Affectations stagiaires 2024

Facebook Live Affectations stagiaires 2024 SNUEP-FSU 16 mai à 18h pour tout vous expliquer et répondre à vos questions.

1 mai 2024

Les affectations

Après réussite au concours de recrutement PLP ou CPE, la plupart des lauréat·es doivent être affecté·es pour un an dans une académie comme fonctionnaires stagiaires.À l’issue de cette année de stage et de leur titularisation, ils ou elles sont affecté·es à titre définitif dans une académie.

Premier conseil : ne restez pas seul·e, contacter le SNUEP-FSU pour des conseils et de l’aide et ainsi éviter tout erreur. Il est facile de corriger une erreur avant la fermeture de la procédure de saisie des vœux et de dépôt des pièces justificatives. Après, c’est très difficile.

De ce fait, sauf le cas particulier des lauréat·es déjà titulaires d’un corps enseignant de l’éducation nationale (par exemple professeur·es des écoles), tou·tes les candidat·es aux concours doivent formuler des vœux d’affectation interacadémique, c’est-à-dire énoncer leurs préférences parmi les académies. Cette saisie se fait sur une plateforme appelée SIAL. Les collègues non-titulaires, même ceux et celles qui exercent depuis longtemps dans la discipline de leur concours, doivent également participer à cette procédure (même si les règles habituelles prévoient, sous certaines conditions, leur maintien dans leur académie d’exercice, voir ci-dessous).

Les lauréat·es d’une session antérieure du concours, placé·es en report de stage l’an dernier, devront également saisir leurs vœux sur SIAL.

Affectation des stagiaires : affectation à l’aveugle ?

En 2020, prenant prétexte de la loi de transformation de la Fonction publique, la DGRH du Ministère de l’Éducation nationale n’a plus transmis aux organisations syndicales les résultats d’affectation des stagiaires. Ces documents permettaient au SNUEP-FSU de vérifier les barèmes des stagiaires ainsi que leur affectation. À la fin des affectations interacadémiques, les « barres » par discipline, c’est-à-dire le nombre de points du dernier ou de la dernière entrant·e dans chaque académie étaient mises à disposition sur notre site internet.

Ces barres peuvent servir de repère pour la formulation des vœux.

Les lauréat·es des concours qui doivent faire des vœux d’affectation cette année, le feront donc à l’aveugle, sans pouvoir estimer la manière dont leurs vœux se réaliseront. Beaucoup risquent de se trouver affectés en extension, sur des vœux qu’ils n’ont pas formulés, alors que d’autres académies, qu’ils auraient peut-être pu choisir, étaient à portée de leur barème.

Le SNUEP-FSU défend le concours national et l’affectation nationale qui en découle mais il défend aussi et surtout l’intérêt des stagiaires. À quoi bon ajouter une difficulté supplémentaire à leur entrée dans le métier ? Combien de stagiaires, mal affectés par ignorance de ces barres, ne pourront rejoindre leur académie de stage ?

Affectations 2024

Pour l’affectation à la rentrée 2024, les vœux sont à formuler du 02 mai au 03 juin à midi heure de Paris sur le site SIAL du ministère.

Pour cela, vous avez besoin de votre numéro d’inscription au concours. Si votre numéro n’est pas reconnu, envoyez un mail au ministère à sialtech@education.gouv.fr et sialgest@education.gouv.fr en indiquant nom de naissance, nom marital, prénom, date de naissance, concours et session, discipline, n°d’inscription non valide actuel et le problème rencontré. Prévenez-nous par ailleurs en envoyant un mail à capn@snuep.fr

ATTENTION : Si vous êtes admissible à plusieurs concours, vous devez vous connecter à SIAL pour chacun de ces concours et faire des vœux. Exemple : vous êtes admissible au CAPLP et au CAPES. Vous devez vous connecter sur SIAL avec votre numéro d’inscription au CAPLP et formuler vos vœux puis vous devez vous reconnecter une deuxième fois sur SIAL mais cette fois-ci avec votre numéro d’inscription au CAPES et formuler des vœux. Vous aurez à préciser quel concours vous choisissez en cas d’admission aux deux concours.

Saisie des vœux et informations vous concernant

Lors de la saisie de vos vœux sur le site SIAL, vous avez la possibilité de vérifier et si nécessaire de corriger ou de compléter les données relatives à votre situation personnelle et familiale. En revanche, si vous constatez que votre situation professionnelle telle qu’elle apparaît dans Sial est erronée, vous ne pouvez pas la modifier vous-même et vous devez donc en demander la correction par mail à la DGRH B2-2 par le biais d’une messagerie accessible dans l’application SIAL, en fin de saisie, dans l’onglet « synthèse », au plus tard le 3 juin 2024 à midi, accompagnée des pièces justificatives et de la fiche de synthèse.

Imprimer et enregistrer votre fiche de synthèse

À la fin de votre saisie, une fiche de synthèse récapitule les éléments essentiels de la demande. Vous devez impérativement l’imprimer car elle devra être jointe aux éventuelles pièces justificatives à fournir et fera foi en cas de demande de révision d’affectation.

Pièces justificatives

Attention, les pièces seront à transmettre à l’administration sous forme dématérialisée par le biais d’une messagerie dans l’application SIAL, en fin de saisie des vœux, dans l’onglet « synthèse de votre demande ». Reportez-vous à la note de service et à l’annexe F de cette dernière.

La justification de l’inscription en M2 se fait au moment de la saisie des vœux numériquement (PDF de moins de 500 ko) sur le serveur SIAL du 2 mai au 3 juin 2024 à midi.

Si vous faites valoir des services effectués en qualité d’agent·e non titulaire de l’enseignement du second degré public, à l’exception de ceux effectués en tant qu’emploi d’avenir professeur (EAP), vous n’avez aucune pièce justificative à fournir (les états de services sont directement récupérés à partir des bases de gestion académiques). En revanche, pour des services effectués dans l’enseignement privé sous contrat ou dans des établissements français à l’étranger, vous devez fournir une pièce justificative au ministère avant le 3 juin 2024. Il en est de même pour les services effectués en tant que EAP ainsi que pour les titulaires d’une des trois fonctions publiques.

Les pièces parvenant à la DGRH après la date impérative du 3 juin 2024 ne seront pas prises en compte.

Lors de l’envoie par mail à la DGRH-B2-2 des pièces justificatives (états de services accomplis dans le privé ou à l’étranger, contrat de travail, affectation en qualité de fonctionnaire), conservez votre mail et l’accusé de réception. Vous pourrez ainsi faire preuve de leur envoi en cas de litige.
Votre situation familiale (rapprochement de conjoint, enfants, RRE…) ainsi que vos diplômes, titres et certificats seront examinés par le service du rectorat de l’académie d’affectation. Envoyez les pièces justificatives dès la divulgation des résultats au rectorat de l’académie obtenue. Un lien vers une page spécifique, contenant toutes les informations utiles à votre affectation en établissement, vous sera communiqué lors de la divulgation des résultats.

Suivi

Afin d’être conseillé et suivi par le SNUEP-FSU pendant la procédure d’affectation (même si vous n’êtes pas admis), renvoyez nous également la fiche de suivi des affectations accompagnée de la copie de votre (ou vos) fiche(s) récapitulative(s) de saisie de vœux sur SIAL.

Résultats d’affectation

La publication des résultats d’affectation des enseignants et CPE stagiaires interviendra à partir du 28 juin 2024, en fonction des disciplines.

Si vous n’étiez pas satisfait-e de votre affectation pour l’année 2025-2025, vous pourrez faire une demande de révision d’affectation entre le 28 juin et le 15 juillet 2024. Pour être aidé-e dans votre demande, contactez nos commissaires paritaires nationaux à capn@snuep.fr

Attention, dès la publication de ce résultat, il vous faudra faire des vœux, parfois dans des délais très courts, suivant des modalités et un calendrier différents d’une académie à l’autre, pour être affecté·e dans un établissement. Les militant·es des sections académiques du SNUEP-FSU vous aideront dans cette opération : retrouvez les informations publiées sur les sites des sections académiques.

Pour un choc des moyens et des salaires, contre le choc des savoirs et le tri social, amplifions la mobilisation

26 avril 2024

Depuis le mois de janvier, les personnels de l’Éducation se mobilisent pour obtenir les moyens nécessaires à la réussite de leurs élèves, pour leur salaire et contre le « choc des savoirs ».

Le « choc des savoirs » est un renoncement à toute ambition émancipatrice de l’École et instaure une ségrégation assumée entre les élèves en difficulté et les autres ainsi qu’une discrimination sociale.

L’organisation des enseignements de français et de mathématiques en groupes de niveaux en collège est une véritable usine à gaz, néfaste pour les élèves, particulièrement pour les plus fragiles et qui va dégrader les services des personnels. Les nouveaux programmes, la labellisation des manuels et la généralisation à tous les cycles des évaluations nationales vont restreindre la liberté pédagogique et remettre en cause la professionnalité des enseignant·es ; le DNB couperet et les « prépa secondes » vont aggraver le tri social.

La réforme de la voie professionnelle est dans la droite ligne de la logique de libéralisation du marché du travail, en réduisant les offres de formation des jeunes, quels que soient leurs vœux, aux besoins du bassin d’emploi et en imposant un parcours différencié réduisant le temps à l’École. C’est un renforcement du tri social des élèves en les assignant à leur classe et à leur lieu de vie. C’est de nouveau un plan « social » qui se dessine chez les PLP avec la fermeture des formations considérées comme non insérantes.

Les conditions de travail des personnels se dégradent et les travailleurs·euses subissent une perte de sens de leur métier : manque d’infirmier·es et d’assistant·es sociales face aux difficultés de plus en plus criantes de nos élèves, manque d’AED et d’AESH, qui subissent en plus la maltraitance institutionnelle, manque de personnels techniques et administratifs à qui on impose l’expérimentation de nouveaux outils…

Ce n’est pas d’un choc des savoirs dont l’Éducation nationale a besoin mais bien d’un choc des moyens et des salaires. L’Éducation nationale ne peut faire l’économie des près de 700 millions d’euros dont veut la priver le gouvernement.

À l’image de ce qu’a vécu l’hôpital public, le service public d’Éducation s’enfonce dans une crise sans précédent sous les coups de boutoir des politiques austéritaires et antisociales de ce gouvernement.

Les grèves nationales des 1er et 6 février des 8 et 19 mars et du 2 avril ainsi que l’ensemble des actions locales, grèves, manifestations, rassemblements, réunions publiques, pétitions, « collèges morts », « nuits des écoles et des établissements » ont démontré l’ampleur de la colère des personnels de l’Éducation nationale et permis de convaincre les parents de la dangerosité des groupes de niveaux.

C’est en ancrant cette mobilisation dans la durée par exemple, par plusieurs jours de grèves consécutifs, que nous obtiendrons satisfaction des revendications.

C’est pourquoi nos organisations, CGT Éduc’action, FNEC-FP-FO, FSU, SUD éducation, appellent les personnels à se réunir dès la rentrée de chaque zone de vacances afin de débattre des suites et des modalités de la mobilisation.

Nos organisations appellent les personnels à refuser de mettre en œuvre le tri des élèves dans des groupes et à bloquer la réforme.

Elles soutiennent toutes les grèves, y compris reconductibles et autres formes de mobilisations (manifestations, rassemblements etc), en cours et à venir, décidées par les personnels ou proposées par les intersyndicales locales et à participer massivement à la mobilisation du 1er mai.

Elles appellent à faire de la semaine du 13 mai, une semaine d’amplification et de convergence de toutes ces mobilisations et à participer massivement aux manifestations unitaires avec les parents d’élèves du samedi 25 mai « contre le choc des savoirs, pour le choc des moyens et des salaires pour l’École publique ».

Paris, le 25 avril 2024

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1er Mai 2024: 10h-Nice/10h30 Toulon, Draguignan et Cannes

NICE : 10H THÉÂTRE DE VERDURE

CANNES : 10H30 DEVANT LA GARE DE CANNES

TOULON : 10H30 BOURSE DU TRAVAIL

DRAGUIGNAN : 10H30 SOUS-PREFECTURE

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Non au « Choc des savoirs », oui au choc des moyens et des salaires

19 avril 2024

Toujours à l’offensive au 3eme trimestre !

Depuis le mois de janvier, les personnels, à l’appel de nos organisations syndicales, sont mobilisés contre le « Choc des savoirs ». Cet ensemble de mesures, du premier degré au second degré, dessine les contours d’un modèle d’École passéiste et conservateur. Il vise à généraliser le tri des élèves dès le plus jeune âge, notamment par les groupes de niveaux, mais aussi en conditionnant l’accès direct au lycée par la mise en place de classes prépa-seconde en LGT ou LP et en faisant du DNB une barrière à l’entrée au lycée.                                            

Ces mesures détériorent aussi nos métiers en remettant en cause notre liberté pédagogique. Elles vont désorganiser nombre d’enseignements par la mise en place de barrettes dans un contexte de dégradation des conditions de travail. Elles dépossèdent les enseignant·es de leur expertise professionnelle notamment par la mise en place de manuels labellisés répondant à un modèle pédagogique unique issu du Conseil scientifique de l’Éducation nationale mais également par l’imposition d’évaluations nationales standardisées à tous les niveaux . Alors que les conditions de travail sont déjà dégradées, elles vont provoquer toujours plus de souffrance au travail. De plus, en supprimant les postes, en refusant de donner les moyens nécessaires pour fonctionner, en refusant les revalorisations indiciaires pour les personnels et en annonçant près de 700 millions d’euros de coupes budgétaires, le gouvernement fait le choix de l’austérité. Nous portons une toute autre ambition pour la jeunesse !

Nos organisations ont impulsé une campagne qui fait bouger les lignes par des actions diverses et inscrites dans la durée. Nous avons mené avec force et détermination la bataille des idées sur les groupes de niveaux, rassemblant une grande partie de la profession et des parents : dans la communauté éducative, comme au-delà, les groupes de niveaux apparaissent pour ce qu’ils sont, un dangereux outil de tri social des élèves. Mais c’est bien tout le « Choc des savoirs » qui est dangereux pour les élèves, les personnels et l’avenir de l’École publique. L’émotion et la colère ressenties par les communautés éducatives sont vives bien au-delà du collège. C’est bien le sens et les missions du service public et particulièrement la lutte contre la ségrégation sociale et scolaire qui sont percutés et remis en cause.

Un plan d’action dans la durée…pour gagner !

Nos organisations continuent d’exiger l’abandon de l’ensemble des mesures « Choc des savoirs» et affirment qu’elles ne trieront pas les élèves à la rentrée. Elles exigent aussi un investissement massif (moyens et salaires des personnels) pour l’École publique et la réussite de tous les élèves. Elles proposent un plan d’action pour tout le troisième trimestre afin de poursuivre et amplifier la mobilisation :

  • soutien à toutes les initiatives et actions en cours                                                                                                                                                  
  • organisation d’actions sous des formes diversifiées et soutien à toutes les mobilisations locales  (par exemple, grèves, pétition, réunions publiques, rassemblements, actions diverses d’écoles et d’établissements…),
  • poursuite de la campagne de signatures de la pétition intersyndicale sur le “choc des savoirs”,
  • poursuite de la campagne de signatures de la pétition intersyndicale pour demander la fin du caractère obligatoire des évaluations nationales standardisées et généralisées,
  • organisation de réunions publiques avec les parents d’élèves,
  • vote de motions en conseil des maîtres et en conseil d’école et vœux en CA contre le choc des savoirs,
  • présentation en CA de propositions d’organisations pédagogiques qui permettent de ne pas trier les élèves,
  • refus de constituer les groupes en conseils école-collège avec motion commune à lire dans cette instance,
  • participation massive à la journée de mobilisation du 1er mai,
  • organisation le samedi 25 mai d’une journée nationale d’action avec des manifestations en région et à Paris « contre le Choc des savoirs, pour le choc des moyens et des salaires pour l’École publique ».
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Mobilisation dans le 93 : quand la ministre et le premier ministre jouent aux pompiers pyromanes avec la démocratie sociale

17 avril 2024


Communiqué FSU-SUD-CGT suite aux audiences à Matignon et au ministère de l’Éducation nationale.
16 avril 2024

Six semaines d’une mobilisation forte, dans les écoles, collèges, lycées et CIO du départements, des grèves suivies et reconduites, des manifestations le samedi qui ont rassemblé les personnels, les parents, les élu-es, donnant une assise populaire sans précédent à ce mouvement : depuis six semaines, la mobilisation initiée par nos organisations syndicales dans le 93 est exemplaire et remarquable. Le mot d’ordre est clair : un plan d’urgence pour le 93, construit sur la base des constats de terrain.


Pour le ministère, il est urgent…d’attendre !

Nous avons accompagné l’intersyndicale du 93 en audience à Matignon et deux fois au ministère, dont la rencontre avec la ministre le lundi 15 avril. Aucune réponse concrète et chiffrée n’a été, à ce jour, mise sur la table. Après que Matignon nous ait assuré « il n’y aura pas rien », quelques jours après, rue de Grenelle, nous nous entendons dire qu’il n’est pas possible de nous donner, à ce stade (plus de 6 semaines après le début de la mobilisation), des réponses chiffrés et que, de toutes façons, le ministère « n’a pas les moyens » pour le plan d’urgence. La ministre de l’Éducation nationale renvoie à dans trois semaines pour un chiffrage pour les moyens en vie scolaire et en personnels du pôle médico social pour la rentrée 2024. Le renforcement du « pool » pour les remplacements reste très mystérieux puisque sans moyens nouveaux dédiés. Et pour le reste….

Toujours plus ou toujours juste ?


Ces réponses, ou plutôt cette absence de réponse, sont une provocation. Les personnels mobilisés et nos organisations syndicales mettent en avant la réalité du terrain, le contexte scolaire, social, économique du 93, pointent la nécessité d’un plan d’urgence. Ce n’est pas demander toujours plus comme nous avons pu l’entendre de la part certains de nos interlocuteurs, c’est exiger ce qui est juste. Mais c’est visiblement déjà trop pour ce gouvernement. Nos interlocuteurs nous ont souvent renvoyé vers l’héritage des JOP pour le 93. Mais de quel héritage parle-t-on quand on voit le manque global d’infrastructures sportives et leur état ? De même, la gestion des infrastructures olympiques par des entreprises privées laisse craindre qu’elles ne profitent pas ou peu aux élèves du département. Le gouvernement doit assumer ses responsabilités : engager un vaste plan pour le service public d’Éducation dans le 93.

Les apprentis sorciers de la démocratie sociale


Le Premier ministre, la ministre de l’Éducation nationale et leurs équipes ne font pas que mépriser l’avenir de la jeunesse du 93 et les personnels. En niant la force de la mobilisation, la légitimité des revendications, en refusant d’apporter des réponses concrètes et chiffrées, ils bafouent aussi les principes élémentaires de la démocratie sociale, contribuant à aggraver un peu plus la crise de notre démocratie. Dangereux et irresponsable.

Fonction publique : l’urgence salariale demeure !

9 avril 2024

L’ensemble des organisations syndicales représentatives de la Fonction publique s’est réuni le 04 avril 2024.
Dans un premier temps, elles remercient les nombreuses et nombreux fonctionnaires et agents publics qui se sont mobilisés à leur appel le 19 mars dernier.
Cette journée doit être entendue par le Gouvernement qui doit répondre au profond mécontentement des agents et constant depuis des mois.
C’est pourquoi, nos organisations syndicales rappellent l’urgence de leurs revendications à commencer par l’augmentation générale des traitements et des salaires, notamment par la revalorisation du point d’indice. L’ouverture de négociations salariales doit être une priorité.
De même, elles exigent l’ouverture de négociations sur les carrières afin de redonner du sens à la grille indiciaire et de l’attractivité à l’emploi public. C’est bien la revalorisation de la carrière qui est attendue par les agents et non une rémunération au mérite.
Enfin, à l’heure où le ministre Stanislas Guérini utilise l’espace médiatique pour multiplier des annonces, nos fédérations rappellent qu’il ne pourrait y avoir d’évolution dans la Fonction publique sans un véritable processus de négociation tenant compte des positions de chacun.
L’exemple du projet de loi Fonction publique dont nos organisations ne sont pas demandeuses est le reflet d’un projet qui, n’est que dogmatique et ne répond à aucune des préoccupations exprimées par les agents publics.


Mylène JACQUOT Secrétaire Générale de l’UFFA-CFDT
Stanislas GAUDON Président de la Fédération des Services publics CFE-CGC
Baptiste TALBOT Coordinateur de la CGT Fonction publique
Pascal KESSLER Président de la FA-FP
Christian GROLIER Secrétaire Général de l’UIAFP-FO
Benoit TESTE Secrétaire général de la FSU
Gaelle MARTINEZ Déléguée générale de Solidaires Fonction publique
Luc FARRE Secrétaire général de l’UNSA Fonction publique

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Le SNUEP-FSU engagé pour obtenir le retrait de la réforme contestée des lycées pros

4 avril 2024

Lors de son 8e congrès du 25 au 29 mars, le SNUEP-FSU a réaffirmé sa détermination à lutter avec l’intersyndicale contre le démantèlement de la voie professionnelle scolaire. Un autre lycée pro est possible, avec des personnels en nombre suffisant et revalorisés, pour offrir aux jeunes une formation à un métier complète et équilibrée.

La mobilisation des PLP depuis l’automne 2022 a fait reculer le gouvernement sur l’augmentation du nombre de semaines de stage de 50 % et la diminution des moyens horaires pour les établissements. Néanmoins, le gouvernement poursuit son objectif d’imposer l’apprentissage – auquel le gouvernement n’applique pas l’austérité – comme modèle pour insérer les jeunes dans le monde du travail. Avec la nomination d’un haut-commissaire à l’enseignement et la formation professionnels, le gouvernement s’entête à maintenir les lycées pros sous la double tutelle Travail/Éducation nationale. Le SNUEP-FSU poursuit donc son action sans relâche pour maintenir l’enseignement professionnel dans l’Éducation nationale.

En diminuant le temps de formation en établissement et en imposant un parcours différencié en terminale bac pro, le gouvernement fait, une fois de plus, un cadeau aux entreprises qui bénéficieront ainsi d’une main d’œuvre gratuite quasi formée, qu’elles pourront tenter de recruter avant même l’obtention du diplôme. Ce dispositif est caractéristique du mépris du gouvernement pour la jeunesse populaire, tout juste bonne à combler les vides dans les métiers en tension aux salaires faibles et aux conditions de travail pénibles.

L’instauration de classes prépa-2de suit la même logique puisqu’elle est réservée aux élèves ayant échoué au DNB. Avec cette classe aux contenus au rabais, le ministère veut vider une partie des classes de bac pro pour obliger les élèves et leur famille à choisir le CAP ou l’apprentissage. Le SNUEP-FSU refuse ces prépa-2de qui participent au tri social que le gouvernement cherche à mettre en place.

Les modifications en profondeur des cartes de formation seront brutales entre 2025 et 2027 avec des établissements et des filières qui seront fortement percutés par des fermetures ou des reconversions de PLP pour lesquelles le ministère n’a à ce jour prévu aucun moyen d’accompagnement.

Le SNUEP-FSU dénonce cette transformation qui aura des conséquences sur les possibilités d’orientation des élèves vers la voie pro, conduisant à une assignation à résidence géographique et sociale de la jeunesse des milieux populaires. Il exige que le ministère assume ses responsabilités et finance les reconversions des personnels.

Le SNUEP-FSU s’engage dans une campagne de décryptage de l’attaque globale menée par le gouvernement contre les lycées professionnels, pour fédérer les colères, construire des mobilisations d’ampleur afin d’engranger de nouveaux reculs, d’obtenir le retrait de la réforme contestée des lycées pros et du choc des savoirs et gagner un plan d’investissement dans l’Éducation pour que l’argent public aille au seul service public d’éducation. Ce plan d’investissement doit contenir des mesures salariales pour rattraper les pertes et revaloriser les grilles indiciaires. Le SNUEP-FSU s’opposera à toute nouvelle attaque du statut de la Fonction publique et portera partout l’exigence de l’égalité salariale femmes/hommes.

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Intra 2024 postes vacants dans l’académie

Les postes vacants ci-dessous sont donnés à titre d’information. Cette liste est faite à partir des informations sures dont nous avons connaissance. Elle peut évoluer à tout instant.
Attention : poste vacant ne veut pas dire poste qui passe au mouvement intra. En particulier les postes bloqués pour les stagiaires ne nous sont pas communiqués. Et, la politique bienveillante de notre ministère consiste à mettre les stagiaires à plein temps devant les élèves !

Les interventions et remontées de vos élu-es SNUEP-FSU au CSA 2d degré ont par exemple permis des non suppressions de postes et la création 2 postes supplémentaires en LP maths-siences à la SEP du LPO Camus et en génie méca eng. au LP Cisson.

Postes vacants dans les Alpes-Maritimes:

Postes vacants dans le Var:

MOTION MAYOTTE

1 avril 2024

Mayotte, département le plus pauvre de France, est marqué régulièrement par des manifestations de la population contre la vie chère, les inégalités et surtout ces dernières années contre les violences à travers différents collectifs et de nombreux droits de retrait dans les établissements scolaires.
Aujourd’hui, quiconque vit à Mayotte ne peut échapper à l’insécurité. Les services publics en particulier l’école n’arrivent pas à absorber les 10 milles naissances par an. L’explosion démographique est une réalité. Les élus locaux ne font pas les investissements nécessaires pour cette jeunesse par exemple pour les constructions scolaires et le périscolaire. Certain·es sont condamné·es pour corruption mais cela n’est quasiment jamais dénoncé.
L’État a failli également. Que de promesses non tenues en termes de développement économique, social et pour la sécurité. Beaucoup de communication sur la lutte contre l’insécurité mais les investissements ne sont pas à la hauteur des enjeux pour les services publics, en particulier l’école et l’hôpital, pour la jeunesse. Pourtant c’est indispensable si on veut donner un avenir au 101e département français.
L’appel d’air est un mythe, un argument trop longtemps brandi pour ne rien faire. Il faut au contraire traiter la question de l’immigration à la racine. Au lieu de chercher à renvoyer tous les jours les migrant·es en situation irrégulière dans leur pays d’origine, sans que cela ne règle aucun problème, ne serait-il pas temps de changer de politique ? Le défi doit être pour Mayotte celui d’une politique ambitieuse de co-développement économique, social, culturel, environnemental avec l’ensemble de la région du canal de Mozambique et au-delà. L’État doit permettre à tous les jeunes de pouvoir partir étudier en dehors de Mayotte au lieu de les contraindre à rester sur le territoire après l’obtention du baccalauréat.
La pénurie d’eau continue, des coupures régulières. Au plus fort de la crise, c’était jusqu’à 2 voire 3 jours avec les risques sanitaires que cela peut entrainer. Elle va sans doute durer étant donné que les travaux nécessaires n’ont pas été faits.
Beaucoup de collègues contractuel·les se sont retrouvé·es sans salaire ou juste une partie de leur salaire. Des retards dans le paiement des indemnités continent.
Les personnels doivent faire face de plus en plus à des chef·fes d’établissement qui abusent de leur pouvoir, menacent les collègues jusqu’au retrait de salaire.
Croire en l’Éducation est la meilleure arme pour développer Mayotte.
Exigeons des mesures d’attractivité pour Mayotte :

  • l’augmentation d’au moins 20 points du taux de majoration des salaires ;
  • la déconjugalisation de l’ISG (indemnité de sujétion géographique) ;
  • l’IRCANTEC pour les contractuels ;
  • le passage de toute l’académie en REP+ ;
  • l’avantage spécifique d’ancienneté (ASA) ;
  • et un plan d’urgence pour la jeunesse et les services publics de Mayotte.

Intra 2024 journal FSU académique SNES-SNUEP-SNEP – Guide de mutation intra académique

Voici ci-dessous pour vous aider et vous guider le journal spécial mutations INTRA 2024 réalisé par le SNES-FSU , SNUEP-FSU et SNEP FSU où vous trouverez les renseignements nécessaires et les contacts utiles.

Joint également à cet article, le guide officiel de mutation intra académique diffusé par le Rectorat de Nice.

Les personnels PLP, n’hésitez pas à vous faire accompagner par le SNUEP-FSU : par mail sa.nice@snuep.fr ou par téléphone au 0623680707

Réunion spécial stagiaire SNES-FSU SNUEP-FSU le mercredi 20 mars à 14h30 au local de la section académique du SNES-FSU, 264 Bd de la Madeleine

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