Ce mardi 12 décembre 2023 toutes et tous en grève et dans l’action à Marseille à 10h30 porte d’Aix vers la préfecture !!

Toutes et tous en grève ce mardi 12 décembre 2023

Manifestation à 10H30 à Marseille porte d’Aix

A l’initiative du SNUEP-FSU l’intersyndicale voie pro de l’académie de Nice s’est réunie et a décidé, suite à l’appel national à la grève, d’une manifestation commune avec l’intersyndicale de l’académie d’Aix-Marseille. Cette grève et ses manifestations font suite aux annonces gouvernementales sur le projet de réforme des grilles de bac pro.
Ce projet aura pour conséquence de donner encore moins d’école aux enfants les plus fragiles scolairement et socialement, et de dégrader les conditions de travail des élèves et personnels.
Pour la FSU et l’intersyndicale ce projet, qui sera présenté en Conseil Supérieur de l’éducation du 14 décembre, est inacceptable. La mobilisation de toutes et de tous est indispensable pour arrêter ce démantèlement organisé de la voie pro.

tract intersyndical à sortir et à distribuer dans les casiers des personnels des EPLE, mais aussi devant les établissements (en dehors) aux élèves et parents d’élèves pour les informer de ce projet néfaste et réactionnaire qui va fortement les impacter.

Formulaire d’inscription aux stages SNUEP-SNES-SNEP FSU 2023/2024

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    Merci de compléter les informations ci-dessous
    N'OUBLIEZ PAS D'APPUYER SUR "ENVOYER" à la fin.
    Emmanuelle Cazach et Christian Petit co-secrétaires académiques du SNUEP-FSU

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    Après confirmation, vous allez recevoir un mail avec le récapitulatif de vos inscriptions ainsi qu’un modèle d’autorisation d’absence à compléter pour chaque stage et à remettre à votre chef d’établissement/de service UN MOIS AVANT LA DATE DU STAGE AU PLUS TARD. Exemple pour un stage le 15 novembre; il faut déposer la demande d’autorisation d’absence le 15 octobre au plus tard.

    Réforme des lycées pros : l’ensemble des organisations syndicales et la FCPE claquent la porte de la CSL

    29 novembre 2023

    Nos organisations syndicales FSU (SNUEP, SNES, SNEP), SE-UNSA, SNETAA-FO, CGT Éduc’action, SGEN-CFDT, Fep-CFDT, SNALC, Sud éducation, SNEC-CFTC, la CNT-FTE et la FCPE réunies en commission spécialisée des lycées ce mercredi 29 novembre ont dénoncé d’une seule voix et avec force le texte relatif à la transformation profonde des trois années de cursus bac pro et exigent du ministre qu’il renonce à présenter ces textes au Conseil supérieur de l’Éducation du 14 décembre 2023.

    En l’état, ce texte induit des pertes lourdes en termes d’horaires disciplinaires pour les élèves : suppressions de deux heures hebdomadaires en seconde et première, de 4 semaines de cours en terminale soient un total de 203 heures sur les trois ans du bac pro, l’équivalent de 7 semaines d’enseignement. Pour le ministre, le « choc des savoirs » en lycée pro s’illustrerait donc par moins d’école et plus d’entreprise.

    Alors que les épreuves professionnelles représentent de gros coefficients pour l’obtention du diplôme, 85 heures d’enseignement professionnel seraient supprimées en terminale.

    Le parcours distinct organise une inégalité de réussite aux épreuves, risquant aussi d’augmenter le décrochage de fin de parcours et de baisser le taux de réussite des jeunes au diplôme : certains élèves maintenus en lycée bénéficieront de la proximité de leurs enseignant·es quand celles et ceux en stage seront privé·es de période de révision.

    Tous ces bouleversements auront aussi un impact lourd sur les conditions de travail de l’ensemble des personnels exerçants en lycée professionnel.

    Des questions majeures et centrales pour organiser la rentrée 2024 ont été posées et sont restées lettre morte faute de temps de la part des services pour rédiger des textes précis. Ainsi, on ne sait pas aujourd’hui les modalités d’organisation de l’oral de projet qui nécessitera un texte réglementaire, nous n’avons pas en main non plus la note de service concernant les parcours différenciés.

    Face à cette précipitation et à l’absence de modalités claires de mise en œuvre que représentent l’ensemble de ce projet, l’intersyndicale unitaire des lycées pros FSU (SNUEP, SNES, SNEP), SE-UNSA, SNETAA-FO, CGT Éduc’action, SGEN-CFDT, Fep-CFDT, SNALC, Sud éducation, SNEC-CFTC, CNT-FTE et la FCPE s’adressent solennellement à M. le Ministre Gabriel Attal afin qu’il renonce à ces projets et qu’il engage de véritables concertations au sein du ministère de l’Éducation nationale avec l’intersyndicale et la FCPE pour renforcer la voie professionnelle scolaire. 

    Paris, le 29 novembre 2023

    Les textes sur la classe de terminale bac pro percutent tous les niveaux

    24 novembre 2023

    Leur réforme c’est 7 semaines de cours en moins sur les 3 ans

    Alors que Carole Grandjean s’essouffle à répéter à l’envi ses mêmes boniments, les textes support de son véritable projet sont une preuve implacable de ses mensonges et de son projet de saccage des lycées pros.

    Le ministère envisage de supprimer 4 semaines de cours en classe de terminale et 2 heures hebdomadaires dans les classes de 2de et 1re. Au total ce sont 203 heures d’enseignement qui sont confisquées aux élèves soit l’équivalent de 7 semaines de cours sur l’ensemble de leur parcours. Carole Grandjean rejoint donc son prédécesseur sur le podium des fossoyeurs des lycées pros : sa réforme est la copie de la réforme Blanquer en pire.

    Si l’appel intersyndical à la grève du 12 décembre a bloqué leur décision initiale de positionner les épreuves en mars, persistent de graves dangers explicitement notifiés dans les textes.

    L’augmentation des stages en terminale implique inéluctablement une diminution des heures d’enseignement et le choix ministériel est de cibler brutalement les disciplines professionnelles. En positionnant les épreuves début mai et en supprimant drastiquement 85 heures d’enseignements professionnels en terminale, le ministère prend le risque inconsidéré d’augmenter l’échec des jeunes aux examens – les épreuves professionnelles ayant les plus gros coefficients.

    Il persiste à imposer des parcours distincts de 6 semaines non sécables à partir du mois de mai avec une seconde session d’examens fin juin pour l’oral de « projet » (nouvelle appellation du chef-d’œuvre) et la PSE (prévention santé environnement). Il organise ici une inégalité de préparation aux épreuves entre les élèves qui « choisiraient » de rester au lycée pro et qui bénéficieront d’une préparation aux examens avec leurs enseignant·es, et les élèves en stage qui n’auront aucune période de révision. Ce choix profondément inégalitaire et stupide révèle une fois de plus que leur seule motivation est, d’une part, de rapprocher nos formations scolaires du modèle patronal de l’apprentissage en offrant de la main d’œuvre gratuite aux entreprises et, d’autre part, de libérer les personnels et les plateaux techniques pour certifier les candidat·es libres, notamment les apprenti·es. C’est l’ensemble du lycée pro qui est réformé pour répondre aux exigences du patronat.

    Contrairement aux annonces de Gabriel Attal qui prétend mener un projet sur les exigences des savoirs, c’est bien une nouvelle diminution du temps de formation qu’il orchestre avec, de surcroît, une désorganisation complète de nos établissements et une dégradation des conditions de travail des personnels. Ces diminutions horaires auront inéluctablement des conséquences concrètes sur les postes. En conjuguant cela aux projets de fermetures de 15 % des filières supposées non insérantes et à leur obstination à vouloir remplacer les enseignant·es par des « profs associés », le ministère se débarrasse sans vergogne et progressivement des profs de lycée pro. Dans le même temps, accompagné docilement par les Régions, le ministère instrumentalise le parcours et les formations des jeunes au prétexte de répondre à la pénurie de main-d’œuvre.

    Le SNUEP-FSU rappelle son opposition farouche à cette réforme dévastatrice des lycées professionnels. Il appelle les personnels à échanger, multiplier les heures d’information syndicale et engager dès maintenant des actions dans les établissements pour amplifier la grève intersyndicale nationale le mardi 12 décembre.

    FSSS-CT du Var

    Les CR de vos élu-es FSU de la FS-SSCT : une instance représentative pour la santé, la sécurité et les conditions de travail

    CR FSU de la FSSSCT du Var du 17 novembre 2023
    CR de vos élu-es FSU de la FSSSCT Var du mardi 27 juin 2023
    CHS-CTD Var du 15/11/2022 : compte-rendu de vos élu-e-s FSU
    Compte rendu du CHS-CT Académique du 30 mars 2022
    CHS-CT Var du 24 février 2022 ! compte-rendu de vos élu.es FSU
    Situation sanitaire : CHS- CT Académique extraordinaire du 7 janvier 2022
    Compte-rendu du CHSCTD du mardi 16 novembre 2021
    CHS-CTD du 22 juin 2021 dans le Var : vos élu.es FSU rendent compte
    CHS-CT Var du 6 mai 2021 : compte-rendu de vos élu.es FSU
    Comité Hygiène Sécurité Conditions de Travail du du 20 janvier 2021 : vos élu.es FSU rendent compte
    CHS-CT Départemental du 3 novembre 2020 : compte-rendu de vos élu.es FSU
    Compte rendu du CHS – CTD du 16 septembre 2020
    Compte rendu CHS CT Var du 30 JUIN 2020
    CHS-CT Départemental du 6 mai 2020 : Compte-rendu FSU

    Site du rectorat de Nice dédié à la santé et sécurité au travail (intracom)

    L’intersyndicale voie pro exige le retrait du projet de réforme Grandjean contre le lycée professionnel

    18 novembre 2023

    La ministre déléguée à l’enseignement et la formation professionnels s’arcboute sur ses positions de casse du lycée professionnel en voulant imposer une dégradation brutale et scandaleuse de la classe de terminale. Le calendrier imposé est de surcroît intenable et irrespectueux du travail des personnels car la mise en œuvre de ce projet est envisagée dès la rentrée 2024.


    Concrètement, le parcours commun des élèves de lycée pro serait diminué de 6 semaines et les épreuves aux examens avancées afin d’introduire un parcours personnalisé de 6 semaines. Ce projet est bien une forme de recyclage de l’échec criant du bac Blanquer.

    Après un bac pro 3 ans, c’est un bac pro 2,5 ans, voire 2 ans qu’organise le ministère. Au prétexte de diversification, le ministère détournerait un grand nombre d’heures de cours pour répondre à une commande présidentielle : augmenter le nombre de semaines de stages. Inacceptable quand nos élèves ont besoin de plus et mieux d’école. C’est toute l’architecture du bac pro qui est laminée.

    Imposer des stages en juin en lieu et place des épreuves actuelles est absurde et dangereux pour les élèves des lycées pros qui seront en concurrence avec les élèves de 2nde GT dont le capital réseau pour trouver des entreprises d’accueil est plus important.

    Comme si cela ne suffisait pas, cette dévalorisation du bac pro s’accompagne, dès cette année, de la refonte de la carte des formations qui prévoit la réduction de 15 % des places de formation actuelles décrétés « non-insérantes » à la rentrée 2026. Ce qui ne laisse guère de doute sur l’ampleur des suppressions de postes et des reconversions forcées que vont subir les collègues.


    Ce n’est ni l’intérêt des élèves ni celui des personnels qui conduit cette réforme. Avec les personnels, nous refusons ce projet : le ministère portera la lourde responsabilité d’un accroissement du décrochage scolaire, de résultats en baisse aux examens et d’une dégradation sans précédent des conditions de travail des personnels. C’est clairement une annualisation du temps de travail des PLP qui se profile.


    Le ministère veut prendre de court les PLP, les élèves et leurs organisations représentatives dans un agenda très rapide : les textes passeront au Conseil supérieur de l’Éducation le 14 décembre. C’est une nouvelle fois un profond mépris envers les PLP et leurs syndicats.

    Pour stopper ce démantèlement organisé de nos lycées pros et contre cette dégradation de la classe de terminale nos organisations mèneront le combat en intersyndicale.

    L’intersyndicale voie pro SNETAA-FO, CGT Éduc’action, SNUEP-FSU, SNEP-FSU, SUD Éducation, SNALC, CNT appelle tous les personnels à échanger et organiser partout des heures d’information syndicale et des assemblées générales d’établissement pour préparer et réussir une mobilisation d’ampleur le mardi 12 décembre pour exiger le retrait de cette réforme des lycées pros.

    Paris, le 15 novembre 2023

    Écoles de production dénoncées en CSE

    17 novembre 2023

    Vœu sur l’initiative de la FSU, de la CGT, de l’UNSA, du SNALC, de FO et de la FCPE sur les écoles de production lors du Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) du 16 novembre 2023

    Le CSE se voit  une fois de plus sollicité afin de poser un avis consultatif sur la reconnaissance par l’État d’écoles de production. Nos organisations continuent de demander la suppression des écoles de production. Cette reconnaissance ouvre droit à la perception de la taxe professionnelle et à la délivrance de diplômes. La participation de l’État aux frais de fonctionnement de ces écoles hors contrat ne peut exister que sous réserve d’un avis positif du CSE. 

    Mais comment envisager le financement public d’écoles dont les formations  organisent le travail de jeunes, très souvent mineur·es sans réel contrôle en termes de sécurité et de temps de travail ? Comment accréditer des formations dont les contenus et les modalités sont conditionnés par l’obligation de produire, des formations soumises aux logiques marchandes? Comment accepter de voir se développer une main d’œuvre gratuite, corvéable à merci sous couvert de formation? 

    Les rapports d’inspection, quand ils existent, font parfois état de manquements graves en matière de sécurité et de conformité à la réglementation, et dans la grande majorité des cas ils font le constat d’importantes insuffisances pédagogiques. 

    Dans le contexte actuel, le CSE demande un suivi de ces écoles, des visites d’inspection et des bilans réalisés par des inspecteur/trice·s de l’Éducation nationale et par l’inspection du Travail, vu la double nature de ces écoles.

    Pour toutes ces raisons, le CSE dénonce les procédures de reconnaissance d’écoles privées hors contrat qui semblent aujourd’hui bénéficier de toute l’attention des ministères du Travail et de l’Éducation nationale, visiblement soucieux de développer une formation professionnelle sur le modèle des écoles d’entreprises du XIXème siècle. 

    Avis favorable (pour 47, contre 4, abstention 18)

    Classe exceptionnelle : les syndicats de la FSU interpellent le ministre

    16 novembre 2023

    Le Snes, le Snuipp, le Snep et le Snuep continuent de contester le système opaque et arbitraire que le ministre veut imposer.

    Le ministère a réécrit les lignes directrices de gestion (LDG) concernant les carrières. Les modifications les plus importantes concernent l’accès à la classe exceptionnelle.

    Le ministère campe sur sa volonté de promotion « au mérite » allant même jusqu’à indiquer que tous les enseignant·es n’ont pas vocation à terminer leur carrière à ce grade. Ce passage s’effectuerait par le choix arbitraire des chef·fes d’établissement et des IEN. Ceux-ci devraient émettre un avis « très favorable » pour que les collègues soient dans le tableau d’avancement. Le passage serait bloqué avec un avis favorable ou opposition, laissant les enseignant·es à la merci de leur chef·fe d’établissement et inspecteurs pour cette promotion. Le SNUEP-FSU exige une grille basée sur le modèle de la hors-classe avec des avis pérennes qui permettent un passage automatique à partir d’une ancienneté de 3 ans dans le 7ème échelon.  Avec le recul de l’âge de la retraite, des collègues pourraient rester bloqué·es 15 ans et n’avoir que la GIPA comme perspective d’augmentation salariale. Le SNUEP-FSU exige la modification du projet, avec une réelle égalité F/H et le retrait de ces propositions iniques, contraires aux promesses du ministère sur la fluidité des fins de carrière.

    L’ensemble des organisations syndicales ayant rejeté ce projet, le CSA ministériel est reconvoqué le 21 novembre. Avant ce CSA ministériel, les syndicats de la FSU interpellent le ministre dans une lettre ouverte (cf ci-dessous).

    Le SNUEP avec la FSU continuera de se battre pour un tout autre projet. Pour le SNUEP-FSU, l’ensemble des collègues doit avoir la perspective d’accéder à la classe execptionnelle et à l’indice sommital du corps.

    Le 25 novembre : journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

    16 novembre 2023

    LIRE L’APPEL

    CARTE DES MOBILISATIONS

    Le #25novembre, on se retrouve dans la rue contre les violences faites aux femmes ! Retrouvez ci-dessous la carte des mobilisations.
    https://www.grevefeministe.fr/

    QUELQUES VISUELS

    Le 25 novembre : la FSU engagée pour éradiquer les violences faites aux femmes
    En ce 25 novembre 2023, journée internationale contre les violences faites aux femmes, la FSU rappelle qu’elles sont l’une des violations des droits humains les plus répandues dans le monde. Les violences sexuelles et sexistes traversent toutes les sociétés, les classes sociales, tous les espaces (le privé, le travail, l’école…) et sont systématiquement exacerbées dans les pays en conflits armés où les viols et les meurtres de femmes deviennent des armes de guerre. La FSU exprime sa solidarité avec les femmes palestiniennes et israéliennes victimes d’un conflit sanglant sans précédent, les femmes ukrainiennes et russes qui subissent les effets  dramatiques d’une guerre d’occupation, les femmes afghanes dont les droits les plus élémentaires sont bafoués, les femmes iraniennes et kurdes qui se soulèvent pour leur liberté, les femmes du Haut-Karabach et plus largement avec les femmes du monde entier qui résistent et luttent pour des sociétés justes, égalitaires et démocratiques.
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    Communiqué FSU le 7 novembre 2023