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05 octobre 2021 : Grève et mobilisation ! Les manifestations dans le 06 et le 83

MANIFESTATIONS, MARDI 5 OCTOBRE 2021

10h place Masséna, à Nice

10h 30 – Place de la Liberté à TOULON

10h 30 – Sous-préfecture du Var à DRAGUIGNAN

Les organisations syndicales représentatives de la Fonction publique CGT, FO, FSU, Solidaires et FA-FP appellent l’ensemble des fonctionnaires et agents-es publics à cesser le travail le 5 octobre 2021 et à participer aux mobilisations organisées avec le secteur privé.

Subissant depuis des années des politiques publiques d’austérité qui ont dégradé considérablement leurs conditions de travail et leur pouvoir d’achat, les fonctionnaires et agents-es publics s’inscrivent dans les revendications portées sur le plan interprofessionnel, notamment :

• l’augmentation générale des salaires par la revalorisation du point d’indice et l’amélioration de la grille indiciaire, ainsi que des mesures fortes pour gagner l’égalité professionnelle,

• l’arrêt des suppressions de postes et des recrutements partout où c’est nécessaire,

• l’abandon du projet de loi 3DS, des restructurations et le maintien et le développement de services publics de proximité,

• l’arrêt des emplois précaires et la mise en place d’un plan massif de titularisation et/ou de CDIsation,

• l’engagement que la réforme portant sur un régime universel des retraites ou la remise en cause des régimes spéciaux est abandonnée.

Tout en réaffirmant que la priorité doit être à la mise en œuvre des moyens indispensables pour protéger la santé de la population et des salariés-es en particulier, dont fait partie aujourd’hui la vaccination à laquelle chacun doit pouvoir accéder, nous rappelons qu’il est inacceptable de sanctionner un-e agent-e sur un plan professionnel au regard de choix personnels, le tout sans possibilité de débat contradictoire par la saisine des CAP ou CCP.

C’est pourquoi, nos organisations refusent toute suspension des agents-es et interruption de leur rémunération et demandent le retrait de cette disposition du projet de loi.

Elles revendiquent davantage de moyens pour la santé et l’hôpital public et, globalement, des budgets 2022 en rupture avec les politiques d’austérité.

Face à un Président de la République et un Gouvernement qui continuent de faire la sourde oreille aux revendications portées par les organisations syndicales des travailleurs-euses, il est temps de nous faire entendre !

Nos organisations syndicales apportent leur soutien à toutes les mobilisations en cours notamment à l’Éducation nationale le 23 septembre prochain et en solidarité avec les retraités-es le 1er octobre 2021, processus de lutte qui doivent converger le 5 octobre prochain.

Ensemble, public, privé, soyons solidaires et prenons notre destin entre nos mains !

En grève et aux manifestations le 5 octobre 2021 !

Fait à Paris le 17 septembre 2021

Salaire, emploi, réformes régressives (assurance chômage, nombreuses déclarations sur la réforme des retraites…), en cette rentrée, les mesures défavorables aux salariés se multiplient. L’intersyndicale interprofessionnelle appelle à une journée de grève le mardi 5 octobre pour exiger l’augmentation des salaires, l’abandon définitif des réformes des retraites et de l’assurance chômage, un coup d’arrêt à la précarisation de l’emploi….

L’appel de l’intersyndicale interprofessionnelle en ligne
L’appel de l’intersyndicale de la Fonction publique en ligneTélécharger le tract de la FSU


Pour la FSU

Les services publics sont le bien de toutes et tous, la seule richesse de celles et ceux qui n’ont rien.

La réduction des inégalités sociales est indissociable de l’extension des services publics.

La pandémie a montré l’utilité des services publics, mais aussi leur dégradation actuelle faute de moyens et de personnels, préjudiciable à la société tout entière quand ils ne peuvent plus accomplir leurs missions.

L’urgence climatique de plus en plus palpable impose une transition écologique rapide de la société. Il n’est pas possible pour engager cette transition de s’en remettre aveuglément au marché et aux entreprises privées, tournées vers la satisfaction immédiate d’intérêts privés.

Les services publics et leurs agent-es ont donc un rôle majeur, double, à jouer. 

  • Offrir à toutes les populations des services publics de qualité nécessaires à l’amélioration de leurs conditions de vie et à leur émancipation.
  • Participer à la protection de la population des effets des changements climatiques tout en facilitant la transition vers un modèle social plus sobre et plus juste.

Le développement des services publics engendre des emplois supplémentaires non délocalisables.

De tels emplois nécessitent des garanties statutaires assurant l’autonomie professionnelledes agent-es face aux pressions de toute nature, dans le souci d’une même qualité de service pour tous les usagers.

Il faut également des personnels en nombre suffisant, disposant de moyens adaptés pour accomplir leurs missions.

Il faut donc rendre la fonction publique attractive.

Cela passe aussi par de bonnes conditions de travail et des rémunérations attractives.

La FSU et ses syndicats portent de nombreuses revendications,dont :

  • l‘augmentation de la valeur du point d’indice,
  • le rattrapage des pertes subies,
  • des mesures  générales pour toutes et tous les agent·es permettant une augmentation significative du pouvoir d’achat,
  • la titularisation des contractuels
  • l’abrogation de la journée de carence.

En savoir plus: https://fsu.fr/conference-sur-les-perspectives-salariales-6-juillet-2021/

Au lieu de cela :

Nous, agents des services publics, titulaires comme contractuel-les, subissons depuis une trentaine d’années, et tout particulièrement sous ce gouvernement

  • des conditions de travail dégradées par les coupes budgétaires, les réorganisations incessantes des services, les suppressions d’emploi, l’augmentation de la précarité
  • des injonctions paradoxales à toujours faire mieux avec moins, source de souffrance au travail et de perte de sens de nos métiers
  • un  management de plus en plus envahissant, la perte des garanties collectives de traitement équitable, liée à l’affaiblissement du  rôle des commissions paritaires et   l’augmentation de l’arbitraire, induites par la loi de  Transformation de la Fonction publique de 2019
  • des gels de rémunération, entraînant des pertes considérables de  pouvoir d’achat et effondrement de l’attractivité des emplois publics
  • du « fonctionnaire  bashing », basse diversion, tentant d’imputer aux agents publics toutes les difficultés des services publics constatées par les usagers, L’objectif à peine caché est d’amplifier la privatisation des services publics.   

C’est pourquoi la FSU invite les personnels des services publics à exprimer fortement leurs revendications en se mobilisant massivement le 5 octobre à l’appel de l’intersyndicale

Lettre ouverte au ministre – Conditions de scolarité rentrée 2021

à Monsieur Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports

Paris, le 27 septembre 2021

Objet : Lettre ouverte sur l’organisation de la scolarité des élèves de la voie professionnelle

Monsieur le Ministre, 

Nous vous interpellons de nouveau en cette rentrée sur des sujets majeurs concernant l’organisation de la scolarité des élèves de la voie professionnelle et, plus largement, sur l’organisation de nos établissements. Nous souhaitons avoir des réponses précises et rapides aux interrogations des personnels mais aussi des familles et des élèves de la voie professionnelle. 

Comme nous l’avions anticipé, nos élèves sont à ce jour peu vaccinés. Ils et elles entrent progressivement dans le processus de vaccination. Or, certaines périodes de formation en milieu professionnel (PFMP) ont déjà débuté et d’autres se profilent en octobre et novembre. Comme vous le savez, nombreux sont les lieux de PFMP où le passe sanitaire est obligatoire ou exigé. Nous consultons régulièrement la FAQ mise en ligne sur le site ministériel et, à ce jour, seules sont évoquées les règles concernant le droit du travail.  

Notre question relève donc des responsabilités et des prérogatives de notre ministère : comment, par qui et selon quelles modalités seront pris en charge les élèves qui n’auront pas de passe sanitaire et ne pourront pas effectuer leurs PFMP ? 

Un second problème n’est pas résolu par la FAQ et nous considérons urgent de l’anticiper. Dans de nombreuses filières (hôtellerie restauration, soins et services à la personne, mais aussi commerce, vente, accueil…), les élèves en terminale bac pro cette année n’ont pas effectué la totalité de leur PFMP : ni en seconde et encore moins en première du fait de la fermeture des lieux d’accueil. Sachant qu’il est inenvisageable de leur faire rattraper ces périodes sur une année de terminale où il faut aussi rattraper les enseignements qui leur ont manqués, ces élèves n’auront donc pas le nombre attendu de semaines de PFMP pour obtenir leur diplôme en juillet 2022.

Qu’en est-il de la possibilité de reconduire au plus vite certaines dispositions du décret 2021-161 du 15 février 2021 qui diminue le nombre de semaines obligatoires ? Cela rassurerait les familles et les personnels bien démunis pour répondre aux questions des élèves cette année.  

Les dispositifs mis en œuvre par la réforme de la voie professionnelle nécessitent du temps de préparation. Les équipes pédagogiques ne sont complètes et définitivement connues qu’à la rentrée. C’est pourquoi la note de service pour la mise en œuvre de la réforme propose de banaliser les deux premières semaines de co-intervention. Cette mesure est également nécessaire pour le chef-d’œuvre.

Le SNUEP-FSU est extrêmement choqué car en cette rentrée, dans beaucoup d’établissements, les équipes ont dû mettre en place un rapport de force avec leur direction pour obtenir cette banalisation. Certains chefs d’établissement sont allés jusqu’à interdire aux équipes de prendre ce temps. Cet excès de zèle et d’autoritarisme est inacceptable quand on sait le temps nécessaire à la préparation de ces deux dispositifs imposés.

Lors des comités de suivi de la transformationde la voie professionnelle, la possibilité de banaliser les heures de co-intervention et de chef-d’œuvre à nouveau lors des deux premières semaines du second semestre a été évoquée et semblait faire consensus.

Ainsi, conformément aux paroles des représentants ministériels dans différentes instances, et notamment lors des comités de suivi de la transformation de la voie professionnelle, nous vous demandons d’anticiper ce problème et d’établir des notes de service pour faciliter ce travail préparatoire des enseignants, au bénéfice des élèves de la voie professionnelle.

En dernier point, bon nombre d’élèves en inclusion se retrouvent à ce jour sans AESH. Ces élèves sont parfois placés dans des classes à forts effectifs (plus de 30). Cette situation est particulièrement préjudiciable et est perçue par ces élèves et leurs familles comme une forme de maltraitance. L’État, en la matière, prend envers ses citoyens des engagements qu’il ne tient pas. Quelles solutions comptez-vous leur apporter et sous quels délais ?

Monsieur le ministre, merci de l’attention que vous porterez à nos questions pourtant évidentes de rentrée scolaire dans la voie professionnelle. Les réponses que vous apporterez doivent permettre aux élèves et personnels de la voie professionnelle d’appréhender enfin cette année scolaire plus sereinement. 

Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en notre sincère et profond attachement au service public d’éducation.

Sigrid Gérardin et Axel Benoist

Co-secrétaires généraux du SNUEP-FSU

lettre-ouverte-Blanquer_sept2021

Enquête flash adhérent.es Snuep de rentrée

Un Groupe de travail académique national du Snuep a lieu ce jour mercredi 15 septembre 2021 à partir de 17h
Chère adhérente, cher adhérent, merci de répondre à cette enquête flash sur les conditions de rentrée dans ton établissement afin que les co-secrétaire du Snuep-fsu Nice puissent faire remonter cela au Groupe de travail. Tu peux aussi continuer à répondre à cette enquête et la compléter au-delà de cette date.

Les co-secrétaires académiques du Snuep-fsu Nice: Andrée Ruggiero, Emmanuelle Cazach et Christian Petit

[contact-form-7 id= »2045″ title= »Enquête flash rentrée 2021″]

Le 5 octobre, mobilisé-es pour nos salaires, nos emplois et nos conditions de travail et d’études !

Les organisations syndicales CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL  réunies le 30 août appellent à la mobilisation de l’ensemble des travailleur-ses du secteur privé et public, et la jeunesse, le mardi 5 octobre 2021.

Elles rappellent qu’elles ont mis en garde le gouvernement, au début de l’été, face à ses projets de régression sociale. Elles ont, à cette occasion, formulé des solutions économiques et sociales pour sortir de la crise sanitaire.

Elles s’opposent à ce que la situation sanitaire soit utilisée par le gouvernement et le patronat pour accélérer la remise en cause des droits et des acquis des salarié-es et des jeunes. L’élargissement et l’accélération indispensables de la vaccination demandent de renforcer l’accès à la santé, les moyens de l’hôpital public et de la médecine du travail. Cela nécessite de convaincre et de rassurer, et non de sanctionner les salarié-es.

En cette rentrée, l’emploi est une des préoccupations essentielles des jeunes et du monde du travail. La précarité est en forte hausse, et malgré une opposition unanime, la mise en  œuvre de la  réforme de l’assurance chômage reste d’actualité. Le retour de la réforme des retraites que nous avons combattue et empêchée revient à l’ordre du jour. Gouvernement et patronat veulent imposer de nouveaux reculs sur les retraites. Le chômage partiel a provoqué la plupart du temps des baisses de rémunération importantes.

Trop de salarié.es, notamment les travailleurs-ses particulièrement exposé-es et dits de « 2ème ligne », maintenu.e.s à de bas salaires ne voient aujourd’hui aucune perspective d’amélioration.

Les agent.e.s de la fonction publique attendent toujours et depuis des années des mesures salariales à la hauteur de la perte de leur pouvoir d’achat. Les jeunes ont vu l’investissement dans les aides directes baisser ces dernières années. Le dernier recul en date étant la suppression du repas à 1 euro pour toutes et tous, dont nos organisations réclament le rétablissement.

C’est pourquoi elles exigent :

  • L’augmentation des salaires,
  • l’abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage,
  • un vrai travail avec un vrai salaire pour toutes et tous et l’égalité professionnelle femmes/hommes ;
  • la conditionnalité des aides publiques selon des normes sociales et environnementales permettant de préserver et de créer des emplois ;
  • l’arrêt des licenciements et la fin des dérogations au Code du travail et garanties collectives.
  • un coup d’arrêt à la précarisation de l’emploi et à la précarité des jeunes en formation et une réforme ambitieuse des bourses ;
  • la fin des fermetures de services, des suppressions d’emplois, du démantèlement et des privatisations dans les services publics et la fonction publique et le renforcement de leurs moyens ;
  • Le rétablissement de tous les droits et libertés pour la jeunesse comme pour le monde du travail.

Les organisations CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL affirment l’urgence d’augmenter le SMIC et les grilles de classifications, le point d’indice de la Fonction Publique, les pensions, les minima sociaux et les bourses d’études.

Elles  appellent les femmes et les hommes de toutes les professions, les jeunes, les retraité.es à se mobiliser, le 5 octobre, par la grève et les manifestations, pour obtenir de meilleurs salaires, pour leurs emplois et leurs droits et une meilleure protection sociale. D’ores et déjà, elles décident de se revoir à l’issue de cette mobilisation.

Montreuil, le 30 août 2021

REVALORISATION DES AESH : LE MÉPRIS

Les nombreuses mobilisations des AESH et la détermination de la FSU à porter des exigences fortes pour ces personnels ont forcé le ministère à ouvrir ce dossier dans le cadre du groupe de travail « amélioration du service public » du Grenelle.

La manière dont le ministère traite ce nouvel emploi dans la Fonction publique d’État est tout simplement honteuse ! Les conditions d’emploi qu’il a mises en place sont aussi indignes que celles imposées par de grands groupes privés très souvent décriés. Les 120 000 AESH sont majoritairement des femmes sur des emplois précaires, à temps partiel imposé (quotité moyenne de travail : 62 %) et dont la rémunération moyenne est de moins de 900 euros par mois.

Le ministère a refusé l’accès au statut pour les AESH et s’est félicité des 60 millions d’euros mis sur la table. La FSU s’est indignée de cette somme qui, dans la réalité, se traduira sur la fiche de paie par une augmentation moyenne de 87 euros par an !

De plus, l’indice (donc le salaire) d’entrée dans le métier ne répond pas aux engagements de la ministre de la Fonction publique lors de la conférence salariale concernant la revalorisation des filières féminisées et mal rémunérées. Refusant de mettre fin aux temps partiels imposés, le ministère ne propose de compléter leur revenu que par des activités annexes déconnectées du métier : accueil périscolaire, animation, service de restauration.

Si nous avons enfin obtenu une grille d’évolution de carrière plus favorable pour les AESH, il faut poursuivre nos actions pour une revalorisation globale des métiers, le droit au temps plein pour tou·tes et l’accès au statut. Alors que l’égalité professionnelle est un enjeu fort de société, que l’utilité sociale des métiers d’AESH est plébiscitée, le MENJS doit répondre à nos exigences.

ÉchelonsIndices BrutsIndices Majorés
1er échelon (premier CDD)359335
2e échelon (CDD suivants)374345
3e échelon (CDI de moins de trois ans)388355
4e échelon (CDI de trois à six ans)404365
5e échelon (CDI de 6 à 9 ans)422375
6e échelon437385
7e échelon450395
8e échelon463405
9e échelon478415
10e échelon493425
11e échelon505435

La colère vis-à-vis du ministère est profonde dans la voie professionnelle

Après presque 2 ans de crise sanitaire, le ministre organise la rentrée dans les lycées professionnels comme si rien ne s’était passé. Aucune mesure n’est envisagée pour rattraper le retard dans les apprentissages des élèves en raison d’un enseignement en mode dégradé. L’exigence du pass sanitaire dans certains secteurs professionnels va impacter les possibilités de PFMP de certains élèves. Cela n’a absolument pas été anticipé rue de Grenelle. Les véritables questions concernant sa responsabilité propre, à savoir la gestion des jeunes qui ne seraient pas en possession du pass sanitaire restent entières. Ce sera encore aux professeurs de lycées professionnels de bricoler pour s’adapter localement et en fonction des filières au risque de voir encore s’aggraver leurs conditions de travail.

La réforme de la voie professionnelle, poursuit un objectif clairement budgétaire. Le bilan est lourd : ce sont 1000 postes supprimés après 3 ans de mise en œuvre de la réforme. Alors que les postes non-pourvus cette rentrée encore sont légion, beaucoup de non-titulaires ont été « remerciés » et de nombreux autres sont en attente d’affectation. Les postes en services partagés se multiplient dégradant toujours plus les conditions de travail. La dernière vague de mise en place des familles de métiers provoque aussi un fort mécontentement tant elles désorganisent les établissements. Ce choix de retarder d’un an la spécialisation à un métier est irresponsable car il ne permettra pas une meilleure insertion professionnelle, ni une poursuite d’études plus réussie.

La promesse d’une revalorisation des enseignant·es est définitivement enterrée. La loi de programmation annoncée en grandes pompes n’aura pas vu le jour. Que reste-il ? Un recours à l’indemnitaire avec des contreparties !

Mais aucune augmentation de salaire pour toutes et tous ni aucune véritable perspective d’amélioration de carrière. Et les premières mesures « contre-partie » envisagée risquent, en plus, de dégrader l’égalité professionnelle femmes/hommes pourtant affirmée grande cause du quinquennat.

L’augmentation des salaires, l’accès à des emplois stables et pérennes, la mise en œuvre de véritables politiques de lutte contre le chômage et la précarité, l’augmentation des minima sociaux doivent devenir des axes prioritaires des politiques à venir. Au lieu de cela, le gouvernement met à mal la protection sociale et réactive ses projets de réforme de l’assurance chômage et des retraites.

Pour toutes ces raisons, nos organisations, CGT Éduc’action, CNT Education, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, Sud Éducation appellent les personnels des lycées professionnels à :

– se réunir en AG et à participer aux heures d’informations syndicales pour débattre des revendications ;

se mobiliser massivement par la grève avec l’ensemble de l’éducation le jeudi 23 septembre.

participer activement à la grève interprofessionnelle du 5 octobre pour combattre ces projets délétères.

Paris, le 6 septembre 2021Comm_de_Presse_-intersyndicale_Voie_pro-septembre

Pour un plan d’urgence dans l’éducation pour les postes, les salaires, l’amélioration des conditions de travail

Appel à se mobiliser dès la rentrée, à se mettre en grève le 23 septembre et à préparer la mobilisation interprofessionnelle

L’École a été soumise à rude épreuve et les personnels ont terminé l’année dans un état de fatigue rarement atteint.

La rentrée 2021 est de nouveau marquée par le manque d’anticipation et la confusion de la politique suivie face à la poursuite de la crise sanitaire. Par ailleurs, alors que cette rentrée aurait nécessité la mise en place d’un plan d’urgence et la création massive de postes pour l’éducation dans un contexte qui a rendu plus compliquée la progression des apprentissages, le ministère poursuit une politique qui va à rebours des besoins du service public :

– refus de créer un collectif budgétaire pour la création de postes d’enseignant.es, de CPE, AED, AESH, de PsyEN, de RASED, de personnels administratifs, techniques, santé et sociaux dans les écoles, les établissements et les services pour répondre aux besoins et annuler les suppressions de postes notamment dans le 2d degré où le déploiement d’heures supplémentaires est une réponse inadaptée

– publication de la circulaire de rentrée sans qu’aucune concertation préalable n’ait été organisée. De plus, son contenu relève davantage de la promotion de la politique ministérielle.

Encore une fois, le ministre est dans le déni de réalité en refusant de prendre les mesures nécessaires. Cette absence d’anticipation et de prise de décisions est irresponsable au regard des enjeux de gestion et de sortie de crise.

Les annonces du Grenelle ont confirmé qu’il n’y aurait pas de loi de programmation pluriannuelle. Un renoncement de plus qui ne répond pas aux attentes salariales des personnels et en exclut la majorité. Au-delà de la deuxième tranche de la prime d’attractivité, très insuffisante pour rattraper les retards, il est bien difficile de voir de quelconques perspectives de revalorisation pour les années à venir. Il est urgent d’augmenter les salaires de tous les personnels.

Nos organisations dénoncent l’ensemble de ces mesures qui tournent le dos à la priorité à l’éducation et cherchent à transformer en profondeur les métiers dans le sens de contraintes supplémentaires sur les personnels : projet de création d’un emploi fonctionnel de directeur d’école et de hiérarchies intermédiaires, pilotage par l’évaluation. Nous ne pouvons accepter de tels reculs.

Nos organisations refusent la généralisation du contrôle continu et demandent le rétablissement du baccalauréat national pour la session 2022, avec des épreuves nationales, terminales et anonymes.

Nos organisations appellent la profession à se mobiliser dès la prérentrée afin d’exiger un plan d’urgence pour le service public d’Éducation. Notre École ne peut fonctionner sans moyens supplémentaires et sans personnels revalorisés et reconnus dans leurs expertises professionnelles.

Elles appellent les personnels à se réunir dès les premiers jours de la rentrée, y compris avec les parents d’élèves, pour lister les revendications et organiser les mobilisations nécessaires. Nos organisations soutiendront toutes ces actions qui doivent permettre de préparer une action nationale d’ampleur. Elles appellent les personnels à la grève le 23 septembre. Elles appelleront à poursuivre ces actions, en particulier dans le cadre d’une mobilisation interprofessionnelle.Appel action 23 septembre

Communiqué SNUEP-FSU Rentrée 2021

Paris, le 27 août 2021

COMMUNIQUÉ


Rentrée 2021 dans la voie professionnelle :les conséquences de la politique ministérielle sont lourdes

En Guadeloupe, Martinique et dans certaines zones de la Guyane la rentrée scolaire est reportée. La Réunion est sous surveillance avec déjà des fermetures effectives de classes. En Polynésie, la rentrée scolaire a été maintenue à tout prix mais les établissements ont finalement fermé deux semaines plus tard. Malgré ces alertes, le ministre refuse toute proposition d’aménagement de son protocole – rédigé en juillet, donc forcément décalé du fait de la nouvelle situation sanitaire : un variant très contagieux et des élèves encore peu vacciné·es.

Pour maintenir nos établissements ouverts, une gestion plus rigoureuse de cette rentrée aurait été indispensable. Les établissements ne sont toujours pas tous équipés de capteurs de C02 ou de purificateur d’air au prétexte de la responsabilité de leur financement. La définition des cas contacts est restée identique malgré un virus plus transmissible. La politique de tests massive, pourtant exigée par de nombreux scientifiques, est écartée par le ministère au profit d’une politique ciblée et d’éviction des cas contacts.

Le SNUEP-FSU est attaché au droit à l’égal accès à l’enseignement pour les élèves. En ce sens, l’obstination du ministre à traiter les jeunes différemment selon leur statut vaccinal est irresponsable. Risqué, car la vaccination n’empêche pas de contracter le virus ni de le transmettre, et inégalitaire car il crée une stigmatisation et une double peine pour les élèves non vaccinés. Exclus des établissements, ces jeunes devront gérer seuls leurs enseignements car, faute de moyens techniques et de temps concret, les personnels ne peuvent organiser l’hybridation de leur travail. Pour le SNUEP-FSU le ministère doit reconsidérer cette injustice et organiser une gestion sanitaire identique pour tous les élèves.

La voie professionnelle présente des spécificités parmi lesquelles les PFMP. Dans beaucoup d’entreprises accueillant habituellement les élèves en stage, le pass sanitaire est obligatoire ou imposé. Or les élèves de LP sont parmi les moins vacciné·es. De plus, les élèves entrant cette année en terminale, après deux années chaotiques, ont rarement pu effectuer toutes les périodes de stage exigées par le diplôme. Le ministre, une fois encore, n’anticipe aucunement ces situations. Pour le SNUEP-FSU, des aménagements du nombre de semaines de PFMP exigible à l’examen sont d’ores et déjà à programmer.

Les deux années scolaires passées ont également engendré des retards dans les apprentissages. Là aussi, malgré les demandes répétées du SNUEP-FSU, le ministère n’a rien modifié pour pallier ces difficultés pourtant prévisibles : ni aménagement des programmes, ni redistribution vers les disciplines des horaires maintenant consacrés aux dispositifs inopérants de la réforme. Ces mesures, pourtant, ne coûteraient rien !

Pendant ces deux années scolaires perturbées par la crise sanitaire, ce sont bien les personnels qui ont tenu les lycées professionnels à bout de bras, et permis la réussite des élèves. À la nécessité de véritables engagements concernant les salaires, les perspectives de carrière et les moyens pour améliorer les conditions de travail, le ministre J.-M. Blanquer répond par la suppression de plusieurs centaines de postes dans la voie professionnelle et par ses mesures du Grenelle de l’Éducation qui manquent d’ambition et dénaturent nos métiers.

La politique du ministre a de lourdes conséquences, tant sur la qualité de la formation professionnelle délivrée à la jeunesse que sur les conditions de travail des personnels de LP, SEP, ÉREA et SEGPA.Pour le SNUEP-FSU, il est temps d’abroger la Transformation de la voie professionnelle et il est plus qu’urgent de donner à la formation professionnelle sous statut scolaire les moyens nécessaires à son fonctionnement. Pour les jeunes mineur·es et les premiers niveaux de qualification, le gouvernement finance et développe sans condition l’apprentissage alors qu’il n’est une solution ni pour l’emploi des jeunes ni pour élever leur niveau de qualification. Il faut réinvestir dans nos établissements et dans nos postes et miser sur la voie professionnelle scolaire où les discriminations sont moindres et les formations plus complètes. C’est pourquoi le SNUEP-FSU appelle à la grève le 23 septembre 2021 : pour une autre politique dans l’éducation nationale !