La saisie des vœux est ouverte du 3 mai au 4 juin sur SIAL
L’affectation dans une académie est prévue entre le 29 juin et le 9 juillet 2021
Ci-dessous la fiche de suivi stagiaires 2021 à renvoyer au Snuep-Fsu National:
Numéro Joué à La Roulette La loi devrait bientôt évoluer. Single 0 Roue Roulette Certaines machines utilisaient une balance. Règles Jeu Rami
La saisie des vœux est ouverte du 3 mai au 4 juin sur SIAL
L’affectation dans une académie est prévue entre le 29 juin et le 9 juillet 2021
Ci-dessous la fiche de suivi stagiaires 2021 à renvoyer au Snuep-Fsu National:
Le sentiment général, à la lecture de la lettre du ministre sur les aménagements d’examens 2021 dans la voie pro, c’est quand même que ce dernier parle de choses qu’il ne maîtrise pas complètement. Ainsi, sa lettre reste difficilement compréhensible sur de nombreux points, tant pour les PLP que pour nos élèves… Et, comme toute chose incompréhensible, elle va être sujette à de multiples interprétations, cette lettre…
Voici ce que l’on peut en comprendre à ce stade :
Le ministre range dans les enseignements généraux toutes les épreuves sur table figurant dans son rappel du calendrier des épreuves ponctuelles du CAP et du bac pro… alors que certaines d’entre-elles ne sont pas comptabilisées comme épreuves d’enseignement général dans certains règlements d’examens (par exemple, dans le règlement du bac pro GA, la PSE fait partie des sous-épreuves d’une épreuve professionnelle…). On peut donc être très sceptique sur le « catalogue » des enseignements généraux établi par le ministre. De plus, celui-ci semble complètement oublier que, dans bon nombre de diplômes, en fin d’année, il y a des écrits qui sont clairement des épreuves d’enseignement professionnel : les études de cas par exemple. Ces épreuves-là ne sont même pas mentionnées, et il reste difficile de savoir si c’est parce qu’elles sont maintenues ou supprimées ! Une chose est certaine néanmoins : elles ne sont pas aménagées alors qu’elles sont longues, à fort coefficient et font partie des épreuves les plus appréhendées par les élèves.
Seules les deux meilleures notes seront retenues, en CAP comme en bac pro, et les autres seront neutralisées. Autrement dit, selon les diplômes, trois à cinq disciplines auront été préparées par les élèves pendant trois ans et passées lors de l’examen… pour rien ! Les collègues auront préparé leurs élèves, puis corrigé leurs copies d’examen… pour rien ! Trois ans de boulot anéantis et bafoués, ces disciplines se retrouvant, de fait, purement et simplement supprimées du diplôme ! Certes, ce ne seront pas les mêmes disciplines pour tou·tes les élèves, mais, cette année, certain·es seront reçu·es au bac pro sans note en Français, et/ou en PSE, et/ou en Éco-droit…
Par ailleurs, cette disposition pose sérieusement la question des coefficients, pour calculer les moyennes obtenues à l’examen : un·e candidat·e dont les deux meilleures notes sont dans les deux matières à plus faible coefficient verra les autres notes neutralisées (même si elles sont supérieures à 10, d’ailleurs !). Cela déséquilibre complètement la part des enseignements généraux par rapport à celle des enseignements professionnels dans le calcul de la moyenne à l’examen… Ce qui n’est pas sans conséquence sur l’accès à l’oral de contrôle. Cette décision de ne garder que les deux meilleures notes risque de mettre quelque peu le bazar dans les jurys ! Et elle ne favorise pas les élèves : c’est deux fois mieux d’avoir un 12 en coef 4 qu’un 14 en coef 1 ! Sauf qu’avec cette disposition, on garde le 14 en coef 1…
Voilà encore une disposition qui est loin d’être claire : s’agit-il, dans ce décompte, de cumuler les CCF réalisés pour une même épreuve ? Ou pour une même sous-épreuve ? En enseignement professionnel, on peut avoir fait un CCF d’une sous épreuve, un autre dans une autre sous-épreuve… et zéro dans la 3e sous-épreuve ! Que se passe-t-il dans ce cas ? Doit-on neutraliser la 3e sous-épreuve ou non ?
Enfin, toutes les épreuves (ou sous-épreuves ?) n’ayant qu’une seule échéance (comme les langues vivantes ou les arts appliqués en bac pro) sont maintenues ! Pas d’alternative ! Que se passera-t-il pour les élèves cas Covid ou cas contact… et pour les classes qui vont fermer s’il y a un cas Covid : pas de réponse !
Face à tant de problèmes non résolus, une demande d’audience a immédiatement été adressée à la DGESCO afin de porter nos propositions. Il est plus que souhaitable que, dans un délai très court, une note de service vienne apporter toutes les clarifications nécessaires.
FAQ examens 2021 du ministère – mise à jour au 21 mai : https://www.education.gouv.fr/examens-2021-les-reponses-vos-questions-323222
Refusant depuis plusieurs mois d’envisager tout scénario sur les examens professionnels 2021 malgré les alertes récurrentes du SNUEP-FSU, le ministre annonce enfin ses arbitrages qui apportent toujours plus de confusions et de problèmes qu’ils n’en règlent ! Est-ce à dire qu’il ne comprend toujours rien à la voie professionnelle ou qu’il continue de bafouer les élèves, les familles et les personnels de la voie professionnelle ?
Le ministre décide de maintenir toutes les épreuves ponctuelles relatives aux enseignements généraux mais seules deux disciplines ayant obtenu les meilleures notes seront retenues. Ce qui signifie qu’en 2021, un·e bachelier professionnel·le peut obtenir son diplôme sans note en français et/ou en histoire géographie – car il est clairement question de neutralisation et non de prise en compte du contrôle continu pour les disciplines rejetées. Alors que des coefficients très différents sont attribués aux disciplines concernées et permettent un équilibre entre les disciplines professionnelles et générales, quelle valeur le ministre compte-t’il attribuer aux deux notes restantes ? Dans un contexte d’épuisement professionnel et de conditions sanitaires non stabilisées, tou·tes les enseignant·es seront mobilisé·es pour corriger des copies qui, pour la moitié, iront directement à la poubelle !
Le ministre oublie évidemment sciemment de mentionner les épreuves professionnelles écrites des filières tertiaires et de certaines sections de la production par exemple. Ces épreuves, longues, à fort coefficient et certainement les plus appréhendées par les élèves ne bénéficient d’aucun aménagement.
Ces arbitrages sont inacceptables et révélateurs du mépris du ministre pour les élèves et les personnels de la voie professionnelle.
La diminution du nombre obligatoire de CCF est une demande que le SNUEP-FSU porte depuis plus de trois mois. Si cette décision avait été anticipée, elle aurait apporté un peu de sérénité aux élèves et aux enseignant·es en cette dernière période scolaire anxiogène. Cet aménagement nécessite néanmoins des clarifications rapides : comment seront comptabilisés les CCF manquants ? Prise en compte du contrôle continu ou notes des premiers doublées ?
L’obstination du ministre à maintenir l’oral du chef-d’œuvre en CAP est hors-sol. Les élèves de CAP concentrent de nombreuses difficultés scolaires et nécessitent une attention et un accompagnement quotidiens. Les « balancer » dans cette épreuve orale sans qu’elles et ils aient bénéficié de conditions rigoureuses de préparation est irresponsable.
Le SNUEP-FSU exige des clarifications rapides quant aux modalités d’aménagements des CCF pour éviter de renforcer les inquiétudes déjà prégnantes et massives.
Le SNUEP-FSU dénonce la suppression sèche de disciplines pour certifier les diplômes professionnels. Si le ministre fait le choix de conserver uniquement deux notes, qu’il aille au bout de sa logique et qu’il décide de maintenir seulement 2 épreuves. D’autres modalités certificatives sont envisageables pour les disciplines rejetées. Il est intolérable de les faire disparaître comme annoncé à ce stade.
Le collectif « Plus Jamais ça » appelle à participer aux marches climat partout en France le 9 mai
A l’appel de nombreuses organisations, des marches sont organisées partout en France le dimanche 9 mai. La crise sanitaire renforce notre conviction qu’urgences sociale et environnementale se conjuguent. C’est maintenant et massivement qu’il faut engager la transition écologique de nos sociétés.
Nous faisons nôtres les alertes des scientifiques sur le dérèglement climatique et les atteintes à la biodiversité, leurs causes et les moyens d’y répondre. Il y a urgence à transformer en profondeur nos modes de vie, de consommation et de production. Cela passe notamment par une autre répartition des richesses, des modèles de production et d’échanges guidés d’abord et avant tout par des impératifs sociaux et écologiques, aussi bien au niveau national qu’au niveau mondial.
Alors qu’ils contribuent à la préservation de notre planète et à une autre logique de développement, le démantèlement des services publics se poursuit. Plutôt que d’abandonner et de privatiser des missions publiques, de généraliser l’austérité budgétaire, de fermer ou regrouper les services publics implantés sur le territoire national ou encore de restreindre les moyens des collectivités locales, c’est au développement des services publics qu’il faut procéder. Il n’y aura pas de résolution de la crise d’aujourd’hui avec les solutions d’hier et avec de simples effets d’annonces du gouvernement sans objectifs ambitieux et concrets pour protéger la biodiversité et le climat. Il est urgent de mieux articuler le “Penser global, agir local”. La France pourrait ainsi donner une impulsion salutaire au niveau européen et mondial.
Nous exigeons d’ores et déjà une conditionnalité sociale et écologique sur toute aide publique versée aux entreprises. Nous exigeons en outre que les objectifs de réduction des émissions de gaz à effets de serre soient contraignants pour l’Etat et pour les entreprises. Nous demandons la création de centaines de milliers d’emplois dans la transition écologique et sociale. Et nous proposons que pour dégager l’argent public nécessaire, soient taxées les multinationales les plus polluantes et les plus riches, grands profiteurs de la crise.
Le gouvernement français a été condamné pour son inaction climatique dans le procès de l’Affaire du Siècle. Pourtant, la loi climat proposée par le gouvernement et qui devrait être votée le 4 mai est d’une indigence coupable, dénoncée par les participants à la Convention citoyenne pour le climat. C’est pourquoi nous appelons à organiser et rejoindre largement les marches pour le climat pour y porter nos exigences d’une société plus juste, écologique, solidaire et démocratique.
Elle ne concerne que 31 % des enseignant·es titulaires puisque seul·es celles et ceux des échelons 2 à 7 de la classe normale pourront la percevoir. Les enseignant·es non-titulaires dont l’indice brut est inférieur ou égal à 591 bénéficient aussi de la prime pour un montant allant de 27 à 24 euros net mensuel.
Cette prime est aussi soumise à condition d’exercice effectif devant élèves. Les enseignant·es en détachement y compris CNED, congé parental, congé de formation… en sont exclus.
Le ministre est donc loin d’une revalorisation générale puisque les enseignant·es avec 15 ans ou plus d’ancienneté ne bénéficient pas de ce dispositif, alors même que leurs salaires moyens restent nettement inférieurs à ceux observés dans l’OCDE, notamment en milieu de carrière, et qu’aucun rattrapage de salaire n’est envisagé, ni dégel du point d’indice.
| Enseignants titulaires | ||
| Échelon Classe normale | Mensuel brut | Mensuel net (hors impôts) |
| 1 (stage) | – | – |
| 2 (1 à 2ans) | 117 € | 100 € |
| 3 (de 2 à 4ans) | 104 € | 89 € |
| 4 (de 4 à 6 ans) | 75 € | 64 € |
| 5 (de 6 à 8,5 ans) | 58 € | 50 € |
| 6 (de 8,5 à 11,5 ans) | 42 € | 36 € |
| 7 (de 11,5 à 14,5 ans) | 42 € | 36 € |
| Enseignants contractuels | |
| Indice majoré | Montant annuel brut |
| ≤ 367 | 800 € |
| de 369 à 388 | 700 € |
| = 389 | 650 € |
| de 390 à 410 | 600 € |
| de 412 à 431 | 500 € |
| de 433 à 498 | 400 € |
| >498 | pas éligible |
Cette page explique la procédure d’affectation des lauréats des concours du CAPLP, CPE 2021, sous réserve de modifications introduites par la publication de la note de service (prévue normalement en avril 2021).
N’hésitez pas à contacter les militant-es du secteur Entrée dans le métier du SNUEP-FSU (capn@snuep.fr ).
Les candidats admissibles à la session 2021 et les lauréats d’une
session antérieure en report de stage, doivent formuler des vœux
d’affectation sur une plateforme nommée SIAL.
Dès les résultats
d’admission parus, le ministère procède alors à l’affectation en stage
dans une académie (dans le secondaire ou éventuellement dans le
supérieur) ou positionne le lauréat en report de stage.
Selon votre situation et le concours que vous passez, vous pouvez être maintenu·e dans votre académie ou affecté·e selon votre barème
Ces candidats sont maintenus dans l’académie de l’université où ils
sont inscrits en M1 (ou dans une académie francilienne si l’université
est en Ile-de-France, l’affectation dans une des 3 académies
franciliennes se fait au barème, voir B) ) afin de pouvoir y valider
leur M2 pendant l’année de stage.
Pour cela, ils doivent déposer
numériquement dans SIAL une pièce justifiant leur inscription en M1 pour
l’année 2020/2021 (en PDF, pas plus de 500 Ko).
Vigilance :
Les lauréats du troisième concours ou des concours internes (CAPLP, CPE) ne relèvent pas de ce maintien automatique car ils sont dispensés de conditions de diplôme.
Un lauréat d’un concours interne qui justifie d’une expérience professionnelle d’enseignement d’au moins un an et demi équivalent temps plein sur les trois dernières années dans la discipline de recrutement, est maintenu dans son académie d’exercice pour y faire son année de stage.
Le stage se fait alors à temps plein.
Vigilance :
Les lauréats de l’externe qui justifient d’une
expérience professionnelle significative bénéficient également du
maintien en académie à temps plein à la condition qu’ils soient par
ailleurs déjà titulaires d’un M2. Dans le cas contraire, ils sont
affectés au barème (voir B) à mi-temps et en formation à l’INSPE pour y
valider un M2 .
Ces lauréats n’ont pas à participer à cette opération et ne peuvent normalement pas se connecter sur SIAL. Ils feront leur stage dans l’académie dans laquelle ils sont titulaires.
Sont concernés tous les lauréats qui demandent à faire leur stage dans le second degré et qui ne relèvent pas du maintien en académie (voir A).
Lors de la connexion sur la plateforme SIAL, les lauréats peuvent formuler jusqu’à 6 vœux d’académie. Pour chacun des vœux formulés correspondra un barème selon la situation du lauréat (rang au concours, situation administrative, situation familiale, situation médicale).
Voici les différents éléments de barème pour l’affectation dans le second degré :
Pour tous les lauréats et sur tous les vœux, le rang de classement au concours :
Le nombre total des lauréats concours est divisé en décile c’est à dire en 10 groupes égaux.
Pour déterminer votre décile, faites le calcul suivant :
Si le résultat n’est pas un chiffre rond, arrondissez à l’entier supérieur pour avoir votre décile.
Par exemple, si vous êtes 48ème sur 180 admis, votre décile sera égal à 2.66
Le résultat n’est pas un nombre entier, on arrondit donc à l’entier supérieur et on obtient le 3ème décile.
| Décile | Points |
| 1er | 150 |
| 2ème | 135 |
| 3ème | 120 |
| 4ème | 105 |
| 5ème | 90 |
| 6ème | 75 |
| 7ème | 60 |
| 8ème | 45 |
| 9ème | 30 |
| 10ème | 15 |
| Liste complémentaire | 5 |
Situation administrative au moment de l’inscription au concours :
Situation familiale :
La bonification est aussi valable sur les académies limitrophes si elles sont mentionnées immédiatement après.
Situation médicale :
Académie de M1 (uniquement pour les lauréats d’Ile de France)
En cas d’égalité de barème, les candidats sont départagés selon :
Les lauréats des concours peuvent demander un report de leur
nomination en qualité de stagiaire. S’ils souhaitent bénéficier d’un
report, ils doivent impérativement saisir cette option sur l’application
SIAL dédiée à la saisie des vœux.
Les possibilités de motifs de report de stage diffèrent selon le concours passé.
D’après la Note de service du 12 juin 2020 publiée au Bulletin Officiel du 18 juin, ces reports sont :
Voir également l’Annexe E de la Note de service du 12 juin 2020.
Une entrée décalée
Les lauréats en report ne sont pas rémunérés et ne cotisent pas pour leur retraite pendant leur année de report.
L’année de report n’est pas comptabilisée dans la carrière qui ne débutera qu’à l’entrée effective en stage du lauréat.
Faire des vœux !
Il n’y a qu’une seule
obligation : formuler des vœux d’affectation au printemps 2022 pour être
affecté en stage à la rentrée 2022 ou justifier sa situation pour
prolonger son report.
Les lauréats en report peuvent donc travailler.
Il n’est pas possible de modifier vos vœux, ou votre situation personnelle, après la fermeture du serveur SIAL. Nous vous invitons vivement à contacter les militant-es du secteur Entrée dans le métier du SNUEP-FSU (capn@snuep.fr) bien avant la fermeture pour éviter toute erreur de votre part, et vous aider à saisir votre demande de la meilleure manière possible. En cas d’erreur, l’administration refusera de prendre en considération toute demande de révision d’affectation. Dans l’immédiat, et jusqu’à la publication de la nouvelle note de service (courant avril 2021, normalement), nous ne pourrons que nous fonder sur les règles habituelles.
Malgré la crise sanitaire qui impacte considérablement la formation des élèves, le ministre de l’éducation nationale persiste à vouloir maintenir toutes les mesures de sa « transformation de la voie professionnelle ». Ainsi, un de ses dispositifs emblématiques, le « chef-d’œuvre », pèsera lourdement sur la certification des élèves et des apprentis dès la session 2021, alors que la mise en œuvre de ce dispositif a été très chaotique.
Lors de la seconde année de formation, les candidat∙es et leurs enseignant∙es n’auront guère connu de conditions plus favorables à la réalisation d’un chef-d’œuvre, avec la mise en place d’une demi-jauge dès le début du mois de novembre 2020, puis avec l’actuelle adaptation du calendrier scolaire liée au troisième confinement, il est clair que l’année scolaire ne s’est pas déroulée normalement. Dans ce contexte, prendre en compte des notes de contrôle continu sur ce dispositif générera davantage d’iniquités devant l’examen que de valorisation pour les diplômes concernés.
Dans de telles conditions, la préparation à l’oral n’a tout simplement pas pu se faire dans la grande majorité des établissements. Or les élèves de CAP sont certainement celles et ceux qui ont le plus besoin d’une préparation rigoureuse du fait de leurs difficultés scolaires souvent multiples. Cet oral devant se dérouler à partir du début du mois de mai 2021, des questions liées aux conditions sanitaires viennent, elles aussi, percuter l’idée de maintenir cette épreuve coûte que coûte. En la maintenant, le ministre fait le choix de sa réforme au mépris de la réussite des élèves les plus fragiles.
Pourtant, le temps ainsi dégagé par l’absence d’oral de chef-d’œuvre pourrait être mis à profit pour limiter les effets néfastes de la crise sanitaire sur l’acquisition des connaissances et des compétences nécessaires à l’obtention d’un diplôme synonyme de premier niveau de qualification, et parfois de seule certification professionnelle pour celles et ceux de nos élèves les plus en difficulté.
C’est pourquoi le SNUEP-FSU et le SNPI-FSU en appellent une nouvelle fois au ministre de l’éducation nationale : il est encore temps de renoncer à la prise en compte du « chef-d’œuvre » dans les épreuves de CAP en 2021 !
Malgré la crise sanitaire qui impacte considérablement la formation des élèves, le ministre de l’éducation nationale persiste à vouloir maintenir toutes les mesures de sa « transformation de la voie professionnelle ». Ainsi, un de ses dispositifs emblématiques, le « chef-d’œuvre », pèsera lourdement sur la certification des élèves et des apprentis dès la session 2021, alors que la mise en œuvre de ce dispositif a été très chaotique.
De nombreuses raisons devraient pourtant inciter le ministre à la plus grande prudence. Dans la voie scolaire notamment, la note obtenue au chef-d’œuvre est composée à 50 % de contrôle continu et à 50 % d’un oral devant un jury. Les textes définissant ces modalités d’examen sont parus au BOEN en 2020 alors que la première année de formation était assez largement entamée. Sur cette même première année, le premier confinement est intervenu mi-mars, obérant toute possibilité de poursuivre les « enseignements » autour du chef-d’œuvre. La possibilité de tenir compte du contrôle continu sur cette période paraît donc bien incongrue.
Lors de la seconde année de formation, les candidat∙es et leurs enseignant∙es n’auront guère connu de conditions plus favorables à la réalisation d’un chef-d’œuvre, avec la mise en place d’une demi-jauge dès le début du mois de novembre 2020, puis avec l’actuelle adaptation du calendrier scolaire liée au troisième confinement, il est clair que l’année scolaire ne s’est pas déroulée normalement. Dans ce contexte, prendre en compte des notes de contrôle continu sur ce dispositif générera davantage d’iniquités devant l’examen que de valorisation pour les diplômes concernés.
Dans de telles conditions, la préparation à l’oral n’a tout simplement pas pu se faire dans la grande majorité des établissements. Or les élèves de CAP sont certainement celles et ceux qui ont le plus besoin d’une préparation rigoureuse du fait de leurs difficultés scolaires souvent multiples. Cet oral devant se dérouler à partir du début du mois de mai 2021, des questions liées aux conditions sanitaires viennent, elles aussi, percuter l’idée de maintenir cette épreuve coûte que coûte. En la maintenant, le ministre fait le choix de sa réforme au mépris de la réussite des élèves les plus fragiles.
Pourtant, le temps ainsi dégagé par l’absence d’oral de chef-d’œuvre pourrait être mis à profit pour limiter les effets néfastes de la crise sanitaire sur l’acquisition des connaissances et des compétences nécessaires à l’obtention d’un diplôme synonyme de premier niveau de qualification, et parfois de seule certification professionnelle pour celles et ceux de nos élèves les plus en difficulté.
C’est pourquoi le SNUEP-FSU et le SNPI-FSU en appellent une nouvelle fois au ministre de l’éducation nationale : il est encore temps de renoncer à la prise en compte du « chef-d’œuvre » dans les épreuves de CAP en 2021 !
Pour obliger le gouvernement à une réouverture de l’école dans de bonnes conditions, la FSU lance, avec la FCPE et une large intersyndicale une pétition https://la-petition.fr/reprise-le-26-agir-rapidement qu’elle vous appelle à signer et à faire signer très rapidement. A cette heure, le ministère n’a toujours pas informé des dispositions qu’il entend prendre pour réussir cette reprise. Aucune date de réunion n’est prévue avec les organisations. Les déclarations les plus contradictoires sont faites sur la priorité de vaccination des personnels ou encore sur les dispositifs de tests et d’auto tests. De la même manière, c’est aussi dès maintenant que la rentrée 2021 devrait être anticipée en termes de moyens et de dispositifs tenant compte de ces deux années de scolarité des élèves.
Une fois de plus, rien n’est donc anticipé et ce sont encore les personnels qui en feraient les frais, c’est inacceptable !
En signant cette pétition, vous donnez de la force aux revendications qui y sont listées : accès prioritaire à la vaccination pour les personnels, définition des cas contacts, règle de fermeture de classe fixée partout à un cas avéré, amélioration de la politique de tests, locaux équipés de capteurs CO2, masques chirurgicaux fournis aux élèves et aux personnels, classes allégées… nous exigeons des réponses rapides.
Ce que la loi change :

Quels sont vos droits et obligations ?
Ce que la FSU revendique toujours