Le ministère annonce le report des résultats du mouvement inter 2022

Ils sont prévus le 9 mars et non plus le 3 mars.

Après le bug informatique au moment du téléchargement de la confirmation de participation à la phase inter du mouvement, le ministère repousse maintenant de presque une semaine la communication des résultats au motif de « contraintes d’organisation ». Les résultats pour l’inter du second degré (mouvement général et mouvement sur postes spécifiques et à profil) sont désormais prévus pour le mercredi 9 mars au lieu du jeudi 3 mars initialement prévu.

Un tel report n’est pas tolérable. Le résultat de l’inter est d’une importance capitale pour les participants : il a des conséquences sur leur vie personnelle et professionnelle à venir. Jamais un tel changement de date n’aurait pu se produire quand des commissions paritaires étaient réunies pour vérifier le projet de mouvement de l’administration et y faire porter les corrections nécessaires. Avec la loi de transformation de la Fonction publique, tout se passe désormais dans une totale opacité et l’administration s’autorise des écarts y compris en terme de calendrier.

Après les résultats, pensez à contacter le SNUEP et à mandater la FSU pour un recours !

Quelle que soit la date de communication des résultats, vous pourrez continuer à faire confiance au SNUEP-FSU pour vous accompagner et vous représenter si vous n’êtes pas satisfait.e de votre résultat. N’hésitez pas à nous contacter, de préférence par mail à capn@snuep.fr : nous pourrons vous conseiller et vous proposer des recours-type. Pensez à mandater la FSU lorsque vous déposerez votre recours !

DGH: remontées des répartitions à vos élu-es aux CTSD – Rentrée 2022



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    Tu peux compléter ton propos, si tu veux, en nous envoyant un document:

    quelques conseils:
    Il faut bien s'assurer par l’intermédiaire des élu-es au CA, ou directement si tu y sièges, que le Tableau de Répartition des Moyens par Discipline soit bien mis au vote. Le Recteur a renvoyé une circulaire aux chefs d'établissements pour rappeler ces éléments de réglementation.
    Il est hors de question, même si ce n'est que pour avis, que le CA se prononce sur les éventuelles demandes de suppressions/créations de postes sans qu'un tableau de répartition de la DGH soit arrêté par vote au CA. C'est bien le CA qui est compétent et non le seul chef d'établissement.
    Vous avez aussi le droit de proposer des amendements lors du CA pour modifier le tableau de l'administration. Tout amendement doit faire l'objet d'un vote s'il ne fait pas l'unanimité. Là aussi le seul chef d'établissement n'a pas à décider si oui ou non il met au vote un amendement. Si tel n'était pas le cas, n’hésites pas à nous recontacter via le mail indiqué en fin de formulaire.

    Déferlante pour l’égalité le 8 mars : grève féministe !


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    ENSEMBLE, EN GRÈVE FÉMINISTE LE 8 MARS !

    La prise de conscience et les mobilisations féministes grandissent et font bouger les lignes partout dans le monde. Nous sommes debout, nous voulons décider de nos vies. Nous voulons l’égalité.

    Nous voulons être reconnues dans nos métiers, bien payées, à égalité avec les hommes au travail ! Lire la suite en téléchargeant le fichier ci-dessous.

    Appel unitaire 8 mars grève

    Téléchargez et diffusez le tract FSU 8 mars 2022

    Pour l’augmentation urgente de nos rémunérations et de nos pensions : 17 mars !

    Agir ensemble pour l’augmentation indispensable et urgente des rémunérations et des pensions.

    L’intersyndicale Fonction Publique- CGT, UNSA, FSU, Solidaires, FA-FP,CFE- CGC – a décidé de confirmer ensemble, pour les agents publics des trois versants, l’appel à une journée de grève et de manifestations le 17 mars prochain.

    Communiqué intersyndical

    Le gouvernement doit répondre : Préparons une grève massive jeudi 27 janvier !

    – TOULON, 10 H 30 Place de la Liberté.

    – DRAGUIGNAN, 10 H 30 Sous-Préfecture

    NICE, 10H30 au Théâtre de Verdure sur la promenade des Anglais

    La journée de grève et de manifestation du 13 janvier a bousculé le gouvernement. Celle-ci a contraint le premier ministre à recevoir les organisations syndicales et la FCPE, à faire de premières annonces et à entamer des discussions avec les organisations syndicales. Pour autant les réponses ne sont pas à la hauteur de la colère qui s’est exprimée. En outre, le refus de dialogue avec les organisations syndicales lycéennes est incompréhensible et les discussions avec le CNVL insuffisantes et précipitées.

    • Aucun engagement chiffré sur le recrutement sur liste complémentaire, cantonné au 1er degré !
    • Amplification du recours aux emplois précaires !
    • Rien sur les salaires !
    • Distributions insuffisantes de protections aux personnels, en nombre comme en termes de calendrier !
      La semaine suivant le 13 janvier les parents d’élèves et les lycéens avec leurs organisations, ont poursuivi la mobilisation sous des formes diverses (grèves, rassemblements, assemblées générales).
      Nos organisations appellent les personnels à lister les besoins dans les écoles, les établissements et les services et à discuter des suites de la mobilisation.
      Elles appellent les personnels de l’Éducation Nationale à être massivement en grève jeudi 27 janvier, dans le cadre de la journée de grève interprofessionnelle, au côté des salariés du privé et des autres agents du public, confrontés eux aussi aux mesures d’austérité du gouvernement et du patronat.
      Nous revendiquons :
      Une augmentation immédiate des salaires, notamment par l’augmentation significative de la valeur du point d’indice !
      • Un recrutement immédiat et à hauteur des besoins de personnels sous statut dans les écoles, les établissements et les services !
      • Toutes les créations de classes, d’heures et de postes nécessaires lors des opérations de carte scolaire à venir !
      • De réelles mesures de protection pour les personnels et les élèves !
      • De véritables mesures de sortie de la précarité pour les AED et AESH concernant les conditions d’emploi et de salaire !

    Toutes et tous en grève et en manifestation le 27 janvier !

    Communiqué intersyndical éducation du 21 janvier 2022

    Le SNUEP-FSU appelle les personnels des lycées professionnels à la grève jeudi 13 janvier

    Mise à jour du 9 janvier 2022

    Lieux de rassemblements dans le Var et les Alpes-Maritimes:

    • 10h30 devant la DSDEN du Var à ToulonLien
    • 10h30 devant la Sous-Préfecture à DraguignanLien
    • 10H PLACE MASSÉNA à NICELien

    Le ministère n’a tiré aucune leçon des différentes vagues et porte aujourd’hui la lourde responsabilité de la désorganisation alarmante dans les lycées professionnels, SEP, SEGPA et ÉREA.

    Alors que depuis décembre tous les experts s’accordent à alerter sur la forte contagion du nouveau variant, il a fallu attendre cette semaine pour que le ministre daigne accorder des dotations de masques chirurgicaux – qui n’arriveront sûrement qu’après le pic annoncé de cette nouvelle vague. Il refuse toujours d’acheminer des masques FFP2 réclamés par les organisations syndicales pour les personnels fragiles ou qui le souhaitent. Il persiste à dénoncer les collectivités territoriales sur le manque de matériels, comme les capteurs de CO2 ou la sécurisation des ateliers, plutôt que de prendre la main et dédier des moyens pour protéger les personnels, ce qui relève de sa compétence.

    La scolarité de nos élèves est mise à mal elle aussi avec des consignes d’isolement souvent incompréhensibles et le refus du ministère de rédiger un texte réglementaire pour réduire le nombre de semaines obligatoires de PFMP pour l’obtention des diplômes – à l’instar de ce qui existait en 2021.

    Cette absence de volonté de protéger les personnels et les élèves implique que nos lycées professionnels, SEP, SEGPA et ÉREA se vident au fur et à mesure des jours. Les vies scolaires sont fortement touchées générant des difficultés colossales de gestion des établissements et d’internats. Les personnels d’entretien, pourtant essentiels et en première ligne depuis le début de la pandémie, ne sont pas mieux protégés. Les enseignant·es isolé·es ne sont pas remplacé·es notre ministre ayant choisi de ne mettre aucun moyen sur les remplacements de courte durée. Il continue d’ailleurs à détruire des postes d’enseignant·es et instaure une atmosphère de mépris et de défiance.

    Presque aucun·e candidat·e ne postule sur les contrats courts proposés en ce moment : les conditions de travail, l’absence de protection et les salaires très bas sont des éléments qui mettent forcément à mal l’attractivité de nos métiers.

    Le SNUEP-FSU exige des moyens de protection rigoureux pour les élèves et les personnels, des budgets supplémentaires pour sécuriser les classes et les ateliers, des moyens de prévention dont des autotests, un texte réglementaire pour les élèves qui ne peuvent effectuer leur PFMP et un collectif budgétaire pour engager immédiatement des pré-recrutements de PLP.

    Le SNUEP-FSU avait anticipé ce marasme scolaire en déposant un préavis de grève pour soutenir toutes les actions locales qui se sont déroulées depuis la rentrée, qui s’amplifient et qui vont encore s’élargir dans la semaine à venir. 

    Dans le contexte actuel, le SNUEP-FSU appelle maintenant les personnels des lycées professionnels, SEP, SEGPA et ÉREA à se mettre en grève ensemble le jeudi 13 janvier.

    Appel intersyndical du 13 janvier.

    En grève et dans l’action jeudi 13 janvier: face à la crise sanitaire, respecter les personnels, donner à l’Ecole les moyens de fonctionner

    Depuis la rentrée de janvier, l’épuisement et l’exaspération de toute la communauté éducative atteignent un niveau inédit. La responsabilité du ministre et du gouvernement dans cette situation chaotique est totale du fait de changements de pied incessants, de protocoles intenables et d’absence de moyens donnés pour assurer le fonctionnement de l’Education. Malgré une amplification jamais vue de l’épidémie, l’École ne bénéficie pas de l’organisation protectrice qui serait nécessaire pour assurer la sécurité des élèves, des personnels et de leurs familles. Les retours au compte- gouttes des élèves générant des aménagements pédagogiques rendent difficiles les conditions d’apprentissage. Pénurie des remplacements, gestion des tests et des absences des élèves dégradent fortement les conditions de travail.

    Pourtant les écoles, collèges et lycées doivent avoir les moyens de fonctionner en toute sécurité. Sur le terrain, les collègues se mobilisent d’ores et déjà pour demander que l’Ecole soit respectée et ont décidé de poursuivre la semaine prochaine dans de nombreux endroits. Les fédérations de l’Éducation nationale FSU, UNSA, FO, CGT Educ’action, SNALC, SNE, SUD Education, la fédération de parents d’élèves FCPE, les organisations lycéennes MNL, La Voix Lycéenne, la FIDL, appellent l’ensemble des personnels à se mettre en grève et l’ensemble de la communauté éducative à se mobiliser jeudi 13 janvier pour faire entendre leur colère et obtenir une politique cohérente de protection et de prévention à la hauteur des enjeux sanitaires, scolaires et sociaux.

    Cela passe par une autre gestion de l’épidémie à l’École avec les moyens et les protections pour faire face à la crise en élaborant un protocole viable et qui ne mette pas en difficulté les personnels sur la gestion des cas positifs, des cas contacts et des campagnes de tests préventifs, en dotant d’équipements de protection les personnels, les écoles et les établissements et en attribuant les moyens humains nécessaires notamment par la création de postes via les listes complémentaires tout en programmant dès maintenant un collectif budgétaire.

    Reprise janvier 2022 : flou et incertitudes

    Compte rendu de la réunion sanitaire avec le cabinet du ministre de l’Éducation nationale du 30 décembre 2021

    Mise à jour du 2 janvier 2022

    Le ministère de l’Éducation nationale a organisé un échange avec les organisations syndicales à quelques jours de la rentrée de janvier. Mis à part le ministre Blanquer, le gouvernement reconnait la gravité de la situation épidémique, un « raz de marée » étant évoqué. Suite aux annonces du premier ministre le 27 décembre, le SNUEP-FSU a alerté et pointé l’absence de mesures nouvelles pour protéger les élèves et les personnels dans les LP, SEP, SEGPA et ÉREA. Cette réunion n’a finalement apporté que trop peu de réponses 4 jours avant la reprise.

    Les syndicats de la FSU ont d’abord dénoncé les propos du ministre laissant sous entendre que nous sommes pour la fermeture des établissements. Cela n’a jamais été notre position. Nous savons que nos élèves ont avant tout besoin du présentiel et pour cela des mesures fortes sont nécessaires pour sécuriser les établissements.

    Le ministère reste sur le niveau 2 du protocole pour la reprise le 3 janvier dans les LP, SEP, SEGPA et ÉREA.

    Voie professionnelle

    Des PFMP sont prévues en janvier. Des entreprises vont demander à décaler ou refuser nos élèves (considérés comme véhiculant davantage le virus). Certaines entreprises seront en télétravail au moins trois jours par semaine, or la fracture numérique est très importante pour bon nombre d’élèves de la voie pro. Comment cela est-il anticipé ? Retour en établissement, à la maison ? Report ? Pour les activités non télétravaillables, un protocole spécifique est-il envisagé ?

    Depuis l’automne, le nombre d’élèves malades ou cas contact est important et s’accroit. Après trois années scolaires impactées par l’épidémie, beaucoup d’élèves, notamment dans certaines sections, ne seront pas en mesure d’effectuer le nombre de semaines de PFMP attendues, y compris le minimum évoqué dans le projet de décret de novembre 2021. Pour le SNUEP-FSU, les minima pris pour les examens 2021 doivent être reconduits pour les examens 2022.

    Réponse du ministère : il n’y a aucune raison de changer quoi que ce soit pour le moment. La législation prévue est suffisante. La FAQ sera mise à jour concernant les stages, les internats et les sorties.

    Mise à jour du 2 janvier : la FAQ ministérielle mise en ligne en fin de journée du 31 décembre recommande un report des PFMP dans les secteurs pour lesquels elles ne peuvent pas être réalisées. Les aménagements possibles selon le nombre d’élèves sans PFMP relèvent de décisions collectives de l’équipe pédagogique et non d’imposition de l’IEN ou du chef d’établissement.

    Masques

    Les syndicats de la FSU ont souligné l’urgence d’en finir avec les masques en tissu peu protecteurs (sans barrette, taille inadaptée, rapidement humides). Avec la FSU, le SNUEP a rappelé la nécessité de fournir des masques chirurgicaux et FFP2 pour les collègues vulnérables ou qui le souhaitent.

    Réponse du ministère : 1,7 millions de masques transparents distribués (maternelle et CP).

    Tests

    Y aura-t-il une politique de tests dans le second degré ? De nouveaux auto-tests sont-ils prévus (les anciens arrivent à péremption en janvier) ?

    Réponse du ministère : des auto-tests seront acheminés dans les établissements.

    Isolement / cas contact

    Les règles sont confuses, une clarification est nécessaire : distinction selon les variants ? Schéma vaccinal complet à 2 ou 3 doses sachant que nos élèves de 12 à 17 ans ne sont pas encore éligibles à la 3e dose ? Nous demandons d’isoler la classe au premier cas avéré car la situation s’est aggravée. Exiger un retour en classe risque d’accroitre les chaînes de contamination.

    Réponse du ministère : Attente de l’avis du Haut Conseil de santé publique pour déterminer la doctrine du dépistage et des règles d’isolement. Plus de distinction entre les variants. Les élèves mineurs ont un schéma vaccinal complet avec deux doses.

    Capteurs de CO2 et aération

    Les capteurs de CO2 manquent toujours et beaucoup de salles ne peuvent être aérées correctement. Il n’est pas possible de se satisfaire d’un capteur par établissement. L’État doit reprendre la main.

    Réponse du ministère : consigne du Premier ministre aux préfets et aux collectivités territoriales pour accélérer l’équipement en capteurs de CO2. Les préfets peuvent prendre la main.

    Manque de personnels

    Beaucoup de personnels malades ou cas contacts ne seront pas présent·es à la reprise ou dans les semaines à venir. Les vies scolaires, demi-pensions et internats seront aussi fragilisés par le manque de personnels. L’organisation des internats risque d’être intenable.

    Réponse du ministère : nous recruterons. Commentaire du SNUEP-FSU : pour rappel, l’an passé les candidats au remplacement ont fortement manqué et le recours aux néo-retraités ne fonctionne pas.

    Réunions et animations

    Les syndicats de la FSU ont demandé la suspension des réunions en présentiel et le report des formations/animations pour se centrer sur les apprentissages.

    Réponse du ministère : consigne a été donnée aux recteurs et rectrices pour que certaines activités (formation, animation…) soient reportées ou tenues en distanciel. Recommandation de tenir les réunions en distanciel.

    Droits des personnels

    Les syndicats de la FSU ont alerté sur la fin de la suspension du jour de carence pour Covid-19 fin décembre (loi du 5 août 2021) et demandé son prolongement. Ils ont aussi demandé confirmation du prolongement des dispositions en vigueur pour les personnels vulnérables jusqu’au 31 juillet 2022.

    Réponse du ministère : sur le jour de carence, décision interministérielle en attente.

    Pour finir, une réponse du ministère à une question que personne n’avait posée :
    Pour s’aligner sur les règles en population générale, il sera désormais interdit de boire un café débout en salle des professeurs.

    Quelques précisions du SNUEP-FSU :

    Pour les personnels vulnérables, les règles en vigueur depuis le 27 septembre 2021 perdurent. Les protections renforcées et le régime des ASA continuent de s’appliquer. Pour en savoir plus, consulter notre article en ligne.

    Avec la FSU, le SNUEP continue ses interventions pour que la suspension du jour de carence pour Covid-19 soit prolongée.

    Force est de constater que les réponses du ministère ne sont pas satisfaisantes. Le SNUEP-FSU a déjà redit ses exigences. Une nouvelle fois, les lycées professionnels sont loin d’être une priorité du quinquennat.

    Outils pour agir dans l’établissement

    Plus d’infos sur notre site, dossier Covid-19 avec un rappel concernant la notion de Danger grave et imminent et le droit de retrait. Voir aussi sur notre site un rappel sur les registres obligatoires dans les établissements. Le SNUEP-FSU a déjà interpellé le ministre (voir notre communiqué) et déposé un préavis de grève à partir du 3 janvier pour couvrir et soutenir les actions locales. Après échange avec les collègues, ne pas hésiter à saisir les CHSCT et agir collectivement pour améliorer les conditions de travail dans l’établissement.

    L’inaction du ministre est intolérable

    La rentrée scolaire du 3 janvier sera percutée par deux vagues simultanées de la pandémie et, malgré cela, rien n’est anticipé ni par le gouvernement ni par le ministre Blanquer.

    Comme depuis le début de cette crise sanitaire, le ministre palabre dans les médias mais n’agit aucunement pour protéger la santé des personnels et des élèves. Alors que mi-janvier est considérée comme la période la plus critique par les épidémiologistes, le ministre maintient le niveau 2 du protocole. Son mépris pour la profession et son inaction sont intolérables.

    Le SNUEP-FSU est attaché au maintien des cours en présentiel dans les LP, SEP, SEGPA et EREA mais dans des conditions sanitaires rigoureuses et respectueuses de la santé des personnels et des élèves. Pour cela, les établissements doivent rapidement être équipés de capteurs de CO2 ; les cantines, les internats et les ateliers doivent être sécurisés ; des masques doivent être fournis en nombre. Surtout, il y a urgence à instaurer une stratégie de testing massif pour les élèves et les personnels.

    Les autorités médicales s’accordent toutes à dire que les absences en personnels vont être importantes dans les semaines à venir. Dans le contexte déjà alarmant de pénurie de professeur·es de lycée professionnel, la situation risque de devenir intenable.

    Le SNUEP-FSU revendique un collectif budgétaire rapide pour recruter mais aussi une politique ambitieuse de revalorisation salariale – condition indispensable pour reconnaître l’engagement sans faille des personnels et restaurer l’attractivité de nos métiers.

    Face à cette inaction inadmissible du ministre, le SNUEP-FSU appelle les personnels à saisir les CHSCT sur la question sanitaire et à échanger ensemble dans les établissements dès le lundi 3 janvier. Le SNUEP-FSU a d’ores-et-déjà déposé un préavis de grève jusqu’aux vacances d’hiver pour soutenir les actions locales. Il appelle aussi les personnels à une journée d’action massive le 27 janvier sur les salaires et les conditions de travail.

    Paris, le 29 décembre 2021Communiqué en version pdf