennesdu 18 mars 12h au 1er avril 12hVous pouvez nous joindre par mail : sa.rennes@snuep.fr ou par tél. 06 88 31 50 59https://rennes.snuep.fr/voeux-mouvement-intra-2022/
Strasbourg11 mars 2022 12h au 1er avril 2022 18h.Vous pouvez nous 
contacter par mail sa.strasbourg@snuep.fr
 
Toulousedu 14 mars midi au 31 mars 2022 minuitVous pouvez nous 
contacter par mail snueptoul@gmail.com
https://toulouse.snuep.fr/mutations-intra-2022/
Versaillesdu 14 mars 12h au 27 mars (23h59)N’hésitez pas à nous contacter au 07-60-18-78-78 téléphone académique (Bouillaud Dominique commissaire paritaire titulaire) au 06-27-19-61-79 Bettayeb Rafikha Commissaire paritaire suppléantehttp://versailles.snuep.fr/mutation-intra/