DNB obligatoire et prépa-2de

12 novembre 2024

Renoncement scolaire et professionnel pour une partie de la jeunesse

En annonçant que le DNB sera obligatoire pour entrer en seconde à partir de 2027, la ministre de l’Éducation nationale poursuit le projet d’exclure des élèves, majoritairement issu·es de milieu défavorisé, de l’accès au baccalauréat.

Lancé cette année en phase « pilote », le dispositif prépa-2de n’est pas souhaité par les élèves et leurs familles : presque la moitié des places disponibles sur volontariat sont vacantes et nombre de classes n’ont que quelques élèves quand ce n’est pas aucun. Les élèves qui s’y trouvent ont parfois le DNB mais n’ont pas obtenu d’affectation en LP ou en apprentissage, d’autres étaient affecté·es en CAP.

Mesure de l’acte 2 du Choc des savoirs, l’obligation d’obtention du DNB pour accéder directement à une classe de 2de pro n’est rien d’autre qu’un renoncement scolaire. La prépa-2de ne concernant pas les élèves de CAP ou en apprentissage, cette mesure est en pleine adéquation avec la réforme des lycées professionnels et la transformation des cartes de formation. Les formations de bac pro des lycées pros seront remplacées par des CAP ou par l’apprentissage. Les classes de CAP seront donc plus chargées alors qu’un tiers des élèves de ces classes sont en situation de handicap ou relèvent de l’enseignement adapté.

En appelant à « refaire de la voie professionnelle une véritable voie promotionnelle » la ministre  n’a d’autre but que d’orienter les élèves les plus fragiles scolairement et socialement vers les métiers peu ou pas qualifiés, imposant ainsi un renoncement scolaire, professionnel et social pour une partie de la jeunesse.

En excluant plus précocement de l’école, l’instauration de ce DNB couperet aura pour conséquence une véritable baisse de qualification des nouvelles générations. Cela risque également de se traduire par une suppression massive de moyens et de postes dans les lycées professionnels.

Pour le SNUEP-FSU, un vaste plan d’investissement est nécessaire pour construire une École ambitieuse avec un lycée professionnel émancipateur et élevant le niveau de qualification au service de toute la jeunesse et de l’intérêt général. Les classes prépa-2de doivent être abandonnées dès la rentrée 2025 et leurs moyens alloués aux classes de 2de GT et pro pour améliorer les conditions d’études des élèves et de travail des personnels. Le SNUEP-FSU portera cette exigence avec celle du choc des moyens et des salaires dans les mobilisations à venir.

Paris, le 12 novembre 2024

Jours de carence : c’est NON !

8 novembre 2024

Suppressions de postes en lycée pro
Gel des salaires – Jours de carence
C’est NON !

Compte rendu de la réunion Fonction publique au sujet des jours de carence

Les annonces provocatrices du ministre sur les arrêts maladies ont entraîné une réaction immédiate de la FSU https://fsu.fr/jours-de-carence-une-provocation-et-beaucoup-de-mepris-pour-les-fonctionnaires/ et de l’intersyndicale Fonction publique. Le ministre a été contraint de tenir une réunion avec l’ensemble des organisations syndicales. Il a commencé par rappeler le cadre budgétaire contraint pour tenter de légitimer ses mesures anti-fonctionnaires. Pour la FSU, il n’y a pas de contraintes budgétaires mais des choix politiques qui consistent à épargner les plus riches et les actionnaires pour mieux taper sur les fonctionnaires et les services publics. (…) Lire la suite

le 25 novembre, manifestons contre les violences sexistes et sexuelles

6 novembre 2024

Engagée au quotidien pour les droits des femmes, la FSU appelle à se mobiliser le 25 novembre pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Les mobilisations féministes et syndicales et plus récemment le mouvement #Metoo ont imposé le grave sujet des violences faites aux femmes dans le débat public et politique. La prise de conscience collective de ce fléau, les actions et la détermination syndicale ont pour objectif d’obliger les employeurs à un devoir d’exemplarité et de tolérance zéro en la matière.

La FSU exige du gouvernement qu’il consacre enfin un budget à la hauteur des enjeux : au moins 3 milliards d’euros.
La FSU exige une loi cadre pour repenser le système en profondeur : de la détection à la protection et à la réponse pénale.
La FSU exige un financement ambitieux des cellules d’écoute dans la fonction publique (dispositif VDHA) pour rendre ces leviers opérationnels et protéger les agentes sur l’ensemble du territoire et dans tous les services.

VISUELS FSU

Mutation INTER 2025 : le calendrier

  • Vous êtes stagiaire
  • Vous avez été affecté-e à titre provisoire dans l’académie de Nice
  • Vous souhaitez muter dans une autre académie

À chaque étape de votre participation au mouvement, les militant·es et les élu·es du SNUEP-FSU, dont l’expertise en matière de mutations n’est plus à démontrer, sont à votre disposition pour vous conseiller et vous accompagner.

Deux réunions d’information SNES-SNUEP FSU spéciales stagiaires sont prévues dans l’académie le mercredi 13 novembre 2024 :

  • à 9h30 dans les Alpes-Maritimes – Lieu : l’INSPE Nice George V, NICE
  • à 14h30 dans le Var – Lieu : local du SNES-FSU 208 Rue Emile Ollivier, 83000 Toulon

Évidemment cette force est liée à l’engagement de chacun : se syndiquer est un acte fondamental … et le SNUEP-FSU ne vit que grâce aux adhésions. Pour nous rejoindre, rien de plus simple, l’adhésion en ligne est disponible ici.

Prenez contact avec la section du SNUEP-FSU Nice : Pour nous contacter CLIQUEZ ICI

Fiches de suivis à télécharger : La fiche individuelle de suivi et de mandatement est à renvoyer à votre section académique à sa.nice@snuep.fr ou par courrier à SNUEP FSU académie de Nice 264 boulevard de la Madeleine 06000 NICE

Dès le mercredi 6 novembre, consultez sur SIAM la liste des postes spécifiques nationaux et des postes à profil (POP) vacants.

Du mercredi 6 novembre au mercredi 27 novembre midi (heure de Paris), saisissez vos vœux sur SIAM. Pour parfaire votre stratégie, en fonction de votre situation personnelle et professionnelle, ainsi que de vos souhaits, consultez-nous.

A partir du 28 novembre, téléchargez votre confirmation individuelle de demande de mutation pour la phase interacadémique et pour les mouvements spécifiques. Vérifiez que les barèmes sont justes ; s’ils ne le sont pas, corrigez-les en rouge avant de retourner votre confirmation signée.

Courant janvier 2025, selon le calendrier académique, consultez votre barème. Votre section académique du SNUEP-FSU vous aidera :

  • pour la vérification du nombre de points attribués pour chacun de vos vœux,
  • vous accompagnera dans votre éventuelle demande de correction.

Vendredi 7 février 2025 minuit : date limite pour envoyer une demande tardive de participation au mouvement, d’annulation ou de modification de demande. Contactez votre section académique SNUEP-FSU pour vous accompagner dans votre démarche.

Le mercredi 12 mars 2025 à midi, l’administration vous communiquera votre résultat individuel.

Si vous êtes insatisfait·e de votre résultat de mutation ou d’affectation, contactez le SNUEP-FSU pour obtenir des conseils et une aide pour vos démarches ultérieures, y compris un éventuel recours. mail à contacter : capn@snuep.fr .

À partir du 12 mars : début de l’ouverture de la phase intra-académique (en fonction du calendrier académique) : consultez la section académique de l’académie dans laquelle vous participez à l’intra afin de bénéficier des meilleurs conseils.

Ne restez pas seul·e !

Plus que jamais, vous devez être accompagné·e dans toutes les étapes de
votre demande de mutation, inter puis intra, afin d’adopter la bonne stratégie, de ne pas commettre d’erreurs dans la saisie de vos vœux et de constituer correctement votre dossier. Plus que jamais, vous devez choisir d’être accompagné·e par le SNUEP-FSU pour vous défendre en cas de recours. C’est par une connaissance scrupuleuse de votre dossier que nos militant·es pourront être efficaces.

Salaire

18 octobre 2024

Dans sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale, puis à travers la présentation de son projet de loi de finances, M. Barnier a confirmé le cap de l’austérité, en totale contradiction avec les besoins du pays face aux urgences sociales, économiques et écologiques.

Pour les agent·es des services publics, dont les PLP, le Premier ministre n’envisage pas seulement un gel des salaires : suppressions d’emplois et accroissement de la pression complètent le tableau. L’exemple du recours aux enseignant·es retraité·es volontaires pour remplacer les absent·es ou tutorer les collègues qui découvrent le métier pourrait être cocasse mais il témoigne surtout d’un profond mépris pour notre profession.

Ce qui s’annonce avec le maintien d’une telle politique antisociale, ce sont des restrictions de moyens, l’absence de revalorisation des salaires et des pensions et de nouvelles restrictions des libertés publiques.

Salaires rentrée 2023 : quelles mesures ?

Pacte LP : décryptage

Grille des traitements au 1er janvier 2024

Suite à la l’augmentation de 5 pts d’indice pour chaque échelon, retrouver la nouvelle grille des traitements au 1er janvier 2024.

Salaire

Le traitement brut de tout fonctionnaire est le produit de son indice de rémunération et de la valeur du point d’indice.

L’indice de rémunération correspond à la position de son grade et de son échelon dans la grille indiciaire. La valeur du point d’indice est fixée par décret en Conseil des ministres. Le décret n°2016-670 du 25 mai 2016 a permis une augmentation du point d’indice de 1,2% en deux fois, 0,6% au 1er juillet 2016 (point d’indice à 55,8969) et 0,6% au 1er février 2017 (point d’indice à 56,2323). La dernière hausse datait du 1er juillet 2010.

Fin 2021, en comparant l’évolution de l’indice de rémunération 115,80 (base 100 en 1995) et l’évolution de l’indice des prix 143,9 (base 100 en 1995), on mesure la perte de pouvoir d’achat des enseignant·es.

Pour en savoir plus, lire notre dossier salaire : la vérité sur la perte de notre pouvoir d’achat.

Deux nouvelles augmentations de la valeur du point d’indice ont eu lieu en juillet 2022 (+3,5% – point d’indice à 58,2004) et en juillet 2023 (+1,5% – point d’indice à 59,0734).

Le SNUEP-FSU exige une revalorisation réelle du traitement des enseignants qui ne peut passer que par une augmentation significative de la valeur du point d’indice.

Grille salaires

Pour consulter la grille des traitements au 1er janvier 2024.

Supplément familial de traitement

Le supplément familial de traitement (SFT) est versé à un agent public en fonction du nombre d’enfants dont il a la charge effective et permanente.

Protection sociale

Depuis le 1er janvier 2022, l’État verse une participation mensuelle de 15 euros brut au titre de la complémentaire santé. Voir le guide pour obtenir le versement.

En savoir plus sur les droits sociaux et la protection sociale.

Heures supplémentaires

Il faut distinguer :

Les Heures Supplémentaires Années (HSA). Ce sont les heures faites toute l’année. Elles figurent donc à l’état de ventilation de service (VS). Le taux annuel est déterminé en tenant compte du traitement moyen et du maximum de service du collègue concerné.

Les Heures Supplémentaires Effectives (HSE). Ce sont les heures faites ponctuellement, y compris celles liées au remplacement de courte durée.

GIPA

Le décret n° 2023-775 du 11 août 2023 modifiant le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008 relatif à l’instauration d’une indemnité dite de garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) et l’arrêté du 11 août 2023 fixant, au titre de l’année 2023, les éléments à prendre en compte pour le calcul de l’indemnité dite de garantie individuelle du pouvoir d’achat sont parus au Journal officiel du 13 août 2023. -> En savoir plus

Indemnités

De nombreuses indemnités sont prévues pour les PLP, mais certaines sont soumises à déclaration du chef d’établissement, nous vous conseillons de vérifier attentivement votre bulletin de salaire!

La politique salariale de l’état vise toujours plus d’indemnitaire, au détriment de la valorisation du point d’indice, seule mesure à même de permettre une varie revalorisation de nos métiers!

Prime d’attractivité

Cette « prime d’attractivité », comme son nom l’indique, n’est pas une revalorisation du salaire mais une pseudo augmentation sans aucune garantie de pérennité dans le temps.

Cette prime est une légère avancée à mettre au crédit de la forte mobilisation des enseignant·es de décembre 2019. Mais les montants proposés de rémunération restent bien insuffisants et soumis à l’impôt sur le revenu sans être pris en considération pour la retraite. Le projet de réforme des retraites et sa contestation ont pourtant mis en lumière la nécessité de rattrapage des salaires enseignant·es. C’est par le rapport de force que la revalorisation générale pour toutes et tous s’imposera, revalorisation qui doit passer par le dégel du point d’indice.

Pour en savoir plus sur la prime d’attractivité.

Le financement alloué aux écoles de production doit cesser et revenir à l’Ecole publique !

16 octobre 2024

Quand l’État développe le financement public de l’enseignement privé hors contrat…

La loi « avenir pro » de 2018 a permis la promotion des écoles de production. Le gouvernement veut les développer en renforçant le financement public de ces établissements privés hors contrat et ainsi atteindre la centaine d’ici 2028.

Lors du Conseil supérieur de l’Éducation le 10 octobre, l’examen de leur reconnaissance par l’État était à nouveau à l’ordre du jour. Les représentant·es des organisations syndicales et des associations de parents d’élèves, ont une fois de plus dénoncé le développement important de ces écoles privées et le financement public dont elles bénéficient. Alors que dans le même temps, l’enseignement professionnel public voit diminuer ses moyens, que toute l’Éducation est soumise à une cure d’austérité, et que plus de 13 000 élèves dont 9 000 en lycée professionnel, sont resté·es dans l’attente d’une affectation en lycée à la rentrée faute de capacités d’accueil suffisantes dans le réseau public, ce financement du privé hors contrat est scandaleux.

Les écoles de production ne connaissent pas la crise !

Ces écoles bénéficient massivement de l’argent public, par l’usage gratuit d’équipements municipaux et surtout sous la forme de subventions. L’argent public semble couler à flot dans une totale opacité ! Les collectivités territoriales (régions, métropoles, communautés de communes, municipalités…), l’État, via les directions régionales de l’économie, de l’emploi et des solidarités (DREETS), et tous les dispositifs de financement comme « France relance » ou le Fonds national d’aménagement et de développement du territoire, sont mis à contribution. Alors qu’un·e élève en lycée professionnel public coûte en moyenne 13 760€, certaines écoles de production affichent 29 700€ par personne, soit plus du double, financés à 85% avec des fonds publics.

Les coûts de formation, astronomiques, peuvent se chiffrer à plusieurs dizaines de milliers d’euros par an et par élève, un montant nettement supérieur à ceux de la scolarisation d’un·e élève en LP, ce qui n’empêche pas un taux de décrochage très important.

Au-delà d’un modèle économique fondé sur la captation de fonds publics et la défiscalisation de fonds privés via le mécénat, il s’agit aussi de confier la formation de jeunes à des entreprises locales, sans autre ambition que de répondre à une demande locale. Il s’agit de promouvoir un modèle de formation éculé, la formation « sur le tas » d’une main d’œuvre qui travaille gratuitement pour des entreprises et sans la protection juridique que confèrent les statuts de stagiaires ou d’apprenti·es. Quid des enjeux de sécurité au travail, de lutte contre le harcèlement et contre les violences sexistes et sexuelles ? Quid de la qualité des contenus enseignés et de leur exhaustivité ? Tout cela apparaît visiblement comme secondaire à des ministres et des élu·es, qui promeuvent, chaque fois qu’ils et elles le peuvent, ces écoles avec force d’inaugurations en grande pompe et d’interviews dans la presse régionale.

Pour les organisations et associations FSU, UNSA, FO, CGT Educ’Action, SNALC, SUD, FCPE, JPA, il est urgent de mettre fin à ce système qui gaspille l’argent public et organise l’exploitation de jeunes, très souvent mineur·es, pour une formation sans aucune garantie de qualité et de réussite aux examens. Tout cela relève de la gabegie et de l’escroquerie ! Pour obtenir une première qualification professionnelle par un diplôme, gage d’une formation professionnelle et générale globale et émancipatrice, le financement alloué à ces écoles de productions doit cesser et revenir à l’École publique.

Paris, 16 octobre 2024

Demande d’audience sur la réforme du lycée professionnel et l’année de terminale bac pro

8 octobre 2024

Les organisations syndicales SNUEP-FSU, SNEP-FSU, SNES-FSU, CGT Educ’action, SE-Unsa, SNALC, Sud Éducation, CNT-FTE demandent une audience sur la réforme du lycée professionnel et l’année de terminale bac pro à monsieur le ministre délégué chargé de la réussite scolaire et de l’enseignement professionnel

Inscription aux stages SNUEP-FSU 2024/2025

Cliquer sur l’intitulé d’un stage pour obtenir les infos et le descriptif.

    Merci de compléter les informations ci-dessous
    N'OUBLIEZ PAS D'APPUYER SUR "ENVOYER" à la fin.
    Emmanuelle Cazach et Christian Petit co-secrétaires académiques du SNUEP-FSU

    INSCRIPTION(S):

    Je souhaite participer au(x) stage(s) suivant(s) :

    Après confirmation, vous allez recevoir un mail avec le récapitulatif de vos inscriptions ainsi qu’un modèle d’autorisation d’absence à compléter pour chaque stage et à remettre à votre chef d’établissement/de service UN MOIS AVANT LA DATE DU STAGE AU PLUS TARD. Exemple pour un stage le 15 novembre; il faut déposer la demande d’autorisation d’absence le 15 octobre au plus tard (ou avant si la date tombe sur une période de vacances).

    Concours

    1 octobre 2024

    Pour enseigner dans un lycée professionnel de l’enseignement public, vous devez obtenir le concours du CAPLP, concours d’accès au corps des professeurs de lycée professionnel. Attention, toutes les sections ne sont pas ouvertes tous les ans.

    Les informations sont sur le site devenir enseignant.

    L’arrêté du 24 septembre 2024 autorisant l’ouverture des concours pour la session 2025 a été publié au JORF du 29 septembre 2024. La note de service du 19 septembre 2024, concernant les modalités d’organisation des concours 2025, est parue au BO du 26 septembre 2024.

    Les inscriptions sont ouvertes du mardi 1er octobre 2024 à 12h00 au jeudi 7 novembre 2024 à 12h00.

    Les épreuves d’admissibilité du concours externe et du 3ème concours auront lieu les mercredi 26 et jeudi 27 mars 2025. Les dates du concours interne seront publiées ultérieurement.

    Attention ! concours interne : Le dossier de Raep, support de l’épreuve d’admissibilité du concours interne du CAPLP, devra être téléversé dans l’espace candidat Cyclades au plus tard le mardi 26 novembre 2024 à 23h59 (heure de Paris). Le fait de ne pas faire parvenir le dossier dans le délai et selon les modalités ainsi fixés entraînera l’élimination du candidat.

    Concours de recrutement : qu’est-ce qui change à partir de 2022 ?

    • Recrutement : fin de master

    Prévu par la loi Pour une école de la confiance, les concours de recrutement externe des enseignant·es sont désormais déplacés en fin de master. Là où avant, il fallait le master pour être titularisé·e, il sera désormais nécessaire d’être titulaire d’un master pour être nommé·e fonctionnaire stagiaire. Cela rajoute donc une année d’étude supplémentaire et décale d’un an le concours. Dans la voie professionnelle, seules sont concernées les sections de l’enseignement général. Les conditions de diplôme restent inchangées pour les sections professionnelles et des métiers.

    Des questions, un doute, ne restez pas seul·e. Contacter le SNUEP-FSU.

    • Des concours plus professionnalisés ?

    C’est ainsi que le ministère présente sa réforme. Cette volonté de plus de professionnalisation se manifeste dans la refonte des épreuves écrites et orales.

    Les épreuves d’admission sont repensées avec l’arrivée d’une épreuve de leçon, qui se substitue aux anciennes épreuves de mise en situation professionnelle et celle à partir d’un dossier.

    La grande nouveauté est l’introduction d’une épreuve d’entretien. L’objectif est d’apprécier la « capacité du candidat à se projeter dans le métier de professeur, à développer une réflexion personnelle, ainsi qu’à s’intégrer dans le collectif de l’établissement scolaire. Le candidat est invité à montrer au jury qu’il s’agit d’un projet mûrement réfléchi et à faire partager au jury son envie d’enseigner. Il peut, dans le cadre de l’entretien, faire valoir son parcours et, le cas échéant, valoriser ses travaux de recherche. »

    Cela revient ni plus ni moins à un entretien d’embauche et c’est d’ailleurs ainsi que la DGRH a pu parfois le présenter. Il s’agit d’une mise en situation professionnelles hors domaine disciplinaire, l’épreuve se déroule de la manière suivante : 5 minutes présentation par le/la candidat·e de sa motivation en lien avec une fiche qu’il a envoyée avant l’oral mais non notée puis 25 minutes d’entretien avec le jury. Cet entretien compte coefficient 3. Pour la leçon, le coefficient est 5 ou 2 fois 2,5 si deux leçons).

    Dans la plupart des cas, cette nouvelle épreuve vient remplacer l’épreuve d’entretien sur dossier. Il y a toutefois une exception pour les disciplines de l’enseignement général où cette épreuve vient s’ajouter. Le nombre d’épreuves d’admission passe donc à 3 sur ces concours. Le SNUEP-FSU demande l’abandon de cette épreuve.

    Cette volonté de professionnaliser davantage les concours pose souci quand on sait que les parcours préparant spécifiquement à nos concours sont rares. Cela aura comme conséquence de pousser davantage les futur·es candidat·es à un passage par la case précarité et contractualisation. Le SNUEP avec la FSU continue de demander la mise en place de pré-recrutement avec statut d’élève-fonctionnaire pour enfin mettre un terme à la crise de recrutement qui nous touche.

    Pour la réussite scolaire des élèves de l’enseignement professionnel,


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    le ministre délégué doit rétablir les examens de bac pro en juin

    La nomination d’un ministre délégué à la réussite scolaire et à l’enseignement professionnel sous la seule tutelle de la ministre de l’Éducation ne lève pas toutes les craintes quant à l’avenir des lycées professionnels. La précédente double tutelle Travail/Éducation nationale a débouché sur une réforme de l’enseignement professionnel sous statut scolaire pour le rapprocher de l’apprentissage. Ce sabotage organisé dans le mensonge doit cesser et des mesures urgentes doivent être prises.

    Au-delà de celles portant sur les salaires des professeur·es de lycée professionnel, c’est sur l’organisation de l’année de terminale bac pro que les personnels attendent une décision salutaire pour les élèves et les personnels. Annoncé sans avoir ému grand monde excepté les personnels, le nouveau calendrier des examens avance les épreuves du bac pro en mai pour que les élèves soient ensuite un mois et demi en entreprise, réalisant un stage non qualifiant.

    En avançant les examens en mai, les élèves de terminale bac pro auront moins de cours et de temps de préparation aux épreuves, fragilisant leur réussite à l’examen. En ce mois de rentrée, l’émotion est forte dans les salles des professeur·es et l’inquiétude grandit de jour en jour face à la prévisible désorganisation des lycées professionnels en mai et juin lors du parcours différencié institué contre l’avis de la communauté éducative.

    À la rentrée 2023, le ministre de l’Éducation nationale G. Attal rétablissait les épreuves de spécialités du bac général et technologique en juin. En reportant les épreuves du bac pro en juin et en abrogeant le parcours différencié, le ministre délégué Alexandre Portier enverrait un signal positif fort aux personnels de l’enseignement professionnel public. Cela mettrait également fin aux mensonges répétés sur les réformes précédentes censées valoriser cette voie du lycée et signifierait que la réussite scolaire des élèves de lycée professionnel sera au cœur de son action.

    Toujours là pour les élèves et les personnels, le SNUEP-FSU continue son action pour que les lycées professionnels bénéficient de l’investissement dont ils ont besoin. Tout comme la question salariale, la restitution des temps d’enseignement supprimés est incontournable.

    Le SNUEP-FSU saura prendre ses responsabilités. Il échangera avec l’intersyndicale des lycées professionnels le 30 septembre prochain sur les moyens à mettre en œuvre pour que les élèves de terminale bac pro retrouvent leurs examens en juin