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GUIDE FSU POUR AGIR ET DÉFENDRE LES DROITS DES PERSONNELS DE LA FONCTION PUBLIQUE

SPÉCIAL ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE

CE QUE LA LOI CHANGE :

  • Un plan d’action pluriannuel pour l’égalité professionnelle
  • Dispositif de signalement
  • Nominations équilibrées
  • Composition équilibrée des jurys
  • La grossesse
  • Droits à avancement

Quels sont vos droits ?

L’égalité professionnelle a fait l’objet de deux protocoles dans la Fonction publique

  • rapport de situation comparée
  • Avancement
  • Agir contre les violences

Ce que la FSU revendique toujours !

  • Pour une véritable égalité salariale
  • Des moyens pour lutter contre les violences
  • Abrogation de la loi de la Transformation de la Fonction publique : maintien des avancées en matière d’égalité professionnelle

Télécharger le Guide FSU spécial Egalité Femmes-Hommes

Comment devenir titulaire ?

Être titulaire enseignant, CPE ou Psy-EN c’est être admis à l’un des concours suivants : externe, interne et 3e concours

A la même session et pour le même concours, il est possible de s’inscrire à plusieurs concours et à plusieurs sections d’une même concours. Cependant, il faudra veiller à ce que les calendriers des épreuves soient compatibles et dans le cas contraire il faudra faire un choix au moment des épreuves écrites.

DATES D’INSCRIPTION

mardi 13 octobre 2020 (12 heures) au jeudi 12 novembre 2020 (17 heures)

Vous pouvez consulter le site de l’Éducation Nationale correspondant à votre catégorie : :

BO n°38 du 8 octobre 2020 concernant l’organisation de concours statutaires et recrutements réservés de personnels enseignants des premier et second degrés, de conseillers principaux d’éducation et de conseillers d’orientation-psychologues – session 2021

  Guide concours personnels enseignants, d’éducation et d’orientation des collèges et lycées

COMMENT PROCÉDER ?

Chaque candidat(e) doit s’inscrire personnellement au(x) concours, à la section et éventuellement à l’option de son choix. Il faut procéder en deux étapes, pré inscription et confirmation d’inscription, et respecter impérativement les dates limites.

Les conditions requises doivent être remplies à la date de la première épreuve du concours ce qui ne préjuge pas de la validité de l’inscription. L’essentiel des pièces justificatives qui démontrent que vous remplissez les conditions requises seront à fournir au moment des épreuves d’admission (cf. B.O. (paragraphe 4.2).
Après vérifications successives, l’administration peut procéder à des radiations, y compris après la nomination en qualité de stagiaire, voire après la première affectation. Il convient donc d’être prudent. Toute erreur au moment de l’inscription est irrémédiable et l’argument de bonne foi n’est pas recevable par l’administration. En cas de doute, n’hésitez pas à nous consulter. la date limite de vérification par l’administration est fixée à la date de nomination

Où S’inscrire ?

En règle générale, l’Académie dans laquelle vous vous inscrivez sera celle où vous passerez les épreuves écrites. elle doit correspondre à l’académie de votre résidence

Les candidats doivent s’inscrire par internet (ou peuvent, exceptionnellement, le faire à l’aide d’un dossier papier) à l’adresse suivante :

CONDITIONS D’INSCRIPTION et DIPLÔMES ET TITRES EXIGES :

NATIONALITÉ

En application de l’article 5 bis de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, inséré par la loi n° 91-715 du 26 juillet 1991 et modifié par l’article 47 de la loi n° 96-1093 du 16 décembre 1996, l’accès à certains corps relevant du ministre chargé de l’éducation nationale, notamment ceux de professeurs des écoles, professeurs agrégés, professeurs certifiés, professeurs d’éducation physique et sportive, professeurs de lycée professionnel, conseillers principaux d’éducation et conseillers d’orientation-psychologues, est ouvert aux ressortissants des pays de la Communauté européenne ou des États parties à l’accord sur l’Espace économique européen dans les mêmes conditions qu’aux ressortissants français.
Les concours internes, les concours réservés et les examens professionnels constituent l’un des moyens de promotion offerts au sein de la fonction publique française, à des personnels titulaires ou non titulaires, remplissant des conditions de qualité, de diplôme et de durée de services. Les candidats ressortissants des pays de l’Espace économique européen doivent donc avoir déjà fait l’objet d’un recrutement initial au sein de la fonction publique française.

CONCOURS INTERNES

-Durée exigée : 5 années de service publics pour l’agrégation mais il faut déjà être titulaire de la fonction publique donc non ouvert aux non titulaires, 3 années pour les autres concours (à la date de clôture des inscriptions).

-Décompte : les services à temps partiels (au-delà du mi-temps) sont comptés comme un temps complet, de même que les services discontinus, s’ils représentent 50 % d’un équivalent temps plein sur l’année scolaire. Les services effectués entre le 1° septembre et la date de clôture sont décomptés forfaitairement pour 6 mois.
Pour les vacataires 100 à 200 heures /an = 1an, moins de 100 heures = 6 mois

-Nature : par services publics, il faut comprendre des « services accomplis en qualité d’agent public, c’est à dire de fonctionnaire ou d’agent non titulaire, de l’Etat ou des collectivités territoriales ou des établissements publics en dépendant » . IL ne s’agit donc pas seulement des services d’enseignement ou d’éducation. Les services à l’étranger sont également pris en compte (pour plus de précisions, cf. . note ci – dessous et B.O. ).

-Qualité requise :

Peuvent s’inscrire, outre les militaires de carrière :

  • Les fonctionnaires titulaires de l’Etat ou des collectivités territoriales, des établissements qui en dépendent (hospitaliers par exemple).
  • Les non-titulaires (MA, contractuels, vacataires) des établissements d’enseignement public relevant du ministère de l’éducation nationale (supérieur compris). Cela concerne notamment les MA exerçant des fonctions d’éducation ou de surveillance, les anciens MA en attente de réemploi percevant une AUD ou une AFR à la date de clôture des inscriptions,
  • Les stagiaires en situation ; les non-titulaires exerçant dans les établissements secondaires français à l’étranger (cf. B.O. )

NB : Les MI- SE, les MA exerçant dans un autre ministère ou dans l’enseignement privé ne peuvent s’inscrire.

Les non-titulaires ne peuvent pas présenter l’agrégation interne.

3e CONCOURS

Ce concours vous permet de passer l’agrégation et le CAPES ou CAPET à conditions de :

  • justifier de l’exercice d’une ou de plusieurs activités professionnelles accomplies dans le cadre d’un contrat de droit privé.

Les activités professionnelles accomplies en qualité de fonctionnaire, de magistrat, de militaire, d’agent public, de maître ou de documentaliste des établissements d’enseignement privés sous contrat d’association avec l’Etat ne peuvent être prises en compte dans la durée des activités professionnelles exigée.

La durée des activités professionnelles doit être de 5 ans au moins, au cours des cinq années précédant la date de clôture des registres d’inscription.

  • Aucune condition de titre ou de diplôme n’est requise..

MENTION COMPLÉMENTAIRE

A compter de la session 2006, les candidats de certains concours peuvent, s’il le souhaitent, choisir de passer une épreuve supplémentaire d’une concours d’une autre discipline pour obtenir une mention complémentaire.

Cette modalité nouvelle est un retour à la bivalence. Les collègues titulaires se verront donc confier des services partiels dans la discipline correspondante. Meilleure flexibilité de gestion des emplois pour l’administration, assurer des remplacements à courte durée dans l’établissement dans une autre discipline… tout bénef pour l’administration !!!

DATE DES CONCOURS

Agrégations :

  • concours externe et concours externe spécial : du lundi 1er mars au mercredi 17 mars 2021 ;
  • concours interne et CAER : du mardi 26 au vendredi 29 janvier 2021.

Capeps :

  • concours externe et Cafep : jeudi 18 et vendredi 19 mars 2021 ;
  • concours interne et CAER : mercredi 3 février 2021.

Capes :

  • concours externe et Cafep : du lundi 22 mars au vendredi 9 avril 2021 ;
  • concours interne et CAER : mercredi 3 février 2021 pour les sections documentation et éducation musicale et chant choral ;
  • troisième concours et troisième Cafep : du lundi 22 mars au vendredi 9 avril 2021.

Capet :

  • concours externe et Cafep : jeudi 18 et vendredi 19 mars 2021, à l’exception des épreuves de la section arts appliqués qui auront lieu mardi 6 et mercredi 7 avril 2021 ;
  • troisième concours et troisième Cafep : jeudi 18 mars 2021.

CAPLP :

  • concours externe et Cafep : mardi 6 et mercredi 7 avril 2021 ;
  • troisième concours et troisième Cafep : mardi 6 et mercredi 7 avril 2021.

CPE (enseignement public) :

  • concours externe : jeudi 18 et vendredi 19 mars 2021.

PsyEN

  • concours externe : jeudi 4 et vendredi 5 février 2021 ;
  • concours interne : vendredi 5 février 2021.

Après la promotion : le reclassement au 01/09/2021

Après la promotion à la Hors-Classe, les agents sont automatiquement reclassés dans leur nouvelle grille indiciaire, celle de la Hors-Classe, à l’échelon correspondant à l’indice égal ou immédiatement supérieur à celui détenu, avec conservation de l’ancienneté acquise dans l’échelon d’origine. Si cette ancienneté permet d’accéder à l’échelon supérieur, le reclassement est alors prononcé à cet échelon sans conservation d’ancienneté.

Ancienne situation  Classe Normale
Indice majoré
Nouvelle situation
au 1/09 /20
Hors Classe
Indice majoré
Salaire net (€)
11ème
(ancienneté > 2 ans 6 mois)
673 5ème  (sans ancienneté) 806 2829
11ème
(ancienneté < 2 ans 6 mois)
673 4ème  (ancienneté conservée) 715 2649
10ème
(ancienneté > 2 ans 6 mois)
629 4ème (sans  ancienneté) 715 2649
10ème
(ancienneté < 2 ans 6 mois)
629 3ème (ancienneté conservée) 668  2473
9ème
(ancienneté > 2 ans 6 mois)
590 3ème  (sans ancienneté) 668 2473

Quel évolution de carrière après le passage à la Hors Classe ?

Échelon HCIndiceDuréeTraitement net en € 01/01/21
3ème 668 2,5 ans 2 473
4ème
715 2,5 ans 2 649
5ème 763 3 ans 2 829
6ème
806 3 ans 2 991
7ème
(en janvier 2021)
821 3 047

Le reclassement en Classe exceptionnelle : comment ça marche

Après la promotion à la Classe Exceptionnelle, les professeurs PLP sont automatiquement reclassés dans une nouvelle grille indiciaire, celle de la Classe Exceptionnelle à l’échelon correspondant à l’indice égal ou immédiatement supérieur à celui détenu, avec conservation de l’ancienneté acquise dans l’échelon d’origine.
Si cette ancienneté permet d’accéder à l’échelon supérieur, le reclassement est alors prononcé à cet échelon sans conservation d’ancienneté.

Pour la promotion à la Classe Exceptionnelle au titre de l’année 2021, le reclassement prendra effet au 1er septembre 2021.

Ancienne situation  Hors
Classe
Indice majoré
Nouvelle situation
au 1/09/20
Classe Exceptionnelle
Indice majoré
Salaire net (€)
7ème8214ème (ancienneté conservée)8303081
6ème 806 4ème  (ancienneté conservée) 830 3 081
5ème
(ancienneté > 2 ans 6 mois)
763 4ème  (sans ancienneté) 830 3 081
5ème
(ancienneté < 2 ans 6 mois)
763 3ème (ancienneté conservée) 775 2874
4ème
(ancienneté > 2 ans 6 mois)
715 3ème (sans ancienneté) 775 2874
4ème
(ancienneté < 2 ans 6 mois)
715 2ème  (ancienneté conservée) 735 2 724

PERSONNELS VACCINÉS = écoles, collèges, lycées ouverts en toute sécurité !

École ouverte, personnels vaccinés

Devant l’ampleur de la crise sanitaire, il faut une mobilisation à la hauteur pour protéger tous ceux et celles qui sont aujourd’hui en première ligne comme les personnels de santé, de services et commerces de première nécessité ou ceux assurant et contribuant au service public, notamment d’éducation… Maintenir ouverts les écoles, les collèges, les lycées est notre préoccupation à toutes et à tous. Mais ceci ne peut pas se faire au détriment de la santé des personnels, des élèves et de leurs familles ! Cela passe par une remise à plat de la campagne et de la stratégie de vaccination.

Les écoles et les établissements scolaires restent des lieux clos dans lesquels élèves et personnels se côtoient tout au long de la journée multipliant ainsi les risques de contagion. Et alors que la situation épidémique s’aggrave, que le nombre de cas positifs en milieu scolaire augmente, que le variant anglais touche davantage les jeunes … Rien.

Pas de tests à grande échelle, pas de révision du protocole et de la règle des cas contacts ou des décisions plus strictes de fermeture de classe, pas d’allègement général des effectifs, aucune mesure améliorant l’aération et aucun personnel recruté pour renforcer la désinfection des écoles et établissements scolaires…

L’école est donc plus contaminante que les autres lieux collectifs. Il y a bien urgence à renforcer la protection des élèves et des personnels.

La priorité de vaccination pour les personnels promise par le ministre de l’Éducation nationale lui-même n’est toujours pas mise en place. Elle doit devenir effective.

J’exige l’accès au vaccin pour tous les personnels, je signe la pétition.

Je signe la pétition

Les AED mobilisés

Communiqué intersyndical

Les vies scolaires ne peuvent plus tenir ! Elles sont au bord de l’implosion. Leurs personnels sont en première ligne tous les jours. L’absence de créations de postes d’AED et de CPE et l’augmentation des effectifs dans le second degré en 2020 et en 2021 conduisent à des vies scolaires sous-dotées et à des conditions d’exercice inacceptables.
Cela s’ajoute à des conditions de rémunération et d’emploi indignes des missions exercées : les salaires sont largement insuffisants ; les temps incomplets sont le plus souvent imposés ; les AED sont exclus du versement des primes REP et REP+ ; l’indemnité compensatrice de la CSG n’est pas versée à de nombreux AED qui y ont pourtant droit ; les AED sont soumis à des pressions continuelles et à la menace de non-renouvellement de leur contrat.

Monsieur le ministre de l’Éducation nationale ne répond à aucune revendication alors que plus d’un millier de vies scolaires ont été en grève à plusieurs reprises. Ces revendications font de plus écho à l’urgence de prise en charge d’une jeunesse aujourd’hui délaissée et qui risque de payer le prix fort de la crise sociale et à la nécessité d’augmenter les recrutements
pour faire face aux hausses d’effectifs encore à venir.
Nos organisations syndicales SNFOLC, SNES-FSU, SNUEP-FSU, CGT Educ’action, Sud Education soutiennent les mobilisations et seront aux côtés des AED pour exiger :

  • une amélioration des conditions de travail avec une diminution du temps de travail,
  • des créations de postes supplémentaires et pérennes,
  • une augmentation des salaires,
  • le versement des primes REP et REP+,
  • et l’ouverture de discussions pour des évolutions statutaires contre la précarité des AED

GUIDE FSU POUR AGIR ET DÉFENDRE LES DROITS DES PERSONNELS DE LA FONCTION PUBLIQUE

SPÉCIAL LIBERTÉ D’EXPRESSION

Ce que change la loi :

  • Une pression accrue sur les personnels
  • Une nouvelle sanction disciplinaire
  • Recours accru aux contractuel-les
  • Pression sur les carrières

Quels sont vos droits ?

  • Droit d’expression
  • Droit à l’autonomie professionnelle
  • droit de grève
  • droit syndical

Ce que la FSU revendique toujours :

  • Développer les instances paritaires
  • Respect et renforcement des droits syndicaux
  • Arrêt des politiques managériales d’intimidation
  • Abrogation de la Loi

Téléchargez le guide n° 4 Spécial Liberté d’expression

LE 6 AVRIL 2021 MOBILISONS-NOUS POUR LES SALAIRES, L’EMPLOI ET LES MISSIONS PUBLIQUES

Communiqué intersyndical, le 24 mars 2021

Communiqué intersyndical, le 16 mars 2021

Si la crise sanitaire a de nouveau confirmé le rôle irremplaçable de la fonction publique et de ses agent·es, force est de constater que, pour l’essentiel et en dépit de discours lénifiants, le pouvoir exécutif poursuit sa politique libérale néfaste aux services publics.
Certes, contraint par la situation que nous traversons, il a fait quelques concessions par le biais de mesures permettant certaines améliorations.
Mais enfin, celles-ci demeurent parcellaires, quand elles ne sont pas source d’iniquités.
Surtout, sur nombre d’enjeux fondamentaux, le président de la République et le gouvernement maintiennent un cap gravement préjudiciable à la fonction publique.
Cela se traduit notamment par :
– La mise en oeuvre de la loi de transformation de la fonction publique attentatoire à la démocratie sociale, porteuse d’accroissement de la précarité, d’allongement de la durée du temps de travail et, plus globalement, qui remet en cause le statut général ;
– Le maintien et même l’aggravation de restructurations lourdes de danger pour les missions publiques ;
– La prolongation insupportable du gel de la valeur du point entraînant une perte de pouvoir d’achat inédite et un « rendez-vous salarial » dont la date, inconnue, semble s’éloigner chaque jour un peu plus ;
– Plus largement, des budgets 2022 qui se préparent sous le sceau de l’austérité avec, entre autres, de nouvelles suppressions d’emplois au programme.
Tout cela est absolument inacceptable !
C’est pourquoi, les organisations syndicales CGT – FA-FP – FSU – Solidaires souhaitent construire et élever le rapport de force pour qu’une tout autre politique soit mise en oeuvre.
C’est en ce sens qu’elles appellent à faire du 6 avril prochain une journée d’interventions et d’actions sous toutes les formes.
Cette étape transversale dans le processus de mobilisation sur les trois versants de la fonction publique pourra se traduire par des interpellations des élu·es et des préfets, des rassemblements, la grève partout où elle sera possible, des motions, etc.
À cette occasion, ensemble nous revendiquerons :
››› L’abrogation de la loi portant transformation de la fonction publique avec le maintien et le renforcement des commissions administratives paritaires et des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail ;
››› La défense et le renforcement du statut général des fonctionnaires fondé sur les principes d’égalité, d’indépendance et de responsabilité garantissant aux citoyen·nes et aux usager·es la mise en oeuvre d’un service public impartial ;
››› L’octroi dans les projets de lois de finances et de financement de la Sécurité sociale 2022 des moyens budgétaires nécessaires à l’accomplissement effectif de toutes les missions dévolues aux trois versants constitutifs de la fonction publique et à la mise en oeuvre de services publics de pleine compétence et de proximité implantés sur l’ensemble du territoire y compris en Outre mer ;
››› L’arrêt des suppressions d’emplois, la mise en oeuvre d’un plan pluriannuel de recrutement de fonctionnaires, la titularisation des agents non titulaires ;
››› Le dégel immédiat de la valeur du point d’indice, la revalorisation significative des traitements, des salaires, des pensions et des retraites, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes et la revalorisation des filières à prédominance féminine. C’est dans ce sens que nos organisations syndicales réitèrent leur demande d’ouverture d’une négociation salariale dans la fonction publique ;
››› L’égalité dans la fonction publique et la fonction publique comme outil de l’égalité au sein de la société.
D’autres choix sont nécessaires et possibles !
Partout où c’est possible, nos organisations appellent à construire aussi cette première journée de mobilisations avec les citoyen·nes, les usager·es, les associations, les élu·es, qui luttent pour la défense, la reconquête et le développement des services publics et de la fonction publique.
D’autres organisations syndicales de la fonction publique sont en cours de réflexion pour appeler les personnels à l’action. Nos organisations sont favorables à un tel élargissement et sont disponibles pour y concourir.

Le 6 avril 2021,
Ensemble, dans l’unité et la convergence
la plus large, personnels de la fonction
publique, citoyen·es et usager·es
AGISSONS ET PROPOSONS
UN AUTRE AVENIR
POUR LA FONCTION PUBLIQUE !

Quelle formation pour les enseignant.es ?

Avec la loi sur l’École de la confiance, la formation des enseignants a évolué : depuis la rentrée 2019, au prétexte d’hétérogénéité, les INSPE (Instituts Nationaux Supérieurs du Professorat et de l’Éducation) ont remplacé les ESPE (Écoles Supérieures du Professorat et de l’Éducation) et un dispositif de préprofessionnalisation a été mis en place. La mainmise idéologique par le ministre de l’Éducation Nationale sur l’institution des formations des enseignants est alors lancée.

Dans le cadre de la réforme de la formation, le MEN a modifié le niveau de qualification requis pour passer le concours, les épreuves de concours mais également le contenu des formations.

1°- Réforme des concours

Les nouveaux arrêtés fixant les épreuves des CAPES, CAPEPS, CAPET, CAPLP, concours CPE et CRPE ont été publiés au Journal Officiel le vendredi 29 janvier 2021 dernier. A partir de 2022, les concours d’enseignants seront retardés d’une année, passant ainsi du master 1 au master 2. Le Ministère de l’Éducation Nationale n’a tenu aucunement compte de la très large opposition qu’a suscité sa réforme, qui concernera les sessions 2022 et suivantes de ces concours.  

Les nouveaux concours seront organisés en quatre ou cinq épreuves (selon le degré d’enseignement), dont la dernière, passée à l’oral, sans préparation, sans contenu disciplinaire, didactique ou pédagogique, ressemble fortement à un entretien d’embauche. La FSU en avait demandé l’abandon. Cette épreuve porte sur « la motivation du candidat », sa capacité à « s’approprier les valeurs de la République [et] à faire connaître et faire partager ces valeurs » ainsi que sur « la qualité d’analyse d’une situation professionnelle ». Elle pèsera lourd dans le concours (coefficient 3 sur 8 pour les oraux), en comparaison de l’évaluation des savoirs à enseigner et des savoirs pour enseigner. La FSU se bat pour que cette épreuve d’ « oral d’entretien » ne se cantonne pas qu’à des réponses formatées.

La définition des épreuves était la dernière pièce qu’il manquait à la réforme de la formation des enseignant·es annoncée par Jean-Michel Blanquer à l’été 2018. Cette réforme qui porte le concours à la fin de la deuxième année de master, sans aucun dispositif ’accompagnement des étudiant-es qui se destinent à nos métiers, tel que le pré-recrutement que revendique la FSU, ne répond à aucune des urgences présentes : attirer davantage de candidat-es, et mieux les former avant et après le concours. Le nouveau Master MEEF, qui fait la part belle à l’alternance (ce qui permettra d’utiliser des étudiant-es non recruté-es dans des missions d’enseignement), et ces nouvelles épreuves, censément plus professionnelles, justifient aux yeux du Ministère, qu’après leur succès, les lauréat-es soient pour la plupart, affecté-es à temps plein en responsabilité de classe. L’entrée dans le métier des nouveaux enseignant-es sera donc sacrifiée, comme cela avait été le cas entre 2010 et 2014.

La FSU et ses syndicats n’acceptent pas cette situation et demandent à nouveau l’abandon de cette réforme.

2°- Réforme des masters MEEF

Les nouvelles maquettes de formation proposées par le MEN transformeront en profondeur la formation et la vision du métier : réduction du volume des formations, étudiant.es comme moyen d’enseignement …

Qui pourrait croire qu’une telle réforme permettrait de répondre aux enjeux d’attractivité pour le métier et d’amélioration qualitative du service public d’éducation ? Tout ceci est signe d’une entrée dans le métier par la précarité et sous-pressions.

3°- Quelles conséquences pour le travail des formateurs ?

L’arrêté ministériel du 28 aout 2020 impose que les équipes assurant la formation des enseignant.es soient constituées « pour au moins un tiers du potentiel d’heures d’enseignement de professeurs des 1er et 2nd degrés » ou de personnels exerçant en établissement « privilégiant les détenteurs de fonctions de professeurs des écoles maîtres-formateur ou professeur formateur-académique ». Des personnels choisis par l’employeur donc pour diffuser « la bonne parole » et remplaçables à tout moment ?

La question est celle de la place des « professionnels » dans les masters, de leur attractivité et leur reconnaissance, y compris en termes de décharges de temps de service et de compensations financières. Il est difficile de construire des collectifs de travail sans que soient identifiés et reconnus des temps d’articulation, de co-construction d’équipes. A l’avenir, la formation ne sera réduite qu’à la juxtaposition formelle de personnels de différents statuts, affaiblissant de ce fait le principe même de collectif de travail, de cohérence et de la qualité des formations master.

4°- Perpétuelle précarité des étudiants – Rémunération des étudiants

Pour la FSU, le projet Blanquer pour la formation des enseignant.es ne va faire que renforcer la précarisation de l’entrée dans les métiers de l’éducation, pour les étudiant.es d’abord, qui devront poursuivre leurs études en master, tout en ayant une ou des classes en responsabilité, dans une zone géographique parfois déjà éloignée de leur site de formation.

850 euros brut pour un.e étudiant.e en master en alternance, ce n’est clairement pas suffisant au regard de la charge de travail engendrée par la préparation des cours, du master et du concours pour certain.es.

D’autre part, ces nouveaux contrats par alternance dévalorisent le statut et ne garantissent pas l’avenir de la future génération d’enseignant.es.

Le recours accru à des précaires et de passage des lauréat.es issu.es de master MEEF à temps plein sont des moyens pour le MEN de baisser les postes aux concours une fois de plus.

La crise COVID aggrave la paupérisation fragilisant les viviers étudiants. Le Ministre Blanquer décale le concours en M2, mais quel financement propose-t-il aux actuels étudiants de L3, qui passeront le concours en 2023 ? Aucun.

Pour la FSU et ses syndicats, ce n’est pas ainsi que l’on rendra à nouveau attractifs les métiers de l’éducation.