- Toulon: 10h place de la liberté
- Draguignan: 10h30 place René Cassin (proche de la sous-préfecture)
- Nice: 10h place Masséna
Le 5 octobre, mobilisé-es pour nos salaires, nos emplois et nos conditions de travail et d’études !
Les organisations syndicales CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL réunies le 30 août appellent à la mobilisation de l’ensemble des travailleur-ses du secteur privé et public, et la jeunesse, le mardi 5 octobre 2021.
Elles rappellent qu’elles ont mis en garde le gouvernement, au début de l’été, face à ses projets de régression sociale. Elles ont, à cette occasion, formulé des solutions économiques et sociales pour sortir de la crise sanitaire.
Elles s’opposent à ce que la situation sanitaire soit utilisée par le gouvernement et le patronat pour accélérer la remise en cause des droits et des acquis des salarié-es et des jeunes. L’élargissement et l’accélération indispensables de la vaccination demandent de renforcer l’accès à la santé, les moyens de l’hôpital public et de la médecine du travail. Cela nécessite de convaincre et de rassurer, et non de sanctionner les salarié-es.
En cette rentrée, l’emploi est une des préoccupations essentielles des jeunes et du monde du travail. La précarité est en forte hausse, et malgré une opposition unanime, la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage reste d’actualité. Le retour de la réforme des retraites que nous avons combattue et empêchée revient à l’ordre du jour. Gouvernement et patronat veulent imposer de nouveaux reculs sur les retraites. Le chômage partiel a provoqué la plupart du temps des baisses de rémunération importantes.
Trop de salarié.es, notamment les travailleurs-ses particulièrement exposé-es et dits de « 2ème ligne », maintenu.e.s à de bas salaires ne voient aujourd’hui aucune perspective d’amélioration.
Les agent.e.s de la fonction publique attendent toujours et depuis des années des mesures salariales à la hauteur de la perte de leur pouvoir d’achat. Les jeunes ont vu l’investissement dans les aides directes baisser ces dernières années. Le dernier recul en date étant la suppression du repas à 1 euro pour toutes et tous, dont nos organisations réclament le rétablissement.
C’est pourquoi elles exigent :
- L’augmentation des salaires,
- l’abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage,
- un vrai travail avec un vrai salaire pour toutes et tous et l’égalité professionnelle femmes/hommes ;
- la conditionnalité des aides publiques selon des normes sociales et environnementales permettant de préserver et de créer des emplois ;
- l’arrêt des licenciements et la fin des dérogations au Code du travail et garanties collectives.
- un coup d’arrêt à la précarisation de l’emploi et à la précarité des jeunes en formation et une réforme ambitieuse des bourses ;
- la fin des fermetures de services, des suppressions d’emplois, du démantèlement et des privatisations dans les services publics et la fonction publique et le renforcement de leurs moyens ;
- Le rétablissement de tous les droits et libertés pour la jeunesse comme pour le monde du travail.
Les organisations CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL affirment l’urgence d’augmenter le SMIC et les grilles de classifications, le point d’indice de la Fonction Publique, les pensions, les minima sociaux et les bourses d’études.
Elles appellent les femmes et les hommes de toutes les professions, les jeunes, les retraité.es à se mobiliser, le 5 octobre, par la grève et les manifestations, pour obtenir de meilleurs salaires, pour leurs emplois et leurs droits et une meilleure protection sociale. D’ores et déjà, elles décident de se revoir à l’issue de cette mobilisation.
Montreuil, le 30 août 2021
En grève le 23 septembre !
Crise sanitaire ou pas, les « réformes » régressives se poursuivent . Les personnels disent STOP !
Téléchargez et diffusez les différents outils d’appel à la grève.
Le tract d’appel SNUEP-FSU à la grève
REVALORISATION DES AESH : LE MÉPRIS
Les nombreuses mobilisations des AESH et la détermination de la FSU à porter des exigences fortes pour ces personnels ont forcé le ministère à ouvrir ce dossier dans le cadre du groupe de travail « amélioration du service public » du Grenelle.
La manière dont le ministère traite ce nouvel emploi dans la Fonction publique d’État est tout simplement honteuse ! Les conditions d’emploi qu’il a mises en place sont aussi indignes que celles imposées par de grands groupes privés très souvent décriés. Les 120 000 AESH sont majoritairement des femmes sur des emplois précaires, à temps partiel imposé (quotité moyenne de travail : 62 %) et dont la rémunération moyenne est de moins de 900 euros par mois.
Le ministère a refusé l’accès au statut pour les AESH et s’est félicité des 60 millions d’euros mis sur la table. La FSU s’est indignée de cette somme qui, dans la réalité, se traduira sur la fiche de paie par une augmentation moyenne de 87 euros par an !
De plus, l’indice (donc le salaire) d’entrée dans le métier ne répond pas aux engagements de la ministre de la Fonction publique lors de la conférence salariale concernant la revalorisation des filières féminisées et mal rémunérées. Refusant de mettre fin aux temps partiels imposés, le ministère ne propose de compléter leur revenu que par des activités annexes déconnectées du métier : accueil périscolaire, animation, service de restauration.
Si nous avons enfin obtenu une grille d’évolution de carrière plus favorable pour les AESH, il faut poursuivre nos actions pour une revalorisation globale des métiers, le droit au temps plein pour tou·tes et l’accès au statut. Alors que l’égalité professionnelle est un enjeu fort de société, que l’utilité sociale des métiers d’AESH est plébiscitée, le MENJS doit répondre à nos exigences.
Échelons | Indices Bruts | Indices Majorés |
1er échelon (premier CDD) | 359 | 335 |
2e échelon (CDD suivants) | 374 | 345 |
3e échelon (CDI de moins de trois ans) | 388 | 355 |
4e échelon (CDI de trois à six ans) | 404 | 365 |
5e échelon (CDI de 6 à 9 ans) | 422 | 375 |
6e échelon | 437 | 385 |
7e échelon | 450 | 395 |
8e échelon | 463 | 405 |
9e échelon | 478 | 415 |
10e échelon | 493 | 425 |
11e échelon | 505 | 435 |
La colère vis-à-vis du ministère est profonde dans la voie professionnelle
Après presque 2 ans de crise sanitaire, le ministre organise la rentrée dans les lycées professionnels comme si rien ne s’était passé. Aucune mesure n’est envisagée pour rattraper le retard dans les apprentissages des élèves en raison d’un enseignement en mode dégradé. L’exigence du pass sanitaire dans certains secteurs professionnels va impacter les possibilités de PFMP de certains élèves. Cela n’a absolument pas été anticipé rue de Grenelle. Les véritables questions concernant sa responsabilité propre, à savoir la gestion des jeunes qui ne seraient pas en possession du pass sanitaire restent entières. Ce sera encore aux professeurs de lycées professionnels de bricoler pour s’adapter localement et en fonction des filières au risque de voir encore s’aggraver leurs conditions de travail.
La réforme de la voie professionnelle, poursuit un objectif clairement budgétaire. Le bilan est lourd : ce sont 1000 postes supprimés après 3 ans de mise en œuvre de la réforme. Alors que les postes non-pourvus cette rentrée encore sont légion, beaucoup de non-titulaires ont été « remerciés » et de nombreux autres sont en attente d’affectation. Les postes en services partagés se multiplient dégradant toujours plus les conditions de travail. La dernière vague de mise en place des familles de métiers provoque aussi un fort mécontentement tant elles désorganisent les établissements. Ce choix de retarder d’un an la spécialisation à un métier est irresponsable car il ne permettra pas une meilleure insertion professionnelle, ni une poursuite d’études plus réussie.
La promesse d’une revalorisation des enseignant·es est définitivement enterrée. La loi de programmation annoncée en grandes pompes n’aura pas vu le jour. Que reste-il ? Un recours à l’indemnitaire avec des contreparties !
Mais aucune augmentation de salaire pour toutes et tous ni aucune véritable perspective d’amélioration de carrière. Et les premières mesures « contre-partie » envisagée risquent, en plus, de dégrader l’égalité professionnelle femmes/hommes pourtant affirmée grande cause du quinquennat.
L’augmentation des salaires, l’accès à des emplois stables et pérennes, la mise en œuvre de véritables politiques de lutte contre le chômage et la précarité, l’augmentation des minima sociaux doivent devenir des axes prioritaires des politiques à venir. Au lieu de cela, le gouvernement met à mal la protection sociale et réactive ses projets de réforme de l’assurance chômage et des retraites.
Pour toutes ces raisons, nos organisations, CGT Éduc’action, CNT Education, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, Sud Éducation appellent les personnels des lycées professionnels à :
– se réunir en AG et à participer aux heures d’informations syndicales pour débattre des revendications ;
– se mobiliser massivement par la grève avec l’ensemble de l’éducation le jeudi 23 septembre.
– participer activement à la grève interprofessionnelle du 5 octobre pour combattre ces projets délétères.
Paris, le 6 septembre 2021Comm_de_Presse_-intersyndicale_Voie_pro-septembre
Pour un plan d’urgence dans l’éducation pour les postes, les salaires, l’amélioration des conditions de travail
Appel à se mobiliser dès la rentrée, à se mettre en grève le 23 septembre et à préparer la mobilisation interprofessionnelle
L’École a été soumise à rude épreuve et les personnels ont terminé l’année dans un état de fatigue rarement atteint.
La rentrée 2021 est de nouveau marquée par le manque d’anticipation et la confusion de la politique suivie face à la poursuite de la crise sanitaire. Par ailleurs, alors que cette rentrée aurait nécessité la mise en place d’un plan d’urgence et la création massive de postes pour l’éducation dans un contexte qui a rendu plus compliquée la progression des apprentissages, le ministère poursuit une politique qui va à rebours des besoins du service public :
– refus de créer un collectif budgétaire pour la création de postes d’enseignant.es, de CPE, AED, AESH, de PsyEN, de RASED, de personnels administratifs, techniques, santé et sociaux dans les écoles, les établissements et les services pour répondre aux besoins et annuler les suppressions de postes notamment dans le 2d degré où le déploiement d’heures supplémentaires est une réponse inadaptée
– publication de la circulaire de rentrée sans qu’aucune concertation préalable n’ait été organisée. De plus, son contenu relève davantage de la promotion de la politique ministérielle.
Encore une fois, le ministre est dans le déni de réalité en refusant de prendre les mesures nécessaires. Cette absence d’anticipation et de prise de décisions est irresponsable au regard des enjeux de gestion et de sortie de crise.
Les annonces du Grenelle ont confirmé qu’il n’y aurait pas de loi de programmation pluriannuelle. Un renoncement de plus qui ne répond pas aux attentes salariales des personnels et en exclut la majorité. Au-delà de la deuxième tranche de la prime d’attractivité, très insuffisante pour rattraper les retards, il est bien difficile de voir de quelconques perspectives de revalorisation pour les années à venir. Il est urgent d’augmenter les salaires de tous les personnels.
Nos organisations dénoncent l’ensemble de ces mesures qui tournent le dos à la priorité à l’éducation et cherchent à transformer en profondeur les métiers dans le sens de contraintes supplémentaires sur les personnels : projet de création d’un emploi fonctionnel de directeur d’école et de hiérarchies intermédiaires, pilotage par l’évaluation. Nous ne pouvons accepter de tels reculs.
Nos organisations refusent la généralisation du contrôle continu et demandent le rétablissement du baccalauréat national pour la session 2022, avec des épreuves nationales, terminales et anonymes.
Nos organisations appellent la profession à se mobiliser dès la prérentrée afin d’exiger un plan d’urgence pour le service public d’Éducation. Notre École ne peut fonctionner sans moyens supplémentaires et sans personnels revalorisés et reconnus dans leurs expertises professionnelles.
Elles appellent les personnels à se réunir dès les premiers jours de la rentrée, y compris avec les parents d’élèves, pour lister les revendications et organiser les mobilisations nécessaires. Nos organisations soutiendront toutes ces actions qui doivent permettre de préparer une action nationale d’ampleur. Elles appellent les personnels à la grève le 23 septembre. Elles appelleront à poursuivre ces actions, en particulier dans le cadre d’une mobilisation interprofessionnelle.Appel action 23 septembre
Communiqué SNUEP-FSU Rentrée 2021

Paris, le 27 août 2021
COMMUNIQUÉ
Rentrée 2021 dans la voie professionnelle :les conséquences de la politique ministérielle sont lourdes
En Guadeloupe, Martinique et dans certaines zones de la Guyane la rentrée scolaire est reportée. La Réunion est sous surveillance avec déjà des fermetures effectives de classes. En Polynésie, la rentrée scolaire a été maintenue à tout prix mais les établissements ont finalement fermé deux semaines plus tard. Malgré ces alertes, le ministre refuse toute proposition d’aménagement de son protocole – rédigé en juillet, donc forcément décalé du fait de la nouvelle situation sanitaire : un variant très contagieux et des élèves encore peu vacciné·es.
Pour maintenir nos établissements ouverts, une gestion plus rigoureuse de cette rentrée aurait été indispensable. Les établissements ne sont toujours pas tous équipés de capteurs de C02 ou de purificateur d’air au prétexte de la responsabilité de leur financement. La définition des cas contacts est restée identique malgré un virus plus transmissible. La politique de tests massive, pourtant exigée par de nombreux scientifiques, est écartée par le ministère au profit d’une politique ciblée et d’éviction des cas contacts.
Le SNUEP-FSU est attaché au droit à l’égal accès à l’enseignement pour les élèves. En ce sens, l’obstination du ministre à traiter les jeunes différemment selon leur statut vaccinal est irresponsable. Risqué, car la vaccination n’empêche pas de contracter le virus ni de le transmettre, et inégalitaire car il crée une stigmatisation et une double peine pour les élèves non vaccinés. Exclus des établissements, ces jeunes devront gérer seuls leurs enseignements car, faute de moyens techniques et de temps concret, les personnels ne peuvent organiser l’hybridation de leur travail. Pour le SNUEP-FSU le ministère doit reconsidérer cette injustice et organiser une gestion sanitaire identique pour tous les élèves.
La voie professionnelle présente des spécificités parmi lesquelles les PFMP. Dans beaucoup d’entreprises accueillant habituellement les élèves en stage, le pass sanitaire est obligatoire ou imposé. Or les élèves de LP sont parmi les moins vacciné·es. De plus, les élèves entrant cette année en terminale, après deux années chaotiques, ont rarement pu effectuer toutes les périodes de stage exigées par le diplôme. Le ministre, une fois encore, n’anticipe aucunement ces situations. Pour le SNUEP-FSU, des aménagements du nombre de semaines de PFMP exigible à l’examen sont d’ores et déjà à programmer.
Les deux années scolaires passées ont également engendré des retards dans les apprentissages. Là aussi, malgré les demandes répétées du SNUEP-FSU, le ministère n’a rien modifié pour pallier ces difficultés pourtant prévisibles : ni aménagement des programmes, ni redistribution vers les disciplines des horaires maintenant consacrés aux dispositifs inopérants de la réforme. Ces mesures, pourtant, ne coûteraient rien !
Pendant ces deux années scolaires perturbées par la crise sanitaire, ce sont bien les personnels qui ont tenu les lycées professionnels à bout de bras, et permis la réussite des élèves. À la nécessité de véritables engagements concernant les salaires, les perspectives de carrière et les moyens pour améliorer les conditions de travail, le ministre J.-M. Blanquer répond par la suppression de plusieurs centaines de postes dans la voie professionnelle et par ses mesures du Grenelle de l’Éducation qui manquent d’ambition et dénaturent nos métiers.
La politique du ministre a de lourdes conséquences, tant sur la qualité de la formation professionnelle délivrée à la jeunesse que sur les conditions de travail des personnels de LP, SEP, ÉREA et SEGPA.Pour le SNUEP-FSU, il est temps d’abroger la Transformation de la voie professionnelle et il est plus qu’urgent de donner à la formation professionnelle sous statut scolaire les moyens nécessaires à son fonctionnement. Pour les jeunes mineur·es et les premiers niveaux de qualification, le gouvernement finance et développe sans condition l’apprentissage alors qu’il n’est une solution ni pour l’emploi des jeunes ni pour élever leur niveau de qualification. Il faut réinvestir dans nos établissements et dans nos postes et miser sur la voie professionnelle scolaire où les discriminations sont moindres et les formations plus complètes. C’est pourquoi le SNUEP-FSU appelle à la grève le 23 septembre 2021 : pour une autre politique dans l’éducation nationale !

Mesures sanitaires – Rentrée 2021
Mise à jour 25 août 2021
Guadeloupe, Martinique et zone rouge de Guyane : au regard de la situation sanitaire dramatique, la rentrée est reportée au 13 septembre.
Réunion sanitaire du 25 août
Encore beaucoup de flou. À J-7 avant la rentrée, le ministère ne semble pas avoir pris la mesure de l’urgence de la situation.
La FSU est revenue sur la forme des annonces de ces derniers jours. Entre les premières déclarations sur le protocole le 28 juillet, en plein cœur de l’été, et des informations apportées dans un article payant dimanche 22 août, le ministre continue de privilégier une communication médiatique avant l’information aux personnels, insupportable !
La FSU a interpellé le ministère sur des questions spécifiques à la voie professionnelle :
- les restaurants d’application seront-ils ouverts aux publics extérieurs et sur quelle base : passe sanitaire ou pas ? Pour le SNUEP-FSU, dans le cadre de l’obligation scolaire, tous les élèves quelque soit leur statut vaccinal doivent pouvoir mener à bien leurs enseignements dans ce lieu.
- Qu’est-il envisagé pour les PFMP dans les lieux où le passe sanitaire est obligatoire ?
- Quelles mesures réglementaires sont envisagées concernant le nombre réglementaire de semaines de PFMP pour les examens ? Bon nombre d’élèves n’auront le nombre obligatoire pour obtenir leur diplôme en 2022 (certaines filières ont été très percutées ces deux dernières années sans que le rattrapage ne puisse se faire en 1 seule année).
Le ministère n’étant pas en mesure de répondre en séance, le SNUEP-FSU a exigé des réponses rapides, avant la rentrée.
Protocole
La FSU a rappelé que le protocole est forcément décalé car la situation entre juillet et maintenant est différente.
Le choix du niveau 2 pour la métropole pose question : sur quelles bases a été prise cette décision ? Quels sont les indicateurs qui définissent les seuils qui permettent de passer d’un niveau à l’autre ?
Les interrogations des scientifiques sont nombreuses : le niveau 2 paraît peu adapté à la situation de certains territoires. Il pourrait être possible de renforcer les mesures sur la cantine, moment où les élèves ne portent pas de masques : par exemple, mixer le niveau 2 et le niveau 3 pour la cantine, afin de passer au niveau 3 ?
Réponse du ministère
Plusieurs indicateurs sont utilisés pour choisir le niveau du protocole : taux d’incidence, dynamique de l’épidémie, couverture vaccinale, situation hospitalière. Mais aucun seuil n’a été défini pour préciser le passage d’un niveau à l’autre au motif que c’est une combinaison de critères qui préside à la décision.
Règles d’éviction des élèves
Le ministre a précisé ces derniers jours que le statut vaccinal des élèves cas contact à risque serait déterminé sur la base des déclarations des familles. Cela fragilise la doctrine ministérielle et montre bien les problèmes posés par cette règle. La FSU a donc demandé que soit précisée la définition des cas contacts à risque, mais aussi de déterminer une règle de gestion des cas contacts à la fois plus simple et qui assure une protection efficace des personnels et des élèves. Il reste encore des questions sans réponse, notamment sur les personnels qui auront accès au statut vaccinal des élèves, faudra-t-il vérifier les attestations des parents etc. ?
Aucune réponse n’a été apportée.
La FSU a aussi demandé que des chiffres fiables, en open data, soient produits régulièrement sur la situation des les collèges et lycées : nombre de cas positifs, élèves mis en éviction, nombre de tests etc.
Sorties scolaires
Le SNES-FSU a rappelé que des problèmes risquaient de se poser rapidement : pour certains lieux de sortie, le pass sanitaire est exigé. Or certains élèves ne sont pas encore vaccinés et pourraient donc ne pas pouvoir participer à ces sorties, en particulier s’ils n’ont pas accès à des tests gratuits. Le SNES a rappelé qu’il n’était pas question de faire le tri entre les élèves. Des précisions doivent être apportées rapidement, d’autant plus que les sorties se programment très tôt dans l’année.
Réponse du ministère
Les précisions seront apportées après la rentrée.
Équipements des établissements
La FSU a pointé que si le ministre reconnaît désormais l’importance de l’aération, il reste à passer aux actes. De nombreux établissements ne sont pas encore équipés après 18 mois de crise sanitaire. Il est indispensable d’accélérer le processus d’équipement, surtout dans le contexte du variant Delta.
Le ministère fera un point avec les collectivités territoriales mercredi 25/08, tout en précisant que les « association d’élus n’expriment pas de tension sur la question ». Aucune réponse n’a été apportée à notre question sur le volume de la dotation financière pour aider les collectivités évoquée par le ministre ces derniers jours..
300 000 masques sont en cours d’acheminement dans les établissements pour les personnels, ainsi que 45 000 masques inclusifs.
Mise à jour 23 août 2021
Le ministre de l’Éducation nationale a précisé quelques éléments relatifs à la rentrée scolaire dans un quotidien du week-end le 22 août. Toujours dans le mépris, le ministre informe les personnels sur les conditions de rentrée dans la presse, via un article réservé aux abonnés. Et le flou persiste.
Niveau 2 du protocole en métropole c’est-à-dire un protocole allégé par rapport au printemps dernier.
Peu de réponses sur le reste : comment vont s’organiser les opérations de vaccination ? Comment vont s’organiser les sorties scolaires dans les musées et les théâtres ? Quelle politique de tests ? Les restaurants d’applications sont-ils soumis à l’obligation du passe-sanitaire et à la vaccination des élèves et enseignants ? Quelles obligations pour les PFMP ?
À10 jours de la rentrée, le ministre renvoie encore et toujours sur des précisions à venir.
Jean-Michel Blanquer découvre l’importance des capteurs de CO2 et veut « les généraliser ». Il était temps. Mais le ministre se garde bien de préciser quelle pourrait être l’aide financière pour les collectivités.
Pour toute question, contactez votre section académique.
Covid-19 et situation des personnels vulnérables – Rentrée 2021
Mise à jour au 23 août 2021
Le décret du 10 novembre continue de s’appliquer. En l’état actuel des dispositions réglementaires, si vous étiez en travail à distance, voire en ASA, vous pouvez donc rester dans une de ces situations.
En cas de questions ou de difficultés, ne restez pas isolés, contactez votre section académique.
Rappel des critères de vulnérabilité qui ont été rétablis et complétés par le décret du 10 novembre
1. Être âgé de 65 ans et plus ;
2. Avoir des antécédents (ATCD) cardio-vasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
3. Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;
4. Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale : (broncho-pneumopathie obstructive, asthme sévère, brose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ;
5. Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ;
6. Être atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
7. Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;
8. Être atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise :
• médicamenteuse : chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou cortico-thérapie à dose immunosuppressive ;
• infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;
• consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;
• liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;
9. Être atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;
10. Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;
11. Être au troisième trimestre de la grossesse ;
12. Être atteint d’une maladie du motoneurone, d’une myasthénie grave, de sclérose en plaques, de la maladie de Parkinson, de paralysie cérébrale, de quadriplégie ou hémiplégie, d’une tumeur maligne primitive cérébrale, d’une maladie cérébelleuse progressive ou d’une maladie rare.
Il ne peut être demandé à un personnel vulnérable d’exercer en établissement qu’à condition que TOUTES les mesures de protection renforcées suivantes soient respectées :
a) L’isolement du poste de travail, notamment par la mise à disposition d’un bureau individuel ou, à défaut, son aménagement, pour limiter au maximum le risque d’exposition, en particulier par l’adaptation des horaires ou la mise en place de protections matérielles ;
b) Le respect, sur le lieu de travail et en tout lieu fréquenté par la personne à l’occasion de son activité professionnelle, de gestes barrières renforcés : hygiène des mains renforcée, port systématique d’un masque de type chirurgical lorsque la distanciation physique ne peut être respectée ou en milieu clos, avec changement de ce masque au moins toutes les quatre heures et avant ce délai s’il est mouillé ou humide ;
c) L’absence ou la limitation du partage du poste de travail ;
d) Le nettoyage et la désinfection du poste de travail et des surfaces touchées par la personne au moins en début et en fin de poste, en particulier lorsque ce poste est partagé ;
e) Une adaptation des horaires d’arrivée et de départ et des éventuels autres déplacements professionnels, compte tenu des moyens de transport utilisés par la personne, afin d’y éviter les heures d’affluence ;
f) La mise à disposition par l’employeur de masques de type chirurgical en nombre suffisant pour couvrir les trajets entre le domicile et le lieu de travail lorsque la personne recourt à des moyens de transport collectifs.
PIAL dans le Var : groupe de travail du 29 juin 2021
- L’objectif du gouvernement étant une gestion de l’inclusion scolaire 100% en PIAL, la DSDEN du Var a présenté la future organisation des PIAL et leur déploiement pour la rentrée scolaire 2021/2022.
Ces PIAL seront implantés selon les 15 réseaux d’école déjà existants, il y aura plusieurs PIAL par réseau. Sont prévus : un coordonnateur par PIAL, des pilotes de PIAL pour chaque réseau, tous en lien avec la DSDEN et plus particulièrement le Service Départemental de l’Ecole Inclusive (SDEI) composé de l’équipe ASH et de la DOS. Il y aura 78 PIAL mis en place à la rentrée, couvrant l’ensemble du département. Il y aura des PIAL 1er degré, des PIAL 2nd degré, des PIAL inter-degrés, des PIAL mixtes public privé et des PIAL uniquement privés selon les particularités de chaque secteur. Chaque PIAL prendra en compte la gestion des AESH : un minimum de 10/15 AESH jusqu’à un maximum de 30 AESH par PIAL.
- La FSU a rappelé son opposition au PIAL :
Il ne représente aucune sortie de la précarité pour les AESH, il n’offre aucune proposition de formation, Il ne résout pas le problème de manque de personnel.
Il a pour but de rationnaliser le temps de travail des AESH et non d’améliorer leur situation ni celle des élèves. Nous dénonçons cette logique comptable.
La FSU craint que l’accompagnement mutualisé prenne le pas sur l’accompagnement individualisé.
Si les AESH ont été créés c’est justement pour que les élèves bénéficient d’un suivi par une personne référente, qu’ils se sentent en confiance. Nous considérons que la construction d’un lien efficace entre l’élève et son AESH ne peut se faire si l’enfant est encadré par un trop grand nombre d’AESH.
La FSU réclame la création d’un statut de la Fonction Publique, une formation à hauteur des besoins et une augmentation salariale.
D’autre part la FSU a dénoncé une surcharge de travail pour les enseignant.es coordonnateur.trices qu’ils ou elles soient adjoint.es ou directeur.trices.
Enfin la FSU s’est fermement opposée à la création des PIAL mixtes public / privé qui sont une atteinte au principe de la laïcité et en a demandé l’annulation. Des coordonnateur.trices du public se verraient intervenir dans le champ de l’enseignement privé ou inversement. Pour la FSU c’est inacceptable.
- La FSU a demandé :
Pour les élèves :
- Des garanties de non diminution d’heures d’accompagnement. L’administration s’est engagée à ne pas modifier les notifications sans passer par les ESS.
- Des garanties qu’un enfant ne sera accompagné que par 1 AESH ( 2 au plus) ? L’administration ne peut le garantir.
Pour les AESH :
- La prise en compte de leurs vœux (niveau d’intervention, secteur géographique) La DSDEN a répondu qu’une mobilité fonctionnelle ou géographique sera possible à l’avenir.
- Une distance maximale entre deux établissements d’intervention de 15 minutes à pied.
- La création d’une brigade d’AESH remplaçant.es. La DSDEN ne souhaite pas sa mise en place.
- Les établissements recevront avant le 6 juillet les affectations des AESH.
- Eviter le morcellement du temps de travail : l’administration au contraire semble trouver de l’intérêt dans le morcellement, notamment pour remplacer des AESH qui partent à la retraite en cours d’année. Ce qui amène à répartir ces heures sur les emplois du temps d’autres AESH du PIAL en heures supplémentaires.
- Eviter les dérives de chefs d’établissement qui contraignent les AESH à remplir des missions non prévues dans leur contrat (secrétariat, rangement, …). L’administration reste très floue sur sa réponse.
Pour les coordonnateurs PIAL :
- Comment sont recrutés ces coordonnateurs ? Quel calendrier pour la mise en place ? L’administration prétend faire appel aux volontaires et que ce travail se fait en coopération. 60 à 70% des coordonnateurs sont d’ores et déjà trouvés, ils auront un temps d’échange avant les vacances puis des journées de formation banalisées sur le Paf l’année prochaine
- Nous n’avons pas d’information sur les secteurs restés sans coordonnateurs.
- Dans le Var, pas de ¼ de décharge supplémentaire prévu, rétribution par une IMP (Indemnité de Mission Particulière) mais le montant ne sera dévoilé que plus tard en CTA.
La FSU soutiendra tou.tes les collègues qui subiraient des pressions pour se voir imposer cette mission supplémentaire. L’accord de l’intéressé est un principe conformément au décret n° 2015-475 du 27 avril 2015 instituant les IMP .
Pour le poste d’AESH référent :
- Quelle est la fiche de poste ? On l’aura à la rentrée
- Quel allègement de service est prévu ? Ce sera un poste à temps plein à la DSDEN du Var avec matériel mobile pour se déplacer, il fera partie du SDEI
- Un texte officiel de 2020 définit la rémunération (600 euros).
- Il ou elle sera recruté-e au cours du mois de septembre
Quelques réponses ont été apportées par l’administration mais beaucoup de nos remarques issues de nos échanges avec les enseignants et AESH sur le terrain n’ont pas été prises en compte.
Vos élu.es FSU continueront de porter avec force et détermination, partout où cela est possible, les revendications qui permettront d’améliorer les conditions de travail des personnels AESH.