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Rendez-vous de carrière année N – Recours année N+1.

Rappels:

  • l’année N-1 correspond à la programmation du RDV de carrière pour l’année N.
  • L’année N est celle du RDV de carrière et du compte-rendu d’évaluation reçu en fin d’année scolaire par l’agent qui peut y formuler des observations dans un délais de 15 jours.
  • l’année N+1 est l’année des recours pour les rendez-vous de carrière qui ont eu lieu l’année N (2020-2021), les recours se déroulent l’année N+1(2021-2022).

Remarque: Les collègues dont le « Rendez-vous » n’a pu être réalisé au cours de l’année scolaire N peuvent se le voir proposé au cours du mois de septembre suivant. Ils doivent en être avisés 15 jours à l’avance. Ils disposent de 15 jours pour formuler leurs observations sur le compte-rendu d’évaluation. L’appréciation finale de la valeur professionnelle doit être notifiée au plus tard le 15 octobre.

Année N+1 (2021-2022)

L’appréciation finale de la valeur professionnelle, notifiée, à la fin du compte-rendu, par le recteur, est communiquée dans les quinze jours suivant la rentrée.

À partir de la date de notification de l’appréciation finale, s’ouvrent les délais de recours :

  1. Un recours est alors possible, dans un délai de 30 jours francs suivant la notification de l’appréciation finale.
  1. Le rectorat dispose de 30 jours francs pour répondre. Attention, l’absence de réponse équivaut à un refus de réviser l’avis.
  1. Dans ce cas, vous pouvez saisir la Commission Administrative Paritaire (CAPA ou CAPN) d’une demande de révision dans un délai de 30 jours francs suivant la notification de la réponse (ou de non réponse). Envoyez un double de votre contestation à sa.nice@snuep.fr

Toutes les notifications sont à consulter dans l’application SIAE (accessible via I-prof).
N’hésitez pas à faire valoir vos droits :
les commissaires paritaires SNUEP-FSU seront à
vos côtés pour porter votre appel individuel en CAP (commissions administratives paritaires), vous informer et défendre vos droits.

Entre mi-décembre et février :
Tenue de la CAP d’appel.

La décision finale sera définitive après consultation obligatoire de la CAP.

CAPLP 2022 : les attendus des jurys enfin connus ?

La session 2022 des concours de recrutement est marquée par de nombreux changements : outre le déplacement de certains concours en fin de master, les épreuves ont été davantage professionnalisées. Si des sujets « zéro » ont bien été publiés pour les différents concours, ils ne s’accompagnent pas des attendus des jurys, contrairement aux CAPES.

Le SNUEP-FSU a écrit au Directeur général des ressources humaines de l’Éducation nationale, pour soulever ce problème. Nous avons mis en avant que la grande majorité des candidates et candidats aux CAPLP les préparent en dehors du cadre des INSPÉ, souvent par manque de formations spécifiques à l’enseignement professionnel. Pour tous, les rapports de jury sont habituellement un outil essentiel ; or ils se retrouvent là livrés à eux-mêmes. Cela risque d’avoir un effet de démotivation pour les candidates et candidats, et aggraver la crise de recrutement qui frappe déjà de plein fouet nos disciplines.

Au cours d’une audience qui s’est tenu le mardi 12 octobre, nous avons relancé la DGRH à ce sujet. Les services du ministère ont été sensibles à notre interpellation et ont demandé à l’Inspection Générale, qui pilote les concours, de transmettre des éléments d’attendus. Ceux-ci sont en cours de publication. L’Inspection générale envisage, pour certaines disciplines professionnelles à faible effectif, de produire un document commun sur les attendus des épreuves.

Le SNUEP-FSU sera attentif à la poursuite de ces publications et se félicite d’avoir obtenu satisfaction. Cela permet aux candidates et candidats de préparer les concours sereinement avec un cadre plus clair.

Consultez les sujets « zéro » et les attendus : https://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid157873/sujets-zero-2022.html

RÉCLAMEZ VOTRE INDEMNITÉ CAPPEI

PLP exerçant dans l’ASH et détenant le CAPPEI

Le versement de l’indemnité de 844,19 € pour exercice en ASH (au moins un mi-temps) n’est plus automatique et est conditionné à la détention du CAPPEI depuis le 1er septembre 2021.
Pensez à transmettre une copie de votre certification à votre gestionnaire au rectorat pour que l’indemnité vous soit toujours versée. Suite à la pandémie et au report de certaines validations de CAPPEI, le SNUEP-FSU agit auprès du ministère pour que cette exigence du CAPPEI soit reportée au 1er septembre 2022 et ainsi permettre à toutes et tous de continuer à percevoir l’indemnité cette année 2021-2022.
PLP en exercice dans l’ASH, le CAPPEI peut s’obtenir par VAE désormais : https://snuep.fr/ash-segpa-erea/mon-emploi/droits-des-plp/ash-segpa-erea/

Les professeur·es de lycée professionnel victimes de violences verbales et physiques doivent être soutenu·es

Le SNUEP-FSU apporte tout son soutien à la collègue violemment agressée au lycée professionnel Jacques Prévert de Combs-la-Ville ainsi qu’à l’ensemble des personnels de cet établissement. Il demande au ministère d’intervenir pour que la vidéo soit interdite et que la vie privée et l’intégrité de notre collègue soient respectées.

Si les agressions physiques ne sont pas massives, elles ne sont pas pour autant isolées. L’enquête Sivis 2019-2020, qui recense les faits graves déclarés dans les établissements scolaires, confirme qu’ils ont plus souvent lieu dans les lycées professionnels : 13,8 incidents graves pour 1000 élèves sur les six premiers mois de l’année contre 3 pour 1000 dans les LGT.

Pourtant en cas d’agression, la protection fonctionnelle pour les enseignant·es victimes comme les mesures conservatoires pour écarter les élèves agresseurs ne vont toujours pas de soi et nécessitent encore trop souvent un rapport de force par la mobilisation des collègues de l’établissement. Les remontées de difficultés dans les classes par les personnels continuent aussi trop souvent à être minimisées par les hiérarchies.

Les résultats des enquêtes Sivis devraient inciter le ministère à augmenter le nombre d’adultes dans les lycées professionnels et à renforcer les équipes pluriprofessionnelles. Or, il n’aura rien anticipé de ce point de vue non plus puisque plus de 1000 emplois ont été supprimés dans l’enseignement professionnel public sur le quinquennat.

Le SNUEP-FSU exige de la réactivité et de la fermeté à chaque agression de personnel. Néanmoins, il est indispensable de mettre en place des politiques éducatives ambitieuses pour que ces faits graves n’adviennent plus. Pour cela, l’ensemble de la chaine hiérarchique doit soutenir tous les collègues victimes de violences verbales et physiques. Les lycées professionnels doivent intégrer au plus vite la carte nationale d’éducation prioritaire et tous bénéficier d’une équipe pluriprofessionnelle complète et d’adultes formés en nombre suffisant.

Les réactions du SNUEP-FSU:

Le café pédagogique: LIEN

France-info: LIEN

Prime pour les professeur·es principaux de 3e SEGPA : une première victoire syndicale !

L’action syndicale du SNUEP-FSU paie : les professeurs de lycée professionnel (PLP) professeurs principaux de 3e SEGPA ont enfin reçu l’indemnité qui leur était due avec une rétroactivité sur 3 ans. Certain·es ont donc vu leur bulletin de salaire récemment abondé d’environ 3000 euros.

Un texte datant de 2019 prévoyait l’élargissement de l’indemnité de professeur principal aux enseignant·es du second degré qui exercent cette mission en SEGPA. Le ministère et les rectorats ont d’abord refusé de l’appliquer. Sous la pression et la détermination du SNUEP-FSU qui est intervenu sans relâche au ministère et dans les rectorats, ils se sont mis en conformité avec la loi et ont enfin versé cette prime, rétroactivement, à tous les personnels qui en ont fait la demande.

Le texte autorise aussi cet octroi de prime aux professeurs principaux de 4e SEGPA. Néanmoins le ministère refuse toujours d’appliquer cette règle faute de moyens ! Le SNUEP-FSU accompagne tous les collègues qui le souhaitent dans les démarches permettant de remédier à cette profonde injustice.

Le SNUEP-FSU appelle les professeurs principaux de 4e à faire valoir leurs droits en contactant les équipes académiques du SNUEP-FSU pour les accompagner dans leur démarche.

Le SNUEP-FSU appelle aussi tous les professeurs principaux de 3e SEGPA à vérifier si cette prime leur a bien été versée et, dans le cas contraire, à contacter les équipes militantes académiques du SNUEP-FSU.

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AESH en grève le 19 octobre

AESH : toutes les raisons de poursuivre et amplifier la mobilisation

Les mobilisations des AESH, ainsi que les interventions des organisations syndicales, ont contraint le ministère à ouvrir les discussions sur les salaires des AESH et à concéder une avancée en instaurant une grille de rémunération à avancement automatique. C’est un élément qui doit permettre de supprimer les inégalités de traitement selon les académies. Mais elle ne répond pas aux revendications immédiates d’une réelle revalorisation salariale, de création d’un corps de fonctionnaires et d’amélioration des conditions de travail, notamment avec l’abandon des PIAL, le recours généralisé aux notifications mutualisées. Ces revendications restent pleinement d’actualité.

Les indices de la nouvelle grille et le rythme d’avancement ne permettront pas de résorber la faiblesse des salaires des AESH. Le choix de l’indice majoré plancher 335, quasiment au niveau du SMIC, est en deçà des annonces de la ministre de la transformation et de la Fonction publiques qui cite l’indice 337 a minima pour les fonctionnaires de catégorie C.

La progression de 10 points d’indice tous les trois ans est largement insuffisante et sera rattrapée par l’inflation. C’est inacceptable.

Si l’action syndicale a permis que toutes les années d’AESH ou d’AED-AVS soient prises en compte lors du classement dans la nouvelle grille, ce n’est pas le cas des années sous contrat aidé (CUI CAE – PEC).

Les discussions sur le temps de travail des AESH vont être ré-ouvertes fin septembre. Les premières pistes avancées par le ministère pour faciliter l’accès à des emplois à temps complet ne sont toujours pas acceptables. La multiplication des contrats auprès de plusieurs employeurs, en dehors du temps scolaire ne répond aucunement aux attentes des AESH ni aux missions pour lesquelles ils.elles se sont engagé.e.s. Ce projet est contraire à l’exigence de pleine reconnaissance du métier d’AESH dans les écoles et établissements scolaires.

La généralisation des PIAL à cette rentrée scolaire est un pas de plus dans la mutualisation des moyens. Les PIAL dégradent les conditions de travail des AESH, et aggravent la précarité des personnels en leur imposant de suivre davantage d’élèves et d’intervenir sur plusieurs écoles, collèges et lycées.

Les organisations FSU, FNEC-FP-FO, CGT Éduc’action, SNALC, SUD éducation, SNCL-FAEN jugent nécessaire de poursuivre et d’amplifier la mobilisation pour :

  • augmenter les rémunérations de toutes et tous les AESH sur toute la carrière, avec comme objectif l’alignement sur la grille de catégorie B ;
  • leur garantir la possibilité de contrats à temps complet pour vivre dignement de leur travail ;
  • abandonner les PIAL et la politique de mutualisation des moyens ;
  • créer un véritable statut de la Fonction publique pour reconnaître le métier d’AESH ;
  • donner accès à des formations qualifiantes à la hauteur des missions d’inclusion ;
  • recruter les AESH qui font encore défaut pour permettre aux élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement à la hauteur des besoins.Cette mobilisation doit se poursuivre avec tous les personnels dans les académies et les départements pour obtenir la satisfaction des revendications. Les organisations FSU, FNEC-FP-FO, CGT Éduc’action, SNALC, SUD éducation, SNCL-FAEN appellent les personnels à poursuivre les réunions dès la rentrée, à mener le débat avec les personnels, pour construire le rapport de force.Elles appellent à faire du mardi 19 octobre une grande journée de grève et de mobilisation nationale.Elles soutiennent toutes les initiatives pour développer la mobilisation dans l’action commune la plus large, sur la base de ces revendications.

Appel intersyndical au 19 octobre

État des services: quelques rappels

Vous devez recevoir en ce moment dans votre établissement votre Ventilation du Service (VS) ou État des services d’enseignement. Voici quelques rappels du Snuep-fsu pour vous aider dans la vérification de votre service.

L’État VS (ventilation du service) est le récapitulatif officiel du service d’enseignement.  Il doit être soumis aux collègues dans les premières semaines de l’année scolaire pour approbation et signature, avant transmission au rectorat, par le chef d’établissement. Il est très important de le vérifier pour le traitement.

Il doit préciser, pour chaque classe attribuée, le nombre d’élèves, le nombre d’heures hebdomadaires et les pondérations le cas échéant. Il constitue le bilan du nombre total d’heures d’enseignement, des réductions du maximum de service, des missions particulières ouvrant droit à un allégement du service ou au paiement à l’année d’une IMP et établit le nombre éventuel d’HSA résultant de ces calculs.

Que faut-il vérifier ?

• Le décompte des heures : toute heure effectuée avec les élèves compte pour une heure dans le service d’enseignement.

• La bonne prise en compte des réductions du maximum de service, en cas de complément de service, et en cas d’allégement du service.

• En cas de pondération, toutes les heures d’enseignement concernées sont prises en compte dans la limite du maximum de service résultant des réductions ou allégements éventuels.

• Les missions particulières effectuées à l’année sont reconnues soit par attribution d’un allégement horaire du service d’enseignement soit par attribution d’une indemnité annuelle pour mission particulière (IMP). Dans ces deux cas, cela doit figurer sur l’état VS.

• Les HSA (heure supplémentaire annuelle) résultant de ces calculs sont bien inscrites.

En complément: Rappels sur l’indemnité pour mission particulière (IMP):

Décret 2015-475 du 27 avril 2015 Arrêté du 27 avril 2015, circulaire 2015-058
Le décret indemnitaire 2015-475 définit les missions particulières, et par la circulaire d’application 2015-058 le ministère rend prioritaire les deux types de mission de coordonnateur de discipline et celle de référent « ressources numériques ». Huit missions particulières sont recensées. L’indemnité est versée par neuvième à compter du mois de novembre.
– Coordination de discipline 1 250 € ou 625 € ou 2 500 €
– La coordination des activités physiques, sportives et artistiques dès lors qu’exercent dans l’établissement au moins 3 enseignants d’EPS, assurant au moins 50 heures de service hebdomadaire. 1 250 € ou 2500 € si l’établissement compte plus de quatre enseignants d’EPS (en équivalent temps plein).
– Référent pour les ressources et usages pédagogiques numériques « selon la charge de travail et le niveau d’expertise requis » 1 250 € ou 2500 € ou 3 750 €
– Référent décrochage 1 250 €, 625 € ou 2 500 €
– Référent culture 625€, 1 250 €
– Tutorat des élèves en lycée 312,5 € ou 625 € « en fonction de l’importance effective de la mission »
– Coordination de cycle d’enseignement 1 250 €, 625 € ou 2 500 €
– Coordination de niveau d’enseignement 1 250 €, 2 500 € ou 3 750 €

Les plans de relance ne bénéficient pas aux formations et à l’emploi des jeunes

Le ministre de l’éducation nationale organise une Université Ecole Entreprise à Poitiers les 7 et 8 octobre pour « relever le défi de l’insertion professionnelle des jeunes » en lien avec les plans de relance économique.

Pour la FSU, l’avenir comme l’insertion professionnelle des jeunes est un sujet majeur qui n’est pas traité à la hauteur des enjeux pour l’avenir de notre société. Le chômage des jeunes a bondi de 16% au dernier trimestre 2020 et reste en augmentation en 2021.  Le nombre de jeunes sans solution d’emploi ni de formation atteint 1 million 500 mille en 2020 soit presque 13% des jeunes de 15 à 29 ans selon l’INSEE. Malgré les annonces, les milliards dépensés depuis 2017, et les multiples plans de relance : ce quinquennat s’avère être un échec criant sur l’insertion professionnelle des jeunes comme sur les politiques de formation.

Le président et le gouvernement prétendent mettent en œuvre de grands plans d’investissement pour les jeunes. Les 15 milliards d’argent public du Plan Investissement Compétence (PIC) de 2018, sont injectés sur des dispositifs qui sont reconduits chaque année sans aucun bilan. Les 2 milliards ajoutés récemment aux 7 milliards du « plan 1 jeune 1 solution » ont été décidé sans concertation et sans évaluation des politiques menées. Il en va de même pour l’apprentissage sans aucun regard sur la qualité des formations alors que les lycées professionnels publics ont perdu 1000 postes sur la période. C’est l’équivalent de 20 lycées professionnels rayés de la carte. Le gouvernement ne s’attelle aucunement à l’insertion professionnelle des jeunes mais instrumentalise ce sujet sérieux pour distribuer de l’argent public sans conditions aux entreprises. Et ce sont les plus grosses entreprises qui en profitent le plus : pour empocher les primes à l’embauche ou à l’apprentissage, elles imposent des plans de licenciement et recrutent des jeunes sur des contrats courts et précaires ou sur des dispositifs de pseudo formation « maison ». La question des secteurs en tension qui éprouvent des difficultés à recruter des personnels est un problème profondément social. La véritable solution consiste à revaloriser les conditions de travail et les salaires des métiers concernés. Les pouvoirs publics ont pour leur part la responsabilité de revaloriser les formations professionnelles publiques qui conduisent à ces métiers. Or aujourd’hui les choix du gouvernement consistent à distribuer de l’argent public pour permettre au secteur privé de faire baisser le coût du travail !

La FSU exige des bilans sérieux et objectivés de l’argent public dépensé et de conditionner les aides publiques aux entreprises. Pour s’attaquer à la racine des problèmes, il est urgent de mettre en place des formations professionnalisantes et qualifiantes solides dispensées dans des établissements publics et contrôlées par les pouvoirs publics. Il faut mettre un terme aux financements publics des formations qui n’ont que le nom et ne servent en réalité qu’à offrir de la main d’œuvre gratuite ou presque aux entreprises.

La FSU dénonce le fait que quasiment rien ne soit fléché vers les services publics sur les milliards dépensés dans le cadre des plans de relance. Lutter contre le chômage des jeunes nécessiterait aussi d’ouvrir des places aux concours dans tous les métiers des 3 versants de la fonction publique.  En cette période de crise économique l’école doit prendre toute sa place. Pour sécuriser les parcours scolaires et professionnels des jeunes, pour élever le niveau de qualification, pour accueillir tous les jeunes sans solution de formation qui le souhaitent et pour rescolariser tous les jeunes victimes de rupture de contrats d’apprentissage (38% chez les mineurs) il est urgent de programmer un grand plan d’investissement pour le service public d’éducation.

Les Lilas, le 01 octobre 2021