Un enjeu majeur et une nécessité pour y arriver : des postes !
De plus en plus de personnels du second degré se retrouvent dans l’impossibilité de muter ou obtiennent des affectations non souhaitées. C’est une conséquence directe des politiques de suppressions continues de postes menées par les gouvernements successifs. Moins de postes de titulaires, c’est moins de possibilités de muter et donc moins de satisfaction.
À cela s’est ajoutée cette année la réforme des concours qui place une grande partie des fonctionnaires stagiaires à temps plein, réduisant encore les possibilités d’accueillir des titulaires dans les académies.
La FSU défend depuis toujours un service public de qualité. Le recrutement national par concours est un gage d’égalité sur tout le territoire. Par ses décisions et sa volonté affichée de recourir davantage aux non titulaires, le ministère a créé les conditions de la désorganisation du service public et de concurrence entre les personnels. Moins de postes de titulaires, c’est moins de possibilités de muter et donc moins de satisfaction.
Par ailleurs, les personnels n’ont plus aucune confiance en l’administration quant aux opérations de carrière. La loi de transformation de la Fonction publique a engendré une opacité totale : les personnels n’ont plus d’éléments de compréhension et de perspectives.
Le service public d’éducation a besoin de personnels formés sur tout le territoire et traités de manière équitable avec le rétablissement d’instances paritaires, où siègent les représentant·es des personnels. Les créations de postes sont un enjeu majeur et la clé pour que les conditions de mutation et d’affectation soient satisfaisantes pour les personnels.
La FSU réclame la création de postes en nombre suffisant pour couvrir les besoins du second degré (y compris les besoins en remplacement) sur tout le territoire.
Communiqué de l’intersyndicale de la voie professionnelle
Le président Macron dans son discours de rentrée aux recteurs a réitéré sa volonté d’engager une nouvelle réforme de la voie professionnelle sous statut scolaire en souhaitant une convergence de celle-ci vers le modèle de l’apprentissage.
Suite à ces annonces, une intersyndicale réunissant la CGT Educ’action, le CNT-FTE, le SE-UNSA, le SNALC, le SNUEP-FSU, le SNETAA-FO et SUD Éducation, c’est-à-dire l’ensemble des organisations syndicales de la voie professionnelle, s’est tenue le mardi 30 août.
Le constat qu’elles font est unanime : l’inquiétude est réelle en cette rentrée, et ces annonces présidentielles laissent planer une menace forte pour l’avenir des lycées professionnels, des PLP et des élèves de la voie professionnelle au sein du Service public d’Éducation.
En effet, le président veut « un partenariat beaucoup plus étroit avec les entreprises » laissant subsister le mensonge que les PLP en seraient éloignés alors même que, pour beaucoup, ils ont exercé dans le privé et qu’ils entretiennent des liens rapprochés avec les entreprises et leurs salariés qui accueillent nos élèves en stage.
La feuille de route énoncée reste floue pour le moment : durée des PFMP augmentée de 50% aussi bien en CAP qu’en Bac pro dès la rentrée 2023, fermeture des formations prétendues non insérantes, cartes des formations mises en adéquation avec les métiers qui peinent à recruter sur les secteurs en tension. La formation initiale de nos lycéens et lycéennes professionnels serait donc instrumentalisée pour développer toujours plus l’apprentissage avec l’objectif d’atteindre 1 million d’apprentis. Autant de mesures qui sont une menace directe pour les postes de PLP, mais aussi et surtout pour la vocation émancipatrice de l’enseignement professionnel sous statut scolaire des élèves. Nos élèves n’ont pas besoin de plus d’entreprise mais de plus d’école, plus de culture et d’enseignement général, bref de plus de bases scolaires.
Le leitmotiv « on apprendrait mieux sur le tas » tout comme l’amalgame des lycées professionnels à un « gâchis » généralisé sont inacceptables. C’est pourquoi les organisations syndicales CGT Educ’action, CNT-FTE, SE-UNSA, SNALC, SNUEP-FSU, SNETAA-FO et SUD Éducation appellent l’ensemble des personnels des lycées professionnels et Érea à se réunir dès ce début septembre en Heures d’informations syndicales dans un cadre unitaire le plus large possible, afin d’informer, d’échanger ensemble sur les projets qui se profilent afin de débattre d’une réponse collective à construire et préparer les mobilisations nécessaires.
Au regard des enjeux importants d’un tel projet pour les PLP et les élèves, l’intersyndicale demande des clarifications rapides. D’ores et déjà l’intersyndicale a convenu d’une nouvelle date de réunion pour amplifier la réponse collective qui fera échec à ce projet de désorganisation de la voie professionnelle scolaire.
Vous trouverez dans ce mémo stagiaire, les différentes informations concernant l’année de fonctionnaire stagiaire.
Les règles qui régissent les mutations à l’issue de l’année de stagiaire ont été modifiées, ils est d’autant plus important d’être syndiqué pour le suivi de sa demande de mutation et de sa carrière mais aussi pour connaître ses droits et les faire respecter.
Avec la réforme du concours effective en 2022, il faut au moins être inscrit·e en deuxième année de Master (n’importe quel Master) pour passer le concours dans les sections d’enseignement général, et les lauréat·es doivent avoir validé le M2 pour entrer en stage. Les parcours en amont du concours sont nombreux, en aval l’année de fonctionnaire-stagiaire bouleversée. Le passage du M1 au M2 n’a aucun effet positif sur la carrière : le niveau de recrutement augmente en 2022, les salaires à peine : un·e enseignant·e ou un·e CPE débutant·e sera même moins payé·e qu’il y a 10 ans ! Pour les autres disciplines, rien ne changer concernant les conditions de diplômes pour être nommé·e fonctionnaire-stagiaire.
Des parcours nombreux, mais qui ne suscitent pas vraiment l’enthousiasme
Dès la licence, les étudiant·es peuvent choisir de :
suivre une Licence classique ;
s’engager dans un contrat d’AED prépro en L2 (pour 3 ans, donc L2, L3 et M1 MEEF), qui peut être renouvelé une quatrième année pour le M2 MEEF. Les contrats d’AED prépro sont peu nombreux, et ne concernent pas, pour le moment, les disciplines de la voie professionnelle.
Après la Licence, les étudiant·es qui ne sont pas déjà AED prépro et qui entrent en Master MEEF ont deux options de parcours :
– un master MEEF classique, avec 18 semaines de stage au total, pendant lesquelles les étudiant·es sont « Stagiaires en Observation et Pratique Accompagnée (SOPA). Les SOPA de deuxième année de MEEF sont tenu·es de faire un stage de 12 semaines dans un établissement scolaire, avec l’accompagnement d’un tuteur. Ces 12 semaines s’ajoutent aux 6 semaines d’observation et de pratique accompagnée en M1 et peuvent être effectuées sur différents semestres universitaires selon l’organisation locale des INSPE et rectorats. Le stage de 12 semaines doit donner lieu à une gratification annuelle de 1263,60€. Son versement, souvent avec retard, est en principe mensuel. C’est bien peu, compte-tenu du temps que les stagiaires devront y consacrer et qui les empêche souvent d’exercer un autre emploi d’étudiant.
– un master MEEF en alternance, comme Étudiant Contractuel alternant (ECA, voir notre publication spécifique) ; l’alternance est organisée le plus souvent seulement en M2 (semestres 3 et 4 du Master), mais dans certains INSPE, peut être placée à cheval sur les deux années (S2-S4). Les contractuel·les alternant·es ont un contrat de droit public de douze mois consécutifs régi par le décret 86-83 du 17/01/1986. Le temps de service équivaut au tiers de l’obligation réglementaire de service : entre 3 et 9 heures de cours hebdomadaires pour les enseignant·es sauf pour les professeurs documentalistes qui ont un service de 12 heures par semaine, et douze semaines réparties sur l’ensemble de l’année pour les CPE. Selon les académies, le contrat peut courir sur l’intégralité de l’année scolaire de M2 ou sur le second semestre du M1 et le premier semestre du M2. La rémunération mensuelle brute est de 865 euros (environ 695 euros net), à laquelle est ajoutée une fraction, déterminée au prorata du temps effectif de service, de l’indemnité de suivi et d’orientation des élèves (ISOE) ou de l’indemnité forfaitaire allouée aux CPE. Un·e alternant·e qui souhaiterait mettre fin à son contrat doit pouvoir basculer en SOPA ainsi que l’a garanti le ministère.
Dans l’ensemble, ces deux dispositifs n’ont pas fait le plein, et les témoignages d’étudiant·es en alternance près de renoncer au concours se multiplient.
Une très forte dégradation des conditions d’entrée dans le métier après le concours
La FSU, à laquelle appartient le SNUEP, a dénoncé très tôt les effets de la réforme sur le déroulement de l’année de stage avant titularisation, en y voyant un grave recul pour la formation des enseignant·es et des CPE. La publication le 17 février 2022 d’un arrêté du 4 février, modifiant les règles en vigueur depuis 2014, a confirmé nos pires craintes. Le tableau ci-dessous fait le point des conditions de formation initiale (pendant l’année de fonctionnaire-stagiaire) en fonction des parcours antérieurs des lauréat·es.
Les différentes modalités de l’année de fonctionnaire stagiaire prévues par l’annexe de l’arrêté du 4 février 2022.
Lauréat·es concerné·s
Modalité de l’année de fonctionnaire-stagiaire
1. Les personnels enseignants et d’éducation de l’enseignement public stagiaires, titulaires d’un master « métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation » (MEEF)
Temps plein en responsabilité avec crédit de 10 à 20 jours de formation Tutorat
2. Les personnels enseignants et d’éducation de l’enseignement public stagiaires titulaires d’un autre master que le master MEEF (ou titulaire d’un titre ou diplôme reconnu équivalent au master)
Mi-temps en responsabilité, formation en alternance Tutorat
3. Les personnels enseignants et d’éducation de l’enseignement public stagiaires, dont la nomination n’est pas conditionnée à la détention d’un master (sections professionnelles et des métiers);
Mi-temps en responsabilité, formation en alternance Tutorat
4. Les personnels enseignants et d’éducation de l’enseignement public stagiaires remplissant les conditions fixées au 1. ou au 2. ou au 3. ci-dessus, qui possèdent une expérience professionnelle d’enseignement ou dans des fonctions d’éducation, résultant de l’exercice, dans la discipline de leur recrutement, des fonctions dévolues aux membres des corps de personnels enseignants et d’éducation pendant une durée au moins égale à un an et demi d’équivalent temps plein au cours des trois années précédant leur nomination en qualité de stagiaire ;
Temps plein en responsabilité avec crédit de 10 à 20 jours de formation Tutorat
5. Personnels titulaires d’un corps du second degré détachés dans le corps des professeurs des écoles ou inversement
Temps plein en responsabilité avec crédit de 10 à 20 jours de formation Tutorat
6. Les autres personnels déjà titulaires d’un corps de catégorie A détachés dans les corps de personnels enseignants et d’éducation de l’enseignement public ;
Mi-temps en responsabilité, formation en alternance Tutorat
Désormais, seul·es les lauréat·es qui ne sont pas titulaires d’un Master MEEF, ce qui concerne une majorité des PLP stagiaires, seront encore affecté·es à mi-temps en responsabilité dans un établissement, et à mi-temps en formation à l’INSPE (et payé·es à plein temps).
Tou·tes les lauréat·es titulaires d’un Master MEEF seront placé·es à temps plein en responsabilité, avec un « parcours de formation adapté » et un « crédit de 10 à 20 jours de formation défini par une commission académique ».
On en revient, pour certaines disciplines, au pire de la réforme de 2010. L’arrêté du 4 février précise cependant que pour ces stagiaires, le « crédit jours donne lieu à allègement du service d’enseignement ». Il paraît indispensable que cela se traduise, au minimum, par une décharge hebdomadaire qui rende effectif ce « crédit jours ».
Une réforme condamnable
Pour le SNUEP-FSU, cette réforme va à l’encontre d’une entrée dans le métier sereine, bien rémunérée et formatrice. Au contraire, elle précarise les étudiant·es, elle les met dans des situations impossibles : trop peu de temps de préparation du concours, trop peu de temps de préparation des cours, trop peu de temps de formation didactique et pédagogique. Dans des sections qui peinent parfois à recruter, ces nouvelles dispositions risquent de dissuader les personnes qui souhaiteraient passer les concours.
Les syndicats de la FSU dénoncent par ailleurs la mise à temps plein des stagiaires, demandent une véritable décharge de service sur le temps du tuteur avec une revalorisation salariale et refusent la contractualisation des étudiant·es au profit d’un statut d’étudiant·e fonctionnaire.
Le journal de bienvenue du SNUEP-FSU Nice Spécial Stagiaires à télécharger ci-dessous en cliquant sur l’image.
Pour nous contacter vous pouvez utiliser aussi l’adresse mail sa.nice@snuep.fr
Lors de sa conférence de presse de rentrée 2022 le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye a confirmé son adhésion pleine et entière au projet dévastateur pour les personnels et les élèves de la voie professionnelle scolaire du Président de la République : les lycées professionnels seront réformés en profondeur sur le modèle de l’apprentissage.
Alors que le gouvernement et ses ministres du travail successifs n’ont de cesse de présenter l’apprentissage comme une solution magique contre tous les maux du pays en omettant d’ailleurs d’évoquer sa face cachée peu glorieuse, un ministre relevant du ministère de l’Éducation nationale devrait respecter son devoir de défendre une scolarisation ambitieuse pour tous les jeunes et surtout ceux issus des classes sociales défavorisées. Ce ne fut aucunement le cas pour Pap Ndiaye qui n’a eu qu’une seule phrase, vide de sens et de 10 secondes, pour évoquer cette voie du lycée au cœur d’enjeux socio-économiques essentiels pour notre pays.
Il annonce en revanche une prétendue volonté de lutter contre les discriminations et le décrochage scolaire. Or l’apprentissage en bac pro c’est 40 % de jeunes qui, par des ruptures de contrats subies, restent sur le carreau, sans qualification, obérant de manière alarmante leur avenir professionnel. L’apprentissage est aussi un système structurellement défavorable aux filles (70 % de garçons) et aux jeunes issus de l’immigration maghrébine et subsaharienne. Est-ce ce modèle qu’il veut appliquer aux lycées professionnels qui aujourd’hui accueillent 630 000 jeunes sans condition ?
Le ministère de l’Éducation nationale veut calibrer les filières des lycées professionnels vers les secteurs en pénurie d’emplois, désertés aujourd’hui par les actifs du fait des conditions salariales et de travail déplorables. Ce qui revient à instrumentaliser l’orientation des jeunes de 15 ans vers les métiers les plus pénibles et les moins valorisés. Ce choix est purement scandaleux. C’est aussi une vision étriquée et dangereuse de la formation professionnelle scolaire que de lui assigner comme objectif de répondre essentiellement aux besoins immédiats et locaux des entreprises. Pour le SNUEP-FSU, la carte des formations doit évoluer non pas dans l’intérêt particulier de quelques firmes ou branches professionnelles mais dans l’intérêt général du pays relativement aux défis qui se posent à la société : la transition écologique, la nécessaire réindustrialisation, la prise en charge du grand âge, le renforcement de la Fonction publique.
Le ministère de l’Éducation nationale annonce aussi l’augmentation de 50 % des stages dès la rentrée 2023. Les augmenter de 50 % c’est réduire d’autant la présence des élèves dans nos lycées professionnels. Mathématiquement, ce sont des coupes sombres dans nos horaires disciplinaires auxquels il faut s’attendre et, en toute logique, des suppressions massives de postes de professeurs de lycées professionnels dans les années à venir. Pour les jeunes, c’est un renoncement sans précédent de la part du ministre à la dimension éducative et émancipatrice de leur formation et une entrave organisée à leurs poursuites d’études. C’est aussi laisser à penser un mensonge tenace concernant le rôle formateur de l’entreprise. En stage les élèves sont une main-d’œuvre comme les autres, ils apprennent « sur le tas » uniquement des gestes techniques, sans qu’aucun personnel n’ait du temps dédié pour les accompagner. Le ministère remet au goût du jour la vision extrêmement réactionnaire et restrictive de la formation professionnelle des jeunes, datant d’un autre siècle, plutôt que de renforcer un enseignement global et équilibré entre savoirs généraux et savoirs professionnels dans nos lycées publics.
Le SNUEP-FSU s’engage à porter ses exigences fortes d’augmentation des salaires et à dénoncer et combattre partout le projet dévastateur et rétrograde du gouvernement et du ministère de l’Éducation nationale pour la voie professionnelle. Il exprimera précisément ses critiques et portera ses propositions lors de sa conférence de presse du 30 août à 11h.
Le SNUEP-FSU œuvrera à la mise en place d’une intersyndicale large et unitaire pour contrer ce projet. Il appelle tous les personnels de la voie professionnelle à se saisir de la pré-rentrée et des heures d’informations syndicales pour échanger avec les collègues des moyens d’actions à mettre en œuvre.
Le rentrée scolaire 2022 voit le protocole sanitaire prévu pour 2022-2023 s’appliquer au niveau socle. Cela signifie l’application dans les établissements scolaires des recommandations émises par les autorités sanitaires pour l’ensemble de la population (port du masque non obligatoire par exemple). Les recommandations pour le lavage des mains, la désinfection des surfaces fréquemment touchées et l’aération des salles persistent. Des masques sont à dispositions des personnels qui le souhaitent. Jusqu’aux vacances d’automne, des autotests restent disponibles en pharmacie pour les personnels au contact des élèves.
Lors de la réunion sanitaire du 23 août 2022, le ministère nous a indiqué que la situation des personnes vulnérables restait inchangée. La décret du 8 septembre 2021 est donc la référence. Les personnels vulnérables qui sont en ASA restent donc en ASA jusqu’à nouvel ordre.
En cas d’injonction de retour au présentiel de la part de votre hiérarchie, appuyez-vous sur ce décret et demandez que soit mise par écrit cette demande avec les références réglementaires sur lesquelles votre chef d’établissement affirme s’appuyer. Contactez également votre section académique pour qu’elle intervienne afin de faire respecter vos droits.
Le SNES, le SNEP et le SNUEP-FSU n’ont cessé de dénoncer la réforme de la formation initiale telle qu’elle a été voulue par le ministère. Celle-ci s’est mise en place sans aucune anticipation, et ceci se confirme à la faveur des affectations pour l’année de stage. Ces affectations qui, depuis la loi de transformation de la fonction publique de 2019, se déroulent en toute opacité laissent les fonctionnaires stagiaires en plein désarroi. La pénurie et les déficits dans de nombreuses académies, la gestion catastrophique des rectorats entraîne de nombreuses affectations de fonctionnaires stagiaire loin de leurs vœux, sans qu’aucun élément d’explication ne soit transmis : nombre de stagiaires attendu.es dans l’académie, barème retenu, barre d’entrée, rang dans la liste des demandeurs.euses… D’autant plus que le Ministère semble avoir fait le choix d’un double mouvement, en fonction des modalités de stage des lauréat.es (à plein temps ou mi-temps en établissement), ce qui réduit encore la fluidité des affectations.
Alors que les concours de recrutement n’ont pas fait le plein cette année, ce système opaque et dysfonctionnel mis en place par le Ministère décourage bien des futur·es stagiaires, qui annoncent déjà leur démission.
Le SNES, le SNEP et le SNUEP-FSU sont attachés au service public et aux concours nationaux du second degré, seul système à même de couvrir l’ensemble du territoire et de répondre à l’intérêt général. Le système d’affectation doit être revu avec un affichage des calibrages en académie et des éléments de compréhension, gages de transparence, doivent être transmis aux fonctionnaires stagiaires et élu.es représentant.es du personnel. Pour les syndicats de la FSU, des aides au déménagement et au logement doivent pouvoir être attribuées à l’ensemble des fonctionnaires stagiaires afin de leur permettre de rejoindre leur poste à la rentrée.
Communiqué de Presse SNEP-FSU, SNES-FSU et SNUEP-FSU, le 11 juillet 2022
Le SNUEP-FSU avec la FSU et les représentants de parents d’élèves ont réussi à faire entendre raison à la Région et à la DRAFPIC, grâce à la transparence de la nouvelle direction qui a permis un dialogue entre tous les acteurs.
Nos CAP IMTB (anciennement MBC) et CAP maçon sont donc maintenus ; et ce, d’après la DRAFPIC, jusqu’à un transfert possible vers le futur Lycée polyvalent du Luc dont la construction est estimée à l’année 2027.
Ce projet délétère qui devait aboutir à la fermeture de 2 CAP « pour faire de la place » à des formations en provenance du Golf Hôtel à Hyères au nom de l’idéologie des familles de métiers est donc suspendu !
Retour sur l’historique de la situation dans cette article du Snuep-FSU (mai 2022) :
C’est un véritable soulagement que cette victoire syndicale pour la sauvegarde de nos formations, pour nos élèves de CAP dont certains sont scolarisés au titre de l’ULIS, leurs familles et nos collègues PLP injustement menacés de perdre leur poste.
Cependant, le SNUEP-FSU avec la FSU restera vigilant et continuera son action sur les points suivants :
Nous veilleront auprès des services de la DSDEN83 à ce que les moyens horaires complet du CAP maçon, lors de la prochaine DHG de la rentrée 2023 soient remis. En effet, ceux-ci avaient disparus par le fait que la formation n’apparaissait même plus sur les serveurs du Rectorat ou sur Affelnet.
En parallèle, que les codages des 2 CAP IMTB et maçon soient rétablis afin de permettre l’inscription aux 2 CAP, avec 2 sections bien distinctes en ce qui concerne l’enseignement de spécialité (2 sections de 12 élèves en 1ère et deuxième année.)
Nous continuerons à défendre, dans les années à venir, la pertinence de conserver nos formations CAP IMTB et CAP maçon sous statut scolaire dans la Région de la Dracénie au regard de la forte demande dans le secteur.
Pour appuyer le point précédent nous montrerons l’urgence à soutenir et financer le lycée professionnel public quand on voit que ce sont près de 70% de contrats d’apprentissage qui sont rompus pour le CAP maçon ! La voie d’excellence c’est bien le LP public qui ne fait aucune discrimination et qui ne ne se sépare pas de 70% de ces élèves au bout de la première année !
Continuer à questionner les services du Rectorat (DRAFPIC) et de la Région de la pertinence, de vouloir, au nom des familles ou de pôles de métiers, délocaliser des formations CAP et BacPro Clim/froid qui recrutent correctement dans le bassin de Hyères, sans rien proposer en remplacement dans ce bassin, pour les implanter dans le secteur de la Dracénie, sans garantie de recrutement et avec des conséquences humaines importantes.
Sur cette question des formations du Golf Hôtel qui ont vocation par la volonté de la Région, à être délocalisées dans des établissements receveurs, nous demandons que les personnels soient pris en charge par les services RH du Rectorat et qu’ils soient les premiers interlocuteurs. Il est insupportable de savoir que le projet présenté ici aurait pu se faire sans que jamais les personnels ne soient mis au courant, simplement parce que les services du Rectorat et de la Région considèrent que travailler avec un établissement, c’est dialoguer avec le seul ou la seule chef(fe) d’établissement. Comme cela s’est passé avec l’ancienne cheffe d’établissement du Lycée du Val d’Argens.
Le SNUEP-FSU Nice avec la FSU combattra dans l’académie au niveau de toutes les instances (établissements, département, académique) ces évolutions de cartes des formations élaborées sur la base purement idéologique des familles de métiers, des pôles soit-disant attractifs , pilotée par les besoins économiques à court terme des branches professionnelles. Cela aboutit à l’appauvrissement des offres de formation pour les élèves. C’est une tout autre orientation que défend le SNUEP-FSU.
Communiqué de l’intersyndicale de la voie professionnelle
La double tutelle, auprès du ministre du Travail et du ministre de l’Éducation Nationale, de la ministre déléguée, chargée de l’enseignement et de la formation professionnels, alimente les craintes quant à l’avenir de la voie professionnelle sous statut scolaire, de ses personnels et de ses élèves. La mise en place de cette double tutelle révèle les intentions du gouvernement de réformer l’enseignement professionnel sous statut scolaire pour le rapprocher de l’apprentissage favorisant ainsi la mixité des publics – éléments qui participent à la dégradation des conditions de travail des personnels et à la fragilisation du statut des PLP. D’ailleurs, Carole Grandjean, à peine nommée à ce poste, a repris les annonces du président en déclarant vouloir entreprendre « une réforme des lycées professionnels sur le modèle de l’apprentissage ».
Les organisations syndicales (CGT Éduc’action, CNT-FTE, SNALC, SNUEP-FSU, SUD Éducation, SE-UNSA) réunies en intersyndicale nationale de la voie professionnelle s’inquiètent de cette décision qui s’apparente à la volonté de limiter les objectifs de l’enseignement professionnel à l’employabilité immédiate au détriment d’une formation globale et équilibrée à un métier et de sa mission émancipatrice. Elles refusent de voir se développer la mixité des publics. La proposition de doubler les PFMP en terminale ne pourrait qu’amplifier le brouillage entre les différents statuts des jeunes et signerait un renoncement inacceptable du ministère quant à son objectif d’élévation du niveau de qualification de tous les jeunes. Par ailleurs, nos organisations s’opposeront à toute remise en cause du statut des PLP et à toutes nouvelles suppressions de poste.
Dès la rentrée, nos organisations syndicales (CGT Éduc’action, CNT-FTE, SNALC, SNUEP-FSU, SUD Éducation, SE-UNSA) engagent les collègues à la plus grande vigilance contre ces projets. Des actions et mobilisations d’ampleur seront probablement nécessaires pour maintenir l’enseignement professionnel dans l’Éducation nationale afin de garantir aux élèves l’accès à des certifications professionnelles par un diplôme pour une insertion professionnelle durable et des poursuites d’études réussies pour les élèves.
La réforme des concours et de l’année de stage a un impact important sur cette opération. De nombreux lauréat·es étaient autrefois maintenu·es dans leur académie, afin de suivre, pendant leur stage, leur deuxième année de master dans leur université d’origine. Ce n’est plus le cas, puisque désormais, les lauréat·es ont déjà le M2. L’affectation à temps plein d’une partie des stagiaires et à mi-temps d’une autre partie, a sans doute aussi compliqué l’anticipation des besoins de supports adéquats par les rectorats.
De fait, le SNES, le SNEP et le SNUEP-FSU sont depuis quelques jours sollicités par des centaines de futur·es stagiaires affecté·es hors de leurs vœux, parfois très loin de leur académie d’origine, et qui n’ont pas pu l’anticiper. Les militant·es les informent et les conseillent. Le ministère de son côté ne leur donne aucune explication : ils et elles ne connaissent ni le barème retenu, ni le nombre de points qu’il fallait pour être affecté·e sur leurs vœux (ce qu’on appelle la barre). Beaucoup se demandent s’il a été tenu compte de leur situation familiale, professionnelle ou de santé, qui doit normalement donner lieu à des bonifications, sans pouvoir le vérifier. Il est par ailleurs difficile, sinon impossible, de contacter le ministère.
L’exposé des motifs de la loi de transformation de la fonction publique prétendait instaurer « un dialogue social efficace et de qualité » et « redonner sens et confiance » aux agents « qui font vivre tous les jours le service public ». Les futur·es enseignant·es, CPE et Psy-EN qui s’apprêtent à le rejoindre ont, ces jours-ci, l’impression, pour reprendre l’expression d’un d’entre-eux, « d’être à la loterie », livré·es à un « bizutage institutionnalisé ».
En refusant de faire la transparence sur les affectations, le ministère joue un jeu pervers : il discrédite le principe des concours nationaux, qui garantissent pourtant l’égal accès des élèves au service public d’éducation. Le SNES, le SNEP et le SNUEP-FSU y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux, comme ils défendent le principe d’un barème équitable et transparent pour les affectations. Le ministère propage aussi l’idée d’une administration aveugle aux intérêts de ses agents et décourage nombre de vocations. Alors que des milliers de postes mis au concours n’ont pas été pourvus, combien de stagiaires démissionneront dans l’été, parce qu’il leur est impossible de rejoindre leur affectation ? Nos syndicats ne peuvent s’y résoudre : tout l’été, nos militant·es informeront les demandes des stagiaires et soutiendront leurs demandes.
La publication des résultats d’affectation des enseignants et CPE stagiaires interviendra à partir du 29 juin 2022, en fonction des disciplines.
Si vous n’étiez pas satisfait-e de votre affectation pour l’année 2022-2023, vous pourrez faire une demande de révision d’affectation entre le 8 et le 18 juillet 2022. Pour être aidé-e dans votre demande, contactez nos commissaires paritaires nationaux à capn@snuep.fr
Attention, dès la publication de ce résultat, il vous faudra faire des vœux, parfois dans des délais très courts, suivant des modalités et un calendrier différents d’une académie à l’autre, pour être affecté·e dans un établissement. Les militant·es des sections académiques du SNUEP-FSU vous aideront dans cette opération : retrouvez les informations publiées sur les sites des sections académiques.
Vous pouvez également d’ores et déjà adhérer au SNUEP-FSU pour l’année 2022-2023: le SNUEP-FSU ne vit que des cotisations de ses adhérent·es et sans adhérent·es, pas de militant·es non plus pour répondre à vos questions !
Calendrier des résultats:
P0210
LETTRES-HIS GEO
06/07/2022
P0221
LV-ALLEMAND LET
06/07/2022
P0222
LV-ANGLAIS LET
06/07/2022
P0226
LV-ESPAGNOL LET
06/07/2022
P1315
MATH – PHYS CH
08/07/2022
P2100
G IND BOIS
08/07/2022
P2200
G IND M SOUPLES
08/07/2022
P2400
G IND STR METAL
08/07/2022
P2450
REP REV CARROSS
08/07/2022
P3010
G CIV CONST ECO
08/07/2022
P3020
G CIV CONST REA
08/07/2022
P3028
BAT PEINT-REV
08/07/2022
P3100
G CIV EQUIP TEC
08/07/2022
P4100
G MECA CONSTRUC
08/07/2022
P4200
G MECA PRODUCT
08/07/2022
P4222
FONDERIE
08/07/2022
P4500
G MECA M VEHICU
08/07/2022
P4550
G MECA MSMA
08/07/2022
P5100
G EL ELECTRONIQ
08/07/2022
P5200
G EL ELECTROTEC
08/07/2022
P6101
IND GRA MULTI
08/07/2022
P6103
IND GRA IMPRIME
08/07/2022
P6310
CONDUCTEURS ROU
08/07/2022
P6500
DES MET ART DES
04/07/2022
P7140
HORTICULTURE
08/07/2022
P7300
SC TECH MED SOC
08/07/2022
P7410
ESTHETIQUE COSM
29/06/2022
P7420
COIFFURE
29/06/2022
P7431
PROTHESE DENTAIRE
08/07/2022
P8013
ECO GEST COMMER
06/07/2022
P8038
ECO GEST TRANSP
06/07/2022
P8039
ECO GEST ADMIN
06/07/2022
P8055
ECO GES SECU
06/07/2022
P8510
HOT REST OPC
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04/07/2022
Les affectations
Après réussite au concours de recrutement PLP ou CPE, la plupart des lauréat·es doivent être affecté·es pour un an dans une académie comme fonctionnaires stagiaires.À l’issue de cette année de stage et de leur titularisation, ils ou elles sont affecté·es à titre définitif dans une académie.
Premier conseil : ne restez pas seul·e, contacter le SNUEP-FSU pour des conseils et de l’aide et ainsi éviter tout erreur. Il est facile de corriger une erreur avant la fermeture de la procédure de saisie des vœux et de dépôt des pièces justificatives. Après, c’est très difficile.
De ce fait, sauf le cas particulier des lauréat·es déjà titulaires d’un corps enseignant de l’éducation nationale (par exemple professeur·es des écoles), tou·tes les candidat·es aux concours doivent formuler des vœux d’affectation interacadémique, c’est-à-dire énoncer leurs préférences parmi les académies. Cette saisie se fait sur une plateforme appelée SIAL. Les collègues non-titulaires, même ceux et celles qui exercent depuis longtemps dans la discipline de leur concours, doivent également participer à cette procédure (même si les règles habituelles prévoient, sous certaines conditions, leur maintien dans leur académie d’exercice, voir ci-dessous).
Les lauréat·es d’une session antérieure du concours, placé·es en report de stage l’an dernier, devront également saisir leurs vœux sur SIAL.
Affectations 2022
Pour l’affectation à la rentrée 2022, les vœux sont à formuler du 02 mai au 03 juin à midi heure de Paris sur le site SIAL du ministère.
Pour cela, vous avez besoin de votre numéro d’inscription au concours. Si votre numéro n’est pas reconnu, envoyez un mail au ministère à sialtech@education.gouv.fr et sialgest@education.gouv.fr en indiquant nom de naissance, nom marital, prénom, date de naissance, concours et session, discipline, n°d’inscription non valide actuel et le problème rencontré. Prévenez-nous par ailleurs en envoyant un mail à capn@snuep.fr
ATTENTION : Si vous êtes admissible à plusieurs concours, vous devez vous connecter à SIAL pour chacun de ces concours et faire des vœux. Exemple : vous êtes admissible au CAPLP et au CAPES. Vous devez vous connecter sur SIAL avec votre numéro d’inscription au CAPLP et formuler vos vœux puis vous devez vous reconnecter une deuxième fois sur SIAL mais cette fois-ci avec votre numéro d’inscription au CAPES et formuler des vœux. Vous aurez à préciser quel concours vous choisissez en cas d’admission aux deux concours.
Saisie des vœux et informations vous concernant
Lors de la saisie de vos vœux sur le site SIAL, vous avez la possibilité de vérifier et si nécessaire de corriger ou de compléter les données relatives à votre situation personnelle et familiale. En revanche, si vous constatez que votre situation professionnelle telle qu’elle apparaît dans Sial est erronée, vous ne pouvez pas la modifier vous-même et vous devez donc en demander la correction par mail à la DGRH B2-2 par le biais d’une messagerie accessible dans l’application SIAL, en fin de saisie, dans l’onglet « synthèse », au plus tard le 3 juin 2022 à midi, accompagnée des pièces justificatives et de la fiche de synthèse.
Imprimer et enregistrer votre fiche de synthèse
À la fin de votre saisie, une fiche de synthèse récapitule les éléments essentiels de la demande. Vous devez impérativement l’imprimer car elle devra être jointe aux éventuelles pièces justificatives à fournir et fera foi en cas de demande de révision d’affectation.
Pièces justificatives
Attention, les pièces seront à transmettre à l’administration sous forme dématérialisée par le biais d’une messagerie dans l’application SIAL, en fin de saisie des vœux, dans l’onglet « synthèse de votre demande ». Reportez-vous à la note de service et à l’annexe F de cette dernière.
La justification de l’inscription en M1 se fait au moment de la saisie des vœux numériquement (PDF de moins de 500 ko) sur le serveur SIAL du 2 mai au 3 juin 2022 à midi.
Si vous faites valoir des services effectués en qualité d’agent·e non titulaire de l’enseignement du second degré public, à l’exception de ceux effectués en tant qu’emploi d’avenir professeur (EAP), vous n’avez aucune pièce justificative à fournir (les états de services sont directement récupérés à partir des bases de gestion académiques). En revanche, pour des services effectués dans l’enseignement privé sous contrat ou dans des établissements français à l’étranger, vous devez fournir une pièce justificative au ministère avant le 3 juin 2022. Il en est de même pour les services effectués en tant que EAP ainsi que pour les titulaires d’une des trois fonctions publiques.
Les pièces parvenant à la DGRH après la date impérative du 3 juin 2022 ne seront pas prises en compte.
Lors de l’envoie par mail à la DGRH-B2-2 des pièces justificatives (états de services accomplis dans le privé ou à l’étranger, contrat de travail, affectation en qualité de fonctionnaire), conservez votre mail et l’accusé de réception. Vous pourrez ainsi faire preuve de leur envoi en cas de litige. Votre situation familiale (rapprochement de conjoint, enfants, RRE…) ainsi que vos diplômes, titres et certificats seront examinés par le service du rectorat de l’académie d’affectation. Envoyez les pièces justificatives dès la divulgation des résultats au rectorat de l’académie obtenue. Un lien vers une page spécifique, contenant toutes les informations utiles à votre affectation en établissement, vous sera communiqué lors de la divulgation des résultats.
Suivi
Afin d’être conseillé et suivi par le SNUEP-FSU pendant la procédure d’affectation (même si vous n’êtes pas admis), renvoyez nous également la fiche de suivi des affectations accompagnée de la copie de votre (ou vos) fiche(s) récapitulative(s) de saisie de vœux sur SIAL.
Affectation des stagiaires : affectation à l’aveugle ?
En 2020, prenant prétexte de la loi de transformation de la Fonction publique, la DGRH du Ministère de l’Éducation nationale n’a plus transmis aux organisations syndicales les résultats d’affectation des stagiaires. Ces documents permettaient au SNUEP-FSU de vérifier les barèmes des stagiaires ainsi que leur affectation. À la fin des affectations interacadémiques, les « barres » par discipline, c’est-à-dire le nombre de points du dernier ou de la dernière entrant·e dans chaque académie étaient mises à disposition sur notre site internet.
Ces barres peuvent servir de repère pour la formulation des vœux.
Les lauréat·es des concours qui doivent faire des vœux d’affectation cette année, le feront donc à l’aveugle, sans pouvoir estimer la manière dont leurs vœux se réaliseront. Beaucoup risquent de se trouver affectés en extension, sur des vœux qu’ils n’ont pas formulés, alors que d’autres académies, qu’ils auraient peut-être pu choisir, étaient à portée de leur barème.
Le SNUEP-FSU défend le concours national et l’affectation nationale qui en découle mais il défend aussi et surtout l’intérêt des stagiaires. À quoi bon ajouter une difficulté supplémentaire à leur entrée dans le métier ? Combien de stagiaires, mal affectés par ignorance de ces barres, ne pourront rejoindre leur académie de stage ?