Le reclassement en Classe exceptionnelle : comment ça marche

Après la promotion à la Classe Exceptionnelle, les professeurs PLP sont automatiquement reclassés dans une nouvelle grille indiciaire, celle de la Classe Exceptionnelle à l’échelon correspondant à l’indice égal ou immédiatement supérieur à celui détenu, avec conservation de l’ancienneté acquise dans l’échelon d’origine.
Si cette ancienneté permet d’accéder à l’échelon supérieur, le reclassement est alors prononcé à cet échelon sans conservation d’ancienneté.

Pour la promotion à la Classe Exceptionnelle au titre de l’année 2021, le reclassement prendra effet au 1er septembre 2021.

Ancienne situation  Hors
Classe
Indice majoré
Nouvelle situation
au 1/09/20
Classe Exceptionnelle
Indice majoré
Salaire net (€)
7ème8214ème (ancienneté conservée)8303081
6ème 806 4ème  (ancienneté conservée) 830 3 081
5ème
(ancienneté > 2 ans 6 mois)
763 4ème  (sans ancienneté) 830 3 081
5ème
(ancienneté < 2 ans 6 mois)
763 3ème (ancienneté conservée) 775 2874
4ème
(ancienneté > 2 ans 6 mois)
715 3ème (sans ancienneté) 775 2874
4ème
(ancienneté < 2 ans 6 mois)
715 2ème  (ancienneté conservée) 735 2 724

PERSONNELS VACCINÉS = écoles, collèges, lycées ouverts en toute sécurité !

École ouverte, personnels vaccinés

Devant l’ampleur de la crise sanitaire, il faut une mobilisation à la hauteur pour protéger tous ceux et celles qui sont aujourd’hui en première ligne comme les personnels de santé, de services et commerces de première nécessité ou ceux assurant et contribuant au service public, notamment d’éducation… Maintenir ouverts les écoles, les collèges, les lycées est notre préoccupation à toutes et à tous. Mais ceci ne peut pas se faire au détriment de la santé des personnels, des élèves et de leurs familles ! Cela passe par une remise à plat de la campagne et de la stratégie de vaccination.

Les écoles et les établissements scolaires restent des lieux clos dans lesquels élèves et personnels se côtoient tout au long de la journée multipliant ainsi les risques de contagion. Et alors que la situation épidémique s’aggrave, que le nombre de cas positifs en milieu scolaire augmente, que le variant anglais touche davantage les jeunes … Rien.

Pas de tests à grande échelle, pas de révision du protocole et de la règle des cas contacts ou des décisions plus strictes de fermeture de classe, pas d’allègement général des effectifs, aucune mesure améliorant l’aération et aucun personnel recruté pour renforcer la désinfection des écoles et établissements scolaires…

L’école est donc plus contaminante que les autres lieux collectifs. Il y a bien urgence à renforcer la protection des élèves et des personnels.

La priorité de vaccination pour les personnels promise par le ministre de l’Éducation nationale lui-même n’est toujours pas mise en place. Elle doit devenir effective.

J’exige l’accès au vaccin pour tous les personnels, je signe la pétition.

Je signe la pétition

Les AED mobilisés

Communiqué intersyndical

Les vies scolaires ne peuvent plus tenir ! Elles sont au bord de l’implosion. Leurs personnels sont en première ligne tous les jours. L’absence de créations de postes d’AED et de CPE et l’augmentation des effectifs dans le second degré en 2020 et en 2021 conduisent à des vies scolaires sous-dotées et à des conditions d’exercice inacceptables.
Cela s’ajoute à des conditions de rémunération et d’emploi indignes des missions exercées : les salaires sont largement insuffisants ; les temps incomplets sont le plus souvent imposés ; les AED sont exclus du versement des primes REP et REP+ ; l’indemnité compensatrice de la CSG n’est pas versée à de nombreux AED qui y ont pourtant droit ; les AED sont soumis à des pressions continuelles et à la menace de non-renouvellement de leur contrat.

Monsieur le ministre de l’Éducation nationale ne répond à aucune revendication alors que plus d’un millier de vies scolaires ont été en grève à plusieurs reprises. Ces revendications font de plus écho à l’urgence de prise en charge d’une jeunesse aujourd’hui délaissée et qui risque de payer le prix fort de la crise sociale et à la nécessité d’augmenter les recrutements
pour faire face aux hausses d’effectifs encore à venir.
Nos organisations syndicales SNFOLC, SNES-FSU, SNUEP-FSU, CGT Educ’action, Sud Education soutiennent les mobilisations et seront aux côtés des AED pour exiger :

  • une amélioration des conditions de travail avec une diminution du temps de travail,
  • des créations de postes supplémentaires et pérennes,
  • une augmentation des salaires,
  • le versement des primes REP et REP+,
  • et l’ouverture de discussions pour des évolutions statutaires contre la précarité des AED

GUIDE FSU POUR AGIR ET DÉFENDRE LES DROITS DES PERSONNELS DE LA FONCTION PUBLIQUE

SPÉCIAL LIBERTÉ D’EXPRESSION

Ce que change la loi :

  • Une pression accrue sur les personnels
  • Une nouvelle sanction disciplinaire
  • Recours accru aux contractuel-les
  • Pression sur les carrières

Quels sont vos droits ?

  • Droit d’expression
  • Droit à l’autonomie professionnelle
  • droit de grève
  • droit syndical

Ce que la FSU revendique toujours :

  • Développer les instances paritaires
  • Respect et renforcement des droits syndicaux
  • Arrêt des politiques managériales d’intimidation
  • Abrogation de la Loi

Téléchargez le guide n° 4 Spécial Liberté d’expression

LE 6 AVRIL 2021 MOBILISONS-NOUS POUR LES SALAIRES, L’EMPLOI ET LES MISSIONS PUBLIQUES

Communiqué intersyndical, le 24 mars 2021

Communiqué intersyndical, le 16 mars 2021

Si la crise sanitaire a de nouveau confirmé le rôle irremplaçable de la fonction publique et de ses agent·es, force est de constater que, pour l’essentiel et en dépit de discours lénifiants, le pouvoir exécutif poursuit sa politique libérale néfaste aux services publics.
Certes, contraint par la situation que nous traversons, il a fait quelques concessions par le biais de mesures permettant certaines améliorations.
Mais enfin, celles-ci demeurent parcellaires, quand elles ne sont pas source d’iniquités.
Surtout, sur nombre d’enjeux fondamentaux, le président de la République et le gouvernement maintiennent un cap gravement préjudiciable à la fonction publique.
Cela se traduit notamment par :
– La mise en oeuvre de la loi de transformation de la fonction publique attentatoire à la démocratie sociale, porteuse d’accroissement de la précarité, d’allongement de la durée du temps de travail et, plus globalement, qui remet en cause le statut général ;
– Le maintien et même l’aggravation de restructurations lourdes de danger pour les missions publiques ;
– La prolongation insupportable du gel de la valeur du point entraînant une perte de pouvoir d’achat inédite et un « rendez-vous salarial » dont la date, inconnue, semble s’éloigner chaque jour un peu plus ;
– Plus largement, des budgets 2022 qui se préparent sous le sceau de l’austérité avec, entre autres, de nouvelles suppressions d’emplois au programme.
Tout cela est absolument inacceptable !
C’est pourquoi, les organisations syndicales CGT – FA-FP – FSU – Solidaires souhaitent construire et élever le rapport de force pour qu’une tout autre politique soit mise en oeuvre.
C’est en ce sens qu’elles appellent à faire du 6 avril prochain une journée d’interventions et d’actions sous toutes les formes.
Cette étape transversale dans le processus de mobilisation sur les trois versants de la fonction publique pourra se traduire par des interpellations des élu·es et des préfets, des rassemblements, la grève partout où elle sera possible, des motions, etc.
À cette occasion, ensemble nous revendiquerons :
››› L’abrogation de la loi portant transformation de la fonction publique avec le maintien et le renforcement des commissions administratives paritaires et des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail ;
››› La défense et le renforcement du statut général des fonctionnaires fondé sur les principes d’égalité, d’indépendance et de responsabilité garantissant aux citoyen·nes et aux usager·es la mise en oeuvre d’un service public impartial ;
››› L’octroi dans les projets de lois de finances et de financement de la Sécurité sociale 2022 des moyens budgétaires nécessaires à l’accomplissement effectif de toutes les missions dévolues aux trois versants constitutifs de la fonction publique et à la mise en oeuvre de services publics de pleine compétence et de proximité implantés sur l’ensemble du territoire y compris en Outre mer ;
››› L’arrêt des suppressions d’emplois, la mise en oeuvre d’un plan pluriannuel de recrutement de fonctionnaires, la titularisation des agents non titulaires ;
››› Le dégel immédiat de la valeur du point d’indice, la revalorisation significative des traitements, des salaires, des pensions et des retraites, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes et la revalorisation des filières à prédominance féminine. C’est dans ce sens que nos organisations syndicales réitèrent leur demande d’ouverture d’une négociation salariale dans la fonction publique ;
››› L’égalité dans la fonction publique et la fonction publique comme outil de l’égalité au sein de la société.
D’autres choix sont nécessaires et possibles !
Partout où c’est possible, nos organisations appellent à construire aussi cette première journée de mobilisations avec les citoyen·nes, les usager·es, les associations, les élu·es, qui luttent pour la défense, la reconquête et le développement des services publics et de la fonction publique.
D’autres organisations syndicales de la fonction publique sont en cours de réflexion pour appeler les personnels à l’action. Nos organisations sont favorables à un tel élargissement et sont disponibles pour y concourir.

Le 6 avril 2021,
Ensemble, dans l’unité et la convergence
la plus large, personnels de la fonction
publique, citoyen·es et usager·es
AGISSONS ET PROPOSONS
UN AUTRE AVENIR
POUR LA FONCTION PUBLIQUE !

Quelle formation pour les enseignant.es ?

Avec la loi sur l’École de la confiance, la formation des enseignants a évolué : depuis la rentrée 2019, au prétexte d’hétérogénéité, les INSPE (Instituts Nationaux Supérieurs du Professorat et de l’Éducation) ont remplacé les ESPE (Écoles Supérieures du Professorat et de l’Éducation) et un dispositif de préprofessionnalisation a été mis en place. La mainmise idéologique par le ministre de l’Éducation Nationale sur l’institution des formations des enseignants est alors lancée.

Dans le cadre de la réforme de la formation, le MEN a modifié le niveau de qualification requis pour passer le concours, les épreuves de concours mais également le contenu des formations.

1°- Réforme des concours

Les nouveaux arrêtés fixant les épreuves des CAPES, CAPEPS, CAPET, CAPLP, concours CPE et CRPE ont été publiés au Journal Officiel le vendredi 29 janvier 2021 dernier. A partir de 2022, les concours d’enseignants seront retardés d’une année, passant ainsi du master 1 au master 2. Le Ministère de l’Éducation Nationale n’a tenu aucunement compte de la très large opposition qu’a suscité sa réforme, qui concernera les sessions 2022 et suivantes de ces concours.  

Les nouveaux concours seront organisés en quatre ou cinq épreuves (selon le degré d’enseignement), dont la dernière, passée à l’oral, sans préparation, sans contenu disciplinaire, didactique ou pédagogique, ressemble fortement à un entretien d’embauche. La FSU en avait demandé l’abandon. Cette épreuve porte sur « la motivation du candidat », sa capacité à « s’approprier les valeurs de la République [et] à faire connaître et faire partager ces valeurs » ainsi que sur « la qualité d’analyse d’une situation professionnelle ». Elle pèsera lourd dans le concours (coefficient 3 sur 8 pour les oraux), en comparaison de l’évaluation des savoirs à enseigner et des savoirs pour enseigner. La FSU se bat pour que cette épreuve d’ « oral d’entretien » ne se cantonne pas qu’à des réponses formatées.

La définition des épreuves était la dernière pièce qu’il manquait à la réforme de la formation des enseignant·es annoncée par Jean-Michel Blanquer à l’été 2018. Cette réforme qui porte le concours à la fin de la deuxième année de master, sans aucun dispositif ’accompagnement des étudiant-es qui se destinent à nos métiers, tel que le pré-recrutement que revendique la FSU, ne répond à aucune des urgences présentes : attirer davantage de candidat-es, et mieux les former avant et après le concours. Le nouveau Master MEEF, qui fait la part belle à l’alternance (ce qui permettra d’utiliser des étudiant-es non recruté-es dans des missions d’enseignement), et ces nouvelles épreuves, censément plus professionnelles, justifient aux yeux du Ministère, qu’après leur succès, les lauréat-es soient pour la plupart, affecté-es à temps plein en responsabilité de classe. L’entrée dans le métier des nouveaux enseignant-es sera donc sacrifiée, comme cela avait été le cas entre 2010 et 2014.

La FSU et ses syndicats n’acceptent pas cette situation et demandent à nouveau l’abandon de cette réforme.

2°- Réforme des masters MEEF

Les nouvelles maquettes de formation proposées par le MEN transformeront en profondeur la formation et la vision du métier : réduction du volume des formations, étudiant.es comme moyen d’enseignement …

Qui pourrait croire qu’une telle réforme permettrait de répondre aux enjeux d’attractivité pour le métier et d’amélioration qualitative du service public d’éducation ? Tout ceci est signe d’une entrée dans le métier par la précarité et sous-pressions.

3°- Quelles conséquences pour le travail des formateurs ?

L’arrêté ministériel du 28 aout 2020 impose que les équipes assurant la formation des enseignant.es soient constituées « pour au moins un tiers du potentiel d’heures d’enseignement de professeurs des 1er et 2nd degrés » ou de personnels exerçant en établissement « privilégiant les détenteurs de fonctions de professeurs des écoles maîtres-formateur ou professeur formateur-académique ». Des personnels choisis par l’employeur donc pour diffuser « la bonne parole » et remplaçables à tout moment ?

La question est celle de la place des « professionnels » dans les masters, de leur attractivité et leur reconnaissance, y compris en termes de décharges de temps de service et de compensations financières. Il est difficile de construire des collectifs de travail sans que soient identifiés et reconnus des temps d’articulation, de co-construction d’équipes. A l’avenir, la formation ne sera réduite qu’à la juxtaposition formelle de personnels de différents statuts, affaiblissant de ce fait le principe même de collectif de travail, de cohérence et de la qualité des formations master.

4°- Perpétuelle précarité des étudiants – Rémunération des étudiants

Pour la FSU, le projet Blanquer pour la formation des enseignant.es ne va faire que renforcer la précarisation de l’entrée dans les métiers de l’éducation, pour les étudiant.es d’abord, qui devront poursuivre leurs études en master, tout en ayant une ou des classes en responsabilité, dans une zone géographique parfois déjà éloignée de leur site de formation.

850 euros brut pour un.e étudiant.e en master en alternance, ce n’est clairement pas suffisant au regard de la charge de travail engendrée par la préparation des cours, du master et du concours pour certain.es.

D’autre part, ces nouveaux contrats par alternance dévalorisent le statut et ne garantissent pas l’avenir de la future génération d’enseignant.es.

Le recours accru à des précaires et de passage des lauréat.es issu.es de master MEEF à temps plein sont des moyens pour le MEN de baisser les postes aux concours une fois de plus.

La crise COVID aggrave la paupérisation fragilisant les viviers étudiants. Le Ministre Blanquer décale le concours en M2, mais quel financement propose-t-il aux actuels étudiants de L3, qui passeront le concours en 2023 ? Aucun.

Pour la FSU et ses syndicats, ce n’est pas ainsi que l’on rendra à nouveau attractifs les métiers de l’éducation.

GUIDE FSU POUR AGIR ET DÉFENDRE LES DROITS DES PERSONNELS DE LA FONCTION PUBLIQUE

SPÉCIAL DROIT À CARRIÈRE

Ce que change la loi :

  • une carrière affaiblie
  • Suppression de compétences
  • Lutter contre l’opacité

Qu’est-ce que le droit à la carrière ?

  • le droit à la mobilité
  • le droit au déroulement de carrière

Ce que la FSU revendique toujours :

  • Un droit au déroulement de carrière reconnaissant l’engagement de tous les personnels !
  1. Un droit à la mobilité garantissant l’égalité de traitement
  • L’abrogation de la loi de transformation de la Fonction publique

Téléchargez le guide n° 3 Spécial Droit à la carrière

Accès à la classe exceptionnelle -rentrée 2021

Accès à la classe exceptionnelle :

Vivier 1 : 80 % au moins des promotions à des personnels qui ont accompli , huit années des fonctions particulières.
Vivier 2 : 20 % au plus des promotions à des  » personnels ayant un parcours et une valeur professionnels exceptionnels »

Conditions d’accès :

Vivier 1 : Pour être promouvable, il faut au moins être au 3ème échelon de la hors-classe au 31/08/2021 et avoir accompli huit années des fonctions particulières.
Pour connaître la liste des établissements relevant de l’éducation prioritaire retenus pour les candidatures, vous pouvez consulter ce lien
Attention
Dans le cas de cumul de plusieurs fonctions ou missions éligibles sur la même période, la durée d’exercice ne peut être comptabilisée qu’une seule fois, au titre d’une seule fonction.
La durée de huit ans d’exercice dans une fonction au cours de la carrière peut avoir été accomplie de façon continue ou discontinue.
La durée accomplie dans des fonctions éligibles est décomptée par année scolaire.
Seules les années complètes sont retenues.
Les services accomplis en qualité de  faisant fonction  ne sont pas pris en compte
.

Vivier 2 : Pour être promouvable, il faut au moins être au 7ème échelon de la hors-classe au 31/08/2021

NOUVEAUTÉ : A partir de la campagne 2021, plus besoin de candidater pour la promotion au titre du vivier 1, les agents éligibles sont invités par message électronique via I-prof, à vérifier, sur leur CV I-Prof, que les fonctions éligibles au titre du premier vivier qu’ils ont exercées au cours de leur carrière sont bien enregistrées et validées ; le cas échéant, ils peuvent compléter ces informations à tout moment dans leur CV.

Note de service du 29-3-2021

Calendrier

  • Du 8 mars au 21 mars : Ouverture de i-prof pour compléter les CV sur les fonctions occupés.
  • Du 22 mars au 5 avril 2021 : 1ère étude de la recevabilité ( validation des fonctions/missions par les gestionnaires)
  • 6 avril 2021 : réception par les enseignants des mails qui permettent l’envoi des pièces complémentaires pendant 15 jours.
  • Du 21 avril au 25 avril 2021 : Étude de la 2ème recevabilité ( validation de la recevabilité du dossier constitué)
  • 26 avril 2021 : Fin de la constitution des dossiers – Information individuelle des enseignants sur la recevabilité/irrecevabilité définitive de leur dossier.
  • 30 juin 2021 : Résultats et publication des promus

Vies scolaires en crise !

Depuis le début de la crise sanitaire, les AED font face au bouleversement de leurs missions par la mise en place des protocoles sanitaires. On en demande toujours plus aux équipes de Vie scolaire, notamment en collège où aucun aménagement n’a été permis pour aider lors de la lourde mise en place des protocoles sanitaires successifs. Cela s’est traduit en septembre 2020 par « Faites toujours plus sans moyens supplémentaires » !

Les journées de grève successives du 10 novembre 2020, du 1er décembre 2020 et du 26 janvier 2021 ont été une franche réussite dans de nombreux établissements, plusieurs d’entre eux dénombrant 100 % d’AED grévistes, souvent rejoints par les CPE.

Dans l’académie de Nantes, une dotation exceptionnelle, octroyée en novembre, a permis certes d’obtenir des AED supplémentaires dans les Vies Scolaires, mais seulement jusqu’au 19 février 2021, ces moyens étant temporaires.

Or, la crise sanitaire perdure : il n’est pas possible de poursuivre sans ces personnels jusqu’à la fin de l’année scolaire ! Le SNES-FSU et le SNUEP-FSU de Nantes demandent donc à ce que les contrats de ces AED soient prolongés au-delà des vacances de février.

Cette situation met en évidence le besoin permanent – et non temporaire – d’AED : la crise sanitaire a mis en évidence l’insuffisance des moyens attribués aux vies scolaires hors temps de crise sanitaire. Dès maintenant, il faut augmenter les dotations en AED de tous les établissements.

Cette semaine, certains DASEN de l’Académie de Nantes ont informé les établissements de la non reconduction des contrats d’AED alloués pour gérer les conséquences de la crise sanitaire alors même qu’un nouveau protocole sanitaire, plus contraignant, vient d’arriver. En effet, la présence des variants implique une sollicitation plus grande des équipes de Vie Scolaire et une charge de travail plus lourde ! Le Rectorat de Nantes a confirmé qu’une demande de moyens avait été effectuée auprès du Ministère, mais qu’en l’absence de réponse positive, les contrats ne pourront pas être prolongés.

Le SNES-FSU et le SNUEP-FSU de Nantes dénoncent
– la précarisation accrue des contrats d’AED induite par ces contrats courts,
– la dégradation des conditions de travail des AED et des CPE dans un contexte sanitaire extrêmement difficile dans les établissements scolaires.

Le SNES-FSU et le SNUEP-FSU appellent à dénoncer et à faire remonter le manque de moyens dans les vies scolaires par des expressions collectives locales (motions, courriers au rectorat et aux inspections académiques).