Les professeur·es de lycée professionnel victimes de violences verbales et physiques doivent être soutenu·es

Le SNUEP-FSU apporte tout son soutien à la collègue violemment agressée au lycée professionnel Jacques Prévert de Combs-la-Ville ainsi qu’à l’ensemble des personnels de cet établissement. Il demande au ministère d’intervenir pour que la vidéo soit interdite et que la vie privée et l’intégrité de notre collègue soient respectées.

Si les agressions physiques ne sont pas massives, elles ne sont pas pour autant isolées. L’enquête Sivis 2019-2020, qui recense les faits graves déclarés dans les établissements scolaires, confirme qu’ils ont plus souvent lieu dans les lycées professionnels : 13,8 incidents graves pour 1000 élèves sur les six premiers mois de l’année contre 3 pour 1000 dans les LGT.

Pourtant en cas d’agression, la protection fonctionnelle pour les enseignant·es victimes comme les mesures conservatoires pour écarter les élèves agresseurs ne vont toujours pas de soi et nécessitent encore trop souvent un rapport de force par la mobilisation des collègues de l’établissement. Les remontées de difficultés dans les classes par les personnels continuent aussi trop souvent à être minimisées par les hiérarchies.

Les résultats des enquêtes Sivis devraient inciter le ministère à augmenter le nombre d’adultes dans les lycées professionnels et à renforcer les équipes pluriprofessionnelles. Or, il n’aura rien anticipé de ce point de vue non plus puisque plus de 1000 emplois ont été supprimés dans l’enseignement professionnel public sur le quinquennat.

Le SNUEP-FSU exige de la réactivité et de la fermeté à chaque agression de personnel. Néanmoins, il est indispensable de mettre en place des politiques éducatives ambitieuses pour que ces faits graves n’adviennent plus. Pour cela, l’ensemble de la chaine hiérarchique doit soutenir tous les collègues victimes de violences verbales et physiques. Les lycées professionnels doivent intégrer au plus vite la carte nationale d’éducation prioritaire et tous bénéficier d’une équipe pluriprofessionnelle complète et d’adultes formés en nombre suffisant.

Les réactions du SNUEP-FSU:

Le café pédagogique: LIEN

France-info: LIEN

Bulletin de participation à la formation stagiaire du 17 novembre 2021 SNUEP-SNES FSU

    Voici ci-dessous les informations à compléter pour ta participation à la formation stagiaire à l'INSPE GEORGES V à Nice ce 17 Novembre.
    Les co-secrétaires académiques du Snuep-fsu Nice: Andrée Ruggiero, Emmanuelle Cazach et Christian Petit.

    N'OUBLIES PAS D'APPUYER SUR "ENVOYER" à la fin.

    Prime pour les professeur·es principaux de 3e SEGPA : une première victoire syndicale !

    L’action syndicale du SNUEP-FSU paie : les professeurs de lycée professionnel (PLP) professeurs principaux de 3e SEGPA ont enfin reçu l’indemnité qui leur était due avec une rétroactivité sur 3 ans. Certain·es ont donc vu leur bulletin de salaire récemment abondé d’environ 3000 euros.

    Un texte datant de 2019 prévoyait l’élargissement de l’indemnité de professeur principal aux enseignant·es du second degré qui exercent cette mission en SEGPA. Le ministère et les rectorats ont d’abord refusé de l’appliquer. Sous la pression et la détermination du SNUEP-FSU qui est intervenu sans relâche au ministère et dans les rectorats, ils se sont mis en conformité avec la loi et ont enfin versé cette prime, rétroactivement, à tous les personnels qui en ont fait la demande.

    Le texte autorise aussi cet octroi de prime aux professeurs principaux de 4e SEGPA. Néanmoins le ministère refuse toujours d’appliquer cette règle faute de moyens ! Le SNUEP-FSU accompagne tous les collègues qui le souhaitent dans les démarches permettant de remédier à cette profonde injustice.

    Le SNUEP-FSU appelle les professeurs principaux de 4e à faire valoir leurs droits en contactant les équipes académiques du SNUEP-FSU pour les accompagner dans leur démarche.

    Le SNUEP-FSU appelle aussi tous les professeurs principaux de 3e SEGPA à vérifier si cette prime leur a bien été versée et, dans le cas contraire, à contacter les équipes militantes académiques du SNUEP-FSU.

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    AESH en grève le 19 octobre

    AESH : toutes les raisons de poursuivre et amplifier la mobilisation

    Les mobilisations des AESH, ainsi que les interventions des organisations syndicales, ont contraint le ministère à ouvrir les discussions sur les salaires des AESH et à concéder une avancée en instaurant une grille de rémunération à avancement automatique. C’est un élément qui doit permettre de supprimer les inégalités de traitement selon les académies. Mais elle ne répond pas aux revendications immédiates d’une réelle revalorisation salariale, de création d’un corps de fonctionnaires et d’amélioration des conditions de travail, notamment avec l’abandon des PIAL, le recours généralisé aux notifications mutualisées. Ces revendications restent pleinement d’actualité.

    Les indices de la nouvelle grille et le rythme d’avancement ne permettront pas de résorber la faiblesse des salaires des AESH. Le choix de l’indice majoré plancher 335, quasiment au niveau du SMIC, est en deçà des annonces de la ministre de la transformation et de la Fonction publiques qui cite l’indice 337 a minima pour les fonctionnaires de catégorie C.

    La progression de 10 points d’indice tous les trois ans est largement insuffisante et sera rattrapée par l’inflation. C’est inacceptable.

    Si l’action syndicale a permis que toutes les années d’AESH ou d’AED-AVS soient prises en compte lors du classement dans la nouvelle grille, ce n’est pas le cas des années sous contrat aidé (CUI CAE – PEC).

    Les discussions sur le temps de travail des AESH vont être ré-ouvertes fin septembre. Les premières pistes avancées par le ministère pour faciliter l’accès à des emplois à temps complet ne sont toujours pas acceptables. La multiplication des contrats auprès de plusieurs employeurs, en dehors du temps scolaire ne répond aucunement aux attentes des AESH ni aux missions pour lesquelles ils.elles se sont engagé.e.s. Ce projet est contraire à l’exigence de pleine reconnaissance du métier d’AESH dans les écoles et établissements scolaires.

    La généralisation des PIAL à cette rentrée scolaire est un pas de plus dans la mutualisation des moyens. Les PIAL dégradent les conditions de travail des AESH, et aggravent la précarité des personnels en leur imposant de suivre davantage d’élèves et d’intervenir sur plusieurs écoles, collèges et lycées.

    Les organisations FSU, FNEC-FP-FO, CGT Éduc’action, SNALC, SUD éducation, SNCL-FAEN jugent nécessaire de poursuivre et d’amplifier la mobilisation pour :

    • augmenter les rémunérations de toutes et tous les AESH sur toute la carrière, avec comme objectif l’alignement sur la grille de catégorie B ;
    • leur garantir la possibilité de contrats à temps complet pour vivre dignement de leur travail ;
    • abandonner les PIAL et la politique de mutualisation des moyens ;
    • créer un véritable statut de la Fonction publique pour reconnaître le métier d’AESH ;
    • donner accès à des formations qualifiantes à la hauteur des missions d’inclusion ;
    • recruter les AESH qui font encore défaut pour permettre aux élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement à la hauteur des besoins.Cette mobilisation doit se poursuivre avec tous les personnels dans les académies et les départements pour obtenir la satisfaction des revendications. Les organisations FSU, FNEC-FP-FO, CGT Éduc’action, SNALC, SUD éducation, SNCL-FAEN appellent les personnels à poursuivre les réunions dès la rentrée, à mener le débat avec les personnels, pour construire le rapport de force.Elles appellent à faire du mardi 19 octobre une grande journée de grève et de mobilisation nationale.Elles soutiennent toutes les initiatives pour développer la mobilisation dans l’action commune la plus large, sur la base de ces revendications.

    Appel intersyndical au 19 octobre

    État des services: quelques rappels

    Vous devez recevoir en ce moment dans votre établissement votre Ventilation du Service (VS) ou État des services d’enseignement. Voici quelques rappels du Snuep-fsu pour vous aider dans la vérification de votre service.

    L’État VS (ventilation du service) est le récapitulatif officiel du service d’enseignement.  Il doit être soumis aux collègues dans les premières semaines de l’année scolaire pour approbation et signature, avant transmission au rectorat, par le chef d’établissement. Il est très important de le vérifier pour le traitement.

    Il doit préciser, pour chaque classe attribuée, le nombre d’élèves, le nombre d’heures hebdomadaires et les pondérations le cas échéant. Il constitue le bilan du nombre total d’heures d’enseignement, des réductions du maximum de service, des missions particulières ouvrant droit à un allégement du service ou au paiement à l’année d’une IMP et établit le nombre éventuel d’HSA résultant de ces calculs.

    Que faut-il vérifier ?

    • Le décompte des heures : toute heure effectuée avec les élèves compte pour une heure dans le service d’enseignement.

    • La bonne prise en compte des réductions du maximum de service, en cas de complément de service, et en cas d’allégement du service.

    • En cas de pondération, toutes les heures d’enseignement concernées sont prises en compte dans la limite du maximum de service résultant des réductions ou allégements éventuels.

    • Les missions particulières effectuées à l’année sont reconnues soit par attribution d’un allégement horaire du service d’enseignement soit par attribution d’une indemnité annuelle pour mission particulière (IMP). Dans ces deux cas, cela doit figurer sur l’état VS.

    • Les HSA (heure supplémentaire annuelle) résultant de ces calculs sont bien inscrites.

    En complément: Rappels sur l’indemnité pour mission particulière (IMP):

    Décret 2015-475 du 27 avril 2015 Arrêté du 27 avril 2015, circulaire 2015-058
    Le décret indemnitaire 2015-475 définit les missions particulières, et par la circulaire d’application 2015-058 le ministère rend prioritaire les deux types de mission de coordonnateur de discipline et celle de référent « ressources numériques ». Huit missions particulières sont recensées. L’indemnité est versée par neuvième à compter du mois de novembre.
    – Coordination de discipline 1 250 € ou 625 € ou 2 500 €
    – La coordination des activités physiques, sportives et artistiques dès lors qu’exercent dans l’établissement au moins 3 enseignants d’EPS, assurant au moins 50 heures de service hebdomadaire. 1 250 € ou 2500 € si l’établissement compte plus de quatre enseignants d’EPS (en équivalent temps plein).
    – Référent pour les ressources et usages pédagogiques numériques « selon la charge de travail et le niveau d’expertise requis » 1 250 € ou 2500 € ou 3 750 €
    – Référent décrochage 1 250 €, 625 € ou 2 500 €
    – Référent culture 625€, 1 250 €
    – Tutorat des élèves en lycée 312,5 € ou 625 € « en fonction de l’importance effective de la mission »
    – Coordination de cycle d’enseignement 1 250 €, 625 € ou 2 500 €
    – Coordination de niveau d’enseignement 1 250 €, 2 500 € ou 3 750 €

    Les plans de relance ne bénéficient pas aux formations et à l’emploi des jeunes

    Le ministre de l’éducation nationale organise une Université Ecole Entreprise à Poitiers les 7 et 8 octobre pour « relever le défi de l’insertion professionnelle des jeunes » en lien avec les plans de relance économique.

    Pour la FSU, l’avenir comme l’insertion professionnelle des jeunes est un sujet majeur qui n’est pas traité à la hauteur des enjeux pour l’avenir de notre société. Le chômage des jeunes a bondi de 16% au dernier trimestre 2020 et reste en augmentation en 2021.  Le nombre de jeunes sans solution d’emploi ni de formation atteint 1 million 500 mille en 2020 soit presque 13% des jeunes de 15 à 29 ans selon l’INSEE. Malgré les annonces, les milliards dépensés depuis 2017, et les multiples plans de relance : ce quinquennat s’avère être un échec criant sur l’insertion professionnelle des jeunes comme sur les politiques de formation.

    Le président et le gouvernement prétendent mettent en œuvre de grands plans d’investissement pour les jeunes. Les 15 milliards d’argent public du Plan Investissement Compétence (PIC) de 2018, sont injectés sur des dispositifs qui sont reconduits chaque année sans aucun bilan. Les 2 milliards ajoutés récemment aux 7 milliards du « plan 1 jeune 1 solution » ont été décidé sans concertation et sans évaluation des politiques menées. Il en va de même pour l’apprentissage sans aucun regard sur la qualité des formations alors que les lycées professionnels publics ont perdu 1000 postes sur la période. C’est l’équivalent de 20 lycées professionnels rayés de la carte. Le gouvernement ne s’attelle aucunement à l’insertion professionnelle des jeunes mais instrumentalise ce sujet sérieux pour distribuer de l’argent public sans conditions aux entreprises. Et ce sont les plus grosses entreprises qui en profitent le plus : pour empocher les primes à l’embauche ou à l’apprentissage, elles imposent des plans de licenciement et recrutent des jeunes sur des contrats courts et précaires ou sur des dispositifs de pseudo formation « maison ». La question des secteurs en tension qui éprouvent des difficultés à recruter des personnels est un problème profondément social. La véritable solution consiste à revaloriser les conditions de travail et les salaires des métiers concernés. Les pouvoirs publics ont pour leur part la responsabilité de revaloriser les formations professionnelles publiques qui conduisent à ces métiers. Or aujourd’hui les choix du gouvernement consistent à distribuer de l’argent public pour permettre au secteur privé de faire baisser le coût du travail !

    La FSU exige des bilans sérieux et objectivés de l’argent public dépensé et de conditionner les aides publiques aux entreprises. Pour s’attaquer à la racine des problèmes, il est urgent de mettre en place des formations professionnalisantes et qualifiantes solides dispensées dans des établissements publics et contrôlées par les pouvoirs publics. Il faut mettre un terme aux financements publics des formations qui n’ont que le nom et ne servent en réalité qu’à offrir de la main d’œuvre gratuite ou presque aux entreprises.

    La FSU dénonce le fait que quasiment rien ne soit fléché vers les services publics sur les milliards dépensés dans le cadre des plans de relance. Lutter contre le chômage des jeunes nécessiterait aussi d’ouvrir des places aux concours dans tous les métiers des 3 versants de la fonction publique.  En cette période de crise économique l’école doit prendre toute sa place. Pour sécuriser les parcours scolaires et professionnels des jeunes, pour élever le niveau de qualification, pour accueillir tous les jeunes sans solution de formation qui le souhaitent et pour rescolariser tous les jeunes victimes de rupture de contrats d’apprentissage (38% chez les mineurs) il est urgent de programmer un grand plan d’investissement pour le service public d’éducation.

    Les Lilas, le 01 octobre 2021

    05 octobre 2021 : Grève et mobilisation ! Les manifestations dans le 06 et le 83

    MANIFESTATIONS, MARDI 5 OCTOBRE 2021

    10h place Masséna, à Nice

    10h 30 – Place de la Liberté à TOULON

    10h 30 – Sous-préfecture du Var à DRAGUIGNAN

    Les organisations syndicales représentatives de la Fonction publique CGT, FO, FSU, Solidaires et FA-FP appellent l’ensemble des fonctionnaires et agents-es publics à cesser le travail le 5 octobre 2021 et à participer aux mobilisations organisées avec le secteur privé.

    Subissant depuis des années des politiques publiques d’austérité qui ont dégradé considérablement leurs conditions de travail et leur pouvoir d’achat, les fonctionnaires et agents-es publics s’inscrivent dans les revendications portées sur le plan interprofessionnel, notamment :

    • l’augmentation générale des salaires par la revalorisation du point d’indice et l’amélioration de la grille indiciaire, ainsi que des mesures fortes pour gagner l’égalité professionnelle,

    • l’arrêt des suppressions de postes et des recrutements partout où c’est nécessaire,

    • l’abandon du projet de loi 3DS, des restructurations et le maintien et le développement de services publics de proximité,

    • l’arrêt des emplois précaires et la mise en place d’un plan massif de titularisation et/ou de CDIsation,

    • l’engagement que la réforme portant sur un régime universel des retraites ou la remise en cause des régimes spéciaux est abandonnée.

    Tout en réaffirmant que la priorité doit être à la mise en œuvre des moyens indispensables pour protéger la santé de la population et des salariés-es en particulier, dont fait partie aujourd’hui la vaccination à laquelle chacun doit pouvoir accéder, nous rappelons qu’il est inacceptable de sanctionner un-e agent-e sur un plan professionnel au regard de choix personnels, le tout sans possibilité de débat contradictoire par la saisine des CAP ou CCP.

    C’est pourquoi, nos organisations refusent toute suspension des agents-es et interruption de leur rémunération et demandent le retrait de cette disposition du projet de loi.

    Elles revendiquent davantage de moyens pour la santé et l’hôpital public et, globalement, des budgets 2022 en rupture avec les politiques d’austérité.

    Face à un Président de la République et un Gouvernement qui continuent de faire la sourde oreille aux revendications portées par les organisations syndicales des travailleurs-euses, il est temps de nous faire entendre !

    Nos organisations syndicales apportent leur soutien à toutes les mobilisations en cours notamment à l’Éducation nationale le 23 septembre prochain et en solidarité avec les retraités-es le 1er octobre 2021, processus de lutte qui doivent converger le 5 octobre prochain.

    Ensemble, public, privé, soyons solidaires et prenons notre destin entre nos mains !

    En grève et aux manifestations le 5 octobre 2021 !

    Fait à Paris le 17 septembre 2021

    Salaire, emploi, réformes régressives (assurance chômage, nombreuses déclarations sur la réforme des retraites…), en cette rentrée, les mesures défavorables aux salariés se multiplient. L’intersyndicale interprofessionnelle appelle à une journée de grève le mardi 5 octobre pour exiger l’augmentation des salaires, l’abandon définitif des réformes des retraites et de l’assurance chômage, un coup d’arrêt à la précarisation de l’emploi….

    L’appel de l’intersyndicale interprofessionnelle en ligne
    L’appel de l’intersyndicale de la Fonction publique en ligneTélécharger le tract de la FSU


    Pour la FSU

    Les services publics sont le bien de toutes et tous, la seule richesse de celles et ceux qui n’ont rien.

    La réduction des inégalités sociales est indissociable de l’extension des services publics.

    La pandémie a montré l’utilité des services publics, mais aussi leur dégradation actuelle faute de moyens et de personnels, préjudiciable à la société tout entière quand ils ne peuvent plus accomplir leurs missions.

    L’urgence climatique de plus en plus palpable impose une transition écologique rapide de la société. Il n’est pas possible pour engager cette transition de s’en remettre aveuglément au marché et aux entreprises privées, tournées vers la satisfaction immédiate d’intérêts privés.

    Les services publics et leurs agent-es ont donc un rôle majeur, double, à jouer. 

    • Offrir à toutes les populations des services publics de qualité nécessaires à l’amélioration de leurs conditions de vie et à leur émancipation.
    • Participer à la protection de la population des effets des changements climatiques tout en facilitant la transition vers un modèle social plus sobre et plus juste.

    Le développement des services publics engendre des emplois supplémentaires non délocalisables.

    De tels emplois nécessitent des garanties statutaires assurant l’autonomie professionnelledes agent-es face aux pressions de toute nature, dans le souci d’une même qualité de service pour tous les usagers.

    Il faut également des personnels en nombre suffisant, disposant de moyens adaptés pour accomplir leurs missions.

    Il faut donc rendre la fonction publique attractive.

    Cela passe aussi par de bonnes conditions de travail et des rémunérations attractives.

    La FSU et ses syndicats portent de nombreuses revendications,dont :

    • l‘augmentation de la valeur du point d’indice,
    • le rattrapage des pertes subies,
    • des mesures  générales pour toutes et tous les agent·es permettant une augmentation significative du pouvoir d’achat,
    • la titularisation des contractuels
    • l’abrogation de la journée de carence.

    En savoir plus: https://fsu.fr/conference-sur-les-perspectives-salariales-6-juillet-2021/

    Au lieu de cela :

    Nous, agents des services publics, titulaires comme contractuel-les, subissons depuis une trentaine d’années, et tout particulièrement sous ce gouvernement

    • des conditions de travail dégradées par les coupes budgétaires, les réorganisations incessantes des services, les suppressions d’emploi, l’augmentation de la précarité
    • des injonctions paradoxales à toujours faire mieux avec moins, source de souffrance au travail et de perte de sens de nos métiers
    • un  management de plus en plus envahissant, la perte des garanties collectives de traitement équitable, liée à l’affaiblissement du  rôle des commissions paritaires et   l’augmentation de l’arbitraire, induites par la loi de  Transformation de la Fonction publique de 2019
    • des gels de rémunération, entraînant des pertes considérables de  pouvoir d’achat et effondrement de l’attractivité des emplois publics
    • du « fonctionnaire  bashing », basse diversion, tentant d’imputer aux agents publics toutes les difficultés des services publics constatées par les usagers, L’objectif à peine caché est d’amplifier la privatisation des services publics.   

    C’est pourquoi la FSU invite les personnels des services publics à exprimer fortement leurs revendications en se mobilisant massivement le 5 octobre à l’appel de l’intersyndicale

    Lettre ouverte au ministre – Conditions de scolarité rentrée 2021

    à Monsieur Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports

    Paris, le 27 septembre 2021

    Objet : Lettre ouverte sur l’organisation de la scolarité des élèves de la voie professionnelle

    Monsieur le Ministre, 

    Nous vous interpellons de nouveau en cette rentrée sur des sujets majeurs concernant l’organisation de la scolarité des élèves de la voie professionnelle et, plus largement, sur l’organisation de nos établissements. Nous souhaitons avoir des réponses précises et rapides aux interrogations des personnels mais aussi des familles et des élèves de la voie professionnelle. 

    Comme nous l’avions anticipé, nos élèves sont à ce jour peu vaccinés. Ils et elles entrent progressivement dans le processus de vaccination. Or, certaines périodes de formation en milieu professionnel (PFMP) ont déjà débuté et d’autres se profilent en octobre et novembre. Comme vous le savez, nombreux sont les lieux de PFMP où le passe sanitaire est obligatoire ou exigé. Nous consultons régulièrement la FAQ mise en ligne sur le site ministériel et, à ce jour, seules sont évoquées les règles concernant le droit du travail.  

    Notre question relève donc des responsabilités et des prérogatives de notre ministère : comment, par qui et selon quelles modalités seront pris en charge les élèves qui n’auront pas de passe sanitaire et ne pourront pas effectuer leurs PFMP ? 

    Un second problème n’est pas résolu par la FAQ et nous considérons urgent de l’anticiper. Dans de nombreuses filières (hôtellerie restauration, soins et services à la personne, mais aussi commerce, vente, accueil…), les élèves en terminale bac pro cette année n’ont pas effectué la totalité de leur PFMP : ni en seconde et encore moins en première du fait de la fermeture des lieux d’accueil. Sachant qu’il est inenvisageable de leur faire rattraper ces périodes sur une année de terminale où il faut aussi rattraper les enseignements qui leur ont manqués, ces élèves n’auront donc pas le nombre attendu de semaines de PFMP pour obtenir leur diplôme en juillet 2022.

    Qu’en est-il de la possibilité de reconduire au plus vite certaines dispositions du décret 2021-161 du 15 février 2021 qui diminue le nombre de semaines obligatoires ? Cela rassurerait les familles et les personnels bien démunis pour répondre aux questions des élèves cette année.  

    Les dispositifs mis en œuvre par la réforme de la voie professionnelle nécessitent du temps de préparation. Les équipes pédagogiques ne sont complètes et définitivement connues qu’à la rentrée. C’est pourquoi la note de service pour la mise en œuvre de la réforme propose de banaliser les deux premières semaines de co-intervention. Cette mesure est également nécessaire pour le chef-d’œuvre.

    Le SNUEP-FSU est extrêmement choqué car en cette rentrée, dans beaucoup d’établissements, les équipes ont dû mettre en place un rapport de force avec leur direction pour obtenir cette banalisation. Certains chefs d’établissement sont allés jusqu’à interdire aux équipes de prendre ce temps. Cet excès de zèle et d’autoritarisme est inacceptable quand on sait le temps nécessaire à la préparation de ces deux dispositifs imposés.

    Lors des comités de suivi de la transformationde la voie professionnelle, la possibilité de banaliser les heures de co-intervention et de chef-d’œuvre à nouveau lors des deux premières semaines du second semestre a été évoquée et semblait faire consensus.

    Ainsi, conformément aux paroles des représentants ministériels dans différentes instances, et notamment lors des comités de suivi de la transformation de la voie professionnelle, nous vous demandons d’anticiper ce problème et d’établir des notes de service pour faciliter ce travail préparatoire des enseignants, au bénéfice des élèves de la voie professionnelle.

    En dernier point, bon nombre d’élèves en inclusion se retrouvent à ce jour sans AESH. Ces élèves sont parfois placés dans des classes à forts effectifs (plus de 30). Cette situation est particulièrement préjudiciable et est perçue par ces élèves et leurs familles comme une forme de maltraitance. L’État, en la matière, prend envers ses citoyens des engagements qu’il ne tient pas. Quelles solutions comptez-vous leur apporter et sous quels délais ?

    Monsieur le ministre, merci de l’attention que vous porterez à nos questions pourtant évidentes de rentrée scolaire dans la voie professionnelle. Les réponses que vous apporterez doivent permettre aux élèves et personnels de la voie professionnelle d’appréhender enfin cette année scolaire plus sereinement. 

    Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en notre sincère et profond attachement au service public d’éducation.

    Sigrid Gérardin et Axel Benoist

    Co-secrétaires généraux du SNUEP-FSU

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    Enquête flash adhérent.es Snuep de rentrée

    Un Groupe de travail académique national du Snuep a lieu ce jour mercredi 15 septembre 2021 à partir de 17h
    Chère adhérente, cher adhérent, merci de répondre à cette enquête flash sur les conditions de rentrée dans ton établissement afin que les co-secrétaire du Snuep-fsu Nice puissent faire remonter cela au Groupe de travail. Tu peux aussi continuer à répondre à cette enquête et la compléter au-delà de cette date.

    Les co-secrétaires académiques du Snuep-fsu Nice: Andrée Ruggiero, Emmanuelle Cazach et Christian Petit

      Au niveau sanitaire, il y-a-t-il des points de tensions dans ton lycée ? (Équipement de protection, aération des locaux, densité dans les classes, respect du port du masque, manque ou pas d'agents territoriaux pour le service de restauration ? L'entretien ? ...etc ? )

      Quelles conséquences de la réforme sur vos Emplois Du Temps ? Organisation chef d’œuvre, co-intervention, temps de concertations ? Êtes-vous concernés par les options facultatives en EPS "unité facultative secteur sportif" ? Si oui comment cela se met en place ? Autre remarques.

      Au niveau du Grenelle de l'éducation et de la prime d'attractivité qui n'a concerné que 31% des collègues sur la première tranche et que 58% des collègues sur la deuxième tranche. Quel a été l'avis des collègues lors d'une heure d'info syndicale abordant ce sujet par exemple ?

      Merci de nous faire remonter toutes autres remarques liées par exemple aux postes qui ne sont pas pourvus dans ton établissement, nombre de BMP, nombre des services partagés sur d'autres établissements. Et de manière générale, les ressentis physique et psychologique des collègues en cette rentrée dans l'académie de Nice dans ce contexte covid.

      En te remerciant par avance sur les informations que tu pourras nous délivrer pour que nous intervenions au niveau du National et du groupe de travail qui se tient ce mercredi 15 septembre 2021. N'hésites pas cependant à répondre à cette enquête ou la compléter après cette date.

      Les co-secrétaires académiques du Snuep-fsu Nice: Andrée Ruggiero, Emmanuelle Cazach et Christian Petit.

      MERCI D'INDIQUER TES RÉPONSES DANS LE CADRE CI-DESSOUS ET N'OUBLIES PAS D'APPUYER SUR "ENVOYER" POUR VALIDER L’ENQUÊTE