Concours

1 octobre 2024

Pour enseigner dans un lycée professionnel de l’enseignement public, vous devez obtenir le concours du CAPLP, concours d’accès au corps des professeurs de lycée professionnel. Attention, toutes les sections ne sont pas ouvertes tous les ans.

Les informations sont sur le site devenir enseignant.

L’arrêté du 24 septembre 2024 autorisant l’ouverture des concours pour la session 2025 a été publié au JORF du 29 septembre 2024. La note de service du 19 septembre 2024, concernant les modalités d’organisation des concours 2025, est parue au BO du 26 septembre 2024.

Les inscriptions sont ouvertes du mardi 1er octobre 2024 à 12h00 au jeudi 7 novembre 2024 à 12h00.

Les épreuves d’admissibilité du concours externe et du 3ème concours auront lieu les mercredi 26 et jeudi 27 mars 2025. Les dates du concours interne seront publiées ultérieurement.

Attention ! concours interne : Le dossier de Raep, support de l’épreuve d’admissibilité du concours interne du CAPLP, devra être téléversé dans l’espace candidat Cyclades au plus tard le mardi 26 novembre 2024 à 23h59 (heure de Paris). Le fait de ne pas faire parvenir le dossier dans le délai et selon les modalités ainsi fixés entraînera l’élimination du candidat.

Concours de recrutement : qu’est-ce qui change à partir de 2022 ?

  • Recrutement : fin de master

Prévu par la loi Pour une école de la confiance, les concours de recrutement externe des enseignant·es sont désormais déplacés en fin de master. Là où avant, il fallait le master pour être titularisé·e, il sera désormais nécessaire d’être titulaire d’un master pour être nommé·e fonctionnaire stagiaire. Cela rajoute donc une année d’étude supplémentaire et décale d’un an le concours. Dans la voie professionnelle, seules sont concernées les sections de l’enseignement général. Les conditions de diplôme restent inchangées pour les sections professionnelles et des métiers.

Des questions, un doute, ne restez pas seul·e. Contacter le SNUEP-FSU.

  • Des concours plus professionnalisés ?

C’est ainsi que le ministère présente sa réforme. Cette volonté de plus de professionnalisation se manifeste dans la refonte des épreuves écrites et orales.

Les épreuves d’admission sont repensées avec l’arrivée d’une épreuve de leçon, qui se substitue aux anciennes épreuves de mise en situation professionnelle et celle à partir d’un dossier.

La grande nouveauté est l’introduction d’une épreuve d’entretien. L’objectif est d’apprécier la « capacité du candidat à se projeter dans le métier de professeur, à développer une réflexion personnelle, ainsi qu’à s’intégrer dans le collectif de l’établissement scolaire. Le candidat est invité à montrer au jury qu’il s’agit d’un projet mûrement réfléchi et à faire partager au jury son envie d’enseigner. Il peut, dans le cadre de l’entretien, faire valoir son parcours et, le cas échéant, valoriser ses travaux de recherche. »

Cela revient ni plus ni moins à un entretien d’embauche et c’est d’ailleurs ainsi que la DGRH a pu parfois le présenter. Il s’agit d’une mise en situation professionnelles hors domaine disciplinaire, l’épreuve se déroule de la manière suivante : 5 minutes présentation par le/la candidat·e de sa motivation en lien avec une fiche qu’il a envoyée avant l’oral mais non notée puis 25 minutes d’entretien avec le jury. Cet entretien compte coefficient 3. Pour la leçon, le coefficient est 5 ou 2 fois 2,5 si deux leçons).

Dans la plupart des cas, cette nouvelle épreuve vient remplacer l’épreuve d’entretien sur dossier. Il y a toutefois une exception pour les disciplines de l’enseignement général où cette épreuve vient s’ajouter. Le nombre d’épreuves d’admission passe donc à 3 sur ces concours. Le SNUEP-FSU demande l’abandon de cette épreuve.

Cette volonté de professionnaliser davantage les concours pose souci quand on sait que les parcours préparant spécifiquement à nos concours sont rares. Cela aura comme conséquence de pousser davantage les futur·es candidat·es à un passage par la case précarité et contractualisation. Le SNUEP avec la FSU continue de demander la mise en place de pré-recrutement avec statut d’élève-fonctionnaire pour enfin mettre un terme à la crise de recrutement qui nous touche.

Pour la réussite scolaire des élèves de l’enseignement professionnel,


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le ministre délégué doit rétablir les examens de bac pro en juin

La nomination d’un ministre délégué à la réussite scolaire et à l’enseignement professionnel sous la seule tutelle de la ministre de l’Éducation ne lève pas toutes les craintes quant à l’avenir des lycées professionnels. La précédente double tutelle Travail/Éducation nationale a débouché sur une réforme de l’enseignement professionnel sous statut scolaire pour le rapprocher de l’apprentissage. Ce sabotage organisé dans le mensonge doit cesser et des mesures urgentes doivent être prises.

Au-delà de celles portant sur les salaires des professeur·es de lycée professionnel, c’est sur l’organisation de l’année de terminale bac pro que les personnels attendent une décision salutaire pour les élèves et les personnels. Annoncé sans avoir ému grand monde excepté les personnels, le nouveau calendrier des examens avance les épreuves du bac pro en mai pour que les élèves soient ensuite un mois et demi en entreprise, réalisant un stage non qualifiant.

En avançant les examens en mai, les élèves de terminale bac pro auront moins de cours et de temps de préparation aux épreuves, fragilisant leur réussite à l’examen. En ce mois de rentrée, l’émotion est forte dans les salles des professeur·es et l’inquiétude grandit de jour en jour face à la prévisible désorganisation des lycées professionnels en mai et juin lors du parcours différencié institué contre l’avis de la communauté éducative.

À la rentrée 2023, le ministre de l’Éducation nationale G. Attal rétablissait les épreuves de spécialités du bac général et technologique en juin. En reportant les épreuves du bac pro en juin et en abrogeant le parcours différencié, le ministre délégué Alexandre Portier enverrait un signal positif fort aux personnels de l’enseignement professionnel public. Cela mettrait également fin aux mensonges répétés sur les réformes précédentes censées valoriser cette voie du lycée et signifierait que la réussite scolaire des élèves de lycée professionnel sera au cœur de son action.

Toujours là pour les élèves et les personnels, le SNUEP-FSU continue son action pour que les lycées professionnels bénéficient de l’investissement dont ils ont besoin. Tout comme la question salariale, la restitution des temps d’enseignement supprimés est incontournable.

Le SNUEP-FSU saura prendre ses responsabilités. Il échangera avec l’intersyndicale des lycées professionnels le 30 septembre prochain sur les moyens à mettre en œuvre pour que les élèves de terminale bac pro retrouvent leurs examens en juin

Le 28 septembre défendons le droit à l’avortement partout dans le monde


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22 septembre 2024

Le 28 septembre, Journée internationale pour le droit à l’avortement, nous afficherons haut et fort notre solidarité avec toutes les femmes du monde et en particulier celles des pays où est interdit totalement ou partiellement le droit à l’avortement !

Mémo stagiaires 2024-2025

Les mémos stagiaires rentrée 2024 du SNES, SNEP et SNUEP FSU, à consulter et télécharger ci-dessous.

Vous trouverez dans ce mémo stagiaire, les différentes informations concernant l’année de fonctionnaire stagiaire.

Les règles qui régissent les mutations à l’issue de l’année de stagiaire ont été modifiées, ils est d’autant plus important d’être syndiqué pour le suivi de sa demande de mutation et de sa carrière mais aussi pour connaître ses droits et les faire respecter.

Pour adhérer dès maintenant !

Crise d’attractivité : quand le ministère continue de creuser…


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17 juillet 2024

Les années se suivent et se ressemblent : cette année encore, les concours de l’enseignement du second degré n’ont pas fait le plein, le choc d’attractivité tant vanté par les ministres successifs étant resté de l’ordre de la pensée magique gouvernementale. Pour celles et ceux qui ont réussi le concours, c’est le début d’un parcours du combattant.   

Depuis 2020, les enseignant·es, CPE et Psy-EN stagiaires sont affecté·es dans l’opacité la plus complète. C’est le résultat de la loi de Transformation de la Fonction publique de 2019 : sous couvert d’une prétendue modernité, cette loi portée par Olivier Dussopt, premier ministre de la Fonction publique d’Emmanuel Macron, a scandaleusement organisé l’opacité et l’arbitraire dans les décisions relatives aux carrières et aux mutations des personnels.     

Le ministère de l’Éducation nationale ne communique plus aucune information aux organisations syndicales, ni aux personnels stagiaires : opacité totale sur les barèmes retenus, les barres des vœux qui ne sont pas satisfaits. Le SNES-FSU, le SNEP-FSU et le SNUEP-FSU  répondent à des centaines de stagiaires déboussolé·es et accueilli·es bien fraîchement dans l’Éducation nationale. Parfois, le ministère ne respecte même pas les règles qu’il a lui-même établi.  Des centaines de lauréat·es ont, cette année encore, contesté leur affectation auprès du ministère. La plupart reçoivent une réponse de refus stéréotypée, sans aucun élément d’appréciation. Nos organisations syndicales ont à plusieurs reprises proposé des améliorations afin que les stagiaires soient traité·es équitablement, et afin que les erreurs d’affectations soient limitées mais le ministère n’en a jamais voulu.

En refusant la transparence, le Ministère laisse planer le doute sur toutes les opérations d’affectation, et pour les futur·es enseignant·es, CPE et Psy-EN, les débuts dans la carrière sont parfois très brutaux. Quel en sera le prix, et combien de lauréat·es vont démissionner dans l’été ? Il est vrai que les candidat·es sont tellement nombreuses et nombreux à se précipiter aux portes de l’Éducation nationale, ce serait dommage de les « choyer » !

Le SNES-FSU, le SNEP-FSU et le SNUEP-FSU  dénoncent également le silence assourdissant du ministère. Nous communiquons régulièrement au Ministère les demandes de révision argumentées pour soutenir les lauréat·es dans leur demande. Le Ministère fait la sourde oreille : qu’y a-t-il donc de plus urgent en ce moment… ?           

Dans l’immédiat et afin de lever l’opacité sur les opérations de mutation qui vont conduire à de nombreuses démissions et abandons de poste, nos organisations demandent solennellement au Ministère la communication de l’ensemble des barèmes retenus pour les lauréat·es ainsi que les barres d’entrée en académie par discipline et type de stagiaire et exigent que des réponses précises et argumentées leur soient transmises pour chaque cas porté à la connaissance du ministère.

Paris, le 16 juillet 2024

Continuer d’agir pour une société plus juste et solidaire

9 juillet 2024

dans l’intérêt des lycées professionnels, des élèves et des personnels

Avec les résultats des élections législatives, l’espoir d’une dynamique pour une rupture de progrès et de justice sociale perdure. Alors qu’elle espérait la majorité, même relative, l’extrême droite et son projet politique raciste, xénophobe et antisocial n’accèdent pas au pouvoir. Résultat d’une politique libérale aggravant les inégalités et démantelant les services publics, la majorité présidentielle sortante subit un revers cuisant. Pour faire barrage à l’extrême droite et enfin rompre avec les politiques des dernières années, le SNUEP-FSU a pris ses responsabilités en portant ses revendications et en soutenant le programme des candidat·es du Nouveau Front Populaire. 

Quel que sera le prochain gouvernement, la défense du service public d’éducation et l’élévation du niveau de qualification par un diplôme resteront des principes incontournables de notre action. L’enseignement professionnel public contribue à l’émancipation de la jeunesse et des futur·es ouvrier·es et employé·es, et ainsi à lutter contre les idées d’extrême droite.

Un vaste plan d’investissement dans les lycées professionnels est plus que jamais nécessaire et dès maintenant, les personnels et leurs représentant·es doivent être entendu·es : abandon de la prépa-2de, du parcours différencié en terminale bac pro et des dispositifs anti-pédagogiques, moratoire sur la refonte de la carte des formations. La loi Pour la liberté de choisir son avenir professionnel doit être abrogée et le subventionnement de l’apprentissage stoppé. Pour résoudre la crise du recrutement, il y a urgence à redonner du sens au métier de professeur·es de lycée professionnel en augmentant le temps d’enseignement professionnel et général, urgence à augmenter les salaires, urgence à améliorer les conditions de travail.

Attaché à une action syndicale stable dans un contexte politique fluctuant, le SNUEP-FSU appelle les personnels à le rejoindre pour renforcer le syndicalisme, pilier des contre-pouvoirs et construire ensemble les mobilisations nécessaires pour se faire entendre et voir se concrétiser les revendications des personnels.

Paris, le 9 juillet 2024

Prepa seconde – Décryptage


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8 juillet 2024

CHOC DES SAVOIRS
Prépa – 2nde
Une voie sans issue

À la rentrée 2025, le DNB devient l’examen d’entrée au lycée général, technologique et professionnel. La prépa-2de deviendrait alors la seule possibilité de scolarisation pour les élèves ayant validé une orientation en seconde mais recalé·es au DNB.
Sous couvert de bienveillance, ce dispositif masque en fait la volonté de trier socialement et scolairement les élèves pour orienter davantage en CAP, quel que soit le statut, et en bac pro par apprentissage. Il
s’agit de répondre avant tout aux besoins de main-d’œuvre peu ou pas qualifiée, qui perdurent dans de nombreux secteurs économiques. C’est un renoncement scolaire pur et simple pour une partie de la jeunesse.
Rejeté très largement par la communauté éducative, ce dispositif reste pour l’instant limité à des classes dites « pilotes » pour la rentrée 2024 mais le ministère conserve l’objectif de l’imposer à tou·tes les élèves.

TRACT A DIFFUSER

Affectations stagiaires

8 juillet 2024

Les affectations

Après réussite au concours de recrutement PLP ou CPE, la plupart des lauréat·es doivent être affecté·es pour un an dans une académie comme fonctionnaires stagiaires.À l’issue de cette année de stage et de leur titularisation, ils ou elles sont affecté·es à titre définitif dans une académie.

Premier conseil : ne restez pas seul·e, contacter le SNUEP-FSU pour des conseils et de l’aide et ainsi éviter tout erreur. Il est facile de corriger une erreur avant la fermeture de la procédure de saisie des vœux et de dépôt des pièces justificatives. Après, c’est très difficile.

De ce fait, sauf le cas particulier des lauréat·es déjà titulaires d’un corps enseignant de l’éducation nationale (par exemple professeur·es des écoles), tou·tes les candidat·es aux concours doivent formuler des vœux d’affectation interacadémique, c’est-à-dire énoncer leurs préférences parmi les académies. Cette saisie se fait sur une plateforme appelée SIAL. Les collègues non-titulaires, même ceux et celles qui exercent depuis longtemps dans la discipline de leur concours, doivent également participer à cette procédure (même si les règles habituelles prévoient, sous certaines conditions, leur maintien dans leur académie d’exercice, voir ci-dessous).

Les lauréat·es d’une session antérieure du concours, placé·es en report de stage l’an dernier, devront également saisir leurs vœux sur SIAL.

Affectation des stagiaires : affectation à l’aveugle ?

En 2020, prenant prétexte de la loi de transformation de la Fonction publique, la DGRH du Ministère de l’Éducation nationale n’a plus transmis aux organisations syndicales les résultats d’affectation des stagiaires. Ces documents permettaient au SNUEP-FSU de vérifier les barèmes des stagiaires ainsi que leur affectation. À la fin des affectations interacadémiques, les « barres » par discipline, c’est-à-dire le nombre de points du dernier ou de la dernière entrant·e dans chaque académie étaient mises à disposition sur notre site internet.

Ces barres peuvent servir de repère pour la formulation des vœux.

Les lauréat·es des concours qui doivent faire des vœux d’affectation cette année, le feront donc à l’aveugle, sans pouvoir estimer la manière dont leurs vœux se réaliseront. Beaucoup risquent de se trouver affectés en extension, sur des vœux qu’ils n’ont pas formulés, alors que d’autres académies, qu’ils auraient peut-être pu choisir, étaient à portée de leur barème.

Le SNUEP-FSU défend le concours national et l’affectation nationale qui en découle mais il défend aussi et surtout l’intérêt des stagiaires. À quoi bon ajouter une difficulté supplémentaire à leur entrée dans le métier ? Combien de stagiaires, mal affectés par ignorance de ces barres, ne pourront rejoindre leur académie de stage ?

Affectations 2024

Pour l’affectation à la rentrée 2024, les vœux sont à formuler du 02 mai au 03 juin à midi heure de Paris sur le site SIAL du ministère.

Pour cela, vous avez besoin de votre numéro d’inscription au concours. Si votre numéro n’est pas reconnu, envoyez un mail au ministère à sialtech@education.gouv.fr et sialgest@education.gouv.fr en indiquant nom de naissance, nom marital, prénom, date de naissance, concours et session, discipline, n°d’inscription non valide actuel et le problème rencontré. Prévenez-nous par ailleurs en envoyant un mail à capn@snuep.fr

ATTENTION : Si vous êtes admissible à plusieurs concours, vous devez vous connecter à SIAL pour chacun de ces concours et faire des vœux. Exemple : vous êtes admissible au CAPLP et au CAPES. Vous devez vous connecter sur SIAL avec votre numéro d’inscription au CAPLP et formuler vos vœux puis vous devez vous reconnecter une deuxième fois sur SIAL mais cette fois-ci avec votre numéro d’inscription au CAPES et formuler des vœux. Vous aurez à préciser quel concours vous choisissez en cas d’admission aux deux concours.

Saisie des vœux et informations vous concernant

Lors de la saisie de vos vœux sur le site SIAL, vous avez la possibilité de vérifier et si nécessaire de corriger ou de compléter les données relatives à votre situation personnelle et familiale. En revanche, si vous constatez que votre situation professionnelle telle qu’elle apparaît dans Sial est erronée, vous ne pouvez pas la modifier vous-même et vous devez donc en demander la correction par mail à la DGRH B2-2 par le biais d’une messagerie accessible dans l’application SIAL, en fin de saisie, dans l’onglet « synthèse », au plus tard le 3 juin 2024 à midi, accompagnée des pièces justificatives et de la fiche de synthèse.

Imprimer et enregistrer votre fiche de synthèse

À la fin de votre saisie, une fiche de synthèse récapitule les éléments essentiels de la demande. Vous devez impérativement l’imprimer car elle devra être jointe aux éventuelles pièces justificatives à fournir et fera foi en cas de demande de révision d’affectation.

Pièces justificatives

Attention, les pièces seront à transmettre à l’administration sous forme dématérialisée par le biais d’une messagerie dans l’application SIAL, en fin de saisie des vœux, dans l’onglet « synthèse de votre demande ». Reportez-vous à la note de service et à l’annexe F de cette dernière.

La justification de l’inscription en M2 se fait au moment de la saisie des vœux numériquement (PDF de moins de 500 ko) sur le serveur SIAL du 2 mai au 3 juin 2024 à midi.

Si vous faites valoir des services effectués en qualité d’agent·e non titulaire de l’enseignement du second degré public, à l’exception de ceux effectués en tant qu’emploi d’avenir professeur (EAP), vous n’avez aucune pièce justificative à fournir (les états de services sont directement récupérés à partir des bases de gestion académiques). En revanche, pour des services effectués dans l’enseignement privé sous contrat ou dans des établissements français à l’étranger, vous devez fournir une pièce justificative au ministère avant le 3 juin 2024. Il en est de même pour les services effectués en tant que EAP ainsi que pour les titulaires d’une des trois fonctions publiques.

Les pièces parvenant à la DGRH après la date impérative du 3 juin 2024 ne seront pas prises en compte.

Lors de l’envoie par mail à la DGRH-B2-2 des pièces justificatives (états de services accomplis dans le privé ou à l’étranger, contrat de travail, affectation en qualité de fonctionnaire), conservez votre mail et l’accusé de réception. Vous pourrez ainsi faire preuve de leur envoi en cas de litige.
Votre situation familiale (rapprochement de conjoint, enfants, RRE…) ainsi que vos diplômes, titres et certificats seront examinés par le service du rectorat de l’académie d’affectation. Envoyez les pièces justificatives dès la divulgation des résultats au rectorat de l’académie obtenue. Un lien vers une page spécifique, contenant toutes les informations utiles à votre affectation en établissement, vous sera communiqué lors de la divulgation des résultats.

Suivi

Afin d’être conseillé et suivi par le SNUEP-FSU pendant la procédure d’affectation (même si vous n’êtes pas admis), renvoyez nous également la fiche de suivi des affectations accompagnée de la copie de votre (ou vos) fiche(s) récapitulative(s) de saisie de vœux sur SIAL.

Résultats d’affectation

La publication des résultats d’affectation des enseignants et CPE stagiaires interviendra à partir du 28 juin 2024, en fonction des disciplines.

Si vous n’étiez pas satisfait-e de votre affectation pour l’année 2025-2025, vous pourrez faire une demande de révision d’affectation entre le 28 juin et le 15 juillet 2024. Pour être aidé-e dans votre demande, contactez nos commissaires paritaires nationaux à capn@snuep.fr

Attention, dès la publication de ce résultat, il vous faudra faire des vœux, parfois dans des délais très courts, suivant des modalités et un calendrier différents d’une académie à l’autre, pour être affecté·e dans un établissement. Les militant·es des sections académiques du SNUEP-FSU vous aideront dans cette opération : retrouvez les informations publiées sur les sites des sections académiques.

Réforme de la formation initiale : communiqué avec les associations de professeur·es spécialistes

3 juillet 2024

Le SNES-FSU et le SNUEP-FSU avec 12 associations disciplinaires demandent de suspendre le projet de réforme de la formation initiale des enseignant.es et CPE. Il a y urgence, comme cela a été fait par le gouvernement Attal sur l’assurance chômage au soir du 1er tour des législatives.

Le SNES-FSU, le SNUEP-FSU et les associations de professeur·es spécialistes AcirePh, APBG,
APDEN, APHG, APEMu, APLV, APSES, APPEP, FELCO, FLAREP, Polychrome-Edu et UdPPC
s’associent pour dénoncer le projet de réforme des concours des CAPES/CAPET/CAPLP/CPE. Le
ministère de l’Éducation nationale entend en effet appliquer à marche forcée dès la session 2025 un
recrutement des futur·es professeur·es et CPE durant l’année de licence 3, tout en sortant de
l’université la formation initiale des lauréat·es. Ce projet et la méthode employée pour l’imposer
inquiètent fortement les différent·s acteurs et actrices de l’Éducation nationale que nous sommes.
D’une part, le calendrier est intenable et l’application de la réforme ne peut être envisagée pour la
session prochaine. Cette réforme supplémentaire dans un temps très court éprouvera encore une
fois durement les personnels de la formation initiale tout en dégradant la lisibilité du recrutement
des enseignant·es et CPE.
D’autre part, les contenus des projets de maquettes des concours, dévoilés sans réelle concertation,
nous alertent et nous alarment car les attentes disciplinaires sont en forte baisse. Les épreuves
écrites et orales se contentent de vérifier des connaissances minimales, insuffisantes pour assurer
une réflexion critique et didactique sur les contenus enseignés. La « leçon » disparaît des épreuves
écrites et orales, la capacité à penser le cours pour les élèves ne sera plus évaluée, pas plus que la
connaissance des programmes scolaires.
Le contenu didactique disparaît bel et bien de toutes les épreuves : il n’est plus demandé aux
candidat·es de se projeter dans leur futur métier. Le ministère se justifie en expliquant qu’il n’est pas possible de maintenir de telles exigences car les candidat·es n’auront pas les acquis
disciplinaires nécessaires. Parallèlement, l’oral 2, dit « oral d’entretien », qui n’a aucune dimension
disciplinaire, est maintenu et renforcé pour contrôler la manière dont les candidat·es entendent
transmettre et même « incarner » les valeurs de la République, pour vérifier leur compréhension des
enjeux de la transition écologique et du bien-être de l’élève. Ces éléments prennent une place
disproportionnée au cœur du recrutement et au détriment des connaissances disciplinaires.
Une logique de « majeure et mineure » est installée dans de nombreuses disciplines, ce qui scinde
les contenus disciplinaires et contribue à l’éclatement de ces disciplines. Des programmes de
concours se limitent aux programmes de collège et de lycée sans encourager les candidat·es à
réfléchir globalement à leur discipline, à l’épistémologie, aux nouveautés de la recherche, etc. Une
« déspécialisation » disciplinaire se profile.
Alors qu’une acquisition progressive des savoirs disciplinaires durant le cursus universitaire est
essentielle à leur maîtrise afin de penser au mieux leur didactisation, le contenu de la formation
après l’obtention du concours n’est toujours pas connu. Aucune précision n’est donnée sur les
langues régionales, encore une fois considérées comme des sous-disciplines. Certains concours
(SES, documentation, CPE, disciplines bivalentes de la voie professionnelle, etc.) n’ont pas de
licence spécifique et les candidat·es viennent de cursus variés. Il est à craindre que le nouveau
concours ne fasse pas plus le plein que les actuels concours et que les candidat·es potentiel·les se
détournent de nos métiers.
Nous nous opposons à l’ensemble de ces mesures qui contribuent à fragiliser la formation des
enseignant·es et à affaiblir leur parole en classe ainsi que leur capacité à être concepteurs et
conceptrices de leur métier et expert·es de leur discipline. Le ministère s’engage manifestement
dans une déqualification globale de nos métiers, avec l’objectif de soumettre les futur·es
enseignant·es et CPE. Comment peut-on prétendre lutter contre la crise d’attractivité de nos métiers
alors qu’on projette une réforme qui les déqualifie et les prive d’autonomie professionnelle ?

Nous réclamons de toute urgence la suspension de ce projet de réforme et la mise en place d’une
véritable consultation autour d’une autre réforme des concours. Celle-ci devrait renforcer la
qualification de nos métiers et la diversification des voies d’accès, comprendre un plan pluriannuel
de recrutements, une revalorisation des salaires et une amélioration des conditions de travail dès le
début de carrière.
Paris, le 2 juillet 2024