Le 25 novembre : journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

16 novembre 2023

LIRE L’APPEL

CARTE DES MOBILISATIONS

Le #25novembre, on se retrouve dans la rue contre les violences faites aux femmes ! Retrouvez ci-dessous la carte des mobilisations.
https://www.grevefeministe.fr/

QUELQUES VISUELS

Le 25 novembre : la FSU engagée pour éradiquer les violences faites aux femmes
En ce 25 novembre 2023, journée internationale contre les violences faites aux femmes, la FSU rappelle qu’elles sont l’une des violations des droits humains les plus répandues dans le monde. Les violences sexuelles et sexistes traversent toutes les sociétés, les classes sociales, tous les espaces (le privé, le travail, l’école…) et sont systématiquement exacerbées dans les pays en conflits armés où les viols et les meurtres de femmes deviennent des armes de guerre. La FSU exprime sa solidarité avec les femmes palestiniennes et israéliennes victimes d’un conflit sanglant sans précédent, les femmes ukrainiennes et russes qui subissent les effets  dramatiques d’une guerre d’occupation, les femmes afghanes dont les droits les plus élémentaires sont bafoués, les femmes iraniennes et kurdes qui se soulèvent pour leur liberté, les femmes du Haut-Karabach et plus largement avec les femmes du monde entier qui résistent et luttent pour des sociétés justes, égalitaires et démocratiques.
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Communiqué FSU le 7 novembre 2023

Terminale bac pro : le projet pour la rentrée 2024

Début novembre 2023, le ministère n’aurait toujours pas arbitré sa réforme de la terminale bac pro.

Aucun document de travail et seulement 2 réunions bilatérales avant la parution des textes en décembre.

Alors que le projet est annoncé depuis des mois, il n’y a pas de dialogue social.

La ministre passe de nouveau en force, contre les personnels.

La contre-proposition du SNUEP-FSU

Pour faire réussir les élèves et améliorer nos conditions de travail

Mouvement INTER 2024 : le calendrier

30 octobre 2023

À chaque étape de votre participation au mouvement, les militant·es et les élu·es du SNUEP-FSU, dont l’expertise en matière de mutations n’est plus à démontrer, sont à votre disposition pour vous conseiller et vous accompagner.

Évidemment cette force est liée à l’engagement de chacun : se syndiquer est un acte fondamental … et le SNUEP-FSU ne vit que grâce aux adhésions. Pour nous rejoindre, rien de plus simple, l’adhésion en ligne est disponible ici.

Prenez contact avec la section du SNUEP-FSU Nice : Pour nous contacter CLIQUEZ ICI

Fiches de suivis : CLIQUEZ ICI La fiche individuelle de suivi et de mandatement est à renvoyer à votre section académique à sa.nice@snuep.fr ou par courrier à SNUEP FSU académie de Nice 264 boulevard de la Madeleine 06000 NICE

Une réunion spéciale pour les stagiaires est prévue le mercredi 15 novembre à Nice à l’INSPE George V de 14h à 17h

==> du mercredi 8 novembre 2023 à midi au mercredi 29 novembre 2023 à midi, saisissez sur SIAM vos vœux pour le mouvement inter et / ou pour le mouvement sur postes spécifiques nationaux.

==> à partir du jeudi 30 novembre 2023, téléchargez votre confirmation de demande dans l’application SIAM. Vous devrez la remettre à votre chef·fe d’établissement une fois complétée des pièces justificatives et signée (voir calendrier académique). Faites parvenir une copie complète de votre dossier à votre section académique SNUEP-FSU.

==> en décembre 2023, en fonction du calendrier académique, constituez votre dossier justifiant votre situation de handicap. Il est recommandé de ne pas attendre le dernier moment pour entreprendre vos démarches auprès du/de la médecin conseiller·e technique du recteur et/ou auprès de la maison départementale des personnes en situation de handicap. Contactez votre section académique SNUEP-FSU pour vous accompagner dans vos démarches.

==> en janvier 2024 selon le calendrier académique, consultez votre barème. La section académique du SNUEP-FSU vous aidera pour la vérification du nombre de points attribués pour chacun de vos vœux et vous accompagnera dans votre éventuelle demande de correction.

==> vendredi 9 février 2024 minuit : date limite pour envoyer une demande tardive. Contactez votre section académique SNUEP-FSU pour vous accompagner dans votre démarche.

==> mercredi 6 mars 2024 : l’administration vous communiquera votre résultat individuel. Si vous n’êtes pas satisfait·e du résultat, contactez les élu·es paritaire du SNUEP-FSU (capn@snuep.fr) qui pourront vous accompagner et vous représenter auprès du ministère pour un recours.

Ne restez pas seul·e !

Plus que jamais, vous devez être accompagné·e dans toutes les étapes de votre demande de mutation, inter puis intra, afin d’adopter la bonne stratégie, de ne pas commettre d’erreurs dans la saisie de vos vœux et de constituer correctement votre dossier. Plus que jamais, vous devez choisir d’être accompagné·e par le SNUEP-FSU pour vous défendre en cas de recours. C’est par une connaissance scrupuleuse de votre dossier que nos militant·es pourront être efficaces.

Terminale bac pro 2025 : une décision contre les personnels et les élèves

Lors du CSA ministériel du 26 septembre, G. Attal a annoncé avoir arbitré une des mesures les plus contestées de la réforme Grandjean des lycées professionnels : celle de la modification de la classe de terminale qui poursuit l’objectif d’augmenter les stages sur cette année cruciale où nos élèves passent leurs épreuves.

Sans dialogue social, il envisage donc d’imposer aux personnels et aux élèves une décision qui entrainera inéluctablement d’avancer les épreuves du baccalauréat professionnel – sur le modèle de l’échec criant du bac Blanquer en LGT. Augmenter le temps des stages c’est mathématiquement diminuer d’autant le temps d’école pour nos élèves : le ministre fait donc clairement le choix de renforcer leurs difficultés pour l’obtention de leurs diplômes.

Nos organisations syndicales SNUEP-FSU, SNEP-FSU, SUI-FSU, SNUPDEN-FSU dénoncent ce choix politique à l’opposé des besoins des élèves et des personnels. Si cette décision se confirme, nos organisations syndicales prendront leur responsabilité pour combattre cette mesure dangereuse pour l’avenir des jeunes et méprisante pour les personnels.

Paris, le 28 septembre 2023

Pour que le budget de la Sécurité Sociale réponde en 2024 aux besoins de la population

16 septembre 2023

La situation sanitaire et sociale du pays nécessite des mesures financières et politiques urgentes :pour la branche maladie, un véritable plan de rattrapage pour le service public afin de sortir de la désertification médicale grandissante, de l’austérité hospitalière, de l’augmentation des inégalités sociales de santé, du désengagement de la Sécu vers les complémentaires, tout cela au détriment de la population (franchises, 2300 nouvelles suppressions d’emplois prévues par la nouvelle Convention d’objectifs et de gestion (COG) de la CNAM,…). Nous nous opposons à l’augmentation des franchises. Nous voulons l’instauration d’un pôle public du médicament et d’une Santé 100% Sécu pour répondre aux besoins de santé,pour les retraites, une augmentation immédiate de 10%, comme revendiqué par l’intersyndicale des retraités pour retrouver à terme le taux de remplacement (montant de la retraite divisé par le dernier salaire versé) des années 80,pour la branche autonomie, une loi de programmation grand âge dotée de 0,5 à 1 point de PIB supplémentaire pour répondre à d’immenses besoins aujourd’hui et demain auxquels ne répondent pas le saupoudrage et les mesurettes du gouvernement,pour la branche famille, une augmentation substantielle de l’ensemble des prestations logements, précarité, familiales et d’action sociale qui tienne compte de l’inflation et de l’augmentation du prix de l’énergie et de l’alimentation,pour les Accidents du travail/maladies professionnelles (AT/MP), l’affectation des excédents pour un plan vigoureux de santé au travail pour en finir avec le triste record du taux d’incidence en Europe concernant les décès au travail et sur les trajets du travail.

En même temps qu’ils affirment qu’il n’y a pas d’argent pour satisfaire les besoins dans chacune de ces branches, les gouvernements trouvent sans cesse «un pognon de dingue» pour les entreprises (plus de 200 Md chaque année – 8 % de PIB –  dont 84,8 milliards d’exonérations de cotisations sociales) et pour la défense (+ 82 %, 30 milliards par an, entre 2020 et 2030).

Déclaration intersyndicale à l’ouverture de la concertation sur l’attractivité du métier enseignant

15 septembre 2023

L’intersyndicale réaffirme son opposition au Pacte et revendique de véritables augmentations salariales pour tous les personnels.

Monsieur le ministre, 

Vous ouvrez aujourd’hui cette concertation sur l’attractivité du métier enseignant dans un contexte particulier. Tous les chiffres le montrent : le choc d’attractivité n’a pas eu lieu. Près de 3000 postes non pourvus aux concours de recrutement du 1er et du 2d degré, une nouvelle promesse non tenue, celle d’avoir un professeur devant chaque classe à la rentrée, des petites annonces fin août sur le site de Pôle Emploi ou sur Facebook….Voilà donc l’état de l’Éducation nationale en cette rentrée 2023. 

Pour nos organisations syndicales, les mesures salariales prises par votre prédécesseur marquent un premier pas mais restent insuffisantes au regard du déclassement salarial de nos professions et de la persistance de l’inflation.

Quant au Pacte, c’est un dispositif qui ne répond en rien aux attentes des collègues. Loin de contribuer à la revalorisation attendue par toutes et tous, il va conduire à un alourdissement de la charge de travail des personnels alors que la majorité est déjà en état d’épuisement avancé, comme le montrent les enquêtes de votre ministère. Dans le contexte de négociation des nouveaux plans d’action Égalité professionnelle dans notre ministère, où la demande sociale est forte, le Pacte porte le risque avéré d’aggraver les inégalités femmes/hommes.          
Le Pacte va aussi considérablement dégrader le fonctionnement des écoles et des EPLE et fragiliser les collectifs de travail par une mise en concurrence des personnels. Nous contestons le choix du déploiement des réformes à coup de Pactes au risque de traitements inéquitables des élèves dans le service public d’éducation. Cette stratégie est démultipliée pour la voie professionnelle. Nous dénonçons le passage en force du ministère sur le Pacte alors que toutes les organisations syndicales ont manifesté, à plusieurs reprises, leur opposition au Pacte.

M. le Ministre, vous vous dites très attaché au dialogue social. Entendez ce que nous disons depuis des mois au sujet des dysfonctionnements générés par les dernières mesures, ne méprisez pas le dialogue avec les représentants des personnels avant toute annonce sur l’École ! Nos organisations refusent le Pacte et réclament dans l’immédiat le basculement de l’enveloppe dans celle prévue pour des mesures sans contreparties. Elles revendiquent de véritables augmentations salariales en particulier par une augmentation significative du point d’indice pour tous les personnels dans ce contexte de forte inflation.    

Par ailleurs, cette rentrée est aussi marquée par une pénurie de bien d’autres personnels, dans le 1er degré comme dans le 2d degré. Il manque des AESH, plaçant des familles, des élèves et des équipes pédagogiques dans des situations très difficiles. Il manque aussi des CPE, des PsyEN, des AED, des personnels de santé, de service social, des personnels administratifs et techniques, des personnels d’inspection et de direction. Ce manque de personnels récurrent dégrade les conditions de travail de toutes et tous. Les personnels de tous les métiers sont indispensables au fonctionnement de notre service public. Pour nos organisations, c’est bien l’ensemble des personnels de ce ministère qui doivent être concernés par des mesures salariales significatives et l’amélioration des conditions de travail dont la nette dégradation pèse sur l’attractivité de nos métiers.       
                                                                                                                                        

Monsieur le ministre, vous prenez vos fonctions dans un contexte très particulier pour l’Éducation nationale : pénurie de personnels alors même que les besoins de recrutements à court et moyen terme sont importants (329 000 enseignants à recruter d’ici 2030 selon la DARES), fossé grandissant entre la réalité que les personnels vivent et les déclarations ministérielles, présidentielles, ce qui alimente une défiance grandissante envers la parole politique …L’Éducation nationale ne peut se gouverner sans ou contre les personnels et leurs représentants. Une concertation sur l’attractivité de nos métiers sans mesures salariales poursuivies et sans prise en compte des conditions de travail ne conduirait qu’à aggraver la crise que traverse l’Éducation nationale et dont vous serez alors, comme vos deux prédécesseurs et le président de la République, largement responsable.  

La réforme des lycées pros à rebours de l’intérêt général et de l’intérêt des jeunes

13 septembre 2023

Rapport de l’OCDE : la réforme des lycées pros à rebours de l’intérêt général et de l’intérêt des jeunes

Le rapport de l’OCDE, Regard sur l’Éducation, est un document qui fournit des analyses globales sur l’état de l’Éducation dans le monde. Il couvre plusieurs thématiques sur l’École, en particulier celle très explosive des salaires. Cette année, sa particularité est de mettre aussi l’accent sur l’enseignement et la formation professionnels. Et au regard des analyses, on peut aisément mesurer que la réforme des lycées pros est à rebours des attendus et des préconisations de l’OCDE, de l’intérêt des jeunes – en particulier sur les filières tertiaires, et plus largement des besoins en main d’œuvre qualifiée dans le pays.

Alors que le rapport rappelle que les salaires « sont un déterminant important de l’attractivité de la profession » et qu’ils jouent un rôle important sur la qualité de la formation, le déclassement salarial des enseignants français par rapport à leurs voisins européens est de nouveau pointé. Ce rapport tombe à point nommé ! Le SNUEP-FSU, avec les syndicats de la FSU, saura rappeler l’exigence de la profession d’une revalorisation salariale sans condition lors des concertations « attractivité » organisées par le ministère. C’est évidemment une question de justice sociale mais c’est aussi un sujet de la plus haute importance pour les élèves car, selon le rapport de France stratégie, sans choc ministériel, il manquera « 67 000 enseignant·es à l’horizon 2030 ».

Ce rapport de l’OCDE affirme aussi à plusieurs reprises l’importance et le rôle déterminant des diplômes professionnels :  plus protecteurs contre le chômage, ils contribuent toujours à un accès amélioré à l’emploi. Il confirme aussi divers résultats déjà pointés par d’autres études : plus les jeunes sont diplômés, plus ils sont maintenus en emploi. Or la réforme des lycées pros va aggraver la réussite des jeunes aux épreuves du bac pro et du CAP car elle ne prévoit pas de revenir sur les pertes horaires en enseignement général orchestrées par la réforme Blanquer. Et pire, C. Grandjean persiste dans cette même logique de renoncement scolaire aussi pour les disciplines professionnelles. Augmenter les périodes de stage en terminale, c’est diminuer d’autant le temps d’école pour toutes les disciplines. C’est donc faire un pari fou et dangereux sur la diplomation de la jeunesse lycéenne la plus fragile scolairement. Alors que le rapport préconise d’améliorer l’accès aux diplômes « post-secondaire », la réforme des lycées pros veut les camper dans un bac +1 (Certificats de spécialisation de niveau bac pro) très aléatoire et sans ambition aucune, en particulier car ils seront uniquement financés par le pacte !

La partie la plus emblématique de ce rapport concerne certainement les passages sur les filières professionnelles tertiaires où il est clairement écrit que l’enseignement du tertiaire est important car attractif puisqu’il permet aux jeunes de poursuivre des études et aussi, pour les diplomé·es en emploi, de changer plus facilement d’orientation au cours de leur carrière. Ces analyses, plusieurs fois mentionnées, démontrent à quel point le choix de C. Grandjean de fermer ces filières en priorité en France relève d’une hypocrisie et d’un dogmatisme pervers. Ces fermetures déjà calibrées et voulues rapides poursuivent un objectif caché et dangereux pour les personnels et les jeunes : alimenter les CFA d’entreprise type Mac Do qui ne recrutent pas et répondre aux exigences des grandes entreprises dans les secteurs d’activité en pénurie de main d’œuvre.

Le SNUEP-FSU rappelle que la formation professionnelle des jeunes doit être solide et équilibrée et bénéficier de moyens humains et financiers pour que tous accèdent à un premier niveau de qualification par un diplôme. Le SNUEP-FSU dénonce la réforme des lycées pros et appelle les personnels à résister d’emblée en refusant le pacte et en échangeant dans les établissements pour créer, dès à présent, les conditions de mobilisations réussies pour faire de nouveau reculer le ministère sur ce projet de démantèlement de nos lycées pros.

Paris, le 13 septembre 2023

AESH : sous le vernis, encore et toujours de la précarité

12 septembre 2023

Des mesures en trompe l’œil : nouvelle grille indiciaire, indemnité de fonctions, CDI après trois ans de CDD

Cette nouvelle année scolaire n’augure aucune amélioration significative pour les AESH que l’on maintient dans la pauvreté sans tenir compte de la technicité du métier.

L’accès au CDI au bout de trois ans ne reconnaît pas leur valeur professionnelle, ne résout absolument pas l’absence d’attractivité du métier et laisse les AESH dans la précarité.

Du côté de la rémunération, le pied de grille des salaires est si bas que les augmentations automatiques
et successives du SMIC rendront le salaire de base très vite obsolète entraînant un effet de tassement
sur les 10 premières années de la « carrière ».

Les temps incomplets imposés et l’existence de contrats de travail de moins de 24 heures hebdomadaires maintiennent ces agents de la Fonction publique – majoritairement des femmes – dans des conditions de vie indignes, souvent sous le seuil de pauvreté.

Pas de remise en question des PIAL (Pôle Inclusif d’Accompagnement Localisé)

Quant aux conséquences de la mise en place des PIAL sur les conditions de travail, elles sont toujours autant catastrophiques : emploi du temps éclaté et trop souvent modifié, affectations changeantes, remplacement au pied levé, augmentation du nombre d’élèves à accompagner avec des situations de handicap très variées et parfois complexes…

2 métiers en 1 : AED + AESH = ARE (Accompagnant à la Réussite Éducative)

S’ajoute à cela depuis la rentrée, l’inquiétude de voir le métier des AESH fusionner avec celui des AED en un nouveau métier : celui des ARE. Cette fusion souhaitée par le ministère est justifiée pour soidisant offrir un temps plein aux AESH. C’est surtout un moyen de rendre ces deux catégories d’agents beaucoup plus polyvalentes et multi-tâches. À terme, ce projet menace implicitement la spécificité des missions exercées par ces deux catégories de personnels, missions qui sont pourtant indispensables pour le bon fonctionnement de l’Institution.

C’est pourquoi les organisations syndicales CGT Éduc’action, FO, FSU, SNALC, SNCL, SUD Education, ainsi que les organisations syndicales de l’enseignement agricole public et enseignement privé (CGT Agri, CGT EP, FO agricole, Sundep, SUD rural territoires, Snetap FSU) appellent à une journée de mobilisation et de grève le mardi 3 octobre 2023 afin d’exiger :

  • la création d’un véritable statut de la Fonction publique d’État, de catégorie B, pour reconnaître le métier d’AESH ;
  • l’augmentation réelle et significative des rémunérations de toutes et tous sur toute la carrière ;
  • la garantie de pouvoir travailler à temps complet sur la base d’un accompagnement élève à 24 heures ;
  • l’abandon des PIAL et de la politique de mutualisation des moyens ;
  • l’abandon du projet de fusion AED et AESH en ARE.

Les organisations syndicales appellent à une large participation à cette mobilisation pour stopper ce projet de fusion et revendiquer des augmentations de salaires et des recrutements de personnels à hauteur des besoins.

Elles appellent les personnels à discuter de la poursuite. De même, l’intersyndicale se réunira à l’issue du 3 octobre afin, elle aussi, de discuter de la suite du mouvement et de ses modalités.

Ensemble, toutes mobilisées et tous mobilisés le 3 octobre 2023
pour la défense de nos métiers !

Paris, le 8 septembre 2023

La formation continue et le temps de travail des enseignant-es dans le viseur du ministère

11 septembre 2023

Dans quelle profession la formation continue serait à suivre après une journée de travail ou pendant les congés ? Aucune sauf à l’Éducation nationale ! Gabriel Attal n’a pas mis longtemps pour mettre à exécution ses sombres projets annoncés dès sa rentrée médiatique au mépris de la réalité vécue par les personnels : au moins la moitié des personnels enseignants travaillent plus de 43 heures par semaine et plus de 34 jours sur les vacances !

Avant une généralisation à la rentrée 2024, 50 % de la formation continue passerait cette année hors face à face pédagogique avec des formations en Visio de 17 h à 19 h et d’autres sur les vacances scolaires (en faisant fi de l’impossibilité d’accéder à de nombreuses infrastructures !).  Et quelles conséquences pour les formateurs, sur les inégalités de disponibilité entre les hommes et les femmes et leur accès à la formation ? La formation « en Visio » n’est pas de la formation mais du discours descendant qui ne permet aucun échange entre pairs, elle est donc inappropriée pour l’ensemble des disciplines, elle s’avère même impossible pour certaines ! 

Déjà peu convaincus par la qualité des formations proposées qui se contentent trop souvent de mettre en œuvre des réformes contestées, nos collègues se détourneront encore plus de la formation continue. Pour le SNES-FSU, le SNEP-FSU et le SNUEP-FSU, la formation continue doit répondre aux attentes des collègues, concepteurs de leur métier,  en mêlant étroitement recherche universitaire et réalités de la classe, sans jamais imposer « de bonnes pratiques ».  Elle doit se dérouler sur le temps de travail sans aucune obligation de rattraper des « heures perdues », puisque les personnels en formation sont bel et bien déjà au travail. 

Engagé dans une opération politique et médiatique de traque de la moindre heure perdue, le ministre tente de contourner l’échec de la première étape des signatures du Pacte. Pas assez de professeurs pour assurer le Remplacement de Courte Durée ? Qu’à cela ne tienne, pour faciliter le remplacement plutôt que de revaloriser nos métiers et de recruter, Gabriel Attal décide de… diminuer les absences, surfant sur un discours démagogique sur le prétendu absentéisme des personnels !

Le ministre ouvre ce 13 septembre une énième concertation sur l’attractivité du métier enseignant alors que les réponses sont pourtant connues. La FSU y portera l’exigence d’une revalorisation sans contrepartie, le respect des missions et des métiers, et un plan pluriannuel de recrutement couplé à des pré-recrutements.

Paris, le 11 septembre 2023

Reclassement stagiaire

dossier de reclassement 2023 à télécharger.

RECLASSEMENT: Il s’agit de la prise en compte d’un certain nombre de services antérieurs à l’année de stage permettant d’accéder à un échelon de la carrière plus élevé dès le début de l’année de stage.

Rentré 2023

  • dossier de reclassement stagiaires, rentrée scolaire 2023 à télécharger à venir:

La circulaire académique remise ci-dessous précise la date butoir du Vendredi 22 septembre 2023.

Consulter l’US Stagiaires rentrée 2023-2024 – Voir rubrique sur le premier salaire et l’échelon auquel on entre dans le métier: