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Réforme de la formation initiale : communiqué avec les associations de professeur·es spécialistes

3 juillet 2024

Le SNES-FSU et le SNUEP-FSU avec 12 associations disciplinaires demandent de suspendre le projet de réforme de la formation initiale des enseignant.es et CPE. Il a y urgence, comme cela a été fait par le gouvernement Attal sur l’assurance chômage au soir du 1er tour des législatives.

Le SNES-FSU, le SNUEP-FSU et les associations de professeur·es spécialistes AcirePh, APBG,
APDEN, APHG, APEMu, APLV, APSES, APPEP, FELCO, FLAREP, Polychrome-Edu et UdPPC
s’associent pour dénoncer le projet de réforme des concours des CAPES/CAPET/CAPLP/CPE. Le
ministère de l’Éducation nationale entend en effet appliquer à marche forcée dès la session 2025 un
recrutement des futur·es professeur·es et CPE durant l’année de licence 3, tout en sortant de
l’université la formation initiale des lauréat·es. Ce projet et la méthode employée pour l’imposer
inquiètent fortement les différent·s acteurs et actrices de l’Éducation nationale que nous sommes.
D’une part, le calendrier est intenable et l’application de la réforme ne peut être envisagée pour la
session prochaine. Cette réforme supplémentaire dans un temps très court éprouvera encore une
fois durement les personnels de la formation initiale tout en dégradant la lisibilité du recrutement
des enseignant·es et CPE.
D’autre part, les contenus des projets de maquettes des concours, dévoilés sans réelle concertation,
nous alertent et nous alarment car les attentes disciplinaires sont en forte baisse. Les épreuves
écrites et orales se contentent de vérifier des connaissances minimales, insuffisantes pour assurer
une réflexion critique et didactique sur les contenus enseignés. La « leçon » disparaît des épreuves
écrites et orales, la capacité à penser le cours pour les élèves ne sera plus évaluée, pas plus que la
connaissance des programmes scolaires.
Le contenu didactique disparaît bel et bien de toutes les épreuves : il n’est plus demandé aux
candidat·es de se projeter dans leur futur métier. Le ministère se justifie en expliquant qu’il n’est pas possible de maintenir de telles exigences car les candidat·es n’auront pas les acquis
disciplinaires nécessaires. Parallèlement, l’oral 2, dit « oral d’entretien », qui n’a aucune dimension
disciplinaire, est maintenu et renforcé pour contrôler la manière dont les candidat·es entendent
transmettre et même « incarner » les valeurs de la République, pour vérifier leur compréhension des
enjeux de la transition écologique et du bien-être de l’élève. Ces éléments prennent une place
disproportionnée au cœur du recrutement et au détriment des connaissances disciplinaires.
Une logique de « majeure et mineure » est installée dans de nombreuses disciplines, ce qui scinde
les contenus disciplinaires et contribue à l’éclatement de ces disciplines. Des programmes de
concours se limitent aux programmes de collège et de lycée sans encourager les candidat·es à
réfléchir globalement à leur discipline, à l’épistémologie, aux nouveautés de la recherche, etc. Une
« déspécialisation » disciplinaire se profile.
Alors qu’une acquisition progressive des savoirs disciplinaires durant le cursus universitaire est
essentielle à leur maîtrise afin de penser au mieux leur didactisation, le contenu de la formation
après l’obtention du concours n’est toujours pas connu. Aucune précision n’est donnée sur les
langues régionales, encore une fois considérées comme des sous-disciplines. Certains concours
(SES, documentation, CPE, disciplines bivalentes de la voie professionnelle, etc.) n’ont pas de
licence spécifique et les candidat·es viennent de cursus variés. Il est à craindre que le nouveau
concours ne fasse pas plus le plein que les actuels concours et que les candidat·es potentiel·les se
détournent de nos métiers.
Nous nous opposons à l’ensemble de ces mesures qui contribuent à fragiliser la formation des
enseignant·es et à affaiblir leur parole en classe ainsi que leur capacité à être concepteurs et
conceptrices de leur métier et expert·es de leur discipline. Le ministère s’engage manifestement
dans une déqualification globale de nos métiers, avec l’objectif de soumettre les futur·es
enseignant·es et CPE. Comment peut-on prétendre lutter contre la crise d’attractivité de nos métiers
alors qu’on projette une réforme qui les déqualifie et les prive d’autonomie professionnelle ?

Nous réclamons de toute urgence la suspension de ce projet de réforme et la mise en place d’une
véritable consultation autour d’une autre réforme des concours. Celle-ci devrait renforcer la
qualification de nos métiers et la diversification des voies d’accès, comprendre un plan pluriannuel
de recrutements, une revalorisation des salaires et une amélioration des conditions de travail dès le
début de carrière.
Paris, le 2 juillet 2024

Faire front ! Interview de Benoît Teste dans Pour

24 juin 2024

« La dynamique du Front populaire est source d’espoir »

Pourquoi l’urgence du moment oblige-t-elle le syndicalisme à faire entendre sa voix ?

La France toute entière est au pied du mur. Le syndicalisme a une responsabilité particulière, majeure, dans ce moment de bascule. D’abord la responsabilité d’être d’une clarté et d’une fermeté absolues à l’heure où des digues sautent. Jamais, jamais, jamais nous n’accepterons la banalisation de la xénophobie et du racisme quotidiens, nous n’accepterons pas plus la démagogie et l’autoritarisme de l’extrême droite malgré son discours désormais lissé. Nous avons en tant que syndicat notre mot à dire, car l’intérêt des travailleuses et des travailleurs est précisément de ne pas se laisser diviser, d’avoir des droits sociaux et démocratiques comme des libertés que l’extrême droite veut leur reprendre. Notre deuxième responsabilité majeure est de mener le combat contre les conséquences désastreuses des politiques néolibérales menées par le pouvoir qui font le lit de l’extrême droite.

La suite ici :

Il faut savoir retirer une réforme !

21 juin 2024

Contre toute évidence et contre toute raison, en dépit de l’opposition unanime des personnels et des organisations syndicales qui en demandent le retrait et/ou le report, le gouvernement persiste dans sa volonté de mettre en place une nouvelle réforme de la formation initiale des enseignant·es et des CPE.
Les travaux du parlement sont suspendus, la campagne pour les élections législatives a commencé, et en toute logique toutes les réunions sur des dossiers nécessitant des arbitrages politiques sont annulées et reportées. Toutes sauf celles sur la réforme de la formation initiale !
Le ministère maintient les réunions de travail et envisage même de faire passer des premiers textes dans des instances la semaine prochaine. La FSU dénonce le caractère irresponsable de l’obstination gouvernementale.
À la suite d’un courrier des président·es des universités parisiennes qui indiquent avoir “décidé d’acter le report” de la mise en place de cette réforme en 2026, France Université s’exprime à son tour pour demander le report de la réforme à la rentrée 2025. Comme la FSU le réclame depuis plusieurs mois, le ministère doit revoir sa copie et retirer sa réforme, qui emmène les étudiant·es, les formateur·rices et les futurs enseignant·es et CPE droit dans le mur.
Paris, le 21 juin 2024

Procédure recours INTRA 2024 Nice

A partir du 13 juin, l’administration devrait communiquer aux participants les résultats des mutations intra académiques.

Si vous êtes participant, vous saurez donc bientôt si vous obtenez une affectation sur l’un de vos vœux, si vous n’obtenez pas de mutation ou bien si vous êtes affecté.e.s en extension (c’est-à-dire en dehors de vos vœux).

Comme c’est le cas depuis quelques années maintenant, vous n’aurez aucun moyen de vérifier que votre résultat n’est pas entaché d’irrégularités ! En effet, l’administration refuse toujours de transmettre aux candidats les barres exactes du mouvement en même temps que les résultats d’affectation.

Si le résultat ne vous satisfait pas, si vous constatez une erreur dans votre barème et que l’administration n’a pas apporté les modifications demandées, vous pouvez formuler un recours auprès de l’administration en vous faisant accompagner par les élus du SNUEP-FSU.

Vous pouvez formuler un recours dès lors que :

  • Vous avez constaté une erreur (sur votre résultat ou votre barème)
  • Vous n’obtenez pas votre mutation, ou bien vous êtes affecté.e en dehors de vos vœux (en extension)
  • Vous n’obtenez pas votre vœu 1

Mandatez la FSU (Fédération Syndicale Unitaire à laquelle le SNUEP-FSU appartient) afin que les militants du SNUEP-FSU puissent défendre votre dossier auprès de l’administration !
Transmettez au SNUEP-FSU (sa.nice@snuep.fr) votre dossier complet car le rectorat ne nous communiquera pas nécessairement la liste des demandeurs qui nous auront mandatés. Nous aurons alors toutes les informations nécessaires pour appuyer et défendre votre demande.

Vous pourrez enfin déposer votre recours sur l’application colibris comme l’exige l’administration.

Connectez-vous via ce lien sur l’application Colibris pour réaliser vos démarches de recours.

Chaque candidat a deux mois à compter de la publication des résultats pour faire un recours. Toutefois, le rectorat a, à son tour, deux mois pour vous répondre favorablement ! Nous vous conseillons donc de formuler votre recours au plus tôt !

Collègues syndiqué-es
Renseignez le résultat qui vous est communiqué le 13 juin par le rectorat via ce formulaire :

Collègues non syndiqués
Durant les mois de juin et de juillet, nos militants vont être mobilisés sur ces recours et sur d’autres opérations de carrière (affectations des stagiaires et des tzr par exemple). Les recours étant très personnalisés et chronophages, nous ne pourrons les suivre et les soutenir que si les collègues nous ont fait confiance en adhérant. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, c’est ici pour une pré-adhésion 2024-2025 au tarif 2023-2024 :

FACE A L’URGENCE : SE MOBILISER CONTRE L’EXTRÊME DROITE

Les résultats de l’extrême droite aux élections européennes de dimanche et la décision présidentielle de dissoudre l’Assemblée nationale ont sonné comme un coup de tonnerre.

La FSU aux côtés des organisations syndicales et du mouvement social pointe l’urgence d’agir ensemble pour conjurer l’arrivée de l’extrême droite aux plus hautes responsabilités du pays.

Pour la FSU, le 8 juillet au matin ne peut pas être le jour de la victoire de l’extrême droite et elle mettra tout en œuvre pour obtenir la victoire du camp du progrès social.

Manifestations 15 juin 2024
Toulon 10h30 place de la Liberté
Draguignan 10h30 ss-Préfecture
Cannes 10h parvis de la Gare
Nice 11h place Massena

Si la bataille se jouera dans les urnes le 30 juin et le 7 juillet, il est nécessaire de se mobiliser dès à présent pour faire entendre notre voix.

C’est pourquoi la FSU appelle les agent.e.s à manifester le plus largement possible ce week-end pour porter la nécessité d’alternatives de progrès, pour les services publics, l’annulation de la réforme des retraite, de l’assurance chômage et l’augmentation des salaires.

Motion Op@le pour les CA des collèges et des lycées

12 juin 2024

Le SNASUB-FSU, syndicat des personnels administratifs, est engagé dans une campagne unitaire contre le déploiement douloureux et forcé d’Op@le dans les établissements scolaires, nouveau logiciel de comptabilité qui ne convainc personne. Dans chaque CA de collège et lycée qui se réunit dans les prochaines semaines, l’intersyndicale propose une motion pour exiger le retrait de ce logiciel

Motion Op@le (Nouveau logiciel financier des collèges et lycées)

Op@le sera-t-il bientôt à l’Education nationale ce que le logiciel Scribe a pu être à l’Intérieur à savoir « l’exemple même d’une conduite de projet défaillante » ? Ce constat fait par la Cour des comptes à propos du logiciel SCRIBE pourrait être appliqué aujourd’hui à propos du progiciel Op@le tant ses défaillances sont nombreuses et ses utilisateurs désemparés devant le mutisme qui leur est opposé.
Les personnels administratifs utilisateurs dans les services de gestion souffrent d’un logiciel inabouti et y consacrent un temps considérable. Parmi les conséquences : les missions au service des élèves, des familles ou des autres personnels, notamment enseignants, sont dégradées. Et ce n’est rien en comparaison de ce qui vient, si le ministère ne prend pas immédiatement la mesure de la situation.
Les alertes sociales remontées par les organisations syndicales depuis 2022 ne cessent de s’amplifier mais en vain à ce stade. Peu après sa nomination, nous avions alerté la ministre le 11 avril 2024. En réponse, une inspection générale a été diligentée et doit rendre ses premières observations mi juin.
Du côté syndical, deux enquêtes ont été menées en 2023 et 2024 qui font état de souffrances au travail liées à l’utilisation de l’outil et une pétition a recueilli en une semaine plus de 5 000 signatures issues de la profession.
A cette heure, le ministère persiste à exiger l’utilisation du logiciel sans prendre en compte les demandes de SIMPLIFICATION et maintient même la fin du déploiement pour tous en 2025. C’est INSOUTENABLE !
Ce progiciel, expérimenté dès 2021 par des volontaires, a vu sa généralisation sous contrainte ministérielle débuter en janvier 2024. Pourtant, aujourd’hui encore, Op@le ce sont :
– Des dysfonctionnements récurrents et non résolus pendant des mois. Un module important (les « régies ») ne fonctionne pas ! Le ministère recommande même de ne pas l’utiliser ! Les utilisateurs sont 81% à dénoncer les lenteurs techniques en 2024 !
– Une ergonomie désastreuse (selon 67% des personnels) rend complexe l’usage de l’outil ;
– Des services dégradés ou retardés : bourses, télépaiement ou prélèvements pour la restauration avec des factures incompréhensibles pour les familles, voyages scolaires, paiement des fournisseurs…
– Une dégradation significative des conditions de travail entraînant des arrêts de travail et même des départs de l’Education nationale.
Encore une fois, ce sont les personnels qui paient le prix du déploiement d’un outil dont le paramétrage natif est inabouti et dont les fonctionnalités ne sont pas totalement éprouvées. Nous n’alertons pas à la légère des conséquences susceptibles d’intervenir face à la fragilité des services de gestion devant l’obstacle de la généralisation du déploiement en 2025.
Nous réclamons en conséquence la simplification de l’outil pour rendre possible la bonne exécution de nos missions au service des élèves et du bon fonctionnement de nos établissements scolaires.
Nous, organisations syndicales des personnels administratifs, A&I UNSA, SNASUB FSU, CFDT Education Formation Recherche Publiques, CGT Educ’ Action, Sud Education, SNALC demandons à être entendus par la ministre pour exposer nos solutions et « sortir par le haut » de la situation actuelle :
– L’adaptation d’Op@le aux besoins des utilisateurs par des mesures de SIMPLIFICATION ;
– Un MORATOIRE sur son déploiement : arrêt de l’obligation de passer à Op@le. Étalement du calendrier autant que nécessaire dans l’attente des simplifications indispensables ;
– Une expertise de la direction interministérielle du numérique (DINUM) ;
– La mise en place de moyens accrus et pérennes pour l’accompagnement des personnels (formateurs et tuteurs en nombre suffisant, partout sur le territoire y compris dans les académies ultramarines) ;
– Une documentation unifiée et mise à jour régulièrement ;
– Le renforcement effectif des moyens d’assistance notamment pour les services informatiques ;
– L’ouverture des comptes épargne temps (CET) pour les congés non pris et le paiement des heures supplémentaires.

Face au danger de l’extrême droite et pour la battre, la FSU déterminée à bâtir l’unité

11 juin 2024

Les résultats de l’extrême droite aux élections européennes de dimanche et la décision présidentielle de dissoudre l’Assemblée nationale sonnent comme un coup de tonnerre. 

En arrivant en tête du scrutin avec près de 40% et 9,6 millions de bulletins, l’extrême droite atteint un niveau inédit dans ce type d’élection, confirmant la dangereuse progression d’une idéologie politique incompatible avec les valeurs démocratiques et les revendications portées par la FSU et plus largement l’ensemble du mouvement syndical. 

Les politiques, les idées et les pratiques de l’extrême droite fragmentent la société et ont des effets délétères sur le débat public. Qu’il s’agisse de l’emploi et du travail, des luttes contre les discriminations, de la vie dans des territoires fortement soumis aux inégalités, dans les services publics, à l’école comme dans les universités… les politiques xénophobes, antisociales et violentes à l’égard des plus démuni·es n’épargnent aucun secteur de la société. 

Refusant la banalisation d’un racisme quotidien mais aussi les conséquences désastreuses des politiques économiques et sociales menées, la FSU, au côté des organisations syndicales et du mouvement social pointe l’urgence d’agir ensemble pour conjurer l’arrivée de l’extrême droite aux plus hautes responsabilités du pays. 

La FSU prend toute sa part dans la construction de l’unité au côté de la société civile organisée. Elle y porte ses propositions pour contribuer à bâtir une alternative sociale, féministe et écologiste aux antipodes de ce que porte l’extrême droite ainsi que des politiques néolibérales qui font son terreau depuis des années. 

Bagnolet, le 10 juin 2024 

Réforme de la formation des enseignant·es et des CPE

30 mai 2024

Auto-sabordage de l’Éducation nationale

Mascarade de concertation, cafouillage, impréparation… Devant tant d’amateurisme, la FSU a quitté ce 29 mai le groupe de travail relatif aux questions de statut des futur.es lauréat·es des concours de l’Éducation nationale.

Une situation surréaliste

À 3 mois de la rentrée, rien n’est prêt, de nombreuses questions restent sans réponse. Les formateurs et formatrices ne savent pas quel sera leur avenir et ce qu’ils et elles devront enseigner dès la rentrée 2024. Les étudiant·es ne connaissent ni les attendus de la formation, ni les maquettes de concours, ni le traitement qui leur sera réservé une fois lauréat·es.

Le ministère annonce une réforme en profondeur de la formation initiale des enseignant·es, mais aucun document officiel qui retrace l’ensemble de la réforme de la formation n’a été présenté aux organisations syndicales.

La crise d’attractivité s’enracine dans la durée et le gouvernement fait le choix de l’aggraver avec une réforme volontairement précipitée et impensée. C’est irresponsable ! Comment les étudiant·es peuvent-ils·elles vouloir s’engager dans un dispositif dont ils·elles ne savent pas précisément ce qui y sera demandé et quelles seront leurs portes de sortie ? Comment des étudiant·es peuvent-ils·elles aller vers le métier d’enseignant·e et CPE quand après avoir réussi le concours, ils·elles seront gratifié·es de 900 euros par mois et devront s’engager pour 4 ans pour l’Éducation nationale, alors que précédemment les lauréat.es percevaient un salaire de 1 800 euros ?

Le texte statutaire transmis aux organisations syndicales relève d’un mépris envers les futur·es enseignant·es jamais égalé concernant la rémunération, la formation et l’affectation et laisse des vides statutaires très importants.

La FSU demande d’urgence au ministère de suspendre cette réforme, de prendre le temps d’une vraie concertation et d’envisager une réforme qui relancera réellement l’attractivité du métier. Parallèlement, le ministère doit mettre en place des mesures d’urgence pour les futur·es candidat·es (listes complémentaires systématiques, aides financières).

La FSU refuse cette grande braderie de notre métier et du service public d’Éducation !

Paris, le 29 mai 2024

Recours inter : l’administration prend du retard

19 mai 2024

Plus de deux mois après la communication des résultats de la phase inter du mouvement national à gestion déconcentrée, on aurait pu penser que l’ensemble des recours, à l’exception de ceux déposés sur Colibris tardivement, auraient été traités par le ministère. Ce n’est pas le cas !

Colibris fermé pour les recours inter

Depuis le 6 mai, il n’est plus possible de former un recours sur les résultats de la phase inter du mouvement 2024, les deux mois après la communication des résultats étant écoulés.

Les syndicats de la FSU aux côtés des collègues

De nombreux collègues ont choisi de confier le suivi de leur dossier au syndicat de la FSU qui les concerne (SNES, SNEP, SNUEP ou SNUipp). Les représentant·es syndicaux FSU fournissent un important travail d’analyse des dossiers et d’argumentation face à l’administration. Dès que l’arbitrage est rendu par le ministère, ils informent le ou la collègue concerné·e.

Des recours encore en souffrance

Si un grand nombre de requérant·es a déjà obtenu une réponse, il reste plusieurs recours pour lesquels l’administration n’a toujours pas tranché malgré les demandes répétées des syndicats de la FSU d’arbitrer dans des délais raisonnables. Dans certaines situations, le ministère sollicite l’avis des rectorats et devient donc tributaire de leur délai de réponse qui s’avère parfois très long. Ces mêmes rectorats pressent le ministère de terminer les affectations des personnels du second degré afin d’être en mesure de préparer la rentrée. La situation est ubuesque !

Des collègues dans l’attente

Les collègues ayant déposé un recours quant à eux restent dans l’attente : il leur est impossible de se projeter sur la rentrée prochaine qui arrive à grands pas, ne sachant pas s’ils vont devoir envisager un déménagement. Par ailleurs, plus le temps passe et plus s’amenuisent les chances de pouvoir participer à la phase intra dans l’académie d’affectation en cas de réponse positive. Certain·es collègues vont devoir accepter une affectation académique provisoire et devront participer à l’intra l’an prochain.

Corse, Guadeloupe, Martinique, Réunion : on attend toujours !

Parmi les recours qui n’ont pas encore fait l’objet d’un arbitrage se trouvent tous ceux qui concernent une des académies suivantes : Corse, Guadeloupe, Martinique et Réunion. L’échéance pour communiquer les pré-arbitrages est sans cesse repoussée par le ministère. Le SNES, le SNEP et le SNUEP ont vivement dénoncé cette attente imposée aux personnels souhaitant être affectés dans l’une de ces académies et qui, ne l’ayant pas obtenue à l’inter, ont formé un recours. Si l’attente de la réponse au recours est difficile pour tous nos collègues, elle l’est particulièrement pour celles et ceux qui visent l’une de ces académies : la logistique à mettre en place pour un déménagement relève d’une problématique particulière.

Les syndicats de la FSU s’adressent au DGRH

Le SNES, le SNEP et le SNUEP ont dénoncé cette rétention d’information à plusieurs reprises et viennent d’adresser un courrier au Directeur Général des Ressources Humaines pour demander que les réponses soient communiquées dans les plus brefs délais et que les représentant·es syndicaux de la FSU puissent exercer leur mandat de défense des requérant·es malgré la date tardive de la réponse.

Dernière minute : de nouveaux arbitrages suite à notre courrier !

Au lendemain de l’envoi du courrier des syndicats de la FSU au directeur général des ressources humaines du ministère, les premiers pré-arbitrages tombent enfin ! Même si la date est tardive, nous comptons bien défendre les dossiers que les collègues nous ont confiés et attendons qu’une date nous soit proposée par le ministère. Dès que la réponse sera définitive nous la communiquerons aux intéressé·es.